5€ www.paperJam.lu AAVVRRIILL 22000044 cover.qxd 15.03.2004 16:19 Uhr Seite 1 Cravates en twill de soie. Hermès. 1, rue Philippe II. Luxembourg. Tél. (352) 220 981. 9_238x300 PaperJam 12.03.2004 18:09 Uhr Seite 1 paperJam avril 2004 03 édito En couverture Luxembourg et la nouvelle Europe; illustration de Thomas Brodahl (xtrapop) EDITEUR Editions Mike Koedinger S.A. Téléphone 29 66 18-1 Fax 26 18 74 77 E-mail
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Témoignages. actualité ENTREPRISES 14 | saint-paul garde la foi En graves difficultés financières, le groupe saint-paul s'est engagé dans une étonnante cure de jouvence qui détonne avec son habituelle image austère. 16 | ATP-Lux: l'aérogare fait sa promotion 18 | Une nouvelle identité pour les FIL Les Foires s'apprêtent à vivre une seconde naissance avec l'adoption d'un nouveau nom et une précieuse garantie financière accordé par l'Etat. 20 | Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie Quand l'architecture s'ouvre au monde. 22 | BCE à la conquête de l'Europe en haute définition Plus de 100 heures de post- production auront été nécessaires à Broadcasting Center Europe pour réaliser le dernier spot de La Luxembourgeoise. 24 | Software AG L’intégration comme clé du succès. 25 | Premium Food Label Bizart se reconnaît désormais aussi au goût. LUXEMBOURG 26 | Elections 2004: un autre regard Les politiciens et politiciennes qui se présentent aux élections sont avant tout des hommes et des femmes. Visite guidée de l'autre côté du miroir. 27 | Jean-Claude Juncker: "Je n'ai aucune ambition de redevenir libre" 28 | Lydie Polfer: "Je n'ai jamais envisagé la politique sous l'aspect utopique ou idéologique" 30 | Jean Asselborn: "Se prendre au sérieux, mais pas trop non plus!" 31 | François Bausch: "A mes débuts, j'étais engagé de façon plus émotionnelle" 32 | Gast Giberyen: "J'ai toujours été un peu révolutionnaire" 34 | Mélanie Noesen: "Aider les gens à ouvrir les yeux" finance PLACE FINANCIERE 74 | "Etre plus européens que les autres" Voilà une des voies de salut pour Luxembourg et sa place financière, selon le ministre du Trésor et du Budget Luc Frieden. 75 | Etika: Comment mettre son argent au service de l'homme ? Série: les institutions de la Place 76 | L'ACA en toute sérénité L'Association des Compagnies d'Assurance aborde calmement les mutations à venir de la place financière luxembourgeoise. MON ARGENT 78 | "Des relations construites dans le temps" Les conseillers indépendants doivent se démar- quer par la qualité de leurs relations avec les clients, sur le long terme. Témoignage de Jean-Michel Willemaers (Le Foyer Patrimonium & Associés). ressources humaines 80 | Who's who: départs et arrivées dans les entreprises luxembourgeoises. 85 | Sondage monster.lu / paperJam L’image / l’ambiance de votre société correspond-elle à l’idée que vous vous en êtes faite lors de votre entretien d’embauche? 86 | Agenda des formations international communities 88 | Luxembourg\US annual tax update Increased pressure on US tax evasion loisirs 90 | Le matériel du golfeur 92 | Dresscode: éternelle cravate 94 | Plaisir du Palais, Resto News, La Recette 96 | Le club paperJam invité par… La Brasserie-Restaurant Hôtel Français 36 | ILR Une portabilité mobile en deux étapes? 38 | La présidence de l'UE: un défi à relever En prévision de la présidence en 2005, l'Etat luxembourgeois a recruté près de 200 personnes. 40 | BTP "De 800 à 1.000 emplois sont menacés à l'horizon 2005" 42 | Un Comité national pour la promo- tion de l'esprit d'entreprise Le gouvernement a pris conscience que 30 à 40% des entreprises existantes pourraient disparaître d'ici 10 ans si rien n'était fait. 44 | David contre Goliath Alors que Tango TV cherche un repreneur et développe, dans le même temps, ses programmes, RTL lance un deuxième canal. 46 | FLF Prendre la balle au bond. 48 | The profit of Truth Retour sur la conférence donnée par Boz Temple-Morris le 19 février à Luxembourg. GRANDE-REGION 52 | Perspectives 2020 pour la Grande Région Recul attendu de la population de 2%. outils IT & TELCOS 54 | Les logiciels de comptabilité et de salaires 54 | L'actualité des produits COMMUNICATION 58 | Nouvelles campagnes 59 | Business Web Directory dossier OUTSOURCING 60 | Externalisation et stratégie Confier une partie de ses activités à un prestataire extérieur demeure une démarche cruciale que les entreprises doivent manier avec précaution. 62 | L'externalisation en pratique Il n'y a pas que l'IT dans la vie… Témoignages d'expériences d'externalisation réussies, en matière de flotte automobile, de relation client et de gestion technique. 70 | Guide pratique 14 60 06ACTUALITE: saint-paul garde la foi DOSSIER: Outsourcing EN COUVERTURE:Luxembourg et la nouvelle Europe sommaire.qxd 16.03.2004 9:08 Uhr Seite 05 LE 1ER MAI PROCHAIN, l'Union européenne franchira un nouveau et grand pas dans sa construction, avec l'entrée en son sein de dix nouveaux pays. L'Europe des 15 ne sera alors plus qu'un souvenir: place à l'Europe des 25, forte de 455 millions d'âmes (dont 75 millions apportées par les nouveaux entrants), en attendant, sans doute à l'horizon 2007, l'Europe des 27. En un seul mouvement, l'Union va donc accueillir plus de pays qu'elle ne l'a fait depuis sa constitution en 1952, autour des six pays pionniers que furent l'Alle- magne de l'Ouest, la Bel- gique, la France, l'Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas, fondateurs de la Commu- nauté européenne du charbon et de l'acier (CECA). Bien- venue, cette année, à Chypre, à l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie et la Slovénie. décembre 1996, a été revendue cinq ans plus tard au groupe ITI, en raison d'un manque de rentabilité et d'une couverture géographique insuffisante à partir de l'émetteur exploité par le groupe sur place. "Le pays demeure un grand marché, mais pas encore assez ouvert", note Jean-Charles De Keyser, Executive Vice President Benelux, Eastern Europe & Radio, RTL Group. "S'implanter, se retirer, cela fait partie du business. Peut- être l'entrée du pays au sein de l'Union ouvrira-t-elle de nou- velles opportunités. Cela bouge beaucoup, les lois changent, les gouvernements changent, des privatisations ont lieu, … Quand nous y étions, en tant qu'investisseur étranger, on ne pouvait pas posséder plus de 33 % du capital. Désormais, on peut aller jusqu'à 49%, comme en Hongrie , et bientôt peut-être même jusqu’à 100%". Du côté de la Hongrie, juste- ment, l'implantation est un succès. La chaîne RTL Klub, qui émet depuis 1997, occupe aujourd'hui une position de pointe devant TV2 et les chaînes publiques. Le chiffre d'affaires pour 2004 devrait atteindre 100 millions d'euros net. La chaîne emploie 230 personnes dans le pays, mais elle fait vivre en tout, directe- ment ou indirectement, 500 personnes. Sa part de marché en prime time varie entre 35 et 40%, selon les mois, sur la cible 18- 49 ans. "On est 10 points devant TV2 avec un program- me complet regroupant infos, magazines, variétés, émission pour enfants, sports ou encore soap quotidien produit sur place, en langue hongroise", explique M. De Keyser. La décision de prendre pied sur les rives du Danube a sur- tout tenu de l'opportunité: "Des licences d'exploitation se sont libérées et le fait de s'ap- peler RTL et d'appartenir à un groupe européen a évidemment joué en notre faveur pour en obtenir une, d'autant plus que le pays était déjà en phase de Dans les faits, évidemment, les échanges commerciaux et diplomatiques avec ces dix nouveaux membres ne débu- teront pas en ce premier mai et les autorités du Luxem- bourg n'ont pas attendu cette échéance pour poser leurs jalons vers cette Europe orientale qui s'ouvre définiti- vement à l'occident. RTL Group: l’info libéralisée en Hongrie D'un point de vue écono- mique, les sociétés luxembour- geoises ayant déjà une activité commerciale établie dans un de ces marchés ne manquent pas. A tout "Seigneur", tout honneur, avec RTL Group, lea- der européen de l'audiovisuel, l'ouverture vers l'Est date de la fin des années 1990, avec deux marchés cibles: la Pologne et la Hongrie, pour un taux de réussite de… 50%. En Pologne, en effet, la chaîne RTL7, lancée en en couverture LA NOUVELLE EUROPE 06 paperJam avril 2004 L'Europe passe à 25. Au Luxembourg, bon nombre de relations commerciales avec les futurs Etats membres sont déjà établies. Témoignages. coverstory.qxd 15.03.2004 16:55 Uhr Seite 06 LA NOUVELLE EUROPE en couverture paperJam avril 2004 07 Ill us tr at io n: T ho m as B ro da hl (x tr ap op ) coverstory.qxd 15.03.2004 16:55 Uhr Seite 07 normalisation en vue d'inté- grer l'Union européenne". Au yeux de M. De Keyser, RTL Group a d'ailleurs joué un rôle majeur dans l'européani- sation de la Hongrie. "On a libéralisé l'information qui jusque là était seulement diffu- sée par les chaînes publiques. Exactement comme en Europe de l'Ouest 10 ans auparavant". Déjà implanté dans les prin- cipaux pays occidentaux, RTL Group lorgne, tout naturelle- ment, depuis Luxembourg, vers cette Europe de l'est en plein mouvement. Première réalisation concrète: le lance- ment d'une nouvelle chaîne en Croatie, en avril, un pays pro- bablement candidat a l'adhé- sion à l'Union en 2007. Euroscript: 9 langues supplémentaires... De son côté, euroscript, société spécialisée dans les tra- vaux de traduction et de trai- tement de documents présente le profil idéal pour une expan- sion de ses activités vers ces nouveaux Etats membres, por- teurs de nouvelles langues intégrées dans le concert euro- péen. Depuis sa création en 1987, la société a rapidement perçu la formidable opportunité que constituait un développement de ses activités vers l'Europe de l'Est. "On a commencé à travailler sur ce dossier bien avant que l'on connaisse les dates de l'élargissement. Quand tout a commencé à se décanter, on a alors approfon- di le processus", se rappelle Carlos De Sousa, Contract manager chez euroscript. C'est en Pologne, en 2000, que la société a établi son pre- mier bureau dans la partie orientale de l'Europe. D'abord à Varsovie, avant de migrer ensuite à Cracovie, où sera assurée la production, dans les langues de l’élargissement, du Journal Officiel de l’Union européenne série "S", c'est-à- dire le supplément reprenant l'ensemble des appels d'offres lancés par l'Union. Cela repré- zèle de la part des douaniers, notamment occidentaux. Lors d'un récent voyage d'affaires, on m'a même demandé de pré- senter mon passeport à ma sortie d’avion à Francfort, sous le seul prétexte que j'arrivais directement de Lettonie", s'étonne encore M. De Sousa. Accumalux: 1/3 de la production en République tchèque Pour Accumalux S.A., une des rares sociétés mondiales spécialisées dans le moulage par injection de matières ther- moplastiques d'accessoires automobiles (notamment des bacs et couvercles pour accu- mulateurs et batteries), dont le siège se trouve au Luxem- bourg, c'est en République tchèque qu'elle a choisi d'éta- blir, en 1997, sa propre filiale, après un premier rachat d'une société locale. Dans la ville de Mladà Boleslav, Accumalux MB s.r.o. dispose d'un site de production établi à quelques centaines de mètres de la principale usine ultra-moderne de VW-Skoda, qui emploie quelque 20.000 personnes. "Nous avons toujours voulu conquérir les marchés de l'est", explique Charles-Louis Acker- mann, président d'Accumalux, qui souhaitait évidemment se rapprocher de ses clients. "Le sente environ un millier de documents établis chaque jour, en onze langues et bientôt en vingt. Une soixantaine de per- sonnes sont employées à Cracovie. La société a ensuite élargi ses activités en Hongrie (à Budapest) et en Lettonie (à Riga), ces deux sites devant employer, chacun, une trentai- ne de personnes. "Les bureaux sont déjà en place, le recrute- ment est presque terminé et les infrastructures techniques sont en phase de test", explique M. De Sousa. euroscript, qui vient de décrocher un nouveau contrat auprès de l'Office des Publi- cations portant sur la produc- tion du Journal Officiel "L" (Législation) à compter du 1er mai est, évidemment, toujours à l'affût des appels d'offres dans cette région de l'Europe, en dépit des obstacles. "Il serait faux de dire qu'il est facile de s'établir dans ces pays. Nous avons par exemple rencontré des difficultés inat- tendues pour obtenir des per- mis de travail pour les étran- gers. On a l'impression que tout le monde se referme un peu sur soi avant la grande ouverture sur l'Europe", constate M. De Sousa. Idéalement, euroscript sou- haiterait évidemment pouvoir disposer d'un bureau dans chacune des capitales des nou- veaux Etats membres. "Mais ce n'est pas évident à concréti- ser et surtout ça reste cher! Avec nos trois antennes, on dispose déjà d'une belle cou- verture de ces marchés, estime M. De Sousa. L'élargissement représente pour nous, concrè- tement, une belle opportunité de business. Outre nos contrats pour le compte de l'Office des Publications, on peut évidem- ment développer de nouveaux marchés. Il n'y a évidemment rien de mieux que d'être sur place". En 2003, euroscript a publié plus de 220.000 documents, en 11 langues. Pour la seule inté- gration dans l'Union de la Pologne, le surplus annuel de documents à produire, cette fois en vingt langues, est esti- mé entre 14.000 et 15.000 unités. "On s'attache à trouver des compétences locales pour les différents pays. Pour le cas particulier de Malte, où la langue maltaise est désormais la deuxième langue officielle avec l'anglais, on va sous-trai- ter à une société locale, car il est presque impossible de trou- ver des personnes disponibles", explique M. De Sousa. Reste que l'entrée dans l'Union représentera quelques avantages pratiques non négli- geables. "Lorsque nous devons envoyer des logiciels dans ces pays, il peut arriver qu'ils res- tent bloqués une semaine en douane. On devrait évidem- ment gagner en fluidité, même si, pour l'heure, on assiste plu- tôt à une sorte de regain de en couverture LA NOUVELLE EUROPE 08 paperJam avril 2004 Carlos de Sousa (euroscript): "On a l'impression que tout le monde se referme un peu sur soi-même avant la grande ouverture sur l'Europe". Ph ot o: D av id L au re nt (B lit z) coverstory.qxd 15.03.2004 16:55 Uhr Seite 08 Le plaisir de conduire BMW Série 3 Cabrio 318Ci 320Ci 325Ci 330Ci M3 www.bmw.lu S’offrir une BMW Série 3 Cabrio, c’est porter le plaisir de conduire une BMW à la puissance3. Par le sentiment de liberté qu’offre la conduite à ciel ouvert, tout d’abord. Par son confort et son intimité ensuite, lorsque vous en faites en un clin d’œil un cocon bien protégé par sa capote triple épaisseur, ou si vous le voulez par un élégant hardtop en aluminium. Enfin, par l’inégalable technologie des motorisations BMW, qui allient souplesse, performances et économie. Même la plus accessible des BMW Série 3 Cabrio, la BMW 318Ci Cabrio, en est la preuve, avec son ultra-moderne moteur 2 litres équipé du système VALVETRONIC. Avec une BMW Série 3 Cabrio, le plaisir de conduire se savoure cette année même 366 jours. Au cube, style compris. Motorisations BMW Série 3 Cabrio : 318Ci (143cv), 320Ci (170cv), 325Ci (192cv), 330Ci (231cv), M3 (343cv). Toutes saisons3 G & C O Consommation moyenne ( l /100km ) / émission CO2 ( g/km) : 12,1-7,8/292-190 Arnold Kontz Route de Thionville 184 2610 Luxembourg Tél.: 49 19 41-1 Bernard Muzzolini Rue Joseph Kieffer 2 4176 Esch/Alzette Tél.: 57 26 26-1 Carlo Schmitz Rue de la Gare 21 7535 Mersch Tél.: 32 91 11 Jeannot Schweig Rue Principale 6 9806 Hosingen Tél.: 92 13 76 Tchéquie a été relativement rapide. "C'est assez complexe, car on a dû obtenir pas moins de 25 autorisations différentes, mais les délais sont très courts. En deux ou trois mois, on est fixé sur les décisions". Quant aux charges sociales plutôt élevées, elles sont largement compensées par des niveaux de salaire entre cinq et six fois inférieurs à ce qui se pratique au Luxembourg. Un ouvrier peut prétendre à gagner entre 200 et 300 euros brut par mois; un chef de production entre 500 et 600 euros bruts par mois. "L'entrée du pays dans l'Union ne va rien changer pour Accumalux MB, estime M. Ackermann. Nos soucis res- teront les mêmes, comme, par exemple, la recrudescence des péages routiers, qui vont ren- chérir le coût des transports. Ces mesures vont fragiliser davantage l'Europe de l'Ouest. D'une manière globale, dans les années à venir, le déséqui- libre industriel risque fort de s'accentuer en faveur de l'Europe de l'Est. On peut même s'interroger sur l'avenir de l'industrie en Europe de l'Ouest". Nerea: direction la Bulgarie A l'horizon 2007, au mieux, l'Union européenne devrait accueillir de nouveaux Etats sous-fournisseurs. On est forcé de suivre!" La recherche de main d'oeuvre, sur place, n'est pas évidente à tous les niveaux. Si elle ne semble pas poser de problèmes en ce qui concerne les techniciens ("Ils sont même d'un excellent niveau, car habitués depuis toujours à résoudre eux-mêmes les pro- blèmes"), il n'en va pas de même pour les comptables, les ingénieurs (la spécialisation en plasturgie n'est pas encore très répandue en Europe de l’Est) et encore moins pour les com- merciaux ("Ils n'ont pas l'ha- bitude des pratiques commer- ciales occidentales"). Administrativement, l'im- plantation d'une société en principal souci que nous avons, c'est que nous transpor- tons de l'air lorsque nous livrons nos articles volumineux de moulages. Il fallait donc réduire au maximum ces frais- là. Et puis nous estimions à juste titre qu'en s'établissant auprès des telles usines, elles deviendraient tôt ou tard clientes". Si la production a commen- cé "petitement", elle s'est rapi- dement développée, avec un taux d'occupation de 100% et une croissance annuelle à deux chiffres. Aux deux halls de production actuellement actifs viendra s'ajouter un troi- sième, début 2005. "Nous pro- duisons 10,5 millions de batte- ries par an, dont environ un tiers sur notre site tchèque", précise M. Ackermann. Le groupe emploie 150 per- sonnes, dont un tiers à Mladà Boleslav. Près de 10 millions d'euros ont déjà été investis dans cette usine et 3 millions supplémentaires vont être injectés pour la mise en place du troisième hall de produc- tion. "L'opportunité de l'inté- gration de l'Union européenne n'est venue que dans une seconde étape, dans notre pro- cessus de développement. Nous étions d'abord convaincus qu'il y aurait des facilités à traver- ser les frontières internes à ces pays-là. Il est plus facile et plus rapide de livrer en Pologne à partir de la Tchéquie que du Luxembourg. On a clai- rement pu développer des mar- chés que nous n'aurions jamais pu atteindre à partir du Luxembourg". La Pologne, la Hongrie, la Roumanie, la Lituanie, la Russie et prochainement la Bulgarie sont, ainsi, autant de pays aujourd'hui servis par Accumalux grâce à ce poste avancé tchèque. De quoi réflé- chir à l'ouverture d'un autre site dans un autre pays? "Il est difficile de se prononcer défini- tivement, car le marché de la batterie est très dépendant de l'industrie automobile. La migration a commencé de l'Europe de l'Ouest vers l'Europe de l'Est. Actuel- lement, elle se prolonge plutôt vers l'Asie. Nous sommes des en couverture LA NOUVELLE EUROPE 10 paperJam avril 2004 GROS PLAN Les nouveaux Etats membres de l’UE CHYPRE (CY) Superficie 9.251 km2 Population 759.100 Monnaie Livre chypriote (1 € = 0,59 CYP) Chef de l'Etat Tassos Papadopoulos PIB par habitant 14.550 € Taux de chômage 3,3% Taux de croissance 2% Taux d'inflation 2,8% Déficit/PIB -3,5% ESTONIE (EST) Superficie 45.227 km2 Population 1.366.959 Monnaie Couronne estonienne (1 € = 15,6 EEK) Chef de l'Etat Arnold Ruutel PIB par habitant 4.940 € Taux de chômage 10,3% Taux de croissance 5,6% Taux d'inflation 3,6% Excédent/PIB 1,3% HONGRIE (H) Superficie 93.029 km2 Population 10.174.853 Monnaie Forint (1 € = 262 HUF) Chef de l'Etat Ferenc Madl PIB par habitant 6.520 € Taux de chômage 5,8% Taux de croissance 3,3% Taux d'inflation 5,3% Déficit/PIB -9,1% LETTONIE (LV) Superficie 64.589 km2 Population 2.345.768 Monnaie Lats letton (1 € = 0,67 LVL) Chef de l'Etat Vaira Vike-Freiberga PIB par habitant 3.720 € Taux de chômage 12,3% Taux de croissance 6,1% Taux d'inflation 1,9% Déficit/PIB -2,5% LITUANIE (LT) Superficie 65.300 km2 Population 3.475.586 Monnaie Litas (1 € = 3,45 LTL) Chef de l'Etat Rolandas Paksas PIB par habitant 4.260 € Taux de chômage 16,9% Taux de croissance 5,9% Taux d'inflation 0,3% Déficit/PIB -1,8% MALTE (M) Superficie 316 km2 Population 394.641 Monnaie Lire maltaise (1 € = 0,43 MTL) Chef de l'Etat Guido De Marco PIB par habitant 10.610 € Taux de chômage 6,9% Taux de croissance 3% Taux d'inflation 2,2% Déficit/PIB -6,1% Charles-Louis Ackermann (Accumalux): "On a clairement pu développer des marchés que nous n'aurions jamais pu atteindre à partir du Luxembourg". Ph ot o: D av id L au re nt (B lit z) coverstory.qxd 16.03.2004 9:10 Uhr Seite 10 Gardez un œil sur les affaires de votre entreprise... grâce aux offres spéciales d’IBM C’est le moment de profiter de la qualité IBM à un prix abordable! * Prix moyens estimés chez nos revendeurs pour leur clientèle, chaque revendeur restant libre de ses prix. Les offres et conditions ci-dessus sont valables dans la limite des stocks disponibles, chez les revendeurs participant à l’opération. Les prix changent selon les configurations. Les offres sont détail- lées sur ibm.com/pc/be. IBM se réserve le droit de modifier le prix et les caractéristiques de ses produits à tout moment et sans préavis. Photos non contractuelles. IBM, le logo IBM, le logo “e”, ThinkPad, e (logo) server, Infoprint, ThinkCentre et Ultranav sont des marques d’International Business Machines Corporation aux Etats-Unis, dans d’autres pays ou les deux. Intel, Intel Inside, le logo Intel inside, Centrino, Celeron et Pentium sont des marques d’Intel Corporation aux Etats-Unis, dans d’autres pays ou les deux. Microsoft,Windows et Windows XP sont des marques de Microsoft Corporation aux Etats-Unis, dans d’autres pays ou les deux. Les autres noms utilisés pour désigner des sociétés, des produits ou des services sont des marques ayant leurs titulaires respectifs. © Copyright 2004 IBM Corporation.Tous droits réservés. IBM ThinkPad R40 • Technologie Mobile Intel® Centrino™ Processeur Intel® Pentium® M 1.40 GHz • Microsoft® Windows® XP Professionnel • Mémoire 256 MB • 40 GB HDD • 56K modem V.92 et 10/100 Ethernet • WiFi Wireless: technologie de réseau local intégrée Intel PRO/Wireless LAN • CD-RW/DVD-ROM Combo • moniteur 15”XGA TFT • IBM Embedded Security Subsystem • UltraNav multi-pointing system (Ref. TR4BDBE) Prix à partir de 1.479,00 e* excl. TVA 1.789,59 e* incl. 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D'ici là, l'Europe des 25 aura déjà trois années d'exis- tence et eu l'occasion de faire ses premières preuves. Les modèles à suivre, ou à ne pas suivre, seront alors mieux établis... ■ Jean-Michel Gaudron (avec Florence Reinson) membres venus de l'Est. La Roumanie, mais surtout la Bulgarie ou la Croatie, sont candidats à l'élargissement. La Bulgarie, c'est là où la société informatique Nerea, basée à Windhof et spécialisée dans la consultance en front- office et back-office et l’instal- lation, la maintenance et le support de réseaux informa- tiques, a créé une filiale il y a bientôt deux ans. A l'origine de ce choix: des contacts déjà existants établis par Dario de la Puente, consultant informa- tique espagnol, un des trois actionnaires fondateurs de la société. "Dans le cadre de nos pro- jets, la partie développement, c'est-à-dire l'adaptation d'un programme existant aux spéci- ficités du client, représente entre 30% et 40% du travail total. C'est une activité très coûteuse en Europe de l'Ouest, explique M. De la Puente. L'actuelle génération de tra- vailleurs bulgares, formée dans un système socialiste, dispose d'un certain savoir-faire. En informatique, il y a vraiment des personnes extrêmement qualifiées, à un coût imbat- table". Direction, donc, la Bulgarie, où la main d'œuvre est nette- ment moins chère, pour un niveau de compétences élevé. Dans une seconde étape, il est prévu que le groupe Nerea (qui a également des bureaux à Liège et à Bruxelles) centralise, à Sofia, toute la gestion élec- tronique du courrier. Avec, évidemment, l'intention de développer de nouveaux mar- chés sur place et dans les pays limitrophes. Sur place, le type de société le plus couramment constitué est l'OOD (l'équivalent de la Sàrl), qui ne nécessite que 2.200 euros de capital, à libé- rer intégralement, mais qu'il est possible de récupérer, en cash, par un simple jeu d'écri- ture, ce qui permet de n'immo- biliser la somme que quelques jours seulement. "Lorsqu'on est une société étrangère, il est recommandé d'avoir de bons relais sur place, car certaines procédures, notamment auprès des banques, sont encore très bureaucratiques, constate M. De la Puente, qui rappelle aussi qu'il est, pour l'heure, impossible à un investisseur étranger, d'acheter un terrain en Bulgarie. "Le tourisme et le secteur de la construction sont en pleine explosion. Depuis septembre, les prix des terrains ont augmenté de 25% à 35%. Pour l'heure, les Bulgares achètent les terrains. Ils ouvri- ront leur marché plus tard..." Si les compétences, en matière informatique, sem- blent être au rendez-vous, la difficulté consiste à trouver du personnel fiable. "Après en couverture LA NOUVELLE EUROPE 12 paperJam avril 2004 POLOGNE (PL) Superficie 312.685 km2 Population 38.632.453 Monnaie Zloty (1 € = 4,8 PLN) Chef de l'Etat Aleksander Kwasniewski PIB par habitant 5.230 € Taux de chômage 20% Taux de croissance 1,3% Taux d'inflation 1,9% Déficit/PIB -4,2% REPUBLIQUE TCHEQUE (CZ) Superficie 78.860 km2 Population 10.269.726 Monnaie Couronne tchèque (1 € = 32,8 CZK) Chef de l'Etat Vaclav Klaus PIB par habitant 7.210 € Taux de chômage 7,3% Taux de croissance 2% Taux d'inflation 1,4% Déficit/PIB -6,5% SLOVAQUIE (SK) Superficie 49.035 km2 Population 5.379.455 Monnaie Couronne slovaque (1 € = 40,4 SKK) Chef de l'Etat Rudolf Schuster PIB par habitant 4.730 € Taux de chômage 18,5% Taux de croissance 4,4% Taux d'inflation 3,3% Déficit/PIB -7,7% SLOVENIE (SLO) Superficie 20.273 km2 Population 1.994.026 Monnaie Tolar (1 € = 237,5 SIT) Chef de l'Etat Janez Drnovsek PIB par habitant 11.670 € Taux de chômage 6% Taux de croissance 3% Taux d'inflation 7,5% Déficit/PIB -1,8% Données comparatives équivalentes pour le Luxembourg: LUXEMBOURG (L) Superficie 2.586 km2 Population 444.050 PIB par habitant 48.820 € Taux de chômage 2,4% Taux de croissance 0,4% Taux d'inflation 2,1% Excédent/PIB 2,6% Sources: Présidence italienne du Conseil de l'Union européenne; Eurostat (2002); finance.yahoo.com Dario De La Puente (Nerea): "En Bulgarie, il y a vraiment des personnes extrêmement qualifiées en informatique, à un coût imbattable". Ph ot o: E ric C he na l ( Bl itz ) coverstory.qxd 15.03.2004 16:55 Uhr Seite 12 Film a Deep Sea Adventure. On your phone. The new Siemens SX1 mobile enables you to create your own short films. With its built-in video recorder you can shoot, play back or send 20 second digital clips. You can also play games, listen to MP3’s or even tune into FM radio. Of course, as it’s a phone, you can also use it to call people. Even agents. Be inspired SX1 information at: www.my-siemens.lu SX1_23~2.QXD 12.02.2004 15:41 Uhr Seite 1 "Dès le 7 avril, j'ai réuni la cinquantaine de cadres diri- geants du groupe pour leur exposer la situation financière, en toute transparence, et iden- tifier tout ce qu'il y aurait à entreprendre pour redresser la barre. C'était une première dans la maison" Tout comme fut inédite la conférence de presse organisée fin novembre 2003 pour présenter les trois grands piliers du plan de restructuration envisagé. "Notre objectif est de retrouver une entreprise saine dans tous ses secteurs d'activité, avec une rentabilité appropriée, lea- der dans ses marchés clés et qui permette aux actionnaires de toucher une récompense de leur mise, ce qui n'est plus le cas depuis pas mal d'années. Le tout dans un encadrement respectant les valeurs hu- maines qui sont les nôtres", résume M. Ruppert. Une trentaine de projets majeurs ont ainsi été identi- fiés, mis en œuvre au fur et à mesure, avec le souci premier de ne pas provoquer de séisme social. "Je n'étais pas en mesu- re de le certifier il y a quelques mois, mais aujourd'hui, je le peux: aucun emploi n'a été remis en cause en tant que tel et aucun plan social n'a été mis en œuvre", tient-il à préciser. De 955 personnes fin 2002, les effectifs du groupe ont déjà été ramenés à 830 personnes et Berger spécialisé dans les médias: Charles Ruppert, 62 ans, arrivé en octobre 2002 au chevet du grand malade, venant tout droit des hautes sphères de la Finance. Ancien président de l'ABBL, président de l'European Bank Academy Luxembourg, mais aussi membre du Conseil d'Etat depuis 1988, il avait quitté quelques mois plus tôt ses fonctions d'administrateur- directeur à la KBL. "J'ai hor- reur des banquiers reconvertis et j'avais d'autres projets en vue, reconnaît-il. Mais je connais la maison depuis bien longtemps (il est également membre du Conseil d'Ad- ministration depuis 1987, NDLR) et j'ai estimé que cette tâche était primordiale, exis- tentielle pour le groupe et suf- fisamment passionnante" D'abord nommé vice-prési- dent du conseil d'administra- tion et président du comité exécutif de saint-paul, il accé- da, ensuite, le 4 avril 2003, aux fonctions d'administrateur dé- légué et le 1er août 2003 à celles de directeur général, Paul Zimmer occupant ces der- nières fonctions depuis 1995. Une succession en deux temps, M. Zimmer ayant d'abord été en congé maladie, avant de se retirer définitivement quatre mois plus tard, sans être jamais revenu aux affaires à saint- paul... prochaine campagne électora- le, tout comme ce fut le cas en 1999. Et pourtant... Avec plus de 5 millions d'euros de pertes enregistrées au 31 décembre 2002, faisant suite aux 4,5 mil- lions recensés fin 2001; avec des fonds propres tombés à 21,5 millions d'euros (contre 30 millions en 1997) et, paral- lèlement, un endettement pres- que doublé à 61,5 millions en 2002, le groupe saint-paul a frôlé le grave accident indus- triel. En cause, principalement: les conséquences d'un pro- gramme d'investissements de 100 millions d'euros initié dans les années 90, en vue de moderniser et d'accroître les équipements de production et d'élargir le périmètre de conso- lidation du groupe (agence de communication, librairies, im- primeries), lourdement plombé par le ralentissement écono- mique du début des années 2000. Les revenus, certes, se sont affichés en hausse, mais les charges ont grimpé encore plus vite, jusqu'à un point de non- retour, qui a justifié la décision de se lancer dans un profond et inédit exercice d'introspection doublé d'une totale remise en cause. A la tête de ce programme "saint-paul 2006", tel qu'il l'a lui-même défini avec le con- sultant allemand Roland LES CLICHÉS ET LES PRÉ- jugés ont souvent la vie dure. Et cela est d'autant plus vrai lorsqu'on occupe une position dominante comme peut l'être celle du groupe saint-paul dans le paysage médiatique luxembourgeois(*), au travers, en particulier, du Luxemburger Wort, quotidien national qui diffuse près de 80.000 exem- plaires, dont plus de 70.000 par voie d'abonnement (source CIM, 2002), affichant ainsi un taux de pénétration proche de 50% (mais qui était de plus de 60% il y a dix ans). Ce journal, plus que cent- cinquantenaire – fondé en 1848, fait figure de vitrine d'un groupe mastodonte que l'on pensait à l'abri de tout souci existentiel si ce n'est, peut- être, celui de chercher à se défaire de son image d'organe de communication de l'Eglise (l'Archevêché du Luxembourg en était actionnaire à 100% jusqu'à la récente augmenta- tion de capital) et, par exten- sion, du parti chrétien social, au pouvoir depuis 1945 (exception faite de la période 1974-1979 où, bien que dispo- sant du plus grand nombre de sièges, le CSV ne prit pas part à la coalition DP-LSAP). Cela n'empêche pas toute- fois le CSV de faire appel à une agence média communication hors du groupe saint-paul (en l'occurrence imédia) pour sa devraient approcher les 700 unités à l'horizon 2006, par le seul biais de la mise en œuvre de mesures telles que les départs volontaires, en pen- sion, ou prépension, le temps partiel, l'interruption de carriè- re, l'aide à la création d'entre- prise ou encore la mobilité au sein des différentes structures du groupe. Deux "équipes" particulières ont été constituées: une équipe "réserve", avec des employés ayant un profil intéressant, mais pour lesquels aucune place n'est, pour l'heure, dis- ponible et une équipe "em- plois", une sorte de vivier dans lequel saint-paul peut puiser au gré de ses besoins ponc- tuels. "Certains cas ont été plus délicats que d'autres à négocier et j'ai tenu à interve- nir en personne avec ces employés-là. Je n'ai certaine- ment pas le monopole du management, de l'intelligence et du savoir, mais les employés n'ont pas non plus le monopo- le de la conscience sociale", prévient Charles Ruppert, qui a de quoi se montrer satisfait de l'adhésion manifeste de son personnel. A titre d'exemple, ils sont 94% à avoir accepté que le traditionnel paiement en juin d'une prime de 35% du salaire de décembre, établi par la convention collective et assimilé à une "participation aux bénéfices", soit repoussé actualité ENTREPRISES 14 paperJam avril 2004 En graves difficultés financières, le groupe saint-paul s'est engagé dans une étonnante cure de jouvence qui détonne avec son habituelle image austère. saint-paul garde la foi actualite_E.qxd 15.03.2004 16:52 Uhr Seite 14 jusqu'au moment où le groupe aura retrouvé un niveau de rentabilité de 2,5 millions d'euros (et au plus tard en 2009). Pour concerner et sensibili- ser davantage les salariés à l'ampleur du projet, l'Arche- vêché a par ailleurs consenti à leur ouvrir le capital social du groupe, par le biais de la mise à disposition d'actions privilé- giées, mais sans droit de vote. Quelque 20% des employés du groupe – et pas seulement des cadres – ont répondu présents, permettant, ensemble avec d'autres institutions et sociétés proches du groupe, à saint- paul de réaliser une augmenta- tion de son capital souscrit, passant de 26 à 32 millions d'euros. Devant le succès ren- contré, une nouvelle offre pourrait être lancée d'ici à la fin de l'année. S'y ajoutent des initiatives à caractère social, visant à amé- liorer les conditions de travail. Un accent particulier est mis sur un programme étendu de formations, tant en matière de gestion d'hommes que dans les domaines à expertise tech- nique. Dans les faits, quelques-uns parmi la trentaine de projets que regroupe le plan "saint- paul 2006" ont déjà été mis en œuvre, comme par exemple la fusion des différentes agences de communication existantes au sein d'une entité unique constituée avec Advantage (voir aussi notre édition de mars, page 46), l'intégration des activités "Annonces" au sein de la régie saint-paul ou encore la restructuration des activités d'imprimerie, avec le transfert des activités de l'Imprimerie du Nord vers le site de Gasperich, et de librai- rie. De nombreuses autres ac- tions sont programmées, allant du développement d'un nou- veau concept pour la radio DNR jusqu'à la réforme du système actuel de portage des journaux vers les abonnés, en passant par la mise en œuvre de synergies au niveau des dif- férentes rédactions du groupe ou encore une refonte totale de l'aménagement des espaces de travail du site central de Gasperich. Une réflexion de fond est également en cours quant au contenu même du Luxemburger Wort et de La comptes, "avec un petit zéro noir pour saint-paul luxem- bourg s.a.. et un petit zéro rouge pour le groupe". Verdict courant avril, lors de la présentation des résul- tats qui, autre grande premiè- re, seront également commu- niqués au grand public. ■ Jean-Michel Gaudron (*) Le groupe saint-paul, outre le Luxemburger Wort et la Voix du Luxembourg, c'est aussi, notam- ment, l'hebdomadaire Contacto, les magazines Télécran et Auto- Moto, la radio DNR, l'agence Advantage Communication, les éditions saint-paul, l'imprimerie saint-paul... Voix du Luxembourg, afin de les rendre plus attractifs et d'en améliorer la visibilité. "J'assume entièrement la réalisation de ce plan de restructuration. Si ça marche, ce sera normal et si ça échoue, ce sera ma faute", prévient M. Ruppert. Mais contrairement à un secteur comme la sidérurgie dans les années 70 à 80, nous pou- vons nous appuyer sur une stratégie gagnante et des pro- duits qui disposent déjà d'une très bonne gestion, comme le Wort ou Télécran. J'ai confiance en l'avenir." Et de prévoir, déjà pour 2003, un retour à l'équilibre des ENTREPRISES actualité paperJam avril 2004 15 Charles Ruppert: “Si ce plan de restructuration marche, ce sera normal et si ça échoue, ce sera ma faute”. Ph ot o: E ric C he na l ( Bl itz ) actualite_E.qxd 15.03.2004 16:52 Uhr Seite 15 actualité ENTREPRISES 16 paperJam avril 2004 AUDIOLUX Retour aux bénéfices en 2003 (20/02) Après les fortes corrections de valeurs réalisées en 2002, qui avaient mené à une perte de 16,86 millions d'euros en fin d'exercice, Audiolux a renoué avec les bénéfices, enregistrant un profit de 22,97 millions en 2003. De quoi redonner un peu de baume au cœur aux actionnaires, qui toucheront un dividende de 1,52 euro net, en hausse de 5,6% par rapport à l'exercice précé- dent. L'action, elle, avait regagné près de 30% au cours de l'année. www.audiolux.lu BOFFERDING Un nouveau hall de soutirages en cours (17/02) Dans un contexte général baissier pour le secteur brassi- cole (production en recul de 1,75%), la Brasserie nationale Bofferding a affiché, en 2003, un bénéfice net avant impôts en hausse de 8,4 % à 4,23 millions d'euros et augmenté sa produc- tion de 1.185 hectolitres. Avec 750 millions d'euros de chiffre d'af- faires, Bofferding détient 43,05% de parts de marché au Luxembourg. En vue d'assurer sa pérennité, la construction d'un nouveau hall de soutira- ge a commencé en mars (fin des travaux prévue en fin d'année), pour un investisse- ment de 10 millions d'euros. www.bofferding.lu ARCELOR L'emploi menacé àu Luxembourg (19/02) Si les résultats 2003 présentés par le groupe Arcelor sont pour le moins positifs (résultat net consolidé, part du Groupe, de 257 millions d’euros, endettement financier net réduit de plus de 1,5 milliard d’euros), la situation àu Luxembourg est plus préoccu- pante: -9,7% pour le chiffre d'affaires et -97,5% pour le résultat opérationnel. Les 200 employés de Circuit Foil, par exemple, dont les commandes ont reculé de 50%, voient leur avenir assombri, tout comme ceux des sites TrefilArbed de Bettembourg et de Bissen. En 2003, Arcelor, premier employeur du pays, a déjà réduit ses effectifs de près de 200 unités. www.arcelor.lu MONSTER Quatre nouveaux portails thématiques pour l’emploi (12/02) Monster.lu, le premier site luxembourgeois de recrute- ment, vient de lancer 4 portails thématiques spécialement liés à la finance, à l’informatique, à l’intérim et aux bureaux de recrute- ment. "Bien que le site reste un portail généraliste pour l’emploi, nous voulons offrir une valeur ajoutée intéressante aux candidats et aux employeurs en leur offrant un espace thématique lié à leur secteur d’activité", explique Marc Neuen, Administrateur Délégué de Monster.lu. Cette démarche devrait être prochainement éten- due à d'autres secteurs d'activité comme l'industrie ou la santé. finance.monster.lu; it.monster.lu; interim.monster.lu; recru- tement.monster.lu DANS QUELQUES SE- maines, l’aéroport du Findel va vivre la première étape concrète de son grand lifting, avec l’ouverture – enfin ! – de son terminal "petits por- teurs", qui proposera six portes d’embarquement et de débarquement supplémen- taires. De quoi soulager l’ac- tuelle aérogare principale, saturée avec ses 1,6 millions de passagers (dont 70% de clients "business"), en atten- dant que les travaux de construction du tout nou- veau terminal principal s’achèvent à l’horizon 2007. En 2003, un bon nombre d’appels d’offres ont été éta- blis par la Société de l’Aéroport de Luxembourg S.A. – lux-Airport – qui assure le développement, la mise en valeur et l’exploita- tion de l’aéroport. C’est le cas du volet "commercialisation des espaces publicitaires", qui incombait, jusqu’alors, à la compagnie nationale Luxair. Depuis cette année, c’est une toute nouvelle société, ATP-Lux, constituée pour l’occasion, qui est en charge de ce dossier. Il ne s’agit pas pour autant d’une start-up inexpérimentée, puisqu’elle s’appuie sur les structures de la société belge Air Terminal Publicity S.A., forte de 38 années d’expérience de régie publicitaire à l’aéroport national de Bruxelles- Zaventem (la société a aussi dans son portefeuille l’aéro- port de Charleroi). ATP est également membre associé du "Airport Council Internatio- nal" et de "Airport Media Associa-tion", qui regroupe 13 aéroports européens et propose un réseau à format unique "euro-business". "L’audience captive que représentent les passagers, les différents moments d’attente et le choix judicieux des emplacements publicitaires font de l’aéroport un média qui peut garantir un impact fort sur une longue durée", explique Christian Jeanty, le directeur de ATP-Lux. Si les supports traditionnels (cais- sons lumineux, panneaux d’affichage) sont évidemment de rigueur, la publicité aéro- portuaire doit également s’ou- vrir vers d’autres voies, comme des prestations pro- motionnelles ponctuelles (podium, totem...). "L’aéroport est un site de vie, principalement ciblé ‘business’ à Luxembourg, en opposition aux sites de vie ‘consummer’ que sont les centres commerciaux. Les supports de communication qui y sont déploiés consti- tuent des éléments de rappel notoires dans un moment actif du professionnel et du consommateur”, indique M. Jeanty. Actuellement, les contrats de la quarantaine d’annon- ceurs déjà présents à l’aéro- port sont en phase de renou- vellement, à des conditions financières adaptées au profil du paysage médiatique luxembourgeois, mais égale- ment calculés en fonction des tarifs pratiqués dans d’autres aéroports européens du même calibre. "On a, par exemple, des tarifs semblables à ceux de l’aéroport de Montpellier, bien que la cible, là-bas, soit totalement différente, car plus touristique", indique M. Jeanty. La concession d’ATP-Lux court jusqu’en 2012. D’ici là, l’aéroport de Luxembourg compte bien s’être débarrassé définitivement de son image d’aéroport "africain", qui lui colle un peu à la peau depuis 2000 lors des premières décla- rations de Christian Heinz- mann, quelques mois après sa prise de fonctions à la tête de Luxair... ■ J.-M. G. ATP-LUX L’aérogare fait sa promotion Voilà à quoi pourrait ressembler le futur terminal “petits porteurs”, prévu d’être inaguré en mai. Ph ot o: A rc hi te ct es P ac zo w sk i e t Fr its ch A ss oc ié s actualite_E.qxd 15.03.2004 16:52 Uhr Seite 16 © 2004 Hewlett-Packard Development Company L.P. * Etude IDC réalisée sur 14 entreprises qui utilisent HP OpenView. Exigez plus de votre logiciel de gestion de service. Découvrez comment les solutions HP OpenView vous aident à gérer les services IT les plus importants : www.hp.com/go/itsm Les gains générés par le retour sur investissement, après implémentation des solutions de gestion de service HP OpenView, sont inégalés : - la productivité IT (temps assigné par tâche) s'améliore de 54% - le temps nécessaire à l'identification et à la résolution d'incidents entraînant une immobilisation est réduit de 49% - le temps d'immobilisation des serveurs est réduit de 79% SOLUTIONS DE GESTION HP OPENVIEW Les super héros ont la vision à rayons X. Les directeurs IT ont OpenView. 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HP_Software_300x238 1/03/04 11:51 Page 1 actualité ENTREPRISES 18 paperJam avril 2004 LA SOCIÉTÉ DES FOIRES Internationales de Luxem- bourg (FIL) s'apprête à chan- ger de nom et d'identité visuelle. Cependant, le secret sera bien gardé jusqu'au 30 mars prochain. Même si ces changements suivent de peu l'adoption, le 13 février, par le gouvernement d'un projet de loi accordant la garantie de l'Etat ainsi que son soutien à un plan de redressement financier en faveur des FIL, Jean-Michel Collignon, direc- teur de la société; assure que cette décision est antérieure à l'adoption du projet de loi. "Il s'agit d'un élément visible de la stratégie générale adoptée par le conseil d'administra- tion en juillet dernier, lors de l'approbation du business plan établi pour redresser la société", explique le directeur. Le changement de nom se jus- tifie car "le métier des FIL va bien plus loin que les foires" et le logo "contient l'abrévia- tion FIL" et n'est donc logi- quement plus de mise. Forte de sa nouvelle identi- té et du plan de redressement voté par le gouvernement, la moment il n'a été prévu que l'Etat luxembourgeois devienne actionnaire des FIL, précise M. Collignon. L'Etat prend le contrôle de la SIPEL mais cette opération n'a aucun impact sur le statut du per- sonnel de la Société des Foires". Concrètement, la banque ING et Arcelor feraient donc leur entrée dans le tour de table des Foires, mais la pro- cédure devrait prendre plu- sieurs mois avant d'être fina- lisée. Rappelons qu'actuelle- ment, le capital de 234.000 euros des FIL est détenu à 61,5 % par les Chambres pro- fessionnelles, à 30,8 % par les banques et à 7,7 % par la Ville de Luxembourg. Les recettes relatives à la vente des parts privées de la SIPEL se chiffreraient à quel- que 3 millions d'euros: c'est ce montant qui, en principe, doit être réinjecté dans le capital de la Société des Foires. "Il faudra voir com- ment vont réagir les action- naires. Le projet de loi n'est encore qu'un projet qui doit suivre la voie des instances. Nous allons mettre ce temps à profit pour prendre des con- tacts", explique le directeur des FIL. 5 millions de dettes cumulées Par ailleurs, l'Etat prendra en charge une partie des dettes bancaires de la SIPEL, de manière à ce qu'elle puisse réduire le montant du loyer qu'elle réclame aux FIL qui n'a pas les moyens de le payer. Aujourd'hui, ce loyer s'élève à la somme de 1,2 million d'eu- ros par an, qui devrait fondre, suite à la mise en œuvre du plan de redressement, à 300.000 euros par an. "Le loyer le plus élevé que nous ayons pu rencontrer pour un parc des expositions, à super- ficie comparable (10 ha), atteint le quart de notre loyer actuel", note M. Collignon. Cette autre opération coûtera quelque 5,8 millions d'euros à l'Etat, qui seront échelonnés sur les exercices budgétaires de 2005 à 2008. Grâce à l'augmentation de capital, la dette des FIL devrait Société des Foires met toutes les chances de son côté pour assurer sa pérennité. "Sans cette décision, tôt ou tard, la survie des FIL était mise en jeu", affirme son directeur. Le gouvernement a ainsi affiché sa volonté de sortir de l'im- passe et lui seul semblait à même de débloquer la situa- tion. Une décision que beau- coup apprécieront en cette période préélectorale. "Le pro- jet de loi reprend les idées fortes du business plan adop- té l'été dernier, mais deman- dait, à un moment donné, un geste fort d'un des acteurs concernés. Chacun attendait l'autre. Nous souhaitons que le reste suive désormais rapi- dement", commente M. Col- lignon. Changement d'actionnariat Le projet de loi prévoit la restructuration des volets financier et commercial des FIL. Pour ce faire, une aug- mentation du capital social de la Société des Foires est prévu. A cette fin, l'Etat se propose de racheter les parts détenues par les actionnaires privés – essentiellement des banques et Arcelor –, ainsi que par la BCEE et la Ville de Luxembourg dans le capital de la Société Immobilière du Parc des Expositions de Luxembourg (SIPEL), proprié- taire des bâtiments qu'exploi- tent les FIL. La cession est prévue à la condition que ces actionnaires réinvestissent le produit de cette vente dans le capital des FIL. "Nous nous employons à obtenir l'adhé- sion de toutes les parties sur ce point délicat", tempère M. Collignon. Le coût de cette opération, à supporter par le budget 2004 de l'Etat, s'élève à 4,18 millions d'euros. Actuellement, l'actionnariat de la société immobilière appartient pour deux tiers au fonds d'urbanisation et d'aménagement du Kirchberg et à l'Etat et, pour le tiers res- tant, aux actionnaires privés. "Le tour de table sera proba- blement modifié. Aujourd'hui, nous ne savons pas encore avec précision comment il sera constitué. Mais, à aucun Une nouvelle identité pour les FIL Les Foires s'apprêtent à vivre une seconde naissance avec l'adoption d'un nouveau nom et une précieuse garantie financière accordée par l'Etat. actualite_E.qxd 15.03.2004 16:52 Uhr Seite 18 ENTREPRISES actualité paperJam avril 2004 19 être épongée. "La situation financière consolidée des FIL ne s'est pas améliorée par rapport au bilan 2002. Les dettes cumulées ont augmenté mais, sur le plan opérationnel, nous avons stabilisé le patient. Nous anticipons, sur l'exercice 2003, une perte légère", assu- re Jean-Michel Collignon. Ces dettes cumulées avoisinent les 5 millions d'euros. La réduction du loyer per- mettra de réduire le déséqui- libre structurel, l'Etat récla- mant une situation financière claire et une gestion saine. Jean-Michel Collignon tient à préciser que le loyer perçu par les FIL pour l'occupation de deux halls (quelque 10.000 m2) par le Centre de Con- férences Kiem– environ 1,2 million d'euro par an –ne fait que compenser le manque à gagner sur l'espace cédé à l'Etat. "Certains ont pu croire qu'avec ce loyer, le plan de redressement deviendrait super- flu, il n'en est malheureusement rien". Le volet commercial du plan de redressement prévu par le projet de loi, envisage pour sa part une réorientation des activités des FIL. L'accent est mis sur une nouvelle stra- tégie commerciale qui repose sur l’extension de l’activité foires et salons spécialisés. "Ce dont l'Etat veut s'assurer, c'est que l'activité des FIL ne va pas se réduire à peau de chagrin. Il entend que les FIL restent au service de l'économie luxem- bourgeoise et des consomma- teurs (c'est l'argument qui jus- tifie la participation de l'Etat dans ce plan de redressement, NDLR) et ce sera notre souci également". Deux nouveaux salons par an La Société des Foires inter- nationales s'est fixé comme but d'amener deux nouvelles manifestations chaque année, durant les trois prochaines années. "Nous avons un cer- tain nombre de projets dans nos cartons mais nous ne pourrons les mettre en œuvre Jean-Michel Collignon : "Sans la décision du gouvernement, tôt ou tard, la survie des FIL était mise en jeu". Ph ot o: D av id L au re nt (B lit z) qu'une fois le plan financier mis en place. J'espère que pour fin 2004, toutes les opérations d'achat - cession d'actions seront terminées", indique M. Collignon, con- scient que chaque nouveau salon est une source de risque supplémentaire. "Le facteur risque est sur- tout vrai pour le secteur B2B où la rentabilité n'apparaît qu'au bout de plusieurs édi- tions", explique-t-il. Le sec- teur des nouvelles technolo- gies évoluant à un rythme effréné, les FIL sont obligées de repenser chaque édition (tous les deux ans) du Salon Bureautec. Pourtant, "La Bureautec a encore de l'ave- nir, mais nous allons devoir revoir son positionnement pour 2005", assure le direc- teur. Au programme des nou- veautés, il est d'ores et déjà prévu, pour novembre pro- chain, un Salon du Prestige et de l'Art de vivre, qui n'en est qu'au stade des prépara- tifs. Par ailleurs, début 2005, un nouveau salon, Life2: salon santé et mieux vivre, qui a fait ses preuves en Belgique, s'installera aux FIL. Organisé en collaboration avec la société belge Artexis, ce salon regroupera les thé- matiques de l'alimentation, du médical, de la beauté, de la thalasso, de l'habitat natu- rel, et du sport dans des espaces différenciés. Quant à l'idée du nouveau salon Immo 2004, qui s'est tenu début mars, elle datait déjà de début 2003. Toutes ces nouvelles mani- festations auront bien lieu sur le site du Kirchberg. En effet, en dépit d'un parking depuis longtemps trop exigu, aucun déménagement n'est à l'ordre du jour. "Les FIL ne sont pas en mesure, dans les circonstances actuelles, de décider d'un déménagement. Il ne pourrait en être question que s'il y avait un consensus entre les actionnaires, les autorités politiques et les exposants", insiste Jean- Michel Collignon. ■ Florence Reinson actualite_E.qxd 15.03.2004 16:52 Uhr Seite 19 actualité ENTREPRISES 20 paperJam avril 2004 ENTREPRISE DES P&T LuxGSM s'associe avec Vodafone... (16/02) C'est un joli coup que celui réalisé par l'Entreprise des P&T, qui a conclu un accord de réseaux avec l'opérateur international Vodafone, fort de quelque 130 millions de clients mobiles dans le monde. Ainsi, les abonnés Vodafone – et autres réseaux associés – de passage à Luxembourg conserveront l'accès aux services mobiles internationaux auxquels ils sont habitués. De leur côté, les clients LuxGSM en voyage à l'étranger bénéficieront des avan- tages des services de roaming international de Vodafone. www.ept.lu; www.vodafone.com ENTREPRISE DES P&T ... et revoit le haut débit à la baisse (01/03) Les P&T ont franchi un pas en procédant à une réduction sensible de leurs tarifs en matière de haut-débit. L'abonnement mensuel le moins cher (Junior 256 kb/s down et 128 kb/s up) passe à 35,5 euros (-7,9%) et le plus cher (Express 1024 kb/s down et 192 kb/s up) passe sous les 100 euros à 98,5 euros (-19%). De plus, la bande passante upstream de LuxDSL/Start a été doublée, pas- sant de 64kbit/s à 128kbit/s. La baisse des tarifs concerne également les prix des packages d'équipements ADSL et va jusqu'à 26% de réduction (195 euros pour une installation, par les P&T d'un package avec modem USB). www.ept.lu SHERATON LUXEMBOURG AEROGOLF HÔTEL 148 chambres new-look (01/03) Suite à une importante consultation menée auprès des clients de 13 hôtels de la chaîne en Europe, le Sheraton Luxembourg Aerogolf Hotel a entièrement relooké sa façade et ses 148 chambres. Nouveau design et meilleure fonctionnalité ont guidé ces travaux. "75% des clients viennent chez nous pour affaires et séjournent en moyenne pendant 1,34 nuit. Nous avons donc pris soin à ce que le nouveau design réponde à leurs besoins", explique la directrice, Sissi Nobel. Résultat: une combinaison de style moderne et de confort ainsi qu’un équipement "business" com- plet pour les 68 chambres supérieures. Coût total de la réfection, par chambre: 18.000 euros, comprenant le nouveau câblage, la peinture, les meubles, la décoration et la rénovation de la salle de bains. www.sheraton.com/luxemourg; www.sheraton.lu CEGECOM L'Internet sans fil au Findel (13/02) L'opérateur Cegecom établira, au printemps, un accès Internet sans fil (WLAN) au Findel. Le système prévoit la couver- ture de la nouvelle aérogare "petits porteurs", l’aérogare existante ainsi que les nouveaux bâtiments en construction de l’aéroport du Luxembourg. Cegecom avait déjà proposé un service similaire dès 2001, avec un premier hotspot établi aux Foires Internationales. On attend encore de connaître les détails sur la date de lancement, les services, les prix, la modalité de connexion et les paiements. www.cegecom.lu OFFRIR UN FORUM D’ÉCHAN- ges d'informations, d’idées et d’ex- périences à tous ceux qui peu- vent jouer un rôle dans le déve- loppement de l'architecture con- temporaine au Luxembourg: tel est l’objectif du président de la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie, Bodhan Paczwoski, pour l’année 2004. Ceci prend une importance particulière au moment où se présente une nouvelle généra- tion d'architectes luxembour- geoises, avec bonnes qualités professionnelles et artistiques. "C’est un phénomène nouveau. La compréhension et la partici- pation des gens qui ont maté- riellement la responsabilité de transformer l’architecture en réalité devront suivre. Une des fonctions de la Fondation sera d’élargir le sens architectural à l’ensemble du bâtiment – archi- tectes, constructeurs, promo- teurs et agents financiers – parce qu’il faut avoir conscience de la qualité de la construction et du rapport avec l’environne- ment", explique le président de la Fondation. D'ici à la fin de l'année, la Fondation organisera neuf con- férences, dont certaines tenues par des architectes de notoriété internationale, comme Peter Wilson, lauréat du concours ré-cent pour la Bibliothèque Na-tionale. Il y aura également des conférences d'artistes, comme celle de l'Américain Vito Acconci, soutenue par la Galerie Hécey. La Fondation sera aussi responsable pour la présentation luxembourgeoise à la Biennale d’Architecture de Venise, sur le thème des "Métamorphoses", sous la direction du commissaire François Valentiny. La capacité de prendre en main tous ces projets est une conséquence directe du soutien financier de différents parte- naires (notamment la Banque du Luxembourg, l’Ordre des Archi- tectes, le ministère de la Culture), qui a permis la profes- sionnalisation des structures de la fondation. Mais pour Bodhan Paczwoski, le secret du succès et l’impact de ses activités , aujour- d’hui, se basent sur la collégiali- té de la gestion au niveau du comité de direction, qui permet de suivre l’actualité, de débattre et de prendre des décisions en commun. L’importance d’une telle fon- dation se justifie aussi par le rôle paradoxal que Luxem- bourg joue dans le contexte européen. D'un côté, c'est une petite agglomération sur un petit territoire et, de l'autre, c'est une capitale siège des Institutions européennes. Ceci explique la concentration des constructions d'une envergure disproportionnée par rapport à la taille du pays. On peut même croire, dans un futur pas si lointain, que la construction des bâtiments de haute qualité et de signatures importantes pourra attirer une sorte de tou- risme architectural. Mais pour que l’architecture luxembourgeoise puisse gagner encore plus d’importance, il serait nécessaire de créer une Université d’Architecture. "Cela constituerait un atout, d'autant plus qu’elle ne serait pas une université seulement pour les Luxembourgeois, plaide M. Paczowski. Quelques-uns disent que nous sommes peu nombreux et que nous pouvons étudier dans un autre pays européen. Mais souvent les professionnels ne reviennent pas. Je pense que le Luxembourg a des moyens pour créer une Université d’ar- chitecture de niveau internatio- nal avec des étudiants et des professeurs venant de France, de Belgique, d’Allemagne et de Suisse, comme c'est déjà le cas avec le public de nos conférences et expositions". ■ T. F. FONDATION DE L’ARCHITECTURE ET DE L’INGÉNIERIE Quand l'architecture s'ouvre au monde Bodhan Paczwoski: "Le Luxembourg a des moyens pour créer une Université d’architecture de niveau international". Ph ot o: Da vi d La ur en t (B lit z) actualite_E.qxd 15.03.2004 16:52 Uhr Seite 20 TOYOTA AVENSIS. LA QUALITÉ JUSQUE DANS LES MOINDRES DÉTAILS. Du système de navigation à reconnaissance vocale* à l’airbag de genoux, chaque détail est un gage de qualité. Pour preuve: l’Avensis a obtenu le maximum de 5 étoiles aux crash tests Euro NCAP. Ajoutez à cela cinq ans de garantie, assistance routière comprise.** Pas étonnant que l’Avensis soit une référence. www.toyota.lu Consommation cycle combiné: 5,8 - 9,4 l/100 km - Emission CO2: 142 - 310 g/km. Tous les moteurs satisfont à la norme Euro IV. *En option. **Garantie 5 ans: 3 + 2 ans, 150.000 km. Avensis. A côté d’elle, aucun défaut ne passe inaperçu. _ _ Q g actualité ENTREPRISES 22 paperJam avril 2004 DEPUIS UNE SEMAINE, les cinéphiles fréquentant les salles luxembourgeoises et les téléspectateurs de RTL Télé Lëtzebuerg ont pu découvrir, avec surprise, le nouveau spot publicitaire de l'assureur La Luxembour- geoise. Elaboré comme les précédents par BCE, Broad- casting Center Europe, ce nouveau spot a été réalisé avec des techniques de pro- duction innovatrices et encore jamais utilisées au Luxembourg: la haute défi- nition (HD). "On voulait adapter une définition, une qualité, une technique de cinéma et sur- tout les maintenir d’un bout à l’autre de la chaîne de pro- duction. Pour cela, il fallait travailler avec des moyens supplémentaires", explique M. Wery. "L'avenir de la vidéo, c'est la haute défini- tion et pas seulement pour les spots publicitaires", insiste-t-il. Cependant, la production du spot n'a pas été réalisée de A à Z en HD. Le tournage a été réalisé en caméra 35 mm, au château de Hollenfels et en studio, sur "blue box", ce qui permet d'y incruster des décors. Le film a ensuite été scanné et numérisé, grâce à une machine appelée téléciné- ma Spirit; de manière à en faire des fichiers informa- tiques en 2K (2.000 lignes). Les images, une fois numéri- sées, ont été stockées sur un disque dur, branché directe- ment à un "discreet flame" permettant de réaliser le mon- tage, les retouches d'images (corrections colorimétriques) et les effets spéciaux. Le fichier data final fut alors transféré directement sur pellicule à l’aide d’un équipement appelé Solitaire 3. La partie audio, à savoir la musique, mais aussi les brui- tages, fut quant à elle traitée séparément. Le mixage final ainsi que le développement du film ont été réalisés à Bruxelles. Cette avancée technolo- gique et qualitative représen- te un investissement non négligeable mais néanmoins indispensable pour une société de production à voca- tion européenne. Il faut compter 300.000 euros mini- mum pour un Flame et 1,5 millions d'euros pour un Spirit. BCE compte bien mettre à profit ce matériel performant pour d'autres réalisations que les productions internes. "Comme notre nom l'indique, nous sommes prestataire inter- national", souligne Xavier Thillen, responsable du dépar- tement Production. "Nous réalisons de nombreuses post- productions pour les chaînes de RTL Group, c'est ce qui nous permet d'acquérir un tel matériel, mais nous entendons bien élargir notre portefeuille de clientèle. Ceci dit, il n'y a pas non plus 200 clients dans le pays qui soient prêts à débourser 100.000 euros pour un spot publicitaire". "Une telle plate-forme de post-production HD représen- te un point fort pour dévelop- per nos services de traitement de masters de films venant de grands distributeurs interna- tionaux, et notamment améri- cains", précise pour sa part Eric Anselin, responsable sales & marketing. Il aura fallu plus de 100 heures de travail de post-pro- duction à l'équipe de BCE pour peaufiner sa version de Harry Pätter – réalisée par Andy Bausch – laquelle lui servira désormais de carte de visite auprès de clients inter- nationaux potentiels. ■ Florence Reinson. Après Indiana Jones, Ben Hur, Danse avec les loups ou encore Lara Croft, c'est au tour du célèbre magicien Harry Potter d'être pastiché. "L'intérêt du spot c'est, comme pour les précédents, de réaliser une parodie d'un thème cinématographique cé- lèbre. Mais grâce à cette tech- nologie, on s'approche encore plus du projet que l'on imite", explique Didier Wery, Directeur de Production. C'est le résultat sur grand écran qui a poussé BCE à changer de technologie. "Vis- à-vis des concurrents, quand on voyait le résultat au ciné- ma d'une publicité Rosport par exemple – tourné en film par une société belge – par rapport à notre spot pour La Luxembourgeoise, tourné en digibéta, (correspondant à la résolution du format télé), on voyait nettement la différence de qualité d'image", explique le producteur. Restait à convaincre le client dans la mesure où la qualité a un prix: une production en HD coûte environ 1,7 fois plus cher qu'en qualité digibéta. Plus de 100 heures de post-production auront été nécessaires à Broadcasting Center Europe pour réaliser le dernier spot de La Luxembourgeoise. BCE à la conquête de l'Europe en haute définition Il aura fallu 21 personnes pour réaliser ce spot, dont les célèbres acteurs luxembourgeois Fernand Fox (Harry Pätter) et Marc Olinger (Severus Snape). Ph ot o: M ic ha el M or ris actualite_E.qxd 15.03.2004 16:52 Uhr Seite 22 30 mn d’appels nationaux gratuits/mois, c’est toujours ça de gagné. Paperjam 238x300 CD XPress + iris J. W a lt e r T h o m p s o n - C ré d it p h o to : G e tt yi m a g e s Tous les mois, Tango vous offre 30 minutes d’appels en national. En plus, le nouvel abonnement Twist ne coûte que 6 euros par mois. Ainsi, vous êtes gagnant sur toute la ligne avec Tango. www.tango.lu 52442 Tango Twist Soupe238x300 02.03.2004 6:32 Uhr Seite 1 actualité LUXEMBOURG 24 paperJam avril 2004 CENTRE DE MEDIATION Trois dossiers sur quatre aboutissent à un accord (01/03) En 2003, le Centre de Médiation du Barreau de Luxembourg a eu à traiter 109 dossiers. Le taux d'acceptation du processus de médiation a été de 65% et le taux d'accord à l'issue du processus a été de 75%. Par la suite, 100% des protocoles d'accord ont été spontanément exécutés par les deux parties. Un tiers des dossiers traités concernait des litiges pour des montants compris entre 15.000 et 150.000 euros et 27% pour des montants jusqu'à 1 mil- lion d'euros. A noter que dans 12% des cas, l'enjeu n'était pas d'ordre financier. www.cmbl.lu CODEX PRODUCTIONS De nouveaux projecteurs asservis haut de gamme (27/02) Spécialisée dans la location d'équipement technique événementiel, Codex Productions dispose désormais de 40 nou- veaux projecteurs asservis de type MAC250 Entour, la nouvelle référence reconnue dans la catégorie des lyres à 250W. C'est un équipement spécialement conçu pour des applications en tournée, installations sur stand de foire et en studio. Ces projecteurs ont été utili- sés en premier lieu sur le plateau de Planet RTL. www.codex.lu COACHING4U Pour les cadres surmenés (03/03) L'amélioration de la performance et l’efficacité indivi- duelles des cadres surmenés: tel est le credo de la société Coaching4u, créée dans le but de favoriser le rythme d’apprentis- sage chez les cadres surmenés, ceux peinant à prendre du recul et considérer les aspects plus stratégiques de leur entreprise. Les cours individuels, confidentiels et flexibles sont prestés sur base des normes éthiques prônées par l’ICF et s'appuient sur l'expérien- ce d'un réseau de partenaires commerciaux mûrs et expérimentés, dont bon nombre jouit de qualifications de niveau MBA récentes. SECUREX Le Management Social àu Luxembourg (04/03) Securex, le leader belge en matière de Management Social (1.300 collaborateurs en Europe et un chiffre d'affaires de 170 millions d'euros), arrive à Luxembourg. Spécialisée dans les ser- vices légaux, extralégaux et consultance en ressources humaines, la société est dirigée, àu Luxembourg, par Vincent Cools, un ancien de KPMG et Robert Walters, où il avait créé l’entité d’Interim Management. www.securex.lu APRÈS TROIS ANS DANS LE rouge, avec une chute de 30% de ses revenus, Software AG, la seule entreprise de technologies d’information européenne dans le top 10 mondial, vise, pour 2004, une hausse de ses profits de 20%. La vente croisée (cross selling) de produits et services aux clients est la pièce fonda- mentale de cette nouvelle stra- tégie. Karl-Heinz Streibich, pré- sident du conseil d’administra- tion de l’entreprise affirme que 2004 sera l’année de la réorga- nisation et du réalignement qui permettra le retour aux chiffres positifs. En 2004, la stratégie sera axée sur les marchés des "Entre- prise Transactions Systems" et sur "XMLBusiness Integra- tions", avec sa plate-forme de base de données Tamino. "Les entreprises ont des systèmes modernisés, mais il manque l’intégration horizontale, le business corporate integration. C’est le marché que l'on souhai- te conquérir avec notre techno- logie XML", explique Karl- Heinz Streibich. Actuellement, 20% des clients de Software AG ont des plates-formes d’intégration XML, ce que signifie que les 80% restants sont disponibles pour de tels projets de cross- selling. Et avec 3.500 clients, cette situation représente un impact immense sur le chiffre d’affaires. L’entreprise veut aussi augmenter son "share of wallet" qui représente aujour- d’hui 1% du total des budgets des technologies d’information. "Il y a trois forces dans le marché d’aujourd'hui. Pre- mièrement, les clients ont modernisé leurs départements, mais il manque l’intégration horizontale et l'accès aux don- nées en temps réel. Deuxième- ment, ils veulent protéger leurs informations et ils ne sont pas préparés à recommencer avec un nouveau système. Et enfin, ils ont investi beaucoup et veu- lent maintenant réaliser l’auto- matisation de leur données et avoir des résultats", explique le président du conseil d’adminis- tration. Software AG compte égale- ment un nouveau directeur pour le Luxembourg et la Belgique, Thomas Zanzinger, qui espère une bonne performance de sa société dans les deux pays, sur- tout auprès des institutions européennes et sur les marchés d’entreprises spécialisées en sys- tèmes financiers. "Je crois qu'il y a beaucoup d'interconnexions dans le marché luxembourgeois. Tout le monde se connaît et échange ses expériences. Donc, si on ne travaille pas bien main- tenant, on aura beaucoup de difficultés pour récupérer à l’avenir", explique-t-il. Mais le Luxembourg consti- tue une petite partie des activi- tés mondiales de l’entreprise. Avec presque 80% des ses clients hors de l’Europe, Software AG a réalisé l’année dernière un chiffre d’affaires de 422 millions d’euros. Mais même avec des activités mon- diales, Karl-Heinz Streibich affirme que c’est en Europe que Software AG veut conquérir sa position principale. "Nous sommes Européens et notre héritage nous permet de faire la gestion et l’intégration des langues et des cultures mieux qu’une entreprise américaine. Nous voulons également vendre nos produits et services aux États- Unis, mais nous voulons aussi avoir une plate-forme forte d’où nous élargir. Si en tant qu'entreprise européenne, nous ne sommes pas forts en Europe, pourquoi réussirions- nous aux Etats-Unis? L’Europe est notre quartier général", assure-t-il. ■ T. F. SOFTWARE AG L’intégration comme clé du succès Thomas Zanzinger: "Il y a beaucoup d'interconnexions dans le marché luxembourgeois". Ph ot o: Da vi d La ur en t (B lit z) actualite_E.qxd 15.03.2004 16:52 Uhr Seite 24 LUXEMBOURG actualité paperJam avril 2004 25 PLUS QU’UNE AGENCE DE communication, Bizart "se veut ambassadeur du bon goût", explique Raoul Thill, son direc- teur. Pour le prouver, elle vient de lancer une sélection de quatre pralines au gingembre, à l'abricot, à la figue et aux noix de cajou, ainsi qu'une eau-de- vie parfumée à la framboise. Ces deux produits de luxe sont com- mercialisés sous la marque "Bizart Premium Food Label". "Le lancement d'une marque implique toutes les disciplines de la communication: le déve- loppement de la marque, l'étude de marché, la stratégie de vente, la promotion,...", indique M. Thill. L'agence de communication voulait tenter l'expérience afin de voir comment un label peut signifier quelque chose pour le grand public. Ce n'est pourtant pas vrai- ment le "grand public" qui est visé par ces produits haut de gamme, actuellement en vente uniquement au Catclub et à l'agence Bizart – et dans un futur plus ou moins proche auprès de certains restaurateurs et traiteurs – au prix de 19,50 euros la boîte de 8 pralines (150 gr.) et 29 euros la bouteille de schnapps. Toutefois, Bizart compte bien toucher également les entre- prises qui commanderaient ces produits pour les offrir en cadeau de fin d'année, par exemple. D'ailleurs, l'agence de communication avait déjà réali- sé une première tentative lors des fêtes de fin d'année 2002. "Le chocolat et le schnapps sont deux produits émotionnels. En plus de rester dans le visuel, propre à la publicité, on est désormais palpable grâce au goût", souligne M. Thill. Produits en exclusivité pour Bizart, ces chocolats sont le fruit d'un jeune maître chocolatier bruxellois, Laurent Gerbaud (licencié en histoire médiévale à l'ULB), à la créativité influencée par un récent séjour en Asie. L'eau de vie, elle, est élaborée au Grand-Duché par la distille- rie Gaston Dahm, à Herborn. "L'idée est de développer un réseau, avec des producteurs au Luxembourg et au Benelux, et d'élargir la gamme, tout en res- tant dans l'alimentaire. On va d'abord voir comment fonction- ne la marque", tempère, pru- dent, le directeur de Bizart. Comme dans tout business plan, les prévisions en terme de vente ont dû être chiffrées, cependant Raoul Thill ne veut pas se prononcer sur la ques- tion. "Il s'agit d'un premier contact avec le grand public", insiste-t-il. Une des principales raisons de ce projet qui germe depuis deux ans consiste à "associer le nom Premium Food Label avec l'entreprise de com- munication", poursuit-il. "Au Luxembourg, il n'existe que quelques marques. On veut prouver que même dans la com- munication, même dans des volumes modérés, il y a moyen d'être rentable". Sans compter que le lancement de ces pro- duits peut être considéré comme une campagne de publicité pour Bizart. En fonction du succès ren- contré, l'agence envisage – outre d'élargir sa gamme et d’en faire un label luxembourgeois – d'étendre sa commercialisation dans la Grande Région. Cependant, Raoul Thill rassure : "Notre core business, c'est évi- demment la communication. Le but, c'est de greffer autre chose dessus". Une manière de se démarquer de la concurrence. ■ F.R. PREMIUM FOOD LABEL Bizart se reconnaît désormais aussi au goût Raoul Thill : "L'idée est de développer un réseau avec des producteurs au Luxembourg et au Benelux, et d'élargir la gamme." TELENET SOLUTIONS Ambitions "corporate" pour le Luxembourg (17/02) Telenet Solutions, c'est le nouveau nom de Codenet Luxembourg, après le rachat, fin 2003, de l'opérateur belge Codenet par le groupe flamand Telenet. "L'offre de services sera clairement enrichie par la somme des deux portefeuilles d'activi- tés", précise Alain Allard, fondateur de Codenet, il y a dix ans, et nouveau General Manager de Telenet Solutions. A Luxembourg, où la société compte une centaine de clients corporate, le chiffre d'affaires annuel devrait tourner autour de 1,7 million d'euros, ali- menté à 75% par la partie "données". La société est par ailleurs la seule, avec les P&T et Cegecom, à disposer d'un commutateur public. www.telenetsolutions.be SOURCES ROSPORT Un verre relooké (02/03) Pour accompagner sa gamme Rosport et Rosport Blue, Sources Rosport a imaginé un nouveau verre à la silhouette origi- nale et élégante. Conçu, à l'origine, en collaboration avec l’agen- ce binsfeld communication, le produit a été développé et réalisé par ARC International, l’une des maisons leader sur le marché du verre, avec un design signé Pascal Leclerc. www.rosport.com ÄERT SEKRETARIAT Le Mystery Shopping en oeuvre (24/02) A son tour, Äert Sekretariat, bureau comptable spécialisé dans tous les travaux de secrétariat et d’assistance pour indépen- dants et PME, vient de lancer un service de contrôle de qualité de services: Mystery Shopping. Le but est d’analyser les situations dans les situations de contact avec les clients pour rendre trans- parents les forces et faiblesses du point de vue du client, en four- nissant des informations importantes, objectives et fiables de pre- mière main, grâce auxquelles les entreprises et leur personnel peu- vent évoluer vers la qualité totale. SES GLOBAL 9% dans OrbComm (24/02) Les termes de l'accord n'ont pas été révélés, mais l'opéra- teur satellite SES Global n'en a pas moins acquis une participation de 9% dans le capital de OrbComm, fournisseur de services inter- nationaux de transmission de données par satellite basé aux Etats- Unis, qui s'adresse à des clients commerciaux, militaires et indus- triels. L'investissement de SES Global s'inscrit dans une augmenta- tion de capital d'un montant de 26 millions de dollars, à laquelle ont également participé les Allemands de OHB Technology, ainsi que plusieurs investisseurs financiers. www.ses-global.com; www.orbcomm.comPh ot o: Da vi d La ur en t (B lit z) actualite_E.qxd 15.03.2004 16:53 Uhr Seite 25 LE 13 JUIN PROCHAIN, LES électeurs trancheront. Des destins politiques se noue- ront, d'autres se dénoueront et le pays s'engagera pour les cinq prochaines années sur une nouvelle (?) voie. On retrouvera certains visages, on en découvrira d'autres et c'est à peine si on aura le temps de se rendre compte que d'autres, encore, disparaîtront du paysage. Mais derrière tous les enjeux, qu'ils soient natio- naux ou internationaux, inhérents à cette échéance électorale, se trouveront tou- jours des hommes et des femmes, qui ont choisi de les porter. C'est sous cet aspect fon- cièrement humain que paper- Jam a décidé, ce mois-ci, de s'intéresser aux prochaines élections législatives de cette fin de printemps. Nous avons donc interrogé les têtes de liste des princi- paux partis politiques luxem- bourgeois (ainsi qu’une repré- sentante de Déi Lénk), afin de lever un coin du voile sur leurs personnalités: les aspira- tions de Jean-Claude Juncker, entré au gouvernement en 1982 et premier ministre depuis 1995; les courtes éva- sions de Lydie Polfer pour se ressourcer au quotidien lors de son long mandat à la mai- rie de Luxembourg, la passion de Jean Asselborn pour la course cycliste ou celle de François Bausch pour la course de fond, les endroits et lectures préférés de Gast Gibéryen, les rêves et ambi- tions de la benjamine Mélanie Moesen... Ne cherchez pas, dans les pages qui suivent, de quel- conques programmes poli- tiques, slogans ou autres déclarations de campagne. Vous n'y trouverez que quelques réflexions person- nelles, parfois intimes, qui offriront un regard forcément différent sur l'univers de la politique luxembourgeois. ■ Jean-Michel Gaudron actualité LUXEMBOURG 26 paperJam avril 2004 Elections 2004: un autre regard Les politiciens et politiciennes qui se présentent aux élections sont avant tout des hommes et des femmes. Visite guidée de l'autre côté du miroir actualite_L_GR.qxd 16.03.2004 9:29 Uhr Seite 26 LUXEMBOURG actualité paperJam avril 2004 27 Quand et comment êtes-vous arrivé en politique? "Je ne m'en souviens plus! Je ne crois pas qu'on entre en politique comme on entre en religion. La politique ressemble à une corde faite de 1.000 ficelles qu'on n'arrive plus à dénouer. Quelles étaient néanmoins les motivations qui vous ont amené à vous engager sur cette voie? A la base, il y a des réflexions sur les hommes et les choses, sur ce qui est propre au pays, ses chances, sa place au sein de l'Europe. Il y a aussi des rencontres marquantes, comme avec Jean Spautz. Et puis mon père et ses frères étaient tous membres du CSV, ce qui m'a indiqué la marche à suivre. Vous est-il aujourd'hui facile de concilier intérêts person- nels et intérêts collectifs? Les intérêts que vous quali- fiez de personnels, de profes- sionnels ou de politiques n'ont, pour moi, rien de contradic- toires. Quand on est premier ministre, on se doit de servir l'Etat, servir les Hommes, se mettre à leur écoute. Cela ne mérite aucun autre commen- taire. Est-il facile de rester soi- même quand on est engagé en politique? Tout homme se construit jour après jour. Etre premier ministre ne vous autorise pas à n'être que vous-même, mais vous oblige à rester ce que vous êtes. Il convient de rester authentique afin de rester reconnaissable aux yeux des autres. Parfois, il faut savoir se mettre entre parenthèses, mais sans donner l'impression qu'il n'y a rien entre les parenthèses. Agir en politique, c'est aussi savoir faire des concessions. Dans quels domaines êtes- vous plus ou moins disposé à en faire? Je suis intransigeant dès qu'il s'agit des grands prin- cipes: je suis incapable de ver- ser dans un discours xénopho- be ou raciste et je suis furieux quand on prétend que je le fais. Je serais également totalement incapable de participer à une politique qui remettrait en cause la place des femmes, ou qui diviserait le pays en deux communautés: les Luxembourgeois et les non- Luxembourgeois. Je suis autant responsable des uns que des autres. Pour le reste, je pense être capable d'ajuster mon action politique sur le moyen terme si je constate que les autres n'aiment pas le long terme. N'y a t-il pas un risque d'usure, de routine, après tant de présence au plus haut niveau? Il ne faut pas confondre routine et expérience. Je n'ai- me pas l'expression "routine", qui se trouve être aux confins du désintérêt. L'expérience, elle, est un atout dont je me rend compte de l'importance à chaque fois que je suis confronté à l'inexpérience et au jugement rapide. Votre parti prône les valeurs familiales, mais jamais vous n'avez impliqué votre épouse ou votre famille dans votre carrière. Pour quelle raison? Je n'ai jamais aimé l'attitu- de de ceux qui veulent politi- quement exister au travers de leur vie privée. C'est un choix délibéré que de protéger ma vie privée et ceux qui en font partie ont le même souci. Au vu de votre parcours, quels sont vos plus grand regret et fierté? Je peux être fier de la confiance renouvelée des Luxembourgeois. C'est un sentiment qui me donne des ailes et m'oblige à ne pas décevoir cette confiance si souvent renouvelée. Pour les regrets, ils se limitent à ceux de ne pas souvent pouvoir goûter aux plaisirs immédiats auxquels je pourrais aspirer si je n'étais pas premier ministre. Mais ce sont des petits regrets, que tous ceux qui travaillent ont à un moment ou un autre. Quels sont vos endroits fétiches à Luxembourg? J'aime, le dimanche après- midi, me retrouver dans mon garage pour jouer au flipper... J'aime aussi, quand je suis en voiture, pouvoir m'arrêter un moment sur le bord de la route et prendre le temps d'admirer la richesse des pay- sages du pays. Quel est votre dernier livre de chevet? Au risque de vous décevoir, je suis en train de lire les mémoires de Jacques Delors et d'Helmut Kohl, qu'ils ont eu la gentillesse de me dédi- cacer. Mais je suis un grand lecteur, dévoreur de livres en tous genres et de journaux. Imaginez que le 13 juin, vous ne soyez pas élus. Que feriez-vous? Je me suis souvent convaincu que je pourrais vivre sans être dans le feu de l'action politique. Je le crois. Mais je n'en suis pas sûr! Probablement si je ne suis pas réélu je prendrai un énorme plaisir à redevenir un homme libre. Mais je n'ai aucune envie de redevenir libre". ■ Recueilli par J.-M. G. "Je n'ai aucune envie de redevenir libre" Jean-Claude Juncker, 49 ans, tête de liste CSV pour la circonscription Sud. Jean-Claude Juncker: "Etre premier ministre ne vous autorise pas à n'être que vous-même, mais vous oblige à rester ce que vous êtes". Ph ot o: D av id L au re nt (B lit z) actualite_L_GR.qxd 16.03.2004 9:29 Uhr Seite 27 Lydie Polfer: "Jusqu'à présent, la vie m'a plutôt sourie" Ph ot o: D av id L au re nt (B lit z) Quand et comment êtes-vous arrivée en politique? "En 1979, alors que j'étais jeune avocate, je me suis ins- crite sur la liste du DP et j'ai été élue en tant que première suppléante. Et comme le parti est entré au gouvernement, je suis entrée au Parlement. Je n'avais que 26 ans et je fus la plus jeune députée. faire à la tête de la ville pen- dant mes 17 ans de mandat Quels est votre plus grand regret et votre plus grande fierté dans votre parcours? Ma plus grande fierté est d'avoir mené de bout en bout des projets réussis comme le Konviktsgaard, qui vient de fêter ses 12 années d'existen- ce, ou la sauvegarde des bains municipaux qui étaient sur le point d'être détruits. Des regrets, il en demeure toujours, comme par exemple celui de ne pas avoir vu le Musée d'art moderne établi au Plateau du Saint-Esprit. Agir en politique, c'est aussi savoir faire des concessions. Dans quels domaines êtes- vous plus ou moins disposée à en faire? Le mot concession peut avoir des connotations néga- tives. Je préfère celui de consensus, même si je sais qu'il n'est jamais possible de trouver des accords à 100%. Ce qui me tient à cœur, c'est toujours d'expliquer pourquoi et comment une décision est prise. Le but n'est pas d'avoir raison contre les autres, mais d'avoir raison ensemble. Mieux vaut une bonne solu- tion à un mauvais compro- mis. Comment parvenez-vous à concilier intérêts personnels et intérêts collectifs? Des choix, il faut en faire tous les jours. J'ai autant le souci de bien remplir mes res- ponsabilités politiques que d’assurer le bonheur de ma fille et de ma famille. Dans les moments importants de la vie de ma fille, j'ai toujours fait en sorte d'être là, mais sans non plus en abuser! Est-il facile de rester soi- même quand on est engagé en politique? La personnalité évolue beaucoup avec l'expérience. On m'a toujours demandé comment je parvenais à mener de front ma carrière et ma vie privée. Lorsque j'étais à la ville de Luxembourg, je déjeunais toujours avec ma fille et restais avec elle pen- dant deux heures avant de retourner travailler. Cela me permettait de me ressourcer, de remettre certaines pendules à l'heure et de redonner aux choses une importance relati- ve. Il faut refuser de se laisser enfermer dans les dossiers techniques et savoir lâcher du lest de temps en temps! Sinon, on se fait manger. Quels sont vos endroits fétiches à Luxembourg? Il y a beaucoup d'endroits très agréables à Luxembourg. Au cours des 15 dernières années, la ville a vraiment beaucoup changé. Je pense par exemple au Grund qui était, il y a peu, un quartier vraiment sinistré. Quel est votre dernier livre de chevet? "Tomber sept fois, se relever huit", de Philippe Labro. Mais j'ai aussi, en réserve, le der- nier roman de Mary Higgins Clark, pour les moments de détente en avion lorsque je rentre de certains voyages. Imaginez que le 13 juin, vous ne soyez pas élus. Que feriez-vous? Il serait extraordinaire que je ne sois pas réélue au moins au Parlement. Je dois recon- naître que jusqu'à présent, la vie m'a plutôt sourie. Ceci étant dit, d'autres perspectives pourraient s'ouvrir à moi. J'aimerais certainement avoir plus de temps pour moi. Avant, je parvenais à voler quelques heures. J'aimerais bien voler quelques week- ends!" ■ Recueilli par J.-M. G. Quelles étaient les motiva- tions qui vous ont amené à vous engager? Je suis consciente que j'ai eu un parcours assez atypique. Pendant deux ans, au Parle- ment, j'ai eu l'occasion de trai- ter des dossiers qui me tenaient à cœur liés aux affaires étran- gères ou au droit européen. Ensuite, j'ai été élue bourg- mestre à Luxembourg, succé- dant à mon père, malade, et je me suis retrouvée dans une position où j'ai exercé le pou- voir exécutif, avec la chance que les électeurs m'aient fait confiance. Je n'ai jamais envi- sagé la politique sous l'aspect utopique ou idéologique, mais bien plus pour réaliser des choses concrètes. Et j'ai pu le actualité LUXEMBOURG 28 paperJam avril 2004 "Je n'ai jamais envisagé la politique sous l'aspect utopique ou idéologique" Lydie Polfer, 51 ans, tête de liste DP pour la circonscription Centre. actualite_L_GR.qxd 16.03.2004 9:29 Uhr Seite 28 Demandez votre exemplaire gratuit en renvoyant ce coupon par fax ou par voie de courrier à l’adresse suivante: Institut de Formation de la Chambre de Commerce L-2981 Luxembourg Fabricant de succès P R O G R A M M E 2 0 0 4 D E M A N D E Z VO T R E E X E M P L A I R E G R AT U I T]] S o c i é t é . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . N o m . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P r é n o m . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A d r e s s e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E - m a i l . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . S i t e I n t e r n e t . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . � (+352) 423939-820 IFCC_ann_catalogue_PaperJ 16.03.2004 1:58 Uhr Seite 1 Quand et comment êtes-vous arrivé en politique? "Le week-end qui a suivi mon dernier examen de maî- trise de Droit à l'Université de Nancy, en 1981, il y a eu les élections communales. J'étais impliqué dans la vie commu- nale de Steinfort depuis 1969 lorsque j'ai commencé au bureau de la population. Je me à une plus grande homogénéi- té de la société et pour une politique sociale qui soit sus- ceptible de transférer les plus- values économiques vers ceux qui en ont le plus besoin. Agir en politique, c'est aussi savoir faire des concessions. Dans quels domaines êtes- vous plus ou moins disposé à en faire? Je pense être intransigeant sur ce principe de répartition des richesses. Il est du devoir de l'Etat d'assurer une juste redistribution de ces plus- values et c'est à lui de proté- ger ses citoyens et de donner des impulsions pour parvenir à l'égalité des chances. C'est une des obligations de la démocratie. Est-il facile de concilier inté- rêts personnels et intérêts collectifs? L'homme politique est très important, mais beaucoup moins que le message qu'il véhicule. Il convient de se prendre au sérieux, mais pas trop non plus! Si on s'investit, c'est pour faire avancer les choses et non pas pour mon- trer sa tête en permanence. Ceux qui imposent leur per- sonne pour faire passer leur message sont sans doute plus vulnérables. Il suffit de regar- der ce qui s'est passé en France avec l'échec de Lionel Jospin... Dans quelle mesure l'engage- ment politique empiète-t-il sur la vie privée? Je pense que tout homme politique au Luxembourg, quel que soit son mandat, dispose d'assez de temps pour s'occu- per de sa vie privée. Tout est une question d'organisation, même si cela dépend aussi de l'état dans lequel se trouve le parti politique pour lequel il milite. Je pense aussi qu'il est essentiel de s’accorder des moments de solitude, d'éva- sion. Pour ma part, je fais 12.000 km de vélo par an et cela me donne l'occasion de me ressourcer pleinement. Au vu de votre parcours, quels peuvent être votre plus grand regret et plus grande fierté? Je ne regretterai jamais d'être entré en politique. C'est un métier formidable qui per- met de travailler pour la col- lectivité. Parmi les fiertés que je retiens, il y a celle d'avoir développé la commune de Steinfort. Au niveau du parti, je pense aussi que l'on peut être fiers d'avoir bien su se ressaisir après la défaite de 1999. Aujourd'hui, le LSAP est considéré avec sérieux dans l'opinion publique. Quels sont vos endroits fétiches à Luxembourg? J'aime beaucoup aller dans certains cafés de Steinfort pour y discuter avec des amis, que je connais, pour certains, du temps où j'étais encore ouvrier de laboratoire à l'usine Uniroyal. Mais j'aime aussi beaucoup les routes du pays sur lesquelles je roule, notam- ment dans la Vallée des Sept Châteaux ou bien les Ardennes. Quel est votre dernier livre de chevet? Je lis un ouvrage sur le théoricien socialiste et homme politique français Auguste Blanqui. Imaginez que le 13 juin, vous ne soyez pas élus. Que feriez- vous? Si je n’étais plus dans le milieu politique, j'aimerais bien faire un métier simple, comme celui de laitier, par exemple: faire mes livraisons le matin et avoir le reste de la journée pour moi. Depuis 1984, je ne travaille plus. Pourquoi pas passer enfin mon examen d'avoué..." ■ Recueilli par J.-M. G. suis présenté à ces élections et j'ai été élu. Puis j’ai ensuite été élu député en 1984. Du coup, je n'ai pas jamais passé mon examen d'avoué... Quelles étaient les motiva- tions qui vous ont amené à vous engager? Les membres de ma famille, qui avaient fait la première ou la seconde guerre mondiale, ont participé à la reconstruc- tion de tout un pays, une société. Plus tard, lorsque j'ai travaillé au bureau de la popu- lation, j'ai vu arriver des familles entières fuyant la dic- tature de Salazar au Portugal en ayant tout abandonné là- bas. Tout ça m'a donné envie de m'engager pour contribuer actualité LUXEMBOURG 30 paperJam avril 2004 "Se prendre au sérieux, mais pas trop non plus!" Jean Asselborn, 55 ans, tête de liste LSAP pour la circonscription Sud. Jean Asselborn: "L'homme politique est très important, mais beaucoup moins que le message qu'il véhicule" Ph ot o: D av id L au re nt (B lit z) actualite_L_GR.qxd 16.03.2004 9:30 Uhr Seite 30 Quand et comment êtes-vous arrivé en politique? "Je me suis d'abord impli- qué dans le syndicat des che- mins de fer, où j'étais employé. En 1972, j'ai d'abord adhéré au LSAP, mais au milieu des années 80, je me suis rendu compte que le parti ne propo- sait aucune alternative, car le débat en interne n'était pas possible. Après les élections gagnées de 1984, je n'ai plus eu envie de rester dans un parti où, de surcroît, les vrais débats de fond sur l'écologie n'étaient pas pris en compte. J'ai alors pris un peu de recul avec la politique, mais en 1986, après la catastrophe de Tchernobyl, j'ai décidé de rejoindre les Verts, estimant que ça valait la peine de mili- ter dans un parti prenant au sérieux de tels sujets. Quelles étaient les motiva- tions qui vous ont amené à vous engager? Dès l'âge de 20 ans, la poli- tique commençait à m'intéres- ser et j'avais envie de faire quelque chose, dans la mou- vance post-68. J'ai rapidement été persuadé que les partis verts avaient un grand avenir politique, car ils occupent un terrain qu'aucun autre parti ne prenait initialement au sérieux. La vision que vous aviez de l'action politique est elle la même aujourd'hui qu'à vos débuts? A mes débuts, j'étais sans doute engagé de façon plus émotionnelle. Mais je me suis vite rendu compte que le com- bat politique est un travail de longue haleine. Ce n'est pas un hasard si j'ai une attirance pour la course de fond. Agir en politique, c'est aussi savoir faire des concessions. Dans quels domaines êtes- vous plus ou moins disposés à en faire? Je ne veux pas que la notion de consensus se con- bourg, comme le Chiggeri, le Speltz ou le Schneidewind. Mais j'aime aussi beaucoup les routes sur lesquelles je cours tous les jours! Quel est votre livre de che- vet? J'en ai deux: "raoring 90's", de Joseph Stiglitz, un ancien prix Nobel d'Economie et un de Georges Sorros très polé- mique sur la politique de Bush. Imaginez que le 13 juin, vous ne soyez pas élu. Que ferez-vous? Je m'accorderai un ou deux mois de répit et peut-être que je reprendrai mes fonctions d'inspecteur au service com- mercial des CFL. Mais je n'abandonnerai pas le combat politique pour autant, même sans aucun mandat". ■ Recueilli par J.-M. G. fonde avec celle d'opportunis- me. A nos yeux, par exemple, ce qui a été signé lors du pro- tocole de Kyoto sur les rejets industriels n'est pas négo- ciable. Ce serait faire preuve d'opportunisme. En revanche, il est possible de discuter de la façon de parvenir à réduire les émissions de CO2 de 28%, sans que cela ne fasse de dégâts auprès des entreprises. Dans quelle mesure l'engage- ment politique empiète-t-il sur la vie privée? J'ai la chance de vivre avec une femme qui a beaucoup de recul sur la vie politique et peut plus facilement me dire si je fais fausse route ou pas. C'est ma conscience dans ma vie privée. J'ai aussi la chance qu'elle soit très patiente! Il y a tout de même une chose que je m'oblige à faire au quotidien: c'est de la course à pied. Je fais entre 50 et 70 km par semaine et je prépare un marathon. C'est très important pour mon équilibre de pouvoir passer quelques heures seul avec moi-même. Il m'arrive même d'écrire des discours entiers pendant que je cours! Quels peuvent être votre plus grand regret et votre plus grande fierté? Je pense que mon plus grand regret est de ne pas avoir eu l'opportunité de ter- miner mes études en économie politique. Mais en contrepar- tie, ma plus grande fierté est d'avoir néanmoins réussi un parcours personnel et politique très difficile, qui m'a donné un sens pratique pour ma vie. Avez-vous encore un rêve? En politique il faut être réa- liste et être capable de rêver en même temps. Mon rêve poli- tique est de pouvoir contribuer à sauvegarder une société ouverte, capable de maîtriser les forces économiques et financières individuelles, afin de garantir une redistribution équitable et écologiquement durable de la richesse. Ce rêve ne se réalise jamais définitive- ment et perdure tout au long de la vie ou de la carrière d’un homme ou d’une femme poli- tique. Il existera probablement aussi longtemps que l’espèce humaine elle-même. Quels sont vos endroits fétiches à Luxembourg? Il y a une quantité de restau- rants que j'apprécie à Luxem- LUXEMBOURG actualité paperJam avril 2004 31 François Bausch, 47 ans, tête de liste Déi Gréng pour la circonscription Centre. "A mes débuts, j'étais engagé de façon plus émotionnelle" François Bausch: "Il m'arrive d'écrire des dis- cours entiers pendant que je cours!" Ph ot o: D av id L au re nt (B lit z) actualite_L_GR.qxd 16.03.2004 9:30 Uhr Seite 31 actualité LUXEMBOURG 32 paperJam avril 2004 Quand et comment êtes-vous arrivé en politique? "Toute ma vie, j'ai fait de la politique, à trois niveaux: syn- dical, communal puis national. A 18 ans, j'étais ajusteur à l'Arbed et j'ai adhéré au syndi- cat national des artisans. J'avais même bénéficié d'une dérogation pour intégrer, avant 18 ans, le comité de la section locale. En 1976, je me suis présenté aux élections communales à Frisange et j'ai été élu échevin. Je le suis resté jusqu'en 1982, date à laquelle je suis devenu bourgmestre. Enfin, je me suis lancé dans la politique après une tentative avortée de prise de position commune entre les syndicats FEP, Aleba et la NGL, au sujet des pensions. Seule la NGL avait finalement signé un document qui a eu, par la suite, un énorme impact auprès de la population. Après une grande manifestation organisée en mars 1988, et qui a réuni une foule de gens de tous horizons, nous avons décidé d'entrer en politique en vue des élections de 1989, en créant le groupe 5/6, devenu ADR par la suite. Quelles étaient les motiva- tions qui vous ont amené à vous engager? J'ai toujours été un peu révolutionnaire et j'ai toujours été très actif, aimant bien organiser les choses. J'ai été à l'origine de grèves ou de mani- festations pourtant non autori- sées. Dans la mesure où le syndicat des artisans de l'Arbed n'était pas représenta- tif sur le plan national, j'ai toujours fait du syndicalisme d'opposition. La vision que vous aviez de l'action politique est elle la même aujourd'hui qu'à vos débuts? Elle a peut-être évolué sur certains points de détail, mais les grandes lignes sont restées identiques: j'ai toujours prôné J'aime beaucoup me retrou- ver dans la vieille ville. J'ai connu mon épouse au "Café de l'Artistes", dans le Grund. Nous y retournons souvent. J'aime beaucoup m'y retrouver avec des amis et chanter autour d'un piano bar. Quel est votre dernier livre de chevet? Je ne lis pas trop de livres en ce moment, mais plutôt des journaux internationaux par- lant de politique à l'étranger. Le dernier livre que j'ai lu était celui d'un journaliste alle- mand, Ulrich Wickert, qui fai- sait part de son expérience auprès des hommes politiques allemands. Imaginez que le 13 juin, vous ne soyez pas élus. Que feriez- vous? J'avoue que je n'y ai pas encore pensé..." ■ Recueilli par J.-M. G. une politique de justice socia- le. Il n'est, par exemple, pas "social" de constater que des employés privés, qui font tour- ner l'économie du pays, et qui prennent des risques, touchent moins de pensions que des salariés du service public. Agir en politique, c'est aussi savoir faire des concessions. Dans quels domaines êtes- vous plus ou moins disposés à en faire? Je pense que nous ne serions d'accord pour envisa- ger une discussion sur le niveau des pensions que dans un seul cas de figure: celui où, dans un contexte de pensions unifiées et garanties, la situa- tion économique serait telle- ment défavorable qu'elle impliquerait des mesures qui toucheraient alors tout le monde sans exception. Dans quelle mesure l'engage- ment politique empiète-t-il sur la vie privée? A l'époque où je cumulais les responsabilités syndicales, communales et nationales, c'était effectivement très dur. En abandonnant mes respon- sabilités syndicales, je peux consacrer plus de temps à ma famille. Avec l'expérience, je sais également dans quelles manifestations il est utile de se rendre ou pas. Je pense avoir trouvé un système, ces deux dernières années, qui me convient parfaitement. Au vu de votre parcours, quels peuvent être vos plus grand regret et fierté? Des regrets, je n'en ai aucun, quand je vois d'où je viens. Pour ce qui est de la fierté, je me rappelle qu'en 1976, quand j'ai été élu à Frisange, il n'y avait rien dans la commune. Aujourd'hui, elle bénéficie de belles infrastruc- tures. Et puis je n'oublie pas que notre parti a également beaucoup fait avancer les choses en matière de démocra- tie au Luxembourg. Avez-vous encore un rêve? Oui, je rêve de la retraite! Je suis conscient que je ne ferai pas ce métier jusqu'à 70 ans. J'aimerai que le parti s'établis- se bien fort et que des jeunes reprennent le flambeau en conservant les idées fonda- mentales. Je pourrai alors par- tir l'esprit libre et voyager à travers le monde. Quels sont vos endroits fétiches à Luxembourg? Gast Gibéryen, 53 ans, tête de liste ADR pour la circonscription Sud. "J'ai toujours été un peu révolutionnaire" Gast Gibéryen: "Je suis conscient que je ne ferai pas ce métier jusqu'à 70 ans". Ph ot o: D av id L au re nt (B lit z) actualite_L_GR.qxd 16.03.2004 9:30 Uhr Seite 32 B G L . P A R T E N A I R E D ’ U N M O N D E P L U S O U V E R T . En souscrivant au package Global Invest Comfort, vous optez pour la combinaison idéale de l’efficacité et du confort. Vos avoirs sont activement gérés par des spécialistes qui vous garantissent une répartition optimale de votre portefeuille par le biais des meilleurs fonds d’investissement du marché. Avec Global Invest Comfort, la BGL rend la gestion de fortune plus accessible. Si vous souhaitez tout de même gérer une partie ou la totalité de vos avoirs vous-même, deux autres solutions Personal Banking s’offrent à vous. Parlez-en à votre agence BGL! Pour vos projets financiers aussi, choisissez le bon guide. Plus de confort : la gestion de fortune devient plus accessible. BGL_Paper Jam_9/3/4 9/03/04 10:07 Page 1 Quand et comment êtes- vous veneu en politique? "Dès l’âge de 14 ans, je me suis intéressée aux causes sociales et écologistes. Je me souviens, en classe de 5e pri- maire, avoir fondé un journal à l'école. Je suis quelqu'un qui a toujours eu son mot à dire. Etant enfant, j'ai aussi beau- coup lu de livres m'ayant donné une certaine approche des idées de justice, d'égalité. Au moment des grandes sont dans leur propre réalité. La politique, c'est beaucoup un jeu de pouvoir. Je crois que les gens le savent bien et ont de moins en moins confiance en ceux et celles qui utilisent leurs voix pour ce jeu de pou- voir. C'est pour cela que je tiens à m'engager, afin d'aider les gens à ouvrir les yeux et à s'exprimer plus ouvertement. Faire bouger les choses, est-ce une simple utopie ou une ambition concrète? Je ne vis plus dans l'illusion de changer la société du jour au lendemain. En revanche, il est important que quelqu'un qui ait la charge d'essayer d'informer les gens, de pointer du doigt les réels problèmes. Il y a un an, un peu avant la guerre du Golfe, la pression de la rue avait incité M. Juncker a revoir sa position vis-à-vis des Etats-Unis. C'est la preuve qu'une certaine opposition peut arriver à quelque chose. Votre engagement poli- tique vous permet-il, néan- moins, de rester vous- même? Dans la mesure où je suis dans un parti qui n'a pas de réelle aspiration au pouvoir, je ne me compte pas parmi ceux qui ont à jouer un rôle qui ne serait pas le leur afin d'at- teindre ce pouvoir. Je m'enga- ge parce qu'il y a des choses primordiales qui me touchent. Je pense donc être moi-même dans cet engagement, même si je sais très bien qu'à un moment ou un autre, tout le monde est toujours amené à jouer un rôle. Mais je ne suis pas une marionnette. Quelles sont vos ambitions ou vos rêves, aujourd'hui? J'ai le réel désir de contri- buer à changer pas mal de choses. L'Homme est né comme un être individuel, mais il doit aussi être un être social. A partir du moment où je vis dans une société, je veux contribuer à ce que cette société soit meilleure, plus égalitaire. Le but n'est pas de s'asseoir dans un fauteuil de député et de se dire "j'y suis", mais plutôt pouvoir porter au plus haut tous les problèmes dont s'occupent pas mal de mouvements sociaux et asso- ciations. Où et comment vous ima- ginez-vous dans 20 ans? J'avoue que je ne sais pas du tout. Je n'ai pas d'idée fixe, de chemin préconçu. Je serai là où la vie me portera. Je suis actuellement en deuxième année d'études de pédagogie à Coblence, mais je ne m'imagi- ne pas pour autant être insti- tutrice toute ma vie. Ce ne serait pas bon, non plus, pour les enfants! J'essaye actuelle- ment de me convaincre de préparer un doctorat en didac- tique de langue et en pédago- gie du théâtre. Quels sont vos endroits fétiches à Luxembourg? J'adore le théâtre – je suis même élève du Conservatoire – et j'aime beaucoup le Théâtre du Centaure. J'aime bien aussi aller manger au Circolo, une sorte de restau- rant où l'on aime à se retrou- ver entre gens de la même sensibilité. Quel est votre dernier livre de chevet? J'aime bien lire les contes pour enfants de Federico García Lorca, lorsque j'ai du mal à m'endormir! Sinon, je suis en train de lire "Jacques le Fataliste", de Direrot. Imaginez que le 13 juin, vous soyez élue: que feriez- vous? Je prendrais deux ou trois jours de repos pour m'habi- tuer à cette idée et pour avoir la tête claire! J'avoue que ce n'est pas une hypothèse que j'envisage concrètement". ■ Recueilli par J.-M. G. grèves étudiantes de 1996, je me suis engagé dans les jeu- nesses socialistes qui étaient, à l'époque, relativement à gauche. Mais j'ai très vite remarqué que dans ce groupe, ce qui comptait avant tout c'était la critique systéma- tique des idées des autres avant de faire passer les siennes. Ce n'est pas très pro- ductif. Alors je suis partie en 1998 et, avec David Wagner, nous avons choisi de créer, en 1999, un mouvement repré- sentatif d'une nouvelle gauche. Lorsque j'ai prononcé le dis- cours inaugural, j'avais à peine 17 ans et je ne pouvais même pas voter ni être éligible! Quel regard portez-vous sur ce monde politique que vous découvrez? J'ai l'impression que beau- coup de politiciens et politi- ciennes sont sur leur nuage, dans un monde très fermé. Ils actualité LUXEMBOURG 34 paperJam avril 2004 Mélanie Noesen, 21 ans, candidate pour le parti Déi Lénk. "Aider les gens à ouvrir les yeux" Mélanie Noesen: "Si j'étais élue, je prendrais deux ou trois jours de repos pour m'habituer à cette idée!" Ph ot o: D av id L au re nt (B lit z) actualite_L_GR.qxd 16.03.2004 9:30 Uhr Seite 34 P & T D i v i s i o n d e s T é l é c o m m u n i c a t i o n s L - 2 9 9 9 L u x e m b o u r g - T é l é p h o n e : 1 2 4 2 0 - F a x : 1 2 4 2 1 - w w w . e p t . l u Vo ir co nd iti on s e n Té lé bo ut iq ue s. LuxDSL L’Internet à grande vitesse baisse ses prix. Lu xD SL + SpeedSurf à partir de� 35,50 € TTC par moisA b o n n e m e n t PT_500560_luxdsl_PaperJam.qxp 12/03/04 14:54 Page 1 actualité LUXEMBOURG 36 paperJam avril 2004 ALORS QUE L’INSTITUT luxembourgeois de régulation, irrité par l'empressement de LuXcommunications à com- muniquer sur le "061", conti- nue de faire durer le suspense quant à l'attribution définitive de cette plage de numéros, une consultation sur les modalités pratiques et tech- niques de la mise en œuvre de la portabilité mobile a été lan- cée auprès des opérateurs et fournisseurs concernés et se terminera le 26 mars. Pour l'heure, l'ILR propose que pour un usager souhaitant changer d'opérateur/fournis- seur, sans pour autant changer de numéro de téléphone, une demande formelle devra être établie auprès du "receveur", c'est-à-dire l'opérateur/four- nisseur vers qui il souhaite porter son numéro. Cette demande devra être accompa- gnée d'un document émis par l'opérateur/fournisseur "don- neur" – celui que l'usager sou- haite quitter – comprenant, notamment, l'indication, le cas échéant, que le contrat auprès du "donneur" n'est en rien dénoncé par le seul fait du portage. La date d'échéance de ce contrat, le montant des rede- vances de base et la date de résiliation la plus proche pos- sible devraient donc être men- tionnés, tout comme le mon- tant des différents frais encourus. L'existence d'une période contractuelle minimale ne pourrait donc être un motif de refus de portabilité, pas plus que l'utilisation, par l'usager, d'un téléphone dit "subventionné" (c'est-à-dire payé pour un prix parfois symbolique, voire offert, en échange de la souscription à un abonnement d'une certai- ne durée). L'ILR souhaite que le transfert de numéro mobile puisse se faire en un maxi- mum de trois jours, à partir du moment où toutes les conditions requises sont res- pectées. Techniquement, la portabi- lité sera gérée par le GIE Telcom, constitué par les dif- férents opérateurs et fournis- seurs de services. On notera d'ailleurs que le nom de ce GIE est formé par les initiales de ses membres: Tango, Entreprise des P&T, LuXcom- munications, CMD, Orange et Mobilux...). Elle se base sur une banque centrale de don- nées de référence, contenant tous les numéros attribués, transférés entre les opéra- teurs/fournisseurs de services. L'ILR, pour sa part, se conten- tera d'un rôle de surveillance, "dans l'intérêt général". Les discussions actuelles portent sur la façon dont les opé r a t eu r s / f ou rn i s s eu r s devront facturer la portabili- té. Pour l'heure, l'ILR envisa- ge que le coût du portage soit laissé à la libre appréciation du "receveur". Reste une dernière zone d'ombre: l'ILR table sur le 30 septembre 2004 comme date limite de la mise en œuvre de l'ensemble de la plate-forme technique (développée par la société norvégienne Systor), alors que les opérateurs doi- vent être prêzts pour le... 1er juin. ■ J.-M. G. ILR Une portabilité mobile en deux étapes? COMMISSION EUROPÉENNE Rémunération des dirigeants: Bruxelles consulte (23/02) La Commission européenne propose, jusqu'au 12 avril 2004, une consultation sur la rémunération des dirigeants, en vue de publier, en septembre 2004, une recommandation sur ce thème à destination des Etats membres. Cette consultation porte notam- ment sur les obligations d'information concernant la politique de rémunération et le montant des rémunérations individuelles et sur l'approbation par les actionnaires des formules d'options sur actions réservées aux dirigeants. europa.eu.int/comm/internal_ market/company/directors-remun/index_fr.htm FOIRES INTERNATIONALES 3.000 visiteurs pour Immo 2004 (07/03) Pour sa deuxième édition, le salon Immo 2004, organisé par les Foires Internationales à Luxembourg, a attiré près de 3.000 visiteurs, soit une hausse de la fréquentation de 50% par rapport à la première édition de 2003. Il faut dire que quelques grands noms du secteur immobilier et de la construc- tion, spectateurs l'année der- nier, avaient franchi le pas cette année. www.fil.lu SNCI 135,9 millions d'euros d'opérations financières (05/03) Les comptes 2003 de la Société nationale de crédit et d’investissement (SNCI) ont été approuvés par le Conseil de gou- vernement. L'organisme a décidé, l'année dernière, des opérations financières pour un montant total de 135,9 millions d'euros, contre 47,5 millions en 2002 (+ 186%). Ce sont surtout les prêts à moyen et à long terme qui ont connu la plus forte progression (en raison de l'élargissement des secteurs susceptibles de bénéficier d’une intervention financière), alors que le volume des crédits d’équipements a régressé. www.snci.lu ECOTREL Pour la gestion des déchets électriques (19/02) 43 entreprises importatrices d’équipements électriques et électroniques se sont regroupées en une asbl, Ecotrel, destinée à mettre en place et financer, pour le compte de ses membres, un système assurant le traitement, la valorisation et le recyclage de leurs déchets. 45 autres entreprises sont en train de rejoindre l'ini- tiative chapeautée par la confédération luxembourgeoise du com- merce. Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la transposition à venir d'une directive européenne sur le sujet, qui doit être achevée pour le 13 août prochain. www.clc.lu Techniquement, la portabilité se base sur une banque centrale de données contenant tous les numéros attribués, transférés entre les opérateurs/ fournisseurs de services. Ph ot o: D av id L au re nt (B lit z) actualite_L_GR.qxd 16.03.2004 9:30 Uhr Seite 36 238_300_printsells 15.01.2004 20:48 Uhr Seite 1 actualité LUXEMBOURG 38 paperJam avril 2004 gé de véhiculer l'image de marque du pays et de choisir un logo qui représentera la présidence luxembourgeoise. Pour ce faire, un concours a été lancé et une quarantaine de propositions de projets ont été envoyées. Le SIP en a retenu trois mais la décision finale n'a pas encore été prise. Ainsi, le Service Informa- tion et Presse, qui a démontré ces dernières années au gou- vernement ce qu'il pouvait faire en développant ses ser- vices, va encore avoir l'occa- sion de prouver son efficaci- té. D'ailleurs, la charge de travail liée à cette future pré- sidence de l'Union a d'ores et déjà augmenté, assure Mil Jung, en poste depuis 1997. Outre la logistique, l'aspect sécuritaire sera traité avec davantage d'importance que par le passé, dans la mesure où le climat actuel n'est pas identique à celui de 1997. Cependant, tout sera fait pour que les mesures de sécurité soient le moins visible pos- sible pour les citoyens. Le centre de conférence du Kirchberg, actuellement en travaux, ne sera peut-être pas vaient sensibiliser les autres ministères. Les comités de pilotage et interministériel, où siègent des représentants de tous les ministères, sont présidés par la ministre des Affaires étran- gères, Lydie Polfer et, en son absence, par Georges Santer, secrétaire général du ministè- re des Affaires étrangères. Le comité de pilotage gère les groupes de travail qui lui font rapport. Le comité interminis- tériel est à l'écoute des besoins des ministères et il transmet les informations retenues par le comité de pilotage à ces mêmes minis- tères. Quatre groupes composent le comité de pilotage : proto- cole et organisation, finances et budget, thématique, com- munication et image de marque. Ce dernier groupe, présidé par Mil Jung, le direc- teur du Service Information et Presse (SIP), est encore subdivisé en quatre sous- groupes de travail: communi- cation, Internet, information à la presse et infrastructures, et encadrement de la presse. Le premier de ces sous- groupes est notamment char- Le Service Information et Presse, l'attaché de presse du gouvernement, a lui aussi besoin de quelque renforts. Cinq chargés de mission – dont quatre ont déjà pris leurs fonctions – viendront renforcer l'équipe d'une ving- taine de fonctionnaires et d'une dizaine d'agents tem- poraires. Le SIP ne sera plus à l'étroit dans ses bureaux du Saint-Esprit puisque, début mars, il a emménagé un peu plus loin sur le boulevard Roosevelt, à la place de la Commerzbank. Un déména- gement qui, s'il n'a rien à voir avec la présidence luxem- bourgeoise, illustre plutôt le développement du SIP. Comment l'Etat se prépare- t-il à cette mission d’enver- gure? Depuis le début de l'an- née 2003, le ministère des Affaires étrangères a com- mencé à réfléchir. Au prin- temps, un comité de pilotage ainsi que plusieurs sous- groupes et un comité intermi- nistériel, qui fait la coordina- tion entre le MAE et les autres ministères, ont été mis en place et se réunissent une fois par mois. Dans un pre- mier temps, ces deux de- OUTRE LA CAMPAGNE électorale en vue des pro- chaines élections législatives, qui occupe une bonne partie du temps de nos ministres, ceux-ci multiplient les ren- contres bilatérales avec les dirigeants des pays de l'Union ou de ceux qui vont y entrer. Et pour cause: au premier semestre 2005, c'est le Grand- Duché qui aura la charge de la présidence de l'Union euro- péenne, huit ans après avoir déjà eu cet honneur en 1997. Un double défi à relever puisque, pour la première fois, le pays devra gérer non plus 15 mais 25 membres et aussi parce que ce sera sans doute la dernière présidence sous cette forme (présidence tour- nante). Bien qu'il reste plus de 9 mois au Grand-Duché pour se préparer, l'Etat a déjà engagé 121 personnes, à durée déter- minée – presque tous les contrats prendront fin le 31 août 2005 – dont 76 pour le ministère des Affaires étran- gères (MAE) et le réseau diplomatique et 45 pour les autres ministères. Au total, quelque 192 contrats de- vraient être signés. terminé pour 2005, en tous cas, le chantier alentour, lui, ne le sera pas, ce qui, du point de vue de la sécurité, n'est pas idéal. C'est pourquoi le centre de conférence du Kiem a de fortes chances d'être retenu pour de nom- breuses réunions puisqu'il possède un potentiel sécuri- taire très important et de grandes capacités d'accueil. Concernant le choix des sites pour les différentes réunions qui se tiendront lors de cette présidence, il n'est pas encore arrêté. Le calen- drier, contenant le nombre de réunions et les endroits où elles se tiendront, devrait être finalisé pour mai prochain. Le chef du protocole est en train d'étudier la question. Les élections ne changeront pas la donne Le Luxembourg doit faire face, dans une Europe non plus à 15 mais à 25, à des problèmes d'hébergement. Le chef du Protocole a voyagé à travers tout le pays et réalisé un inventaire des hôtels qui Au premier semestre 2005, le Grand-Duché devra pour la première fois gérer 25 Etats membres. En prévision de cet événement, l'Etat a recruté près de 200 personnes. La présidence de l'UE: un défi à relever actualite_L_GR.qxd 16.03.2004 9:30 Uhr Seite 38 LUXEMBOURG actualité paperJam avril 2004 39 offrent suffisamment de sécu- rité. Mais la question de loger les délégations et la presse en-dehors des frontières n'a jamais été envisagée. Etant donné que les som- mets, événements qui attirent le plus la presse internationa- le, ne se tiendront plus à Luxembourg, les capacités d'accueil du pays, pouvant absorber quelques milliers de personnes, rien qu'à Luxem- bourg, devraient suffire pour accueillir ces milliers de per- sonnes qui se déplaceront au Grand-Duché entre janvier et juillet 2005. Il faudra sans doute comp- ter avec quelques embarras de circulation à certains moments de la journée et des mesures pour les limiter seront prises. devrait également permettre de tirer des conclusions sur l'inté- rêt du public envers cette pré- sidence luxembourgeoise. "On en profite pour travailler sur la promotion du Luxembourg. Ce sera un outil d'autant plus important que l'on se retrouve- ra à 25 membres", souligne Mil Jung. Les élections législatives qui approchent à grand pas ne devraient avoir aucune inci- dence sur le bon déroulement de ces préparatifs. Il s'agit, en effet, d'un défi pour tous les ministères, pour l'administra- tion et pour tout le pays. Il s'agira de la 11e présidence du Luxembourg et ce sera sûre- ment la dernière sous cette forme. A l'issue des élections, les différences en matière de politique internationale ne devraient pas être très impor- tantes. Quelque soit la couleur politique qui sortira des urnes, il subsistera, sans doute, une très grande continuité car un petit pays comme le Luxem- bourg ne peut pas se permettre une présidence médiocre. Le pays sera, en fin de compte, jugé sur les résultats concrets de cette présidence. En règle générale, le Luxem- bourg s'est toujours bien acquitté de ses responsabilités mais cette fois-ci il s'agit d'un défi qui dépasse tout ce qu'il a connu. Reste au ministère des Affaires étrangères à mobiliser ses troupes et rassembler tout le Grand-Duché autour de cette grande cause. Il en va de l'ave- nir du pays. ■ Florence Reinson Par exemple, le déplacement des délégations s'effectuera en transport en commun. "Nous allons maîtriser cette prési- dence. Aujourd'hui, nous avons plus de responsabilités qu'en 1997 mais nous n'avions pas le degré de pré- paration que nous avons actuellement, insiste M. Jung. Toutes nos présidences ont représenté un pas en avant". Outre les aspects logistique et sécuritaire sont, certes, très importants, mais la substance même de cette présidence, c'est-à-dire les sujets qui y seront traités, ou plutôt com- ment ils seront traités, l'est davantage. Il existe un pro- gramme, qui s'étend sur six présidences, des thèmes à discuter. Le Luxembourg devra affi- cher ses priorités, mais il y a des échéances telles que celle du suivi de Lisbonne, qui tombe en mars 2005. Le Grand-Duché entend essayer, lors de cette présidence, d'es- quisser un accord politique pour juin 2005 sur le finance- ment de l'Union européenne même s'il sait que les discus- sions seront difficiles. Enfin, un site Internet de la présidence luxembourgeoise est en préparation, en collabo- ration, notamment, avec le SIP et le centre informatique de l'Etat. Ce portail sera notam- ment une vitrine sur le Luxembourg et les priorités de la présidence. S'il est constam- ment actualisé, il devrait être régulièrement visité. Ce site Le ministère des Affaires étrangères mobilise ses troupes pour faire de la présidence luxembourgeoise de l'UE un succès. Ph ot o: D av id L au re nt (B lit z) actualite_L_GR.qxd 16.03.2004 9:30 Uhr Seite 39 BTP "De 800 à 1.000 emplois sont menacés à l'horizon 2005" actualité LUXEMBOURG 40 paperJam avril 2004 LE SECTEUR DU BÂTI- MENT, qui semblait avoir été épargné par la crise, devrait subir en 2004 les consé- quences du ralentissement économique de ces deux der- nières années. Cependant, il y a lieu de faire la distinction entre les activités du bâtiment et celles du génie civil. "Dans le bâtiment, bien que la haus- se dans le domaine du rési- dentiel n’arrive pas à com- penser la chute prononcée dans le domaine du non-rési- dentiel, avec une baisse du volume bâti de 33,2% sur les 9 premiers mois de 2003, la situation peut encore être qualifiée de satisfaisante", explique Roland Kuhn, prési- dent de la Fédération des Entreprises luxembourgeoises de cons-truction et de génie civil. "Toutefois, poursuit-il, il ne faut pas oublier que les chantiers d’envergure actuels résultent en partie de déci- sions prises avant que les investisseurs n'aient perçu le retournement de conjoncture qui s’est opéré en 2001- 2002". Si la situation est loin d'être catastrophique dans le bâtiment, elle s'avère "beau- coup plus inquiétante dans le génie civil", insiste M. Kuhn. En effet, le budget des fonds des routes prévoit, pour 2004, une baisse des dépenses de 18% à 130 millions d'euros. "Il est un fait que le réseau d’autoroutes est largement construit dans notre pays et que l’on connaît, en quelque sorte, un retour à la norma- le", reconnaît M. Kuhn. Ce qui est plus préoccupant, c'est que les communes, un des principaux clients des entre- preneurs, préfèrent reporter leurs chantiers en raison des incertitudes budgétaires. Selon une étude réalisée par le Groupement des Entrepre- neurs, le volume d’affaires adjugé sur soumission en 2003 était en baisse de 27% par rapport à la moyenne des années précédentes. "Si les perspectives de volume d’af- faires ne se redressent pas à l’horizon 2005, quelques 800 à 1.000 emplois sont mena- cés", affirme le président de la Fédération des entreprises. Roland Kuhn ne cache pas que les deux prochaines années risquent de devenir difficiles pour le secteur de la construction. "Les entreprises devront s’adapter au ralentis- sement conjoncturel tout en devant faire face à des surca- pacités structurelles". En outre, les entreprises luxem- bourgeoises doivent encore supporter l’effet de la réces- sion allemande. "Le nombre des entreprises allemandes autorisées à travailler au Luxembourg a explosé ces dernières années. La concur- rence sur le marché luxem- bourgeois est devenue beau- coup plus agressive, fait qui se traduit notamment au niveau des prix qui sont en chute libre", estime le vice- président de la Fédération des Artisans. Au rang des bonnes nou- velles, les entrepreneurs ont néanmoins appris par la ministre des Travaux publics, Erna Hennicot-Schoepges, que le gouvernement envisa- ge d'accorder en priorité aux PME luxembourgeoises l’en- tretien et la rénovation du patrimoine immobilier de l’Etat. La ministre a encore rassuré la fédération puis- qu'elle a dit partager son avis sur la nécessité d’accélérer les procédures d’autorisation, voire celles d'expropriation pour cause d’utilité publique. La "pénurie" de logements est due en partie à des circons- tances non liées au marché, souligne M. Kuhn. En 2002, plus de un million de m2 se trouvaient bloqués par des procédures administratives. ■ F.R. Le volume d’affaires adjugé sur soumission en 2003 était en baisse de 27 % par rapport à la moyenne des années précédentes. Ph ot o : D av id L au re nt (B lit z) REGISTRE DU COMMERCE Fini la gratuité des dépôts de bilans (05/03) Le Projet de règlement grand-ducal portant exécution de la loi du 19 décembre 2002 concernant le Registre de commerce et des sociétés et les comptes annuels des entreprises, adopté par le gouvernement début mars, prévoit d'introduire une taxe de 30 euros pour le dépôt des bilans (acte jusqu'alors gratuit), qui représentent 45% du volume des dépôts. De plus, il est prévu d’adapter globalement le tarif existant de l’ordre de 5%. Les recettes supplémentaires ainsi perçues devraient également per- mettre l’encodage des dossiers existants. http://www.rcsl.lu/ SÉCURITÉ ROUTIÈRE 40% des contrevenants sont étrangers (26/02) A l'occasion de la présentation du bilan des accidents de la circulation en 2003, le ministre des Transports Henri Grethen a expliqué que près de 40% des personnes ayant fait l'objet d'un avertissement taxé en 2003 sont titulaires d'un permis de conduire étranger et que plus de 20% des accidents mortels ont été causés par des personnes ne résidant pas au Luxembourg. Autant de données qui pourraient inciter le ministre à communi- quer à compter du 1er avril, les infractions commises par les conducteurs étrangers aux autorités de leur pays d’origine. Une idée qui ne semble néanmoins pas aussi évidente techniquement par- lant. www.etat.lu/TR/news COMITÉ DE CONJONCTURE Le chômage toujours plus haut! (25/02) 4,5%. C'est le nouveau taux de chômage record au Luxembourg communiqué par le Comité de conjoncture, réuni fin février. Pour le seul mois de janvier, 754 demandeurs d'emploi supplémentaires ont été recensés (+9%), ce qui porte leur nombre à 9.113. Un an plus tôt, la hausse enregistrée à la même période de l'année avait été de 11,3%. Par rapport au 31 janvier 2003, le pays compte 1.576 chômeurs de plus (+20,9%). La diffé- rence entre janvier 2002 et 2003 avait été de 27%. BCL Regain de confiance des consommateurs (26/02) Après avoir touché le fond en décembre, atteignant un niveau de –2, l'indice de confiance des consommateurs établi par la BCL, semble amorcer un mouvement de hausse. Repassé à une valeur positive en janvier (+1), il a atteint +3 en février, son plus haut niveau depuis septembre dernier. L'indicateur spécifique mesurant les perspectives d'évolution de la situation économique générale, dans le rouge depuis octobre, est repassé au-dessus de 0 (+2). Seule la capacité à épargner au cours des douze pro- chains mois s'affiche en repli (2 points de moins) www.bcl.lu actualite_L_GR.qxd 16.03.2004 9:30 Uhr Seite 40 SIT-GROUP 12.03.2004 18:25 Uhr Seite 1 LA CRÉATION D'ENTRE- prises, mais également la sur- vie de celles existantes, con- stitue un enjeu pour l'écono- mie du pays, lequel a décidé de prendre le taureau par les cornes. Dans le cadre du plan d'action "Entrepreneurship au Grand-Duché de Luxembourg – Entreprendre pour réussir", mis en place pour stimuler le goût d'entreprendre, soutenir la création d'entreprises et dynamiser le développement de ces dernières, le conseil de gouvernement a voté, début janvier, la création d'un Comité national pour la pro- motion de l'esprit d'entreprise (CNPEE). Ce Comité, lieu de ren- contre et de synergies entre les différents acteurs, démarre petit à petit ses activités. Il se compose d'une quinzaine de membres issus des différents ministères et chambres profes- sionnelles, ainsi que d'un observateur, la Société natio- nale de crédit et d'investisse- ments (SNCI). Outre ces "insti- tutionnels", des dirigeants d'entreprises seront régulière- ment invités à des tables rondes qui leur donneront voix au chapitre. Le gouvernement a ratissé large en définissant les mis- sions du comité, ce qui devrait lui donner du travail pour les cinq prochaines années, selon Marc Hostert, conseiller de direction 1ere classe au minis- tère de l'Economie. Dans un premier temps, le CNPEE est chargé de mettre en place un agenda des formations et Quoi qu'il en soit, l'esprit d'entreprise existe bel et bien au Luxembourg et dans la Grande Région. Pour preuve, le concours 1,2,3, Go, dont la 4e édition a commencé le mois dernier, a reçu pas moins de 848 projets de création d'en- treprises depuis le début du concours en février 2001. Quelque 90 start-ups ont été créées depuis lors et sont opé- rationnelles dans la Grande- Région dont 29 au Luxem- bourg issues des 102 projets acceptés à concourir (le plus grand nombre avec la Belgique francophone), créant 112 emplois, et réalisant un chiffre d'affaires annuel de 4.647.889 euros. Pour l'édition 2004, 119 projets ont déjà été déposés, dont 28 luxembourgeois, 57 belges, 22 allemands et 12 lorrains. Un chiffre suscep- tible d'évoluer d'ici la remise de prix en juin prochain, puisque les projets peuvent être déposés tout au long du concours sur le site Internet www.123go-networking.org. Une fois l'entreprise créée, le pari n'est pas encore gagné puisqu'il faudra veiller à sa survie. Un autre défi à relever par le plan d'action du gou- vernement... ■ Florence Reinson autres séminaires ayant trait à l'entrepreneuriat, d'effectuer un inventaire de toutes les actions nationales existantes, de développer une Corporate Identity commune. Toute la masse d'informa- tions existante sur la création d'entreprise et les aides et interventions publiques dispo- nibles sera ainsi mise à dispo- sition sur un seul et unique site Internet qui doit encore être créé. Ces objectifs à court terme devraient nécessiter entre trois et cinq mois de tra- vail. Sur le long terme, le pro- gramme d'action initié par le gouvernement s'étendra sur toute la Grande Région. Par ailleurs, un groupe de réflexion sera chargé d'étudier les potentialités de créer de nouveaux instruments et mécanismes financiers. Enfin, des formulaires administratifs simplifiés remplaceront les documents actuels. Il est éga- lement envisagé d'introduire des délais de traitement des dossiers afin d'accélérer les procédures et d'améliorer le service. Un concours qui s'émancipe Les jeunes constituent la cible privilégiée par le plan d'action du gouvernement qui entend développer une straté- gie nationale d'éducation et de formation à l'esprit d'entrepri- se. En vue de soutenir concrè- tement la création d'entre- prises, le comité national a déjà à sa disposition différents instruments tels que le concours 1,2,3, Go, les ren- dez-vous First Tuesday, les incubateurs Eco-Start et le Technoport Schlassgoart ainsi que la bourse start-up. Cette dernière a pour but d'encadrer et de faciliter la transmission d'entreprises. Selon des chiffres récents avancés par le ministère de l'Economie, 30 à 40% des entreprises seront transmises dans les dix pro- chaines années. Faute de pré- paration adéquate à leur repri- se, le risque de voir ces entre- prises disparaître est grand, estime le ministre de l'Eco- nomie, Henri Grethen. actualité LUXEMBOURG 42 paperJam avril 2004 Un Comité national pour la promotion de l'esprit d'entreprise Le gouvernement a pris conscience que 30 à 40% des entreprises existantes pourraient disparaître d'ici 10 ans si rien n'était fait. Créer son entreprise est encore un exercice délicat. Le CNPEE ne va pas manquer de travail! Ph ot o : D av id L au re nt (B lit z) actualite_L_GR.qxd 16.03.2004 9:30 Uhr Seite 42 NOUS VOUS AIDONS À RELEVER VOS DÉFIS EN TIRANT LE MEILLEUR DE VOTRE ORGANISATION. NOUS ACCOMPAGNONS NOS CLIENTS DANS L’ÉTABLISSEMENT DE LEUR STRATÉGIE ET DANS SA MISE EN ŒUVRE, DANS LA RECHERCHE DE NOUVEAUX MARCHÉS, DANS L’OPTIMISATION DE LEUR SATISFACTION CLIENTÈLE, DANS LA STRUCTURATION DE LEUR ORGANISATION, DANS LEURS OPÉRATIONS DE RATIONALISATION DES COÛTS, DANS LA GESTION DE LEURS FLUX INTERNES ET EXTERNES. t a i l o r m a d e RÉVÉLATEUR DE MATIÈRE GRISE 238_300_new 15.01.2004 20:42 Uhr Seite 1 actualité LUXEMBOURG 44 paperJam avril 2004 ensuite la place à des pro- grammes variés et divers. Depuis début janvier, un jour- nal (Express News) de 6 minutes est diffusé, toutes les heures, à partir de 18h55. On trouve également la météo, mais aussi des émissions sur les "beaux" de ce monde, l'im- mobilier, les sportifs et leurs disciplines, les étudiants, ou encore un talk show (Talk to Tango) qui traite d'un sujet de société avec des témoignages et des reportages. Outre les rediffusions, de nouveaux programmes vont tout de même bientôt voir le jour. Déjà depuis début mars, une émission automobile est programmée tous les vendre- dis entre 19 et 19h30. A la fin du mois, "l'Investigateur", alias Jean Nicolas, s'invitera, dans un premier temps une fois par mois, sur l'antenne Tango TV. A partir d'avril, Jim Kent présentera un "persona- lity show", une fois par semaine et une émission "Nightlife" sera diffusée chaque mois. "D'autres réflexions sont encore menées au sujet d'autres émissions qui pour- raient voir le jour", explique de Planet RTL, en septembre 2001, coïncidait avec l'an- nonce de la création de Tango TV, apparue sur les ondes, en février 2002. Aujourd'hui, alors que RTL lance un deuxième canal, Tango TV annonce, à partir du mois d'avril, le retour à une grille de programmes de 24 heures, ce qu'elle avait du abandonner il y a six mois de cela (elle avait été ramenée à 12 heures), pour des raisons économiques. Un arrange- ment semble avoir été trouvé avec le diffuseur SES Astra, mais ces nouvelles heures de programmes se composeront essentiellement de rediffu- sions. Tango TV, qui se défend d'être une télé jeune se voit comme "une alternative à RTL. Nous proposons de la politique, du commercial, de la musique, des informa- tions,… Nous nous position- nons un peu comme M6 par rapport à France 2" précise Edy Geiben, directeur de la production. Si, jusqu'à 18 heures, les émissions musicales consti- tuent l'essentiel de la pro- grammation, celles-ci laissent pendant la journée, les mêmes programmes, mais avec des décalages au niveau des horaires de diffusion. Entre 18h00 et 20h00, le program- me, en semaine, est identique: Planet RTL, suivi d'un maga- zine puis du journal. Le reste de la soirée est consacrée, sur RTL, à des rediffusions du magazine, du journal et de RTL Kultur et, sur den 2.RTL, de la rediffusion de Planet RTL, des jeux et de Planet Hit. Le week-end, d'autres émis- sions sont également au pro- gramme. "C'est un service aux consommateurs, cela ne nous ramène pas d'argent. C'est pour que les jeunes et le grand public puissent avoir leurs émissions quand ils le souhai- tent. Il s'agit d'une réponse à la demande du public qui est ressortie d'une enquête quan- titative et qualitative réalisée par l'ILReS", explique M. Berwick. La concurrence est rude et même si, ni RTL ni Tango TV ne voit l'autre comme un concurrent, force est de constater que ce que fait l'un inspire l'autre. Et réciproque- ment! En effet, le lancement LE PAYSAGE AUDIOVISUEL luxembourgeois, s'il n'est pas très vaste, il n'en est pas pour autant statique. Pour preuve, après la naissance de .dok (voir paperJam de février 2004, page 18), c'était au tour de RTL d'annoncer, le 15 mars dernier, le lancement d'une deuxième chaîne ou, pour être plus correct, d'un deuxième canal puisque celui-ci ne contiendra pas de nouveaux programmes mais servira essentiellement à des rediffu- sions. Une décision qui pourrait laisser à penser qu'elle a été motivée par les difficultés financière de Tango TV, ce que dément Alain Berwick; le managing director de RTL. A la recherche, actuellement, d'un repreneur, la chaîne filiale du réseau de téléphonie mobile n'en reste pas moins à l'affût d'une opportunité d'augmenter parallèlement sa (re)diffusion. "Ce n'est pas une deuxième chaîne, c'est un nouveau canal", tient donc à préciser Alain Berwick. La diffusion de "den 2.RTL" a lieu en parallè- le avec celle de RTL. Sur les deux canaux, on retrouve, encore M. Geiben. "Il faut des contenus pour intéresser le public, que l'on voudrait assez large et encore jeune, mais aussi pour attirer des annon- ceurs", explique-t-il. Tango TV a besoin d'un million d'euros RTL envisage, elle aussi, d'élargir ses programmes. "A moyen terme, on va dévelop- per le deuxième canal avec des séries françaises et alle- mandes, et des quiz. On fera aussi de la promotion sur ce canal. Aux alentours de la fin de l'année, dès 20h, les télé- spectateurs pourront y regar- der un film. Nous utiliserons les contenus du groupe", pré- cise M. Berwick. De nouvelles émissions grand public sont également en gestation, mais ce ne sera pas pour tout de suite. Sur le long terme, la chaîne envisage d'élargir sa grille avec un troisième canal orienté services publics, qui diffuserait, en soirée, des contenus à caractère socio- culturel, dont le choix revien- drait à un groupe de per- sonnes composé de membres Alors que Tango TV cherche un repreneur et développe, dans le même temps, ses programmes, RTL lance un deuxième canal. David contre Goliath actualite_L_GR.qxd 16.03.2004 9:30 Uhr Seite 44 LUXEMBOURG actualité paperJam avril 2004 45 du CNA, des forces vives de la nation et de RTL. Ils seraient fournis par des producteurs indépendants et financés par l'Etat. "Le concept a été approuvé par les autorités mais pas les budgets", précise M. Berwick qui ne prévoit pas le lancement de ce canal avant 2006. Le deuxième canal et les contenus, prévus pour fin 2004, qui sont déjà produits, ne coûteront pas grand chose à la chaîne et ne lui rapporte- ront pas davantage, que ce soit en terme d'audience ou financier. "Actuellement, notre audience à 22h,00 au quart d'heure, tourne autour de 2,5 %. L'audience que l'on va gagner équivaut à 2 fois celle munications. "Lancer une chaîne au Luxembourg, c'est un challenge parce que RTL est beaucoup plus grand et s'intègre dans un groupe. C'est un peu David contre Goliath", explique M. Geiben. Pourtant, les efforts fournit par le trio ne suffit pas à faire de Tango TV une chaîne ren- table. D'ailleurs, elle cherche un repreneur. Depuis quelques mois, ses dirigeants sont en quête d'investisseurs, en vue de récolter environ un million d'euros nécessaires au déve- loppement et au "relancement" de la chaîne. A l'affût de capi- tal, donc, mais aussi de syner- gies, Tango TV s'est tourné, notamment, vers le groupe saint-paul et... RTL. Le premier, qui a d'autres chats a fouetter (lire l'article en page 14) a décliné l'offre. Le second ne s'est pas montré intéressé. "La chaîne n'a aucune rentabilité, aucun marché. La preuve, c'est le pic qu'elle génère par jour: 300 personnes mais qui néces- site beaucoup de moyens financiers, justifie Alain Berwick. On lui souhaite néan- moins de trouver un bon repre- neur. On lui a même suggéré certains noms, car on estime que la concurrence nous est profitable en terme qualitatif et financier". Edy Geiben, lui, est convain- cu que Tango TV peut devenir rentable et qu'elle le sera dans trois ans. A bon investisseur… ■ Florence Reinson de Tango TV qui se situe en- dessous de 0,5 %", calcule Alain Berwick. Des chiffres que conteste Edy Geiben, qui affirme que "l'on nous regarde plus que ce que prétend notre concurrent". Tango TV qui n'a jamais fait d'étude de marché pour connaître sa part d'audience, estime cependant attirer quoti- diennement entre 35.000 et 50.000 téléspectateurs. La chaî- ne se base pour cela sur le nombre de 5.000 SMS qu'elle reçoit par jour. "Selon une étude allemande, si un SMS est envoyé, on peut compter que 10 personnes regardaient la télévision au même moment", explique le producteur. Côté publicité, "les annonceurs connaissent nos programmes et savent qu'ils sont de bonne qualité. Lors d'un événement comme la Coupe Davis ou le Seat Open que nous diffusons en exclusivité, le programme est autofinancé par la pub", assure M. Geiben. A en croire Tango TV et au vu des programmes, la télé semble plutôt évoluer. D'ailleurs, la cible s'élargit aux 14-39 ans et aux 19-39 ans après 18h. Cette nouvelle stratégie a été décidée de concert entre le producteur, le CEO, Alex Zivoder, et le Market area director, Per Borgklint, mais avait déjà été initiée par Pascal Koster et Jean-Claude Bintz, avant leur départ pour créer LuXcom- Alain Berwick, managing director RTL : "Tango TV est venue voir RTL mais nous ne sommes pas intéressés". Ph ot o: D av id L au re nt (B lit z) actualite_L_GR.qxd 16.03.2004 9:30 Uhr Seite 45 LA FÉDÉRATION LUXEM- bourgeoise de football comp- te, depuis le 14 février, un nouveau président en la per- sonne de Paul Philipp. Celui qui fut, pendant 17 années, le sélectionneur de l’équipe nationale, succède au très controversé Henri Roemer, désavoué, lui et son comité, lors du houleux Congrès national annuel de Schieren, en novembre dernier. Au cœur de la plus impor- tante crise jamais connue par la principale fédération sporti- ve du pays (une trentaine de milliers de licenciés, 13 sala- riés à temps plein et quelque 2,5 millions d’euros de budget annuel), Paul Philipp dispose d’un peu plus de deux années pour relancer une machine à bout de souffle. "On est très mal, sur le plan de l’organisa- tion et sur le plan sportif et les finances ne sont certainement pas aussi bonnes que certaines personnes veulent bien faire croire", redoute-t-il. C’est pourquoi le nouveau président vient de demander à PricewaterhouseCoopers (déjà mandaté par l’Union euro- péenne de football, dans le cadre du contrôle des clubs), d’établir un audit financier précis. "Qu’il n’y ait pas de malentendu: je veux juste faire le point et savoir exactement ce qui est à notre disposition actuellement", indique M. Philipp, qui espère que les pre- miers résultats seront dispo- nibles pour le 8 mai, date du prochain congrès extraordi- naire de la FLF qui doit approuver un budget qui n’avait pu être voté en novembre dernier. On ne peut que souhaiter à cet audit un meilleur sort que celui vécu par une autre ana- lyse, administrative, menée il y a quelques années par Arthur Andersen, mais qui n’est jamais sortie des tiroirs de la précédente équipe dirigeante de la FLF. "Nous voulons une totale transparence à tous les niveaux. On sait qu’on est au devant d’un certain nombre de problèmes et il nous faut les attaquer de front", prévient le nouveau président, qui s’est entouré d’une équipe dirigean- te aux compétences multiples pour faire face à tous les pro- blèmes. Comme par exemple Jean-Jacques Schonckert, pour le volet juridique, ou le banquier Yves Bourgnon pour le financier "On me qualifie toujours d’homme de terrain et j’en suis fier. Mais cela ne veut pas dire non plus que je ne sais pas réfléchir ni gérer une telle structure avec une bonne équipe", prévient-il. La récente "affaire" de la revente du bâtiment du siège de la FLF (cédé pour 1,5 mil- lion par la FLF puis mis sur le marché à 3,8 millions d'euros par les nouveaux proprié- taires), en vue de financer la construction du centre tech- nique de Mondercange, ou encore de la disponibilité des subsides venant de l’UEFA ou des droits télévisés, n’ont pas été de nature à simplifier le contexte. "Ils sont révélateurs du flou dans lequel on baigne depuis quelques temps. On arrive clairement à un tour- nant et il est temps de prendre le virage, sans quoi on va au- devant de gros problèmes, y compris sur le plan financier. On ne peut plus se permettre d’être un bateau qui tourne en rond pendant que son capitai- ne se trouve sur un autre bateau", prévient Paul Philipp. La refonte d’une partie des statuts, devenus ingérables et sources de nombreux conflits extra-sportifs, constitue le premier chantier d’importan- ce. Un texte devrait être pré- senté en novembre, pour le prochain congrès annuel. ■ J.-M. G. actualité LUXEMBOURG 46 paperJam avril 2004 FLF Prendre la balle au bond Paul Philipp: "On arrive clairement à un tournant et il est temps de prendre le virage" Ph ot o: D av id L au re nt (B lit z) COMMISSION EUROPÉENNE Sécurité maritime: Luxembourg mis en demeure (27/02) Bruxelles a engagé une procédure d'infraction contre Luxembourg et 11 autres États membres, pour non-respect de la législation relative au suivi du trafic des navires et d'information sur le trafic des navires. Cette directive, adoptée en 2002 suite au naufrage de l'Erika sur les côtes bretonnes, aurait dû être transpo- sée en droit national pour le 5 février 2004. Cette législa- tion prévoit, notamment, la création de lieux de refuge pour les navires en détresse et l'obligation faite aux navires d'être équipés d'un enregis- treur des données de voyage (de type "boîte noire"). AGENDA 30 MARS La sécurité informatique: anticiper de manière pratique les intrusions MeeTincS organise une journée de conférence à l’hôtel Hilton à Luxembourg sur les principaux thèmes de la sécurité informa- tique. Des experts présenteront de manière très concrète les moyens pour prévenir toutes attaques et également quelles réac- tions adopter en cas de piratage d'un système. Il s’agira, par ailleurs, de déterminer les responsabilités de chaque intervenant de ce processus de protection. Infos et inscriptions: MeeTincS SA 45 99 45 1;
[email protected]; www.meetincs.lu 30 MARS Quels nouveaux enjeux pour la fonction compliance officer ? IFE Benelux organise une journée spéciale en présence de Jean-Marie Legendre, Président de l'ALCO (Association luxembour- geoise des compliance officers) et de Claude Simon de la CSSF. Tous les aspects de cette fonction seront abordés à la lumière des derniers développements ou projets réglementaires. Renseignements et inscriptions : Chantal Fable (+32 (0)2 533 10 15;
[email protected]). 31 MARS Forum de rencontre "Femmes et Entreprises" Le ministère de la Promotion féminine et l’Union des entreprises luxembourgeoises organisent, à la Chambre des Métiers, la 2e édi- tion du forum de rencontre "Femmes et Entreprises". L’édition 2004 s’adresse tout particulièrement aux femmes intéressées à la création d’une entreprise et prévoit la rencontre et l’échange d’expériences avec des femmes ayant créé et gérant leur propre entreprise au Luxembourg. Informations: ministère de la Promotion féminine (478-5820) ou l'UEL (26-00-9-792);
[email protected]; http://www.mpf.public.lu. actualite_L_GR.qxd 16.03.2004 9:30 Uhr Seite 46 rather use the right tool at the right time You might be short of breath when it comes to public relations and event organization. We will give you the right support, just when and where you need it oxygen can offer the best service in: press and media relations and analysis / press conferences / media training / internal communication / event marketing and management / incentives / crisis communication oxygen is a member of IPRN, International Public Relations Network and CENARP, Cercle National des Relations Publiques Address: 14, place du parc / B.P. 2773 / L-1027 Luxembourg / phone: 26 48 20 35 / fax: 48 87 70 / e-mail:
[email protected] / www.oxygen.lu OXY_Paperjam238x300 12.03.2004 14:42 Uhr Seite 1 actualité LUXEMBOURG 48 paperJam avril 2004 Oswald Schroeder (BGL)Vincent Ruck (Telindus), Dany Lucas (tempo!) Laetitia Welsch (KPMG), Jérôme Bloch (Global Golf) Mike Koedinger (paperJam)Fred Thill (Mikado) Cathy Giorgetti (LCTO) Netty Thines (Mediation) Boz Temple-Morris, le billant orateur d’un soir... Thun Heynsbroek (mtp) et son épouse Doris Weber (Act 2), Nadia et Michel Greco (Michel Greco) Géraldine Paranio (Office des Publications) Pi ct ur e Re po rt : E ric C he na l ( Bl itz ) C'est au carrefour entre la façon dont une marque – ou une entreprise – se per- çoit elle-même, celle dont elle veut être perçue par les autres et la vision qu'ont les autres sur elle, que doit se trouver cette marque, ou cette entreprise. Elle a alors l'obligation de combiner au mieux sa propre vision ("Il faut clarifier sa propre volonté, la direction que l'on souhaite prendre"), sa culture interne ("Impliquer ses propres salariés afin qu'ils puissent parler en toute transparence et inté- grité") et les processus de communication externes ("Faites ce qui fonctionne: tous vos actes doivent sou- tenir vos intentions straté- giques"). C'est ainsi que Boz Temple-Morris, aujourd'hui consultant branding par excellence, considère la vérité comme l'outil marke- ting le plus puissant qui puisse exister. A charge désormais pour les entre- prises de s'en convaincre elles-mêmes... et d'en con- vaincre les autres! ■ Jean-Michel Gaudron LA VÉRITÉ COMME OUTIL de marketing au service des entreprises: le thème de la conférence donnée par Boz Temple-Morris, invité par paperJam, n'a pas manqué de susciter un vif intérêt auprès des décideurs et hommes de communication du Luxembourg. Ainsi, près de 200 personnes se sont retrouvées à écouter ce petit bonhomme chevelu, au dis- cours simple mais percutant et à l'enthousiasme com- municatif. Artiste de théâtre, recon- nu pour sa créativité et son style très visuel (ses pièces, jouées dans le monde entier, ont notamment été présen- tées lors de l'Expo-sition universelle d'Hanovre en 2000 mais aussi aux festi- vals de Salzbourg, de Dublin ou encore d'Edin- burgh), Boz Temple-Morris n'a pas mis bien longtemps à captiver son auditoire, par le récit de la formidable aventure de la marque de cigarettes "Death", dont il fut un des fondateurs, au milieu des années 90. Avec des slogans du style "Blow yourself away", "Serial Killer", ou encore "13.5 million smokers will admit it's bad for them. Only one tobacco company will", sa société, Enlighte-ned Tobacco Company (ETC), avait révolutionné la com- munication marketing, en même temps qu'elle attira les foudres des géants de l'in- dustrie du tabac. A grands renforts d'actions en justice, jusqu'auprès de la Cour européenne, ce sont finale- ment eux qui eurent le der- nier mot. Mais Boz Temple Morris avait, quelque part, déjà gagné, en misant sur une idée simple: "Soyez ce que vous êtes vraiment". The profit of Truth Retour sur la conférence donnée par Boz Temple-Morris le 19 février dernier au Cercle Municipal. actualite_L_GR.qxd 16.03.2004 9:30 Uhr Seite 48 LUXEMBOURG actualité paperJam avril 2004 49 Heike Fries (Grey), Kristof Della Siega (iddifix) Alexis Juncosa (Nico Magazines) Céline Velluet et Karine Touati (cmi) Armelle Bary (Swisslife) Georges Muller (Cegecom), Carlo Dickes (Comed) David Laurent (Blitz) Christine Valenza (Advantage) Marc Binsfeld (Binsfeld Communication) Marc Haas (Binsfeld Communication) Frédérique Theisen (Binsfeld Communication) Florence Reinson (paperJam)Aurelio Angius (tempo!)Stephanie Gaudard (IRE) Charles Mandica (Steria) Jean Diederich (LogicaCMG), Lore Bertrand (Keytrade) Raoul Thill (Bizart) Claude Nesser (Binsfeld Communication), André Hesse (Concept Factory), Patrick Wittwer (Format) François Altwies (Telindus) Isabel Marcela (JonesLang LaSalle), Florence Gillig (Immo Etoiles) Philippe Lacour (Philippe Organisation) Pietro Nameche (Advantage) Paul Schumacher Thierry Bollekens (Comed) Daniel Schneider (Schneider Consulting) Katrhin Anderl (Binsfeld) actualite_L_GR.qxd 16.03.2004 9:31 Uhr Seite 49 ... et profi tez pleinement de vos journées de travail. Lettershop s.a. Z.I. Bombicht Niederanven/Luxembourg (+352) 42 31 55 - 1 confi
[email protected] Personnalisation - Mise sous pli - Expédition Notre société est agréée par le Ministre du Trésor et du Budget en tant que «agent de communication à la clientèle» (statut P.S.F.). Toutes nos activités sont soumises à la surveillance prudentielle de la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF). Travaillez votre effi cacité ... Exemples de courriers confi dentiels: - fi ches de salaire - extraits de compte - factures et rappels - relevés de portefeuille - mailings - convocations - invitations - cartes plastiques - cartes de vœux 33115_ann_Lettershop_Travaillez 1 9/03/04, 11:29:24 ... et profi tez pleinement de vos journées de travail. Lettershop s.a. Z.I. Bombicht Niederanven/Luxembourg (+352) 42 31 55 - 1 confi
[email protected] Personnalisation - Mise sous pli - Expédition Notre société est agréée par le Ministre du Trésor et du Budget en tant que «agent de communication à la clientèle» (statut P.S.F.). Toutes nos activités sont soumises à la surveillance prudentielle de la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF). Travaillez votre effi cacité ... Exemples de courriers confi dentiels: - fi ches de salaire - extraits de compte - factures et rappels - relevés de portefeuille - mailings - convocations - invitations - cartes plastiques - cartes de vœux 33115_ann_Lettershop_Travaillez 1 9/03/04, 11:29:24 actualité GRANDE RÉGION 52 paperJam avril 2004 ESCH-BELVAL Le droit luxembourgeois appliqué en France? (25/02) A l'occasion de la venue à Luxembourg de Gérard Longuet, président UMP du Conseil régional de Lorraine, s'est posée la ques- tion de l'élargissement du site d'Esch-Belval au-delà de la frontière (sur 140 ha) et la possibilité, pour les entreprises établies côté fran- çais, de bénéficier de l'application des législations sociale et fiscale du droit luxembourgeois. Le premier ministre Jean-Claude Juncker a confirmé qu'il s'entretiendrait à ce sujet avec le ministre français de l'Economie, Francis Mer, de sorte que le territoire français n'hérite pas que du seul aménagement du parking principal du site. SMARTVILLE Une nouvelle Smart en production pour 2007 (03/03) Le site de Smartville à Hambach, en Moselle, a été rete- nu pour la production d'un nouveau modèle de Smart, prévu de sortir des chaînes de montage en 2007. 50 millions d'euros devraient être investis. Ce nouveau modèle est censé succéder à la Smart Fortwo (ex-City-Coupé), produit phare de la marque du groupe germano-américain Daimler Chrysler. Plus de 2.200 sala- riés sont employés sur le site de Hambach qui produit, actuellement, le Roadster de Smart, lancé en janvier 2003. Depuis l'inauguration de l'usine en 1997, 630.000 véhicules, environ, sont sortis de ses chaînes de montage. www.daimlerchrysler.com SARRE Espoirs de reprise (26/02) Selon une étude de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Sarre, menées auprès de 180 entreprises sarroises représentant près de 110 000 emplois, l'heure est à un regain d'optimisme. L'index des attentes de marché mesuré en février, tel qu'il est calculé, a atteint le niveau de 149 points (+2 par rapport à janvier), soit à peine 12 points de moins que son plus haut niveau historique de mai 1998. Cependant, l'index des affaires, lui, a baissé, dans le même temps, de trois points. DHL La Lorraine en pointillés (25/02) En dépit des propos se voulant rassurant de la direction parisienne du transporteur DHL, l'avenir du site que la société exploite sur l'aéroport de Metz-Nancy Lorraine semble menacé par une restructuration qui baisserait la fréquentation hebdoma- daire des vols de quatre à un. Sur les quelque 120 emplois du site, seuls une quinzaine seraient alors conservés pour assurer la gestion des flux de conteneurs. QUOI QU'ON EN DISE, LA Grande Région est, aujour- d'hui, une réalité, tant écono- mique que géographique. Mais sans doute manque-t- elle encore un peu d'envergu- re pour revendiquer un statut qui serait alors unanimement reconnu et lui apporterait un dynamisme supplémentaire bienvenu. Connaît-on, pour autant, la Grande Région et, en particu- lier, sa structure démogra- phique? Sans doute pas dans le détail. D'où l'intérêt de se pencher sur les données com- pilées par l'Observatoire inter- régional du marché de l'em- ploi (OIE). Composée des "territoires" du Luxembourg, de la Lorraine, de la Sarre, de la Rhénanie- Palatinat de la Wallonie et de la Communauté française et ger- manophone de Belgique, La Grande Région présente une superficie de 65.401 km_, peuplée de 11,23 millions d’habitants (dont 51,2% de femmes), soit 3% de la popu- lation totale de l’Europe des 15. Sa contribution au PIB communautaire est également de l'ordre de 3%. Les deux-tiers de cette popu- lation vivent en Rhénanie- Palatinat (36% avec 4 millions d'habitants) et en Wallonie (30%; 3,2 millions). Au Lux- embourg, le "petit", ne rési- dent que 4% des habitants de la Grande Région. C'est pour- tant du Grand-Duché que provient la plus forte contri- bution relative (+13.8%) à l'accroissement de la popula- tion constaté entre 1992 et 2002. Selon les projections de population établies par l'OIE, le recul de la population devrait être d'environ 2% jusqu'en 2020. "Les perspec- tives à 20 ans laissent appa- raître des scénarios plutôt pessimistes, confirme l'OIE. Les projections de population prévoient une baisse de la population notamment dans les régions allemandes et en Lorraine sous l'effet du vieillissement de la popula- tion non compensée par un afflux de nouveaux mi- grants". Seuls le Luxem- bourg (+18%) et la Wallonie (+6%) devraient en effet connaître un accroissement du nombre de leurs résidents. Quant aux plus de 60 ans, qui représentent actuelle- ment un quart de la popula- tion, ils "pèseront" plus d'un tiers à cet horizon. Si le solde naturel (diffé- rence entre les décès et les naissances) demeure assez faible (+872), il est très inégalement réparti selon les régions. C'est en Lorraine qu'il est largement le plus important (+7.502), mais connaît une diminution constante depuis le milieu des années 80. La Wallonie (+2.192) et le Luxembourg (+1.739) viennent loin der- rière. Mais ils parviennent à compenser le déficit naturel enregistré en Sarre (-4.120) et en Rhénanie-Palatinat (- 6.441). Les soldes migratoires, eux aussi, sont inégalement répartis, mais très nettement positifs, exception faite en Lorraine (-7.191), région qui peut, heureusement, com- penser par un solde migra- toire supérieur. C'est essen- tiellement la Rhénanie- Palatinat (+20.950) et la Wallonie (+7.046) qui profi- tent des mouvement migra- toires observés. "Dans ce schéma dissymé- trique, les axes peuplés de grandes vallées (Moselle, Sarre) et l’éventail de réseaux qui, à travers les hautes terres, relient cette région centrale aux bordures rhénanes, représentent des éléments de continuité inter- ne essentiels, en même temps que des ouvertures indispensables sur les régions voisines", explique Evelyne Arnould, Maître de conférences de géographie à l'Université de Nancy 2. Il ne reste plus q'à chacun d'en être persuadé.. .■ J.-M. G. PERSPECTIVES 2020 POUR LA GRANDE RÉGION Recul de la population attendu de 2% L'afflux massif de travailleurs frontaliers au Luxembourg est la première étape vers une augmentation de la population du pays, estimée à +18% d'ici à 2020. Ph ot o: Da vi d La ur en t (B lit z) actualite_L_GR.qxd 16.03.2004 9:31 Uhr Seite 52 ht tp :/ /w w w .in no va tio n. pu bl ic .lu Le Portail luxembourgeois de l’innovation et de la recherche Restez au fait de l’actualité innovation et recherche avec : > le Guide des aides > le Marché des technologies > le Répertoire des compétences technologiques et aussi : les Appels, l’Agenda de l’innovation, les Success stories, les Liens, … ! Mise à jour quotidienne & accès gratuit Actions innovatrices du FEDER Hat sich doch gelohnt, oder? Mit noch mehr Flexibilität: 2,25% 1) oder 1) Bei Wahlzuteilung. Effektiver Jahreszins nach Zuteilung ab 2,48%. 2) Spardauer mindestens 7 Jahre und Verzicht auf das Bauspardarlehen nach Zuteilung. 4,00% 2) DARLEHENS- ZINSEN ab GUTHABEN- ZINSEN bis zu Je früher man an seine Träume glaubt, umso eher werden Sie wahr. Auch wenn Sie noch keine konkreten Pläne haben sollten Sie sich, übers Bausparen, den Weg zum eigenen Heim ebnen. So sparen Sie nicht nur Steuern, sondern vor allem Zeit. Sprechen Sie doch einfach mit einem unserer Berater. Wir nehmen uns Zeit für Sie, auch nach Feierabend. Anruf genügt: 443444-1. www.wuestenrot.lu Unsere Partner in Luxemburg 1/1-WUSTENROT+LUXINNO 16.03.2004 0:22 Uhr Seite 1 54 paperJam avril 2004 outils IT & TELECOM LOGICIELS BULL ET ORGA SYSTEMS Les deux entreprises ont associé leurs savoir-faire respectifs pour répondre aux problématiques ren- contrées par les opérateurs de télécommunications, nouveaux entrants ou opérateurs histo- riques. Elles vont ainsi proposer des solutions de facturation clés en main. Bull devient ainsi l’inté- grateur des solutions d’ORGA Systems et coopère avec cette dernière en matière de Recherche et Développement. www.bull.lu; www.orga-systems.com MICROSOFT Les versions française et néerlandaise adaptées de Microsoft Business Solutions CRM, progiciel de gestion de la clientèle offrant des modules sup- plémentaires pour la vente et l'as- sistance clientèle, sont disponibles. Grâce à cette application, les entreprises de toutes tailles peu- vent développer des relations à long terme rentables avec leurs clients. Microsoft CRM met sur- tout l'accent sur la convivialité, les possibilités de reporting et de réglage ainsi que l'intégration avec d'autres logiciels d'exploita- tion. Prix: de 400 à 1.400 euros par utilisateur. www.microsoft.com/belux/ BusinessSolutions NOVELL Small Business Suite 6.5, une technologie à la portée des petites organisations pour résoudre des problèmes d'entrepri- se majeurs ou mineurs, est dispo- nible depuis le 20 février. Cette solution est proposée sur la base de licences jusqu'à 100 utilisateurs maximum, soit deux fois plus que la limite précédente. La Suite ini- tiale reste accessible gratuitement via les revendeurs qualifiés dans le cadre du programme Novell Small Business Suite Starter Pack. Prix de vente conseillés: 530 euros pour 5 nouveaux utilisateurs et 283 euros pour 5 versions en upgrade. www.novell.com/products/smallbiz LEXMARK La version enri- chie de la Lexmark Document Solutions Suite 3.2, un outil de gestion électronique de docu- ments puissant et convivial, per- met aux entreprises de gagner en productivité et d'abaisser leurs coûts d'impression. Cette version offre des fonctionnalités perfor- mantes et conviviales de gestion des documents adaptées à une plus grande variété d’utilisateurs et d’équipements, comme par exemple les PC, les imprimantes multifonctions et les imprimantes réseaux. www.lexmark.be PROGRESS La suite de développement nouvelle généra- tion, Progress Openedge 10, sim- plifie la création d’applications métier distribuées et orientées services. OpenEdge 10 est une suite de produits intégrée en vue de la mise en oeuvre d’applica- tions métier pour l’entreprise étendue et intégrée. Elle offre aux développeurs d’applications pro- fessionnels un moyen économique pour étendre leurs applications en réutilisant la logique métier exis- tante tout en offrant une grande variété d’interfaces utilisateur et de choix opérationnels. www.progress.com IMPRIMANTES LEXMARK Un nouveau stan- dard des imprimantes multifonc- tions (MPF) pour groupes de tra- vail, est désormais disponible. La Lexmark X422 concilie richesse fonctionnelle, meilleure gestion du workflow et prix très abordable. La Lexmark X422 est idéale pour les groupes de travail, les succursales et les petites et moyennes entre- prises. Elle réunit les fonctions dont ces utilisateurs ont le plus besoin - impression, photocopie, fax et numérisation couleur - sur une même machine, à la fois faci- le à utiliser et peu encombrante. La Lexmark X422 permet égale- ment des gains de temps et une réduction des coûts: elle imprime et copie jusqu’à 21 pages par minute. Prix : 1.686 euros. www.lexmark.be LEXMARK Les produits Lexmark C752L rendent l’impres- sion couleur ultra rapide encore plus abordable pour toutes les entreprises. Les imprimantes laser couleur. Lexmark C752L sont spé- cifiquement conçues pour les PME ainsi que pour les petits groupes de travail ou ceux opérant en environnement distant. Cette gamme leur fournit le niveau de performance et les fonctionnalités économiques de l’imprimante Lexmark C752.Tous les modèles peuvent être connectés directe- ment au réseau, ce qui facilite leur installation. Prix de vente conseillé: 2.109 euros HTVA. www.lexmark.be SÉCURITÉ TREND MICRO La premiè- re application de prévention des intrusions, Network VirusWall 1200, vient d'être lancée sur le marché de l'antivirus. Cette appli- cation de prévention des intru- sions est spécialement développée pour scanner, détecter et bloquer les menaces qui viennent du sein même du réseau. Ils peuvent mini- miser et même empêcher les intrusions internes. Network VirusWall 1200 est déve- loppé pour détecter et bloquer (au sein du réseau) les virus de réseau dans des paquets de données, ainsi que pour permettre aux administrateurs de contrôler ou limiter l'accès aux équipements vulnérables. Prix : 4.495 euros, sans le software. Pour une confi- guration pour 100 utilisateurs : 8.142 euros, avec le software. www.trendmicro.co.uk VERITAS SOFTWARE CORPORATION NetBackup 5.0 Server est une nouvelle solu- tion permettant aux sociétés de taille moyenne de sauvegarder et de rétablir leurs données de manière aussi hétérogène qu'effi- cace. Cette protection avancée des données est basée sur la stratégie "utility computing" de Veritas, qui LOGICIELS La comptabilité et les salaires VDS-COMPUTING Piton Financials est une solution axée sur l’automatisation des tâches financières. Elle per- met aux utilisateurs de bénéficier d’un accès maximal aux données de leur société pour un coût minimal, tant en fonctionnement client-serveur que par accès via un navigateur Web. Les atouts techniques de Piton sont la technologie et la base de données Oracle. Fonctionne sous les systèmes d'exploitation Unix et MS Windows. Prix: à partir de 4.995 euros. www.vds-computing.be OMNIS Depuis plusieurs années, Omnis Informatique commercialise WISAL, logiciel de gestion des salaires et traitements avec gestion des événements et documents du personnel. WISAL est une application "100 % Windows". Elle permet une exploitation conviviale des données dont la sécurité est garantie par leur stockage dans une base de données relationnelle d’une grande fia- bilité. Prix: dépend du nombre de salariés. 1.290 euros pour 50 salariés, 2.340 euros pour 100 salariés, 3.330 euros pour 150 salariés. www.informatique.lu INFODATA Spécifiquement développé pour les entreprises et bureaux comptables luxembourgeois, Salarix+ intègre une gestion complète de tous les travaux administratifs relatifs au traitement des salaires. Le produit assure la liaison avec les interfaces bancaires électroniques pour effectuer les ordres de virement et automatise l'édition de la plupart des documents administratifs exigés men- suellement ou annuellement par les différentes adminis- trations luxembourgeoises. Prix: 1.000 euros le module. www.infodata.lu INFODATA Accountix est une applica- tion qui respecte les normes européennes, I.A.S. (International Accounting Standards) et I.F.R.S. (International Financial Reporting Standards) en matière de comptabilité. Elle permet de gérer la comptabilité générale en multi-devises (même pour les devises de capital) et de générer en automatique toutes les déclara- tions comptables d’une entreprise jusqu’au bilan final, ainsi que ses annexes. Prix : entre 1.000 et 3.000 euros. PARTENAIRES SOCIAUX Logiciels développés sous Windev5.5 et 7.5, KeyPaye et KeyTempo (pour tra- vailleurs intérimaires) permettent un calcul très simplifié et convivial des salaires sous Windows, avec une gestion des différents formulaires administratifs. Différentes recherches statistiques (absences, congés, maladies…) sont également disponibles sur ces logiciels. Prix indica- tifs: à partir de 1.016 euros (1-9 salariés) et 2.033 euros (10-49) pour KeyPaye; à partir de 7.436 euros pour KeyTempo.
[email protected] BLUE SKY SOFTWARE Sky Gestion est un logiciel intégré qui regroupe toute une gamme de modules pour la gestion, la comptabilité et les salaires pour les PME, les asbl et les administra- tions, fonctionnant aussi bien sous MAC que sous PC. Sky Gestion est multi-sociétés ou permet de gérer plu- sieurs activités d’une même entreprise. Prix: pour une configuration moyenne sur un poste il faut compter minimum 2.500 euros HTVA. www.software.lu. SOFTKIS Avec son logiciel SM3, Softkis a mis au point des règles faciles qui expliquent son efficacité. Le produit ne surcharge pas les écrans, crée des automatismes et permet un maximum de contrôles logiques. Prix: à partir de 1.000 euros (1-10 salaires) jusqu’à [>>�56] outils.qxd 15.03.2004 16:38 Uhr Seite 54 anzeigenico_pj 12.11.2004 15:04 Uhr Seite 1 56 paperJam avril 2004 outils IT & TELECOM vise à garantir la disponibilité continue des données et applica- tions. Le logiciel NetBackup Server s'adapte aux environne- ments UNIX, Windows, Linux et NetWare. Avec NetBackup 5.0 Server, les organisations ont accès à une solution "back-up and recovery" réservée jusqu'à présent aux grandes entreprises. www.veritas.com SYMANTEC annonce la série Clientless VPN Gateway 4400, une nouvelle solution d’ac- cès à distance sécurisé basée sur le Web. Avec cette nouvelle ligne de boîtiers, Symantec offre à ses clients une solution économique et facile à utiliser. Elle réduit les coûts de mise en place des accès à distance puisque les adminis- trateurs informatiques n’ont plus à installer et gérer les déploie- ments de logiciels clients VPN. Les boîtiers Symantec Clientless VPN Gateway offrent une confi- guration souple et de puissantes options de gestion qui permet- tent une intégration parfaite dans les infrastructures de réseaux existantes. www.symantec.be ORDINATEURS TOSHIBA Le nouveau note- book Tecra M2 de Toshiba combi- ne connectivité sans-fil, configu- ration sur-mesure et longue autonomie. Toshiba Information Systems Benelux lance le Tecra M2, un nouveau notebook poids- plume destiné aux utilisateurs professionnels.Ce notebook a été conçu pour des utilisateurs qui recherchent un PC portable puissant et léger, doté de riches possibilités de connectivité. Le Tecra M2 ne pèse que 2,26 kg, soit 20 % de moins que son pré- décesseur. Le nouveau notebook offre aux utilisateurs une autono- mie d’une durée inégalée allant jusqu’à 11 heures et demie. Prix : 1898,82 euros HTVA. www.toshiba.be PERIPHERIQUES SHARP Les nouveaux - et premiers - enregistreurs DVD de Sharp permettent de visionner son film ou programme favori où et quand on le veut! Les DV- HR350S et DV-HR300S combi- nent un disque dur de respective- ment 120 (165 heures d'enregis- trement) et 80 gigabyte (110 heures) et un enregistreur DVD dans un logement métallisé élé- gant. Les deux appareils sont dotés notamment d'une entrée DV (FireWire) et des fonctions Time Shift et Quick Search. En outre, les enregistreurs sont ultraplats (43 cm x 5,9 cm). Les enregistrements se font aux for- mats -R/-RW, lus par 95% des lecteurs DVD du marché. La lec- ture est presque illimitée elle aussi.. Prix de vente conseillés : 999 euros pour le DV-HR300S et 1.099 euros pour le DV-HR350S. www.sharp.be DMAX lance une nouvelle génération de lecteurs DVD de salon certifiés DivX. Le lancement des produits KiSS cadre avec la vision "Connected Home". La société a conclu un accord de distribution avec le fabricant danois KiSS Technology. La parti- cularité, c'est que ces périphé- riques ne lisent pas seulement les DVD et les MP3 mais sont com- patibles avec toutes les versions DivX et XviD. Ils peuvent lire tous les films MPEG4 sans conversion ni perte de qualité, ce qui n'est pas le cas des lecteurs MPEG4 traditionnels non certifiés Divx. Dans un premier temps, Dmax lance quatre modèles. Prix de détail : varient de 199 à 499 euros TVAC. INTEL La première mémoire flash NOR basée sur la technolo- gie de production de 90 nano- mètres (nm) vient d'être lancé par Intel Corporation. Intel Wireless Flash Memory constitue la neuviè- me génération de la technologie de mémoire flash d'Intel. Cette mémoire flash sans est 50 % plus petite que la génération précé- dente. Cette mémoire flash sera disponible en avril dans la version 64 Mb. La production en grand volume n'interviendra pas avant le troisième trimestre. Le prix conseillé, sur base d'une commande de 10.000 unités, sera de 10,26 dollars. http://developer.intel.com D-LINK lance la série de pro- duits SuperG pour les réseaux sans fil. Grâce au développement du standard 802,11g, ces produits offrent désormais une bande pas- sante maximale de 108Mbps. La sensibilité de réception des pro- duits est étendue à 20 décibels, ce qui double l'accès et diminue le nombre de points d'accès pour obtenir une couverture complète. La série de produits AirPlus XtremeG est constituée de quatre produits qui garantissent une puissante sécurisation grâce au cryptage WPA. www.dlink-benelux.com STOCKAGE VERITAS SOFTWARE lance une solution pour une ges- tion simplifiée des environne- ments de stockage hétérogènes. Storage Foundation 4.0 est un logiciel de gestion du stockage et de virtualisation. Avec cette solu- tion, les entreprises ont une meilleure prise sur les environne- ments de stockage complexes. Storage Foundation permet d'aug- menter la disponibilité, les presta- tions et les possibilités de gestion des systèmes et applications de stockage, tandis que les coûts sont diminués sur base d'une infra- structure de stockage partitionnée. Prix; à partir de 756 euros par licence http://www.veritas.com ENVIE D'ÊTRE PUBLIÉ ICI? Envoyez vos communiqués de presse avec illustration à
[email protected] [�54 >>] 12.000 euros (+3.500 salaires). www.softkis.lu SAP En plus de fournir un logiciel comptable, SAP propose des solutions permettant d'optimaliser les flux de liquidités et de paiements, et de faciliter le pilotage d'entreprise. L'intégration des modules tels que le grand livre, la comptabilité client, fournisseur, des inventaires et des immobilisés avec la comptabilité de gestion per- met cette gestion d'entreprise moderne qui repose sur des outils de mesure performants. Prix: dépendant de l'étendue de la solution. www.sap.com DATAGEST PAY-ease est un logiciel souple conçu pour la gestion en temps réel des appointements mensuels, des salaires et des pensions. Conforme à la législation luxembour- geoise, l’application permet de traiter tous les secteurs d’activité, quel que soit le type d’entreprise. Prix: à par- tir de 5.400 euros. DATAGEST GECO-ease. logiciel comptable, est particulièrement adapté aux besoins des fiduciaires. Utilisé à la fois pour les comptabilités de sociétés commerciales et de sociétés financières, GECO- ease est particulièrement performant dans le traitement de comptabilités multi-devises. Grâce aux modules optionnels, il est possible de tenir un portefeuille de titres qui peut être évalué facilement aux cours de bourse saisis manuellement ou repris automatiquement. Prix : à partir de 6.750 euros. www.datagest.lu TELIN- DUS La comptabilité Gesall est un produit dont la sta- bilité et la performance ont fait leurs preuves. Il est développée en Powerbuilder, pour un environnement client/serveur et base de données Sybase SQL Anywhere. La comptabilité générale Gesall est multi- entreprises/multi-devises/multi-périodes et dispose de différents modules. Prix: 2.100 euros en version mono- société et 3.450 euros en version fiduciaire. www.telin- dus.be MICROTIS Gesper Salaires pour Windows per- met la gestion et le calcul des salaires et des rémunéra- tions au sein d'entreprises de tous les secteurs d'activi- té. Gesper Salaires s'intègre parfaitement au sein de la gamme des produits de gestion Gesper (Personnel, Formation, Recrutement). C'est un logiciel modulaire, complet et fiable, adaptable aux besoins propres de chaque société, des PME aux grandes entreprises en passant par les fiduciaires et les sociétés parastatales. Prix de départ: 1.125 euros HTVA. www.microtis.lu ■ outils.qxd 15.03.2004 16:38 Uhr Seite 56 anzeigenico_pj 12.11.2004 15:04 Uhr Seite 1 58 paperJam avril 2004 outils COMMUNICATION LECTURE Wim Crouwel à Luxembourg! QUICK AGENCE Comed SUPPORT Presse et affichage ART DIRECTOR Pierre Servais GRAPHISTE Jean Philippe Luniaud ACCOUNT Véronique Blum AUTOCENTER GOEDERT AGENCE binsfeld communication SUPPORT presse quotidienne ART DIRECTOR Kathrin Anderl COPY xxxxxxx GRA- PHISTE Steffi Willkomm CONCEPT Frank Kaiser ACCOUNTS Claude Sauber, Marc Haas A l'initiative de Design Luxembourg, Wim Crouwel, le designer néerlandais le plus connu, sera à Luxembourg le 16 avril prochain, pour une présentation, à la Banque de Luxembourg, de ses oeuvres développées au cours des années 50 et 60. A 75 ans, Wim Crouwel est un homme d’expérience, précurseur dans son art, inspiré par le design suisse provenant des principes Bauhaus. Sa carrière s’est ensuite enrichie par l’engrenage de la théorie et de la pratique. Décoré de l'Ordre Leopold II pour son travail au Pavillon Benelux de l'Exposition universelle de Bruxelles en 1958, il est également le réalisateur du Pavillon néerlandais à l'Expo universelle d'Osaka en 1970. Surnommé "Monsieur Gridnik" (Monsieur Grille), Crouwel est aussi connu par son new alphabet avec lequel il comptait pouvoir construire un alphabet universel. Il eut, pour élève, Gerard Unger, qui s'illustra avec ses polices de caractère Swift, Praxis et Flora utilisées dans le monde entier. ■ BRASSERIES DE LUXEMBOURG AGENCE Advantage Communication SUPPORT Presse quotidienne, affichage et magazine ART DIRECTOR Christian Delcoigne COPY Fabricio Zanier GRA- PHISTE Yves Paillot PHOTO Xavier Arcq ACCOUNT Thierry Wunsch P&T LUXEMBOURG AGENCE Advantage Communication SUP- PORT Presse quotidienne ART DIRECTOR Samy Guenane COPY Michael Mertens GRAPHISTE Yves Paillot PHOTO Frank Weber ACCOUNT Karine Proust-Renaudet BCEE AGENCE Concept Factory SUPPORT Presse quotidienne et magazine CREDITS Paulo Tomas, Fabio Cipriano, André Hesse, Pol Goetzinger TOUSALON AGENCE Advantage SUPPORT Presse hebdomadaire, quotidienne ART DIRECTOR Samy Guenane COPY Samy Guenane GRAPHISTE Pietro Namèche ACCOUNT Véronique Lange ADVANTAGE COMMUNICATION AGENCE Advantage Communication SUPPORT Presse spécialisée ART DIRECTOR Samy Guenane, Ghislain Giraudet COPY Michael Mertens GRAPHISTE Pietro Namèche PHOTO Frank Weber CETREL AGENCE Concept Factory SUPPORT Presse quotidienne, magazi- ne, affichage CREDITS Fabio Cipriano, David Solito, André Hesse, Francoise Reuter outils.qxd 15.03.2004 16:38 Uhr Seite 58 COMMUNICATION outils paperJam avril 2004 59 MERCEDES-BENZ LUXEMBOURG AGENCE Concept Factory SUPPORT Presse quotidienne et magazine CRE- DITS Fabio Cipriano, David Solito, André Hesse PHILIPPE EDMOND AGENCE Everest SUPPORT presse LES DOMAINES DE VINSMOSELLE AGENCE Interpub' SUPPORT Presse magazine et quotidienne ART DIRECTOR Peggy Weber CREATIVE DIRECTOR Leo Reuter COPY Alain Brach ACCOUNT Eric Anelli, Liette Reuter SITE DU MOIS icm.lu ICM est une société luxembourgeoise de représentations et de distribution, couvrant une clientèle locale, grande région et internationale, aussi bien professionnelle (industrie, grande distribution, magasins spécialisés, ...) que privée. Le site aux couleurs sobres, peut-être même un peu austères est plutôt facile de navigation et propose un online store ciblant une clientèle diversifiée. En moins de 10 clics de souris, il est possible, pour un client enregistré, de faire un achat de produits nouveaux et innovants, rapidement livré grâce à un outil CRM pro- fessionnel. La gamme de produits couvre des fourni- tures industrielles, jouets et gadgets, articles de sports et loisirs, matériel/accessoires informatiques, et objets divers... Du kit d'impression Wireless Bluetooth au trieur de pièces en euros, il y en a pour tous les goûts. ICM entend offrir régulièrement de nouveaux pro- duits. Une nouvelle ligne 'lifestyle' est ainsi prévue dans les semaines à venir. Le site est en langue anglaise, mais le online store est accessible en anglais, français et allemand. Design: ☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺ Contenu: ☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺ Navigation:☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺ AGORA.LU Le projet de réha- bilitation des Friches de Belval- Ouest en détails et en couleurs. (Interact) Design: ☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺ Contenu: ☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺ Navigation:☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺ BERNARD-MASSARD.LU Elégance et simplicité pour le producteur de vins mousseux. Possibilité de commande en ligne (avec Interact) Design: ☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺ Contenu: ☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺ Navigation:☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺ PEFC.ORG Vitrine anglophone du leader mondial des systèmes de certification de la gestion forestière durable, réalisé avec la plate- forme GAX~thinX. Design: ☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺ Contenu: ☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺ Navigation:☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺ WALLENBORN.LU Site flash bilingue (F, GB) présentant la société de transports internatio- naux. Possibilité de "tracking" en ligne (avec Luxis) Design: ☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺ Contenu: ☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺ Navigation:☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺ ... ET AUSSI CEGEDEL.LU (avec Interact) Nouvelle identité visuelle pour la compagnie générale d'électricité. COLLE.LU (avec SIT-Net.lu) Près de 50 ans d'existence pour ce garage tout récemment agréé concessionnaire Ford. On attend de voir les occasions en ligne... ELDORADIO.LU (avec IPWebnet.lu) Coloré et dyna- mique, il accompagne le nouvelle image de la radio (voir paperJam mars 2004 page 18). ITWORKS.LU Site d'information sur la toute nouvelle société IT créée par l'ancien fondateur du département MACH.COM Des couleurs peu enthousiasmantes pour le spécialiste du roaming et du clearing en télé- phonie mobile (avec Interact) "Infrastructure and Security Advisory" chez Deloitte. MINICASH.LU (avec Interact) Un jeu interactif avec SMS pour gagner 100 euros par semaine. BGL AGENCE Mikado Publicis SUP- PORT Presse ART DIRECTOR Cécile Dandoy COPY Frédéric Thill GRA- PHISTE Olivier Debuys PHOTO stock ACCOUNT Vanessa Buquet DELOITTE AGENCE Mikado Publicis SUPPORT Presse ART DIRECTOR Didier Leclercq COPY Frédéric Thill GRAPHISTE Olivier Debuys PHOTO stock ACCOUNT Jean-Luc Mines, Nadia Van de Berg VALORLUX ASBL AGENCE Millenium SUPPORT presse quotidienne et maga- zine COPY Olivier Liberton EQUIPE CREATIVE Claude Moes, Jorge Valente PHOTO Fabrice Mariscotti (Blitz) ACCOUNT Michael Soldi, Didier Houillon COMMUNIQUEZ-NOUS les lancements et les changements importants de vos sites en envoyant un message à
[email protected]. outils.qxd 15.03.2004 16:38 Uhr Seite 59 contactées dans le cadre de ce dossier, n'aient pas souhaité s'exprimer sur le sujet. Ce fut le cas, en particulier des banques, plutôt frileuses sur la question, en apparence... Parmi les rares données "locales" disponibles: une récente étude présentée par Siemens Business Services sur les grandes tendances en matière d'outsourcing dans le pays. Il ressort de l'enquête que 46% des 123 entreprises inter- rogées au Luxembourg, décla- rent externaliser une ou plu- sieurs activités informatiques, en particulier la maintenance software. Seules 11% des socié- tés ont recours à un outsour- cing complet de leur informa- tique. Le taux de "réussite" est assez élevé, puisqu'elles sont 91% à se montrer très satis- faites (28%) ou assez satisfaites (63%). questions d'intérêt. Ainsi, une toute récente étude menée à l'instigation du Management Centre Europe (MCE) auprès de plus de 500 directeurs RH et membres de la direction de grandes entreprises euro- péennes (aux Pays-Bas, en Belgique, en Espagne et au Royaume-Uni), a établi qu'au moins 66% des directeurs RH ne voient aucun avantage par- ticulier à l'outsourcing de la gestion du personnel. Plus de la moitié de ce groupe pense même que cette externalisation des fonctions RH induit une prestation de services de moins bonne qualité. Difficile d'établir une carto- graphie de l'outsourcing à Luxembourg, identifiant "qui externalise quoi". Le sujet doit être suffisamment sensible pour qu'un grand nombre de sociétés faisant appel à de l'outsourcing, TOUTE ENTREPRISE QUI A le souci, aujourd'hui, de conci- lier efficacité et rentabilité, est forcément amenée, d'une manière ou d'une autre, à se poser la question de l'outsour- cing – ou externalisation – d'une partie de ses activités, confiées à un prestataire tiers, pour une durée généralement longue (au minimum 18 mois). C'est cette notion de durée qui différencie d'ailleurs la notion d'externalisation à celle de la sous-traitance, à qui se rappor- te, implicitement, un autre concept: celui de donneur d'ordre. Tout est-il externalisable? En théorie, oui. En pratique, cela n'est évidemment pas aussi simple que ça. Soit pour des raisons techniques ou règle- mentaires (le secteur financier à Luxembourg peut en témoi- gner), soit pour de simples Même si les fonctions IT ne sont évidemment pas les seules, elles font néanmoins partie de celles les plus couramment out- sourcées, mais sans doute pas autant qu'elles le pourraient. "Les premières réflexions que nous avions menées en 2001 sur le principe d'outsourcing, en particulier dans le secteur IT, ont abouti au constat que les petites entreprises n'osaient pas se lancer dans la mesure où cela nécessitait de trop lourds investissements d'avant-vente", confirme Bernard Di Renzo, Responsable d'Unité au Centre d'Innovation par les Technologies de l'Information (CITI) du CRP Henri Tudor. Si l'externalisation peut, en effet, permettre d'alléger ses charges, elle représente, au départ, un investissement conséquent qu'il convient de négocier au mieux. La problé- dossier OUTSOURCING 60 paperJam avril 2004 Confier une partie de ses activités à un prestataire extérieur demeure une démarche cruciale que les entreprises doivent manier avec précaution. Externalisation et stratégie 60-73_dossier.qxd 16.03.2004 9:36 Uhr Seite 60 matique est d'autant plus crucia- le pour les PME, qui ne disposent pas de compétences informa- tiques en la matière. "Actuellement, les relations exis- tantes sont plus basées sur la confiance qui peut exister entre l'entreprise et son prestataire informatique, constate M. Di Renzo. Or, dans l'outsourcing, l'un des points clés essentiels réside dans l'établissement du contrat, puisqu'il s'agit tout de même de remettre entre des mains extérieures, toute une par- tie de soi-même". Joindre l’ITIL à l’agréable C'est pourquoi une bonne démarche d'outsourcing s'appuie avant tout sur une bonne visua- lisation de la situation. Et cela vaut évidemment pour d'autres domaines que l'IT. Idéalement, d'ailleurs, cette évaluation devrait se faire par une tierce partie, neutre, qui puisse ensuite définir le programme à mettre en place pour arriver à optimiser les processus. "Demandez à une société ce qu'elle attend de l'info- gérance de son parc informa- tique: il y aura autant de réponses différentes que de cas, sans compter les jokers! Il faut vraiment que les choses soient claires d'entrée, en définissant qui est responsable de quoi et quelle est la répartition des tâches", analyse M. Di Renzo. Concrètement, le CRP Henri Tudor s'est impliqué dans plu- sieurs projets différents destinés à résoudre la problématique pour les entreprises de petite taille. Il y a, par exemple, la création d'un Groupement d’intérêt écono- mique (GIE) à la demande de trois entreprises concurrentes dans le secteur sanitaire-chauffa- ge, afin d'engager un informati- cien commun partageant son temps entre les trois partenaires. "Des six opportunités de partage des ressources envisagées au départ, l'informatique semblait la moins probable, en raison du caractère sensible des informa- tions traitées. C'est pourtant la seule qui a abouti", commente Bernard Di Renzo. L'autre initiative, c'est le projet NOEMI de gestion collaborative de l'informatique, avec une volonté d’adapter, au contexte des PME, le standard IT n'en pas douter, le terrain le plus instable sur lesquels les entreprises ne s'engagent que sur la pointe des pieds pour ne pas subir de remous sociaux qui leur serait plus préjudiciable. A l'heure, pourtant, où les phénomènes de délocalisation se développent, au profit de pays présentant des conditions sociales plus avantageuses – et l'élargissement de l'Union européenne ne laisse rien pré- sager de bon, en la matière, pour la partie occidentale du Vieux Continent – l'externali- sation semble se profiler comme une réelle alternative. Reste que si l'existence de cette loi est en mesure de libé- rer un certain nombre d'éner- gies, l'offre, de la part des pres- tataires d'outsourcing, ne semble pas encore à la hauteur. Il faut dire que chacun reste un peu sur ses positions, le marché hésitant encore entre attendre que des offres concrètes se des- sinent ou bien prendre les devants et susciter une réaction de la part des prestataires. Selon l'enquête de Siemens Business Services, 56% des entreprises du secteur financier interrogées (qui représentaient, au total, 41% de l'échantillon) envisagent d'outsourcer une partie de leurs activités IT dans un délai de deux ans. Il n'en demeure pas moins vrai qu'il n'y a que le premier pas qui coûte et que, en la matière, il ne semble pas encore avoir été vraiment franchi. ■ Jean-Michel Gaudron Infrastructure Library (ITIL), la référence absolue en matière d’outsourcing informatique (qui sera, du reste, le thème central des Conférences Spiral du 16 juin prochain). Une grappe de six entre- prises, tous secteurs d'activités confondus, a été constituée et deux informaticiens ont été mis à leur disposition, non pas en temps partagé, mais en inter- ventions de gestion des inci- dents et des changements. Le modèle est encours de valida- tion et pourrait être repris à leur compte par certaines sociétés de services informatiques dési- reuses de développer une telle offre. Reste que ce partage des res- sources tarde à entrer dans les mœurs. "Si l’outsourcing repose à la fois sur la mise à disposi- tion de compétences humaines et de ressources machines, on constate, dans les faits, que les possibilités de mutualisation sécurisées sur des machines appartenant au prestataire sont peu proposées aux clients au Luxembourg, alors que ceci est courant Outre-Atlantique, vers qui doivent, d'ailleurs, se tour- ner certaines sociétés luxem- bourgeoises, bravant au passage les contraintes de sécurité et de confidentialité", note Laurent Vuillermoz, (Optimal Security, Luxembourg). L'externalisation des services – au-delà du seul domaine de l'IT – est un sujet d'autant plus sensible au Luxembourg, ces derniers temps, que la mise en oeuvre, le 1er octobre dernier, de la loi du 2 août 2003 relative au secteur financier, a ouvert une brèche sur un terrain jusque là presque inviolé. Car pour des raisons évidentes de confiden- tialité, les banques n'étaient guère en mesure de mettre en oeuvre de réelles stratégies d'outsourcing. Désormais, sous le contrôle de la CSSF, un certain nombre de sociétés peuvent agir en tant que prestataires externes, pour le compte d'établissements financiers, dans des domaines aussi variés qu'agent de com- munication à la clientèle, agent administratif ou encore opéra- teur de systèmes informatiques et de réseaux de communica- tion. "Le législateur a rempli son rôle en fournissant l'instrument nécessaire à ce que certaines réflexions puissent aboutir. C'est maintenant aux établisse- ments financiers de prendre les bonnes décisions. Mais, claire- ment, pour l'ensemble de la place financière, cette loi repré- sente un signal", estime Jean- François Mirarchi, Directeur de CoRe, la filiale Outsourcing & Resourcing de Deloitte. Si le cadre existe désormais, il subsiste, néanmoins, quelques freins non négligeables à la mise en oeuvre de telles pra- tiques. Déterminer les réels avantages en terme de coûts demeure, ainsi, une des grandes inconnues et dépend, pour par- tie, du volet "ressources humaines". Celui-ci reste, à OUTSOURCING dossier Bernard Di Renzo (CRP Henri Tudor): "L'un des points clés essentiels de l'outsourcing réside dans l'établissement du contrat de base". Ph ot o: D av id L au re nt (B lit z) 60-73_dossier.qxd 16.03.2004 9:36 Uhr Seite 61 dossier OUTSOURCING 62 paperJam avril 2004 Pierre Wiame, Human Resources Manager chez Cap Gemini Ernst & Young Luxembourg. Nous avions donc besoin de plus de trans- parence dans les cessations ou les modifications de contrats et nous voulions externaliser le risque sur les dépassements kilométriques et les ruptures". De surcroît, une fois pris en compte le coût indirect géné- ré par la mobilisation des res- sources internes, la prise en charge du volet assurances par un courtier s'avèrait moins rentable que son inté- gration dans le contrat de lea- sing. Cette nécessité d’externali- ser le risque fut l’un des élé- ments mis en lumière lors de l’analyse poussée des condi- tions des contrats, mais il ne fut pas le seul. Ainsi, il fut établi que la réduction des tarifs obtenus auprès des prestataires ne compensait pas le temps passé à établir les demandes d’offres, en amont, et à maîtriser, en aval, les conditions particulières assor- ties aux contrats de chaque société de leasing. De même, la gestion opéra- tionnelle et la transmission des informations aux conduc- teurs en cours de contrat s'avéraient très lourdes, en l'absence de réel contact Depuis huit ans, la société faisait appel au leasing de voitures, mises à disposition de ses employés. Depuis quelques semaines, cette fonction, qui couvre pas moins d'une trentaine de véhicules, a été intégralement externalisée. Initialement, c'est le service des ressources humaines qui centralisait les demandes en cours de contrat de location et qui, pour les choix de véhi- cules, demandait un devis auprès des deux sociétés lea- ders du marché du leasing opérationnel. Un budget propre était défini pour le conducteur, qui disposait alors d'une liberté totale dans le choix du véhicule. L'aspect assurances était couvert par un courtier indé- pendant appliquant un accord tarif pour police global pour la Belgique et le Luxembourg. Mais toute la gestion au quo- tidien des assurances (carte verte pour immatriculation, suivi des sinistres, ...) reposait sur des ressources internes à Cap Gemini. "Nous avions à supporter des coûts importants lors des adaptations de contrats en kilométrage ou bien à l'occa- sion de l'arrêt prématuré du contrat lors du départ d'un collaborateur, explique Marie- domaines pour le moins variés: l'externalisation d'une flotte automobile, la gestion des relations clients et la ges- tion de bâtiments publics. Trois expériences menées par des organisations privées ou publiques bien différentes, mais qui se rejoignent dans le même souci de rationalisation et d'efficacité. Cap Gemini Ernst&Young: l'outsourceur outsourcé Fort d'une quarantaine d'employés à Luxembourg, Cap Gemini Ernst&Young (CGE&Y) est habitué à gérer des projets d'outsourcing pour le compte de ses clients, notamment sur le plan infor- matique. Mais elle se retrouve également du côté "client", dans le cadre de la gestion de sa flotte automobile. "L’outsourcing IT est notre 'valeur sûre' et nous sommes tellement convaincus, de par notre expérience locale ou internationale, du bénéfice qu’il peut apporter à nos clients, que nous-mêmes nous faisons appel à lui", explique Jérôme Gastaldi, Business Development Manager chez Cap Gemini Ernst & Young Luxembourg. DE LA THÉORIE À LA PRA- tique, il peut parfois y avoir un écart important. L'exter- nalisation d'une partie de l'activité d'une entreprise, sur le papier, semble tout à fait aisée... Elle répond à la fois à des objectifs stratégiques (recentrage des activités sur le métier de base, partage de certains risques), écono- miques (réduction et variabili- sation des coûts et ré-alloca- tion des investissements) et organisationnels (réduction des activités administratives, redéploiement des ressources internes, amélioration de la qualité). La mise en œuvre, en revanche, n'est pas forcément de tout repos. De l'outsourcing libre, qui garantit une grande indépendance des utilisateurs, mais multiplie les contrats et les marques, ce qui rend dif- ficile le contrôle des coûts; jusqu'à un outsourcing inté- gré, qui permet une qualité accrue par une gestion délé- guée, mais peut entraîner une perte progressive, voire totale du savoir-faire et engendrer, en interne, des problèmes sociaux, la palette de possibi- lités est assez large. Les trois témoignages qui suivent présentent trois démarches d'outsourcing bien distinctes, dans trois direct entre le fournisseur et le conducteur, ce qui ne pou- vait que générer une perte d'efficacité. "Les coûts directs cachés sont nombreux en cours et en fin de contrat. Leur poids est plus important que peut être une réduction des loyers men- suels via une négociation avec plusieurs fournisseurs", préci- se Mme Wiame. Ces coûts directs sont liés à l’ignorance, par les conduc- teurs, des droits et obligations du contrat de leasing signé par la société avec son four- nisseur de véhicule. Source de perte d'argent et de temps, tant pour les conducteurs que pour le service des ressources humaines en charge du dos- sier, ils ne pouvaient générer que l'insatisfaction générale. "Il était nécessaire de diffuser l’information sur la façon de réduire les coûts directs et indirects liés à la flotte auto- mobile, cette flotte restant tout de même, in fine, un moyen mis à disposition pour plus de productivité et de motivation des bénéficiaires", note Mme Wiame. Le choix de ce fournisseur global, en l'occurrence ALD Automotive (ex-Hertz Lease) s'est finalisé parmi les sociétés avec lesquelles CGE&Y Luxembourg était déjà en Il n'y a pas que l'IT dans la vie… Témoignages d'expériences d'externalisation réussies, en matière de flotte automobile, de relation client et de gestion technique. L'externalisation en pratique 60-73_dossier.qxd 16.03.2004 9:36 Uhr Seite 62 New Offices: 26–28, rue Edward Steichen, Espace Kirchberg C, L-2540 Luxembourg Transforming IT service delivery TECHNOLOGY SOURCING MANAGED SERVICES telephone: 00352-26291-1 email:
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"Cette solution d’outsourcing total, comprenant l’analyse et la mise en place, devait se faire avec un seul fournisseurex- plique Mme Wiame. Celui-ci devait être capable de nous alléger la charge de travail pour la gestion des contrats encore en cours avec les autres sociétés de leasing”. La mise en oeuvre de la solution d'externalisation globale s'est faite selon un schéma très structuré et éprouvé dans plusieurs pays, par ALD. La société, qui compte une trentaine d'em- ployés au Luxembourg, dispo- se, par ailleurs, d’un outil informatique développé spé- cialement pour le marché Benelux, pour la gestion d’une flotte dans son intégra- lité quel que soit le mode de financement et le nombre de fournisseurs (leasing, assur- rance, fuel, ...)en place. Les efforts se sont alors concentrés sur la rationalisa- tion de la flotte et la réduc- tion des coûts. Une nouvelle "car policy" a été établie, fixant clairement les règles, droits et obligations des conducteurs (ainsi davantage responsabilisés) et de l’em- ployeur. "Nous avons, de la sorte, un meilleur contrôle des coûts, tout en augmentant à la fois la sécurité, la productivi- té et l’image extérieure pour notre société", explique Mme Wiame. Certes, la gamme de véhi- cules proposée par ALD est plus restreinte, mais porte sur des véhicules qui ne se refu- sent pas... Au final, la qualité des services prestés, tant auprès de CGE&Y Luxem- bourg que des conducteurs, devra s’avérer supérieure. La relation va même plus loin que la seule fourniture de véhicules, puisque CGE&Y Luxembourg reçoit de vrais conseils de réduction des coûts directs en maintenance, en assurances (récompense des bons conducteurs et amé- lioration des statistiques et même en carburant). Elle dis- pose également du détail des coûts directs cachés et non compris dans le leasing, avec mise en place de plans d’amé- lioration. De plus, au travers d'une option "Optilease", c'est dans le chef d'ALD qu'est pris en compte le risque de décalage entre les termes théoriques initiaux du contrat et la réali- sation réelle en terme de kilo- métrage et de durée du contrat. Le coût lié à la réduc- tion d’un contrat, ce qui est particuluèrement important lors du départ d’un collabora- teur, est clairement établi. De plus, via un accès web sécurisé, CGE&Y Luxembourg en mesure de vérifier, à tout moment de l’état de la flotte, que ce soit au sujet de la consommation carburant ou du kilométrage. "Nous bénéficions donc d'un contrôle total des coûts et n'avons plus aucune sur- prise en cours de contrat", résume Marie-Pierre Wiame, ainsi déchargée d'un grand nombre de responsabilités lui permettant de se consacrer davantage à ses fonctions premières de Human Re- sources Manager. Tango: à la recherche d'une taille optimale Dans un tout autre ordre d'idée, l'opérateur de télépho- nie mobile Tango pratique également l'externalisation à un haut niveau, c'est-à-dire concernant tout ce qui ne constitue pas directement son core business. C'est le cas, par exemple, de la gestion de la clientèle, confiée à la société Transcom, qui est le centre d'appel du groupe Kinnevik. On reste donc en famille, en quelque sorte, puisque le groupe suédois détient une participation de 20% dans Tele2 AB, la maison mère de Tango et de 9% dans Transcom Worldwide. "Nous définissons avec Transcom le cadre de la mis- sion d'outsourcing, mais nous restons maîtres de la défini- tion des activités du centre d'appel" explique Alex Zivoder, General Manager Luxembourg de Tango/Tele2. Le contrôle de cette activité se fait alors par le biais de la mise en œuvre de plusieurs instruments: rapports quanti- tatifs quotidiens, monitoring qualité également quotidiens ou encore mystery calls régu- liers. Pour permettre à Transcom de pouvoir tra- vailler le plus efficacement possible, Tango lui donne l'accès à son propre système de facturation client. Cette coopération entre les deux sociétés date du début Marie-Pierre Wiame et Jérôme Gastaldi (Cap Gemini Ernst&Young Luxembourg): "Nous avons un meilleur contrôle des coûts, tout en augmentant à la fois la sécurité, la productivité et l’image extérieure pour notre société". Ph ot o : D av id L au re nt (B lit z) 60-73_dossier.qxd 16.03.2004 9:36 Uhr Seite 64 internalise sa gestion du contact clients. "Nous avions étudié cette question il y a quelques mois, mais avons finalement décidé de ne pas outsourcer cette partie du business car elle est (encore) trop complexe et trop peu standardisée pour pouvoir bénéficier des économies d'échelle d'un outsourcing", estime M. Zivoder. A Walferdange, on ne peut pas être spécialistes dans tout L'outsourcing n'est pas l'apanage des sociétés com- merciales privées. Les institu- dossier OUTSOURCING 66 paperJam avril 2004 des activités de Tango à Luxembourg, c'est-à-dire depuis mai 1998, date du lan- cement du deuxième réseau de téléphonie mobile au Luxembourg. Evidemment, au fil des ans, le contenu des missions externalisées n'a eu cesse d'évoluer et de plus en plus de tâches ont été confiées à Transcom. "Au final, c'est, aujourd'hui, la totalité de la gestion de notre clientèle qui est faite là-bas", explique M. Zivoder, qui reconnaît volontiers que ce passage à la gestion intégrale de cette fonction a été bien plus aisé à mettre en œuvre tout au long de ce processus continu que s'il avait fallu procéder à un transfert en bloc. Cela ne veut pas dire, pour autant, que tout s'est fait sans le moindre problème. Car au fil des ans, la géométrie de cette externalisation a été quelque peu variable. "Nous avons ainsi été amenés, dans un premier temps, à rapatrier chez nous certaines tâches outsourcées, en raison d'une qualité insuffisante des résul- tats obtenus auprès de Transcom". Le temps pour Tango de mieux définir en interne l'objet et les moyens nécessaires à la réalisation de ces tâches, et il lui a été alors possible de les confier à nou- veau à Transcom, avec une meilleure efficacité dans les procédures mises en œuvre. Aujourd'hui, l'externalisa- tion concerne, concrètement, toute la gestion de la clientè- le: activation des comptes, gestion des appels et des courriers reçus. 35 personnes sont préposées à ces tâches. "Les économies sont difficiles à établir, mais on peut estimer que cela nous reviendrait au bas mot à au moins 2 millions d'euros par an, et même sans doute plus, si nous devions nous en occuper en interne", note M. Zivoder, qui n'est pas en mesure de donner un chiffre exact sur les gains réellement réalisés en la matière. Il sait, en revanche, parfai- tement bien identifier les nombreux autres avantages que représente cet outsour- cing: aucune gestion en terme de ressources humaines, une efficacité optimale du fait que Transcom est complètement spécialisée dans ce domaine d'activité et, enfin, une meilleure définition des besoins inhérents à Tango/ Tele2. "Pour nous, l'outsourcing est une notion capitale, car elle définit toute une organisa- tion. Tele2 ou Kinnevik y ont recours systématiquement, car cela facilite l'adhésion à trois valeurs déterminantes dans le succès de toute société du groupe, et même de toute société tout court, qui droit travailler dans un environne- ment très concurrentiel: la flexibilité, l'ouverture d'esprit et la communication et, enfin, la conscience et la maîtrise des coûts", résume Alex Zivoder, conscient que c'est par le biais de l'outsourcing qu'une orga- nisation peut atteindre la taille la plus petite possible pour exercer ses activités. Et de citer en référence Saint- Exupéry qui, à sa façon, pra- tiquait l'externalisation dans la distribution du courrier par delà les mers: "La perfection est atteinte non pas quand il n'y a plus rien à rajouter, mais quand il n'y a plus rien à enlever". Pour M. Zivoder, l'équation est simple: plus le nombre d'employés est important dans une société, moins celle- ci est proche de son client et moins elle est en mesure de comprendre ses problèmes. Elle sera donc d'autant moins prompte à réagir à ses besoins changeants, pas plus qu'elle sera en mesure de réellement maîtriser ses coûts. "Nous ne sommes certainement pas les premiers à penser de la sorte et je renvoie à la lecture du livre 'The tipping point' pour mieux comprendre le rôle que joue la taille dans le succès d'une société". Les exemples d'externalisa- tion ne manquent pas au sein du groupe: outre la gestion du contact clientèle, Tango/Tele2 outsource la gestion des recouvrements, les développe- ments informatiques, une partie croissante de la vente de ses abonnements et une partie de la maintenance du réseau. De son côté, 3C Communications (spécialisée dans les systèmes paiements par carte de crédit) externali- se, pour sa part, tous ses développements informa- tiques mais, parallèlement, John Trauden (Commune de Walferdange): "Outsourcer ne veut certainement pas dire qu'il n'y a plus de problèmes, mais sans doute sont-ils plus simples à résoudre" Ph ot o: D av id L au re nt (B lit z) 60-73_dossier.qxd 16.03.2004 9:36 Uhr Seite 66 Trauden. Seuls les employés de caisse et les maîtres- nageurs sont des employés municipaux. Sans compter que la com- mune se trouve bien souvent dans l'impossibilité de recru- ter du personnel supplémen- taire qui pourrait assurer cer- taines tâches, comme par exemple le nettoyage des ins- tallations de la piscine, qui nécessite des horaires de tra- vail particuliers (avant l'ou- verture, à 8h00 et après la fer- meture, à 22h00) dans des conditions pas toujours aisées de chaleur et d'humidité. "Le taux d'absentéisme étant amené à être plus important que dans une situation nor- male, il nous semblait judi- cieux d'avoir recours à une entreprise privée, spécialisée et disposant d'effectifs impor- tants. C'est à elle, désormais, de gérer tous ces problèmes". Autre exemple: le Centre Omnisports Prince Henri, nouveau complexe sportif comportant trois halls d'une superficie totale de 6.150 m2, pour un volume bâti d'envi- ron 66.000 m3. Là aussi, la gérance intégrale du com- plexe a été attribuée à une société privée, après une sou- mission publique en bonne et due forme. "Nos démarches d'outsourcing ne visent pas à abolir des services qui existent déjà, tient à préciser M. Trauden. On ne pratique de la sorte que dans le cas de nou- veaux dossiers, après avoir réfléchi à la meilleure façon tions publiques ont également le souci d'une utilisation opti- male de leurs ressources financières et ce, d'autant plus qu'il s'agit, pour majori- té, de l'argent des administrés, des contribuables. Ce genre de pratiques se retrouve de plus en plus souvent dans les com- munes, pour des installations techniques spécifiques. "Nous n'avons pas énormé- ment de ressources propres, car nous n'abritons pas beau- coup d'entreprises sur notre sol, ce qui limite les rentrées liées aux taxes profession- nelles. Plus que d'autres nous sommes obligés de pratiquer une gestion en bon père de famille", pose, d'emblée, John Trauden, secrétaire général de la commune de Walferdange. Pour chaque administration communale, c'est l'excédent budgétaire qui détermine sa capacité d'autofinancement et d'investissement. "On est dans une situation où cet excédent est de plus en plus faible, constate M. Trauden. Pour nous, il est actuellement d'environ 500.000 euros, alors qu'il atteint 3 millions d'euros dans certaines muni- cipalités voisines". Aussi, pour mieux rentabi- liser le fonctionnement de certaines installations publi- ques, Walferdange a confié leur gestion entière à des sociétés privées. Car si l'in- vestissement de base pour la réalisation et la construction de telles infrastructures est important, les frais de gestion et de maintenance sont égale- ment très gourmands en res- sources financières. C'est par exemple le cas pour le centre de loisirs et de détente piscine / fitness / sauna, qui fait la fierté de la commune depuis plus de vingt ans et nécessite pas moins de 3 millions d'euros de frais de fonctionnement annuels. Dès son ouverture, certaines missions ont été confiées à des entreprises externes, en particulier dans les domaines techniques, pour assurer le bon fonctionne- ment au quotidien des instal- lations. "L'avantage est qu'on établit un budget en début d'année et on s'y tient. On se base sur une garantie totale de type Omnium, ce qui nous permet, sur une longue durée, d'avoir en permanence des installations en état de fonc- tionnement", explique M. Trauden. La problématique était de toute façon fort simple: devant la complexité grandis- sante des installations tech- niques mises en œuvre, les travaux pouvant être assurés par les ouvriers municipaux étaient assez limités. "A partir d'un certain niveau, on est de toute façon obligés de faire appel à des spécialistes. En confiant l'ensemble de la tâche à une société externe, on s'assure un coût de fonction- nement fixe, des frais de per- sonnel réduits et la garantie du bon fonctionnement des installations", confirme John OUTSOURCING dossier paperJam avril 2004 67 de procéder. Outsourcer ne veut certainement pas dire qu'il n'y a plus de problèmes, mais sans doute sont-ils plus simples à résoudre". La société à qui a été confié la gestion du site fournit trois concierges et assure égale- ment le nettoyage et les entretiens techniques de toutes les installations et du bâtiment en lui-même. "Cela nous coûte 300.000 euros à l'année. Si nous avions dû tout faire nous-mêmes, rien que le seul poste de dépenses liées au personnel nous coûte- rait presque autant", calcule le secrétaire général de la commune. Cette politique d'externali- sation, menée depuis de nom- breuses années par toutes les équipes municipales qui se sont succédées à la mairie de Walferdange, quelle que soit leur sensibilité politique, ne concerne pas que l'aspect "technique", mais touche éga- lement les services. Ainsi, la commune a-t-elle confié au groupe Caritas deux missions particulières: la ges- tion d'un complexe pour per- sonnes âgées, regroupant 24 logements et l'ensemble des services sociaux qui vont avec, ainsi que la gestion d'une maison des jeunes. "On ne peut vraiment pas être spé- cialistes dans tout", justifie M. Trauden. La donne est pourtant en train de changer, en raison des nouvelles dispositions de la loi sur les marchés publics, qui limite désormais à trois ans la durée des contrats éta- blis par soumission, alors qu'ils pouvaient être, jusqu'à présent, de 10, 15 pour 20 ans. Cela va donc demander, pour les administrations com- munales, une nouvelle orga- nisation, car cela n'a, par exemple, plus de sens d'envi- sager des contrats de type Omnium, qui couvrent l'entre- tien et les réparations de pièces défectueuses. "L'optique est évidemment tout autre, puisque ce n'est pas dans les premières années de fonctionnement que les pièces sont à changer dans des installations techniques. Jusqu'à présent, si une entre- prise à qui on a externalisé une mission ne fait pas cor- rectement son travail, c'est elle qui en subit les consé- quences et subit des pertes. Avec des contrats ramenés à trois ans, si la qualité du tra- vail est moindre, ce sera à nous d'en assumer les frais", regrette John Trauden. ■ Jean-Michel Gaudron 60-73_dossier.qxd 16.03.2004 9:36 Uhr Seite 67 dossier OUTSOURCING 68 paperJam avril 2004 ABANICO SECURITY 3 A, rue du Commerce L - 3895 Foetz ✆ 57 17 771 � 57 17 77 20 � www.abanico.lu �
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[email protected] Entretien et nettoyage COMPUTACENTER 26-28, rue Edward Steichen L-2540 Luxembourg ✆ 26 29 1-1 � 26 29 1-815 � www.computacenter.com �
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[email protected] Information Technologies COMPUTERSYSTEMS 49, rue du Baerendall L-8201 Mamer ✆ 31 33 88-1 � 31 33 89 � www.comsys.lu �
[email protected] Information Technologies CONTRASTE EUROPE 6-12, rue du Fort Wallis L-2714 Luxembourg ✆ 26 20 12-97 � 26 20 12-98 � www.contraste.com �
[email protected] Information Technologies Ressources humaines CREADRIVE 1, Rue Désiré Zahlen L-5942 Itzig ✆ 26 53 08 68 � 26 53 08 68 � www.creadrive.com �
[email protected] Information Technologies CTG LUXEMBOURG 10 A, z.a. de Bourmicht L-8070 Bertrange ✆ 29 87 27-1 � 29 87 27-298 � www.ctg.com �
[email protected] Information Technologies DATAGEST 11 bd de la Foire, B.P. 351 L-2013 Luxembourg ✆ 45 12 38 00 � 45 12 38 55 � www.datagest.lu �
[email protected] Information Technologies Guide pratique Liste complète sur www.index.paperjam.lu. Inscription et mise à jour online et gratuite. 60-73_dossier.qxd 16.03.2004 9:36 Uhr Seite 68 dossier OUTSOURCING 70 paperJam avril 2004 DELOITTE 3, rte d'Arlon L-8009 Strassen ✆ 451 451 � 45 14 52 401 � www.deloitte.lu �
[email protected] Information Technologies Ressources humaines DIMENSION DATA LUXEMBOURG 5d, rue Eugène Ruppert L-2453 Luxembourg ✆ 25 48 25-1 � 25 48 30 � www.lu.didata.com �
[email protected] Information Technologies Ressources Humaines ECONOCOM LUXEMBOURG 4, rue d'Arlon L-8399 Windhof ✆ 39 55 50 1 � 39 55 88 � www.econocom.lu �
[email protected] Information Technologies EDS LUXEMBOURG Hamm Office Park - 13A rue de Bitbourg L-1273 Luxembourg ✆ 26 43 55-1 � 26 43 55 200 � www.eds.com �
[email protected] Information Technologies Ressources Humaines ERNST & YOUNG 7, parc d'activité Syrdall L-5365 Munsbach ✆ 42 124-1 � 42 124-421 � www.ey.com �
[email protected] Ressources Humaines Comptabilité EUREST LUXEMBOURG 51, parc d'activités am Bann, B.P. 36 L-3372 Leudelange ✆ 26 37 31-1 � 26 37 31-551 � www.compass.lu/metiers/ eurest/pres1_eurest.html �
[email protected] Restauration collective EUROCLEAN (TEMCO SERVICES) 4, rue Jean Engling L-1466 Luxembourg ✆ 49 22 33 � 49 22 34 � www.euroclean.be �
[email protected] Entretien et nettoyage EXCELSIS FINANCIAL TECHNOLOGY 25C, Boulevard Royal L-2449 Luxembourg ✆ +352 26 27 48 - 1 � +352 26 27 48 48 � www.excelsisnet.com �
[email protected] Information Technologies HERMES ENGINEERING 99, rue de Bonnevoie L-1260 Luxembourg ✆ 52 37 77 � 52 30 01 � www.hermes-ecs.com �
[email protected] Information Technologies HEWLETT PACKARD S.A 283, rte d'Arlon L-8011 Strassen ✆ 26 31 60-1 � 26 31 60 30 � www.hp.be Information Technologies HR SERVICES 8, rue Notre-Dame L-2240 Luxembourg ✆ 26 27 17-1 � 26 27 17-26 � www.hrservices.lu �
[email protected] Ressources Humaines HUMACS HUMAN RESOURCES MANAGEMENT CONSULTING SERVICES S.A. 36, rue de Strassen L-8094 Bertrange ✆ 48 98 57-1 � 48 98 57 38 � www.humacs.com �
[email protected] Information Technologies Ressources Humaines IBM BELGIUM S.A. 1, ceinture um Schlass L-5880 Hesperange ✆ 36 03 85 1 � 36 04 16 � www.ibm.com/access/lu, www.ibm.lu Information Technologies Ressources Humaines ICM S.A 119, avenue Gaston Diderich L-1420 Luxembourg ✆ 4067301 � 406760 � www.icm.lu �
[email protected] Gardiennage et surveillance INFOWARE S.A. 72-80, av. de la Libération L-3850 Schifflange ✆ 26 53 43 43 � 26 53 43 33 � www.infoware.lu �
[email protected] Information Technologies ING CAR LEASE LUXEMBOURG S.A. 50, rte d'Esch L-1470 Luxembourg ✆ 25 00 09 1 � 25 00 09 300 � www.ingcarlease.lu � sandrine.vidammant@ ingcarlease.be Leasing automobile INNOCLEAN S.A. 51, parc d'activités am Bann L-3372 Leudelange ✆ 26 37 35-1 � 26 37 35-555 � www.compass.lu/metiers/ innoclean/innoclean1.html � jean.denis.fauconnier@ compass.lu Entretien et nettoyage FAST 34, av. Victor Hugo L-1750 Luxembourg ✆ 22 55 99-1 � 22 55 99 99 � www.fast.lu �
[email protected] Ressources Humaines FUJITSU CONSULTING LUXEMBOURG 3, rue Jean Piret L-2350 Luxembourg ✆ 49 00 91-1 � 48 06 41 � http://lu.fujitsu.com � lux.marketing@ lu.consulting.fujitsu.com Information Technologies GAX 90, av. Victor Hugo L-1750 Luxembourg ✆ 22 89 93-0 � 22 89 84 � www.gax.com �
[email protected] Information Technologies GETRONICS BELGIUM 15, rue des Scillas L-2529 Howald ✆ 48 30 15-1 � 48 30 15 23 70 � www.getronics.lu � webteam.be@ getronics.com Information Technologies GFI LUXEMBOURG 183, rue de Luxembourg L-8077 Bertrange ✆ 26 25 45 � 26 25 45 45 � www.gfibenelux.com �
[email protected] Ressources Humaines GLOBAL FACILITIES 14, rue de Luxembourg L-3360 Leudelange ✆ 26 37 28-1 � 26 37 41 51 � www.globalfacilities.lu �
[email protected] Facility management GRHMANAGEMENT (SECUREX GROUP) 183, rue de Luxembourg L-8077 Bertrange ✆ 26 25 45 36 � 26 423 233 � www.grhmanagement.com �
[email protected] Ressources Humaines GROUP 4 FALCK - SOCIÉTÉ DE SURVEILLANCE ET DE SÉCURITÉ S.A 14, rue du Père Raphaël L-2413 Luxembourg ✆ 48 97 16-1 � 49 04 82 � www.group4falck.lu �
[email protected] Gardiennage et surveillance HAMUS & HASIAS HUMAN RESOURCES CONSULTING 31, Boulevard Grande Duchesse Charlotte L-1330 Luxembourg ✆ 44 96 96-21/24 � 44 96 96-27 � www.hamus-and-hasias.lu �
[email protected] Information Technologies Ressources Humaines INTERPRETATION EUROPE – OUTSOURCING PARTNERS LIMITED 37, Avenue Pasteur L – 2311 Luxembourg ✆ 021/775.122 � 26 47 85 04 � www.interpretationEurope.com � clara.moraru@ interpretationEurope.com Ressources Humaines Interprétation ION+ HUMAN RESOURCES SERVICES 5, rue Jean Origer L-2269 Luxembourg ✆ 49 76 22 1 � 49 76 22 50 �
[email protected] Ressources Humaines ISS SERVISYSTEM LUXEMBOURG 6, rue Pletzer L - 8080 Bertrange ✆ 26 423 1 � 26 423 233 � www.lu.issworld.com �
[email protected] Entretien et nettoyage Repas pour collectivités KBC-LEASE 5, Z.A.I. de Bourmicht L-8070 Bertrange ✆ 31 01 03 � 31 22 12 � www.kbclease.be �
[email protected] Leasing automobile LEASEPLAN LUXEMBOURG 24, ZA am Bann L-3372 Leudelange ✆ 40 44 11-1 � 40 44 15 � www.leaseplan.lu �
[email protected] Leasing automobile LOGICA CMG 5, rue du Fort-Bourbon L-1249 Luxembourg ✆ 48 52 22 1 � 49 18 48 � www.logicacmg.com � Stephanie.Vicente@ logicacmg.com Information Technologies LOR SECURITY LUXEMBOURG 132, rue de Dippach L - 8005 Bertrange ✆ 31 00 48 � 26 31 09 22 58 � www.lorsecurity.com �
[email protected] Gardiennage et surveillance MAZARS LUXEMBOURG 5, rue Emile Bian L-1235 Luxembourg ✆ 29 94 94-1 � 29 92 20 � www.mazars.lu �
[email protected] Ressources Humaines MONDIALA TECHNOLOGY EUROPE 2, rue des Tondeurs L-9570 Wiltz ✆ 26 95 09 91 � 26 95 09 97 � www.mondiala.com �
[email protected] Information Technologies NETCORE 49, rue du Baerendall L-8201 Mamer ✆ 31 33 88 411 � 31 33 88 8 411 � www.netcore.lu �
[email protected] Information Technologies REINERT DANIEL CONSULTING 22, bd Dr Ernest Feltgen L-1515 Luxembourg ✆ 46 44 01 � 46 44 02 � www.danielreinert.lu �
[email protected] Ressources Humaines RIGHT MANAGEMENT CONSULTANTS 19, côte d'Eich L-1450 Luxembourg ✆ 26 200-491 � 26 200-490 � www.right.com �
[email protected],
[email protected] Ressources Humaines SCHNEIDER CONSULTING 119, av. Gaston Diderich L-1420 Luxembourg ✆ 40 67 30-1 � 40 67 60 � www.schneiderconsulting.lu �
[email protected] Ressources Humaines SD WORX 187, rue des Aubépines L-1145 Luxembourg ✆ 26 92 93 1 � 26 92 93 306 � www.sdworx.lu �
[email protected] Ressources Humaines SECUREL (GROUPE PEDUS) Z.I. Bombicht L-6947 Niederanven ✆ 26 34 67 1 � 26 34 05 30 Gardiennage et surveillance SECURICOR 8, rue de Bitbourg L-1273 Luxembourg ✆ 42 51 51 1 � 42 04 74 � www.securicor.lu �
[email protected] Gardiennage et surveillance SFEIR BENELUX 4a, Z.I. Am Brill L-3961 Ehlange sur Mess ✆ 26 37 08 01 � 26 37 08 02 � www.sfeir.lu �
[email protected] Information Technologies 60-73_dossier.qxd 16.03.2004 9:36 Uhr Seite 70 One size never fits all in the real world. For over 40 years, EDS has been helping enterprises to find new and individual ways to increase efficiency and reduce costs through innovative solutions. Through IT and business process outsourcing we free you up to focus on core business issues. We’ll provide ideas that can help you address the challenges and growth opportunities of tomorrow. Visit www.eds.lu or call 26 43 55 1 today. © 2 0 0 4 E D S . E D S is a r eg is te re d m ar k an d t h e E D S lo g o is a t ra d em ar k o f E le ct ro n ic D at a S ys te m s C o rp o ra ti o n . AD_Finance_03-2004.qxd 08.03.2004 17:21 Uhr Seite 1 dossier OUTSOURCING 72 paperJam avril 2004 Application Service Provider (fournisseur de service applicatif) Fournisseur de service offrant des services de type applicatif. Availability (disponibilité) Capacité d’un composant ou d’un service à réaliser sa fonction attendue à un moment donné ou sur une période de temps donnée. Elle est habituellement exprimée comme un taux de disponibilité, c’est-à-dire le pour- centage de temps pendant lequel le service est réellement disponible et utilisable par les clients, et ce, pendant l’horaire de servi- ce négocié. Business process (processus métier) Ensemble d’activités métier mises en oeuvre par une organisation pour atteindre une finalité commune. Des processus métier typiques sont : prendre des commandes, promouvoir des services ou des produits, offrir des services, distribuer des produits, facturer, comptabiliser des montants reçus, etc. Un processus métier dépend habituelle- ment de plusieurs fonctions métier pour son support, par exemple l’informatique, le per- sonnel, les services généraux, etc. Un pro- cessus métier se déroule rarement de manière isolée, c’est-à-dire que d’autres processus métier dépendent de lui et que lui-même dépend de processus métier. Co-sourcing Accord de partenariat, en matière de straté- gie commerciale, entre des unités commer- ciales ou des entreprises sur un créneau donné de manière à partager entre elles la valeur ajoutée de leurs entreprises et de par- tager leur réussite avec leurs clients. Insourcing Pour une entreprise, fait de donner à contrat l'exploitation de son parc informatique et parfois aussi le développement de ses appli- cations, laquelle exploitation et lequel déve- loppement devant être assurés sur les lieux mêmes, sans reprise de personnel ni d'actif. Note(s) : le concept d’"insourcing" s'oppose à celui d'"outsourcing". Selon les experts, c'est la version moderne du forfait d'exploi- tation. Comme le terme "internalisation" est déjà utilisé en gestion ; par analogie, il serait possible d’utiliser le terme pour rendre l'idée d'"insourcing" en informatique. Key Performance Indicator (indicateur clé de performance) Quantité mesurable en regard de laquelle un critère de performance peut être défini pour établir un SLA. Internalisation Processus par lequel une organisation déci- de de produire elle-même ce qu'auparavant elle se procurait sur le marché pour des rai- sons économiques et/ou stratégiques. Note(s) : c'est l'opération inverse de l'exter- nalisation qui consiste à faire exécuter par d'autres entreprises des tâches qui étaient jusqu'alors accomplies à l'intérieur de l'en- treprise. Operation Level Agreement Accord interne couvrant la fourniture de services qui supportent une organisation informatique dans la fourniture de services. Process (processus) Ensemble d’activités corrélées, réalisées par des ressources dans le but de satisfaire un objectif ou une finalité. Service Un ou plusieurs systèmes informatiques qui permettent un processus métier. Service catalogue (catalogue des services) Liste des services disponibles avec leurs des- criptions, leurs niveaux par défaut et leurs clients. Service desk Point de contact unique dans une organisa- tion informatique pour les utilisateurs des services. Service Level Agreement (SLA) Accord écrit entre un fournisseur de service et un ou des clients, qui documente les niveaux de services conclus pour un service. Service Level Management (gestion des niveaux des services) Processus couvrant la définition, la négocia- tion, l’accord et la gestion des niveaux de ser- vice pour un client, qui sont demandés et financièrement justifies. Service Quality Plan (plan de qualité des services) Plan écrit pour la spécification des objectifs internes établis pour garantir des niveaux de service conclus. Service Provider (fournisseur de service) Organisation tierce qui fournit des services à des clients. Sous-traitance Opération par laquelle un travail est confié par le donneur d'ordres (l'entrepreneur prin- cipal) à un tiers (le sous-traitant), qui doit l'exécuter selon les directives qui lui sont données. DÉFINITIONS L'Outsourcing IT en 17 termes Lexique réalisé par le Centre de Recherches Public Henri Tudor et la combinaison d'informations venant de l'Office of Government Commerce (UK), l'Office Québécois de la Langue Française (CA) et l'Association Française de Normalisation. SIEMENS BUSINESS SERVICES 20, rue des Peupliers L-2328 Luxembourg ✆ 43 84 31 � 43 84 38 75 � www.sbs.lu �
[email protected] Information Technologies SIT GROUP 65, rue de Hollerich L-1740 Luxembourg ✆ 44 64 821 � 44 34 63 � www.sitgroup.com �
[email protected] Information Technologies SKILLTEAM LUXEMBOURG 1, ceinture um Schlass L-5880 Hesperange ✆ 36 95 95-1 � 36 95 50 � www.skillteam.lu �
[email protected] Information Technologies SODEXHO 11, rue des Trois Cantons L - 8399 Windhof (Koerich) ✆ 26 10 92 00 � 26 10 92 09 � www.sodexho-lu.com �
[email protected] Entretien et nettoyage Repas pour collectivités SOFITEC (GROUPE OMNIS) 81, rue de Luxembourg L-4391 Pontpierre ✆ 40 38 38-1 � 40 38 38-380 � www.sofitec.lu �
[email protected] Information Technologies STERIA BENELUX 163, rue du Kiem L-8030 Strassen ✆ 45 50 02-1 � 45 35 12 � www.steria.lu �
[email protected] Information Technologies SUNGARD AVAILABILITY SERVICES LUXEMBOURG Z.I. L-5366 Munsbach ✆ 35 73 05 � 263 505 73 � www.sungard.com � jean-claude.thiltges@ sungard.com Information Technologies SUN MICROSYSTEMS 77-79, parc d'activités Capellen L-8308 Capellen ✆ 49 11 33 1 � 49 11 33 33 � www.sun.com �
[email protected] Information Technologies SWORD TECHNOLOGIES 105, rte d'Arlon L-8009 Strassen ✆ 26 11 26 11 � 26 11 26 12 � www.sword-technologies.com �
[email protected] Information Technologies SYLIS LUXEMBOURG 3, rue Wenceslas L-2724 Luxembourg ✆ 26 30 73 � 26 30 73 30 � www.sylis.lu �
[email protected] Information Technologies SYNSTAR (LUXEMBOURG) 8, rue Henri M. Schnadt L-2530 Luxembourg ✆ 26 19 51 � 26 19 59 555 � www.synstar.com �
[email protected] Information Technologies SYSTEMAT LUXEMBOURG 77,79, Parc d'activités Capellen L-8308 Capellen ✆ 31 71 32-1 � 31 71 32 200 � www.systemat.com �
[email protected] Information Technologies Ressources Humaines TELINDUS 81-83, rte d'Arlon L-8009 Strassen ✆ 45 09 15-1 � 45 09 11 � www.telindus.lu �
[email protected] Information Technologies TRANSCOM WORLDWIDE 45, rue des Scillas L-2529 Howald ✆ 27 755 000 � 27 755 500 � www.transcom-worldwide.com �
[email protected] Centre d'appels TREE TOP 5, z. d'activités Bourmicht L-8070 Bertrange ✆ 49 46 71 � 49 69 29 � www.treetop.lu �
[email protected] Information Technologies UNILOG LUXEMBOURG 270, route d'Arlon L-8010 Strassen ✆ 26 51 47 � 26 51 47 40 � www.unilog.com Information Technologies VDS-COMPUTING LUXEMBOURG 3, rue Belle Vue L-1227 Luxembourg ✆ 26 26 32 1 � 26 26 32 32 � www.vds-computing.lu �
[email protected] Information Technologies XPECTIS 12, rte d'Esch L-1470 Luxembourg ✆ 25 10 70-200 � 25 10 70-295 � www.xpectis.com �
[email protected] Information Technologies 60-73_dossier.qxd 16.03.2004 9:36 Uhr Seite 72 Nous nous engageons à dépasser vos attentes ! Axus Luxembourg s.a. 270, route d’Arlon L-8010 Strassen Tél. (+352) 31 05 36-1 Fax: (+352) 31 75 38 www.aldautomotive.lu
[email protected] Désignée la meilleure de sa catégorie lors des HR One Awards 2003, ALD Automotive se tient à votre disposition pour vous faire profiter de ses 19 ans d'expérience du marché luxembourgeois. Ann_paperjam_238x300 12.03.2004 18:59 Uhr Seite 1 finance PLACE FINANCIÈRE 74 paperJam avril 2004 (Sociétés d'investissement à Capital risque), que le ministre espère voir évacué avant la fin de la session parlementaire qui marquera aussi, rappelons-le, la fin de la législature en cours. "Cette volonté d'adapta- tion est "une philosophie, dans une stratégie de continuité et de stabilité", a rappelé le ministre. Tout le monde doit s’y mettre La cible de cette stratégie ? La clientèle internationale, les grands patrons de banques des maisons-mères, mais aussi le public luxembourgeois. "Ce n'est pas lui qui va faire vivre les 170 banques du pays, mais il est impératif que se crée une symbiose entre les opérateurs de la place et leur environne- ment", a expliqué Lucien Thiel, directeur – pardon, General manager, comme il est désor- mais qualifié, internationalisa- tion oblige – de l’ABBL. "On savait dès le départ que la place n'avait pas de visage et qu'elle était simplement considérée comme un paradis fiscal. On se cachait sans avoir le courage de dire que l'on était une place internationale avec de grands spécialistes, vu qu’on était toujours occupé à se défendre". D'où la nécessité d'être proactif et non plus réactif, au travers de six "clusters" (grappes) d'activités, identifiés (ingénierie financière, gestion patrimoniale, fonds d'investis- sement, fonds de pension, ser- vices financiers et produits de titrisation), permettant des activités ciblées de promotion de la place. "Nous souhaite- rions que le gouvernement s'investisse", plaide Lucien Thiel. Requête à laquelle Luc Frieden répond, presque en écho, que cet effort ne peut être efficace qu’au prix d’une coopération étroite entre les acteurs économiques et publics: "Chacun doit définir son rôle afin de le mettre en musique. Il faudra en faire une des priorités pour le prochain gouvernement. Il y a des pistes pour y arriver, mais il faudra une contribution du secteur financier lui-même". Le gouvernement, lui, a dans le viseur un autre objec- tif parallèle: le rayonnement international de la place: "Etre plus européens que les autres", résume le ministre. La transpo- sition de la directive européen- ne sur la fiscalité de l'épargne est évidemment au cœur du processus, mais le texte est plus que jamais suspendu à la position des "pays tiers" de l'Union. "On n'est pas encore au stade où toutes les condi- tions sont remplies pour que la directive puisse entrer en vigueur au 1er janvier 2005", a précisé M. Frieden, qui attend, non pas des déclarations poli- tiques solennelles, mais veut des écrits "noir sur blanc, avec des signatures engageant des Etats souverains", a martelé le ministre, qui refuse que le Luxembourg soit montré du doigt si la directive venait à ne pas entrer en application à la date convenue. Encore faudra- t-il en convaincre les esprits grincheux voisins! ■ Jean-Michel Gaudron (avec Florence Reinson) DIVERSIFICATION ET FUTUR de la place financière: les thèmes abordés à l’occasion du traditionnel séminaire organi- sé, à Luxembourg, par le quo- tidien économique belge L'Echo et Pricewaterhouse- Coopers, avaient, cette année, un parfum forcément particu- lier. A la croisée des chemins menant à l’uniformisation de la fiscalité de l’épargne et à une meilleure promotion de l’image de la place , il y a en effet du pain sur la planche. La perspective de l’élargissement européen, en mai, puis de la présidence tournante de l’Union, assurée par Luxem- bourg au premier semestre 2005, abonde en ce sens. "La diversification est essen- tielle pour nous. Nous l’avons réussie, mais nous devons encore rester vigilant. Il est bien d'avoir développé les fonds ou encore le private ban- king, mais il faut aussi se tourner vers des activités plus traditionnelles", a prévenu Luc Frieden, le ministre du Trésor et du Budget, fidèle au rendez- vous inaugural de ce séminaire. C'est, bien évidemment, au travers de l'adaptation du cadre réglementaire que cette diversification pourra trouver toute sa puissance. Le proces- sus est en cours depuis un bon moment déjà (OPC, fonds de pension internationaux, …) et la récente adoption de la loi sur la titrisation en est le der- nier exemple concret. Reste le projet de loi sur les SICAR Le séminaire L'Echo / PricewaterhouseCoopers: un rendez-vous devenu incontournable sur la Place. Voilà une des voies de salut pour Luxembourg et sa place financière, selon le ministre du Trésor et du Budget Luc Frieden. "Etre plus européens que les autres" Ph ot o: E ric C he na l ( Bl itz ) 74-79_place financiere.qxd 16.03.2004 9:40 Uhr Seite 74 PLACE FINANCIÈRE finance paperJam avril 2004 75 1,24 million de la BCEE. Si ce montant n'est pas faramineux, il a toutefois plus que triplé depuis la naissance du méca- nisme "Epargne Alternative". A cette même date, 60% de cette épargne étaient utilisés pour des crédits finançant en majorité des projets dans le secteur des énergies renouve- lables. Il faut savoir qu'un projet peut recevoir au maxi- mum 1 million d'euros et au minimum 12.500 euros. "Ce qui est important pour le comité de crédit, c'est que le projet apporte une plus-value pour l'environnement, pour la société ou dans le domaine de la solidarité internationale", explique Jean-Sébastien Zippert, coordinateur chez Etika. Au 31 décembre dernier, seuls 3% des crédits alloués servaient à des projets de coopération au développe- ment, contre 4% fin juin 2003. Ce faible pourcentage a poussé Etika à placer 170.000 euros de son fonds de garantie sur le compte "Epargne Nord Sud Plus" géré par l'asbl Alterfin et hébergé par la Banque Triodos en Belgique. Cette banque, créée il y a une ving- taine d'années aux Pays-Bas, ne compte que deux sièges (en Belgique et aux Pays-Bas) et ne dispose d'aucune agen- ce. Sa particularité réside dans le fait que cette banque classique se veut entièrement éthique. "Il existe des placements éthiques très rentables", assu- re M. Zippert. Et de citer en exemple le compte de Triodos qui rapporte 2% d'intérêts. Le coordinateur d'Etika prédit un bel avenir aux finance- ments solidaires jusqu'à ima- giner que l'asbl se transforme en une véritable banque éthique, d'ici dix ou quinze ans. Pour l'heure, un millième de la population a ouvert un compte solidaire. "On vou- drait doubler ce chiffre dans les trois ans. Notre but, ce n'est pas de fonctionner en rentabilité mais de faire chan- ger les mentalités", conclut Jean-Sébastien Zippert. ■ F.R. L'ÉPARGNE SOLIDAIRE, si elle est encore loin d'être répandue, constitue désor- mais un mode de finance- ment et d'épargne avec lequel il faut compter. Au Grand- Duché, une seule banque, la Banque et Caisse d'Epargne de l'Etat, s'est lancée dans l'aventure, en 1997, avec l'as- bl Etika (Initiative pour un financement alternatif). Non que cela lui rapporte beau- coup d'argent: il s'agit avant tout d'un bénéfice en terme d'image. Le principe des finances solidaires est simple: il per- met à des associations, qui ne pourraient obtenir un finan- cement classique, de se voir prêter de l'argent à un taux moindre, grâce à l'épargnant qui renonce à une partie de son rendement. La banque, elle, supporte le risque finan- cier. Pour obtenir ce type de financement, les projets doi- vent être novateurs et enga- gés dans la réalisation de modèles sociaux, écono- miques et écologiques, durables et solidaires. Le produit que proposent Etika et la BCEE, le compte "Epargne Alternative", accor- de un intérêt créditeur de 1%, contre 1,25% pour une épargne classique. Cette dif- férence de 0,25% correspond alors à la réduction du taux d'intérêt consenti pour les projets d'investissement rete- nus (elle était de 1,50% en 1997 mais s'est aligné sur la baisse des taux d'intérêt). Fin décembre 2003, 469 comptes "Epargne Alternative" étaient ouverts, dont 91% par des personnes physiques, totalisant une épargne dispo- nible de 10,79 millions d'euros, y compris une dotation de ETIKA Comment mettre son argent au service de l'homme ? Jean-Sébastien Zippert: "Il existe des placements éthiques très rentables". Ph ot o: E ric C he na l ( Bl itz ) CSSF "Late Trading" et "Market Timing" sous contrôle (17/02) Suite à une enquête menée à Luxembourg auprès de 407 prestataires de services financiers, au sujet des pratiques de "late trading" (transactions après la clôture des transactions) et de "market timing" (multiplication des transactions sur différents marchés en suivant les fuseaux horaires), la CSSF estime que "la situation est sous contrôle". Elle n'exclut cependant pas de procéder à des contrôles sur place auprès de certaines entités pour vérifier les informations fournies et devrait rédiger prochai- nement une circulaire desti- née à fournir des lignes de conduite en la matière. Il est prévu que soit tenu compte des particularités de l’indus- trie luxembourgeoise des fonds d’investissement, distri- bués et commercialisés au travers le monde. www.cssf.lu LELEUX ASSOCIATED BROKERS Migration terminée en Bourse de Luxembourg (01/03) Depuis le 1er mars, La société de bourse belge Leleux Associated Brokers offre l'accès en temps réel sur les 29.000 pro- duits financiers cotés sur la Bourse de Luxembourg, via l'applica- tion Internet Leleux On Line. Tout ordre introduit par les clients de la société sont transmis dans le marché en temps réel, en moins de 5 secondes, sans intervention humaine. Les frais de courtage sont les mêmes que ceux pratiqués sur les autres segments d'Euronext (Amsterdam, Bruxelles, Lisbonne et Paris): 1% sur le montant brut de la transaction, sans minimum. www.leleux.be DEXIA ASSET MANAGEMENT Adoption d'une politique de vote active (08/03) Dexia Asset Management a décidé d’exercer activement ses droits de vote liés aux actions qu’elle gère, pour le compte de ses clients. Ces droits de vote ont trait aux actions d’entreprises européennes de premier plan. Les sociétés pour lesquelles Dexia AM poursuit une politique de vote active représentent quelque 50% de ses actifs sous gestion en fonds d’actions. "Nous voulons devenir l’un des premiers gestionnaires d’actifs européens à adop- ter une telle politique", précise Hugo Lasat, CEO de Dexia Asset Management. www.dexia-am.com PARLEMENT La loi sur la titrisation votée (09/03) Un des principaux textes moteurs de la diversification de la place financière a enfin abouti: la loi sur la titrisation a été adoptée. En gestation, dans les coulisses, depuis près de dix ans, elle a finalement été évacuée six mois après son dépôt devant les députés. La titrisation consiste en un refinancement d'un por- tefeuilles de créances en titres, et la "transformation" de ces créances en titres. La loi prévoit la création de sociétés de titri- sation et des fonds de tritrisation. www.chd.lu 74-79_place financiere.qxd 16.03.2004 9:40 Uhr Seite 75 connu une forte croissance en 2003", note Marcel Dell. Il en va de même pour les produits visés par la Déclaration libéra- toire unique belge, qui ne concernent pas non plus spéci- fiquement les assureurs. "Nous n'avons pas en face de nous des bouleversements aussi importants que ceux que vont connaître les banques", consta- te M. Dell. Les soucis actuels des assureurs tiennent plutôt dans certaines législations nationales qui entravent les activités de LPS, comme en France ou en Espagne, qui exi- gent désormais la transmission d'informations nominatives sur les clients, ce qui va, évidem- ment, à l'encontre du secret professionnel. "Depuis quelques années, nous avons clairement une mission plus internationale. N'oublions pas que le Luxem- bourg est, avec l'Irlande, le pays qui utilise le plus la LPS en assurance-vie. Il est capital de disposer des meilleures condi- tions pour mieux servir le mar- ché", conclut le président de l'ACA. ■ J.-M. G DANS L'OMBRE DES FONDS d'investissement et des ban- ques, les assureurs luxembour- geois complètent le panorama de la place financière. En terme d'emplois ou de contribution aux recettes de l'Etat, leur apport ne représente qu'environ un dixième de celui des banques, mais cela ne rend pas pour autant l'Association des compagnies d'assurances (ACA) dix fois moins importante que l'ABBL. "Nous n'avons évidem- ment pas un lobbying aussi puissant et performant, mais nous avons tout de même notre mot à dire auprès des autorités du pays", rassure Marcel Dell, l'actuel président de l'ACA. C'est ainsi que l'association plaide, actuellement, la cause de sa corporation dans le cadre des nouvelles dispositions en matière de TVA, afin d'exonérer d’une retenue de 12% les opéra- tions de gestion des actifs pres- tées par un gestionnaire, notamment en matière d'assu- rance non-vie. "Il en va de la pérennité du marché car la sur- vie de certaines sociétés d'assu- rance est clairement menacée", estime M. Dell. De même l'ACA s'est-elle engagée sur un autre front, concernant les primes versées en assurance-vie, pour les- quelles le plafond de déductibi- lité est de 672 euros par contri- buable imposé. "Ce montant est le même depuis une vingtaine d'années! Nous estimons juste qu'il soit indexé sur le coût de la vie, revendique, pour sa part, Paul-Charles Origer, Attaché de Direction à l'ACA. Cela fait par- tie des thèmes que nous aborde- rons avec les partis politiques, en espérant qu'ils l'intègrent dans leurs thèmes de campagne en vue des élections". Au-delà de cette échéance à court terme, l'ACA porte un regard forcément attentif à la nouvelle donne en matière de fiscalité européenne et aux mutations promises à la place financière. Et ce d'autant plus que les dispositifs de retenue à la source ne s'appliquent pas aux produits d'assurance. "Cette particularité est clairement devenue un argument de vente pour les sociétés actives en LPS, ce qui explique que le marché a AGENDA La prochaine journée de l'assu- rance se tiendra le 29 avril. Les thèmes traités cette année toucheront des aspects sociétaux, autour de la mutualité et la solidarité. L'invité principal sera le Pr. André Comte-Sponville, maître de conférences à la Sorbonne qui enseigne notamment la philosophie de l'assurance. Série: les institutions de la place financière (3) L'ACA en toute sérénité Marcel Dell: "Nous n’avons pas en face de nous des bouleversements aussi importants que ceux que vont connaître les banques" L'Association des Compagnies d'Assurance aborde calmement les mutations à venir de la place financière luxembourgeoise. Ph ot o: E ric C he na l ( Bl itz ) finance PLACE FINANCIÈRE 76 paperJam avril 2004 61 MEMBRES ACA, mode d'emploi Fondé en 1956, l'Association des Compagnies d'Assurances du Grand-duché de Luxembourg compte à ce jour 61 membres, soit la quasi-totalité des compagnies directes établies au Luxembourg. Financé par les seules cotisations de ses membres, l'ACA fonctionne avec un budget de l'ordre de 800.000 euros. 7 personnes sont employées à temps plein, le fonctionnement jour- nalier de l'ACA étant assuré par le secrétariat général dirigé par Paul Hammelmann, épaulé par Paul-Charles Origer. Actuellement présidé par Marcel Dell (Le Foyer), le Conseil d'Administration de l'ACA chan- gera de tête en mai prochain, M. André Brédimus (La Bâloise Assurances ), actuel vice-président, étant amené à prendre la succes- sion de M. Dell, pour un mandat de deux ans. En son sein, l'ACA abrite plusieurs commissions : la Commission Internationale Vie (pour tous les aspects liés aux activités LPS, la Commission Internationale Non-Vie (pour les problèmes rencontrés par les assureurs non-vie dans leurs opérations transfrontières), mais aussi une vingtaine de commissions techniques permanentes, liés tant au marché domestique qu'international. A noter que l'ACA, membre de l'Association Internationale de Droit des Assurances, chapeaute quatre autres structures: la sécurité rou- tière, le Fonds de garantie automobile, le Pool des risques aggravés et le Bureau luxembourgeois des assureurs automobiles (carte verte). ■ www.aca.lu 74-79_place financiere.qxd 16.03.2004 9:40 Uhr Seite 76 anzeigenico_pj 12.11.2004 15:04 Uhr Seite 1 finance MON ARGENT 78 paperJam avril 2004 IL Y A DEUX FAÇONS D'EN- visager des conseillers en inves- tissement. Ceux adossés à un grand groupe bancaire, au com- portement forcément guidé par les intérêts de la maison mère et les indépendants. Dans cette seconde catégorie, la concurrence est très dense, chacun devant rivaliser dans la qualité des pres- tations fournies, au moins autant que dans les performances de gestion proposées aux clients. Jean-Michel Willemaers, Prési- dent du Comité de direction et Associé chez le gérant de fortune Le Foyer Patrimonium & Associés, met en lumière les spé- cificités liées à l'indépendance dans le domaine du conseil. Monsieur Willemaers, un bon conseil, c'est quoi? C'est savoir s'adapter aux besoins de la personne qui vous demande ce conseil. Quand un client exprime ce qu'il recherche, il se méprend parfois sur le risque qu'il est en mesure d'assumer, aussi bien psychologiquement que financièrement. Notre pre- mier travail consiste donc à éta- blir un bon diagnostic des sou- haits et besoins réels du client. On doit être capables de lui tenir un langage clair, mais aussi l’accom- pagner lorsqu'ils va à la ren- contre d'un spécialiste de ques- tions patrimoniales sortant du cadre de la pure gestion de porte- feuille. Cela veut-il dire que vous devez être autant psychologues que pédagogues? Oui, et de plus en plus! Les clients se trouvent bien souvent embrigadés dans des services et des produits dont ils ne mesurent pas les implications à moyen et long terme. L'accès direct à l'in- formation financière relative à des sociétés de proximité n'existe plus pour un particulier. D'où la nécessité de pouvoir compter sur des relais. Nous nous devons d'être un de ceux-là. Il est impor- tant d’extraire les clients des cou- rants ou des modes que peuvent véhiculer les médias. La Bourse, tout le monde a voulu en faire, mais, comme le rappelle Warren Buffet, il est aujourd'hui para- doxal de constater que c'est le seul endroit où, quand il y a des soldes, les gens n'achètent pas. En quoi un conseiller indépendant se positionne t-il différemment d'un conseiller qui serait adossé à un grand établissement financier? Nous avons pour nous l'avan- tage de travailler avec plusieurs banques dépositaires, qui ont des compétences particulières: le dia- gnostic financier pour l’une, l’im- mobilier pour une autre, le mar- ché de l’art pour une troisième... C’est en fonction de ces spéciali- tés que le client s’orientera vers l'une ou l'autre. On ne bénéficie peut-être pas d'une notoriété qui nous est propre et qui pourrait attirer facilement la clientèle. L'avantage, en contrepartie, c'est une plus grande personnalisation du lien qui nous unit à notre clientèle. Ces relations, qui sont de personne à personne bien plus que de personne à institution, doivent être construites dans le temps, sur une longue échéance. Dans un contexte de profonde et permanente évolution du secteur financier, nous souhaitons repré- senter l’élément de stabilité que recherche le client. Nous n’avons pas la prétention de pouvoir répondre à toutes les questions patrimoniales qu'un client peut se poser. Mais nous sommes alors en mesure de l'ac- compagner, en toute indépendan- ce, vers le spécialiste concerné et l'aider à comprendre le message qu'il recevra. Qu'en est il de la philosophie et du profil d'investissement que vous conseillez? La gestion de portefeuilles telle qu’elle est pratiquée s’alimente aux mêmes sources d’informa- tion, ce qui a entraîné les dérives que nous connaissons (manipula- tion de l’information). La simili- tude des portefeuilles type de bien des institutions financières traduit ce régime de "pensée unique" Nous proposons une conviction forgée en toute indé- pendance, la gestion des risques et la sélection des instruments les plus adéquats pour atteindre notre objectif. Nous ne privilé- gions pas l'investissement en ligne directe, car nous n’estimons pas avoir, en ce domaine, une valeur ajoutée déterminante. Nous n’hésiterons jamais à nous tourner en cas de besoin vers un spécialiste. ■ Jean-Michel Gaudron RÉMUNÉRATION Faites votre choix! Deux principaux modes de rémunération peuvent être définis entre un conseiller et son client. Le premier se base sur des frais de gestion fixes plus élevés, les clients bénéficiant alors des ristournes obtenues du banquier dépositaire. Le second consiste en la facturation de frais de gestion réduits, mais laissant le bénéfice des rétrocessions obtenues du banquier dépositaire (sur les droits de garde, courtages, …) au gérant. "Nous privilégions la première formule, sur la base d'un tarif fixe, où les commissions de gestion sont de 0,95% par an ; elle préserve du conflit d’intérêt qui poindrait entre le client et le gérant tenté par la rotation du portefeuille", explique M. Willemaers. Dans l'autre mode de rémunération constituée des frais de gestion et des ristournes, ces frais de gestion peuvent être inférieurs de moitié. D'une manière générale, les conseillers indépendants gardent une grande souplesse dans l'établissement de leurs tarifs; ils ne sont pas concernés au même titre que les banques par les coûts administratifs liés aux évolutions les plus importantes telles que les frais de développement informatiques. "Mais nous ne sommes pas favorables à une multiplication des régimes de frais de gestion, prévient M. Willemaers, cela finit toujours par être source d'injustice". ■ J.-M. G. "Des relations construites dans le temps" Les conseillers indépendants doivent se démarquer par la qualité de leurs relations avec les clients, sur le long terme. Témoignage de Jean-Michel Willemaers (Le Foyer Patrimonium & Associés). Jean-Michel Willemaers: “Etre à la fois psychologue et pédagogue” Ph ot o: E ric C he na l ( Bl itz ) 74-79_place financiere.qxd 16.03.2004 9:40 Uhr Seite 78 Vous désirez exécuter gratuitement vos ordres de paiements nationaux et internationaux? Ne cherchez plus! Que vous soyez chef d'entreprise, directeur financier ou indépendant, ING Luxembourg vous propose ING MultiLine. MultiLine est un produit multibancaire luxembourgeois qui vous permet de gérer vos paiements depuis votre ordinateur, rapidement et en toute sécurité. Dans le cadre de la nouvelle tarification propre aux Paiements Européens, il vous est possible d'effectuer vos transferts, sans frais, pour autant que vous respectiez les critères suivants: ● Paiement en euros vers un pays de l'Union Européenne ● Montant inférieur ou égal à 12.500 euros ● Le compte IBAN du bénéficiaire et le code BIC (ou code SWIFT) de la banque du bénéficiaire doivent être mentionnés ● Les frais doivent être partagés (SHA) De cette manière, nous vous garantissons la gratuité pour l'acheminement des fonds jusqu'à la banque du bénéficiaire. Pour de plus amples informations, n'hésitez pas à contacter une de nos agences. 52, route d’Esch L-2965 Luxembourg T +352 44 99 11 F +352 44 99 12 31 www.ing.lu ING MultiLine Banque Assurances Leasing ING Luxembourg - ING Luxembourg - ING Luxembourg - ING Luxembourg - ING Luxembourg 1/1 "MultiLine" CMJN 17.02.2004 8:26 Uhr Seite 1 ressources humaines WHO´S WHO 80 paperJam avril 2004 ARCELOR Présidence du Conseil d'administration Joseph Kinsch A 71 ans, l'heure de la retraite n'a pas encore sonnée pour Joseph Kinsch. Les membres du Conseil d’administration d’Arcelor lui ont en effet unanimement demandés de continuer à assumer sa fonction de président au-delà de la date de l’Assemblée générale du 30 avril prochain. Une décision "prise à titre exceptionnelle", motivée par une volonté de continuité dans le processus de transformation des trois sociétés qui n'est pas encore achevé. Entré à l'Arbed en 1960, Joseph Kinsch a gravi les échelons pour accéder, en 1977, à la direction de la Comptabilité générale et des Finances. C'est en 1985 qu'il est devenu membre de la Direction générale, avant d'en être nommé président en 1992. Egalement président du Conseil d'Administration depuis 1993, il n'a conservé que ce mandat après son retrait de la Direction générale en mai 1998, atteint par la limite d'âge. CLEARSTREAM INTERNATIONAL Chairman André Roelants L'ancien président du comité de Direction de Dexia-BIL monte encore en grade au sein de CLEARSTREAM INTERNATIONAL. Des fonctions de Chief executive officer qu'il occupait depuis 2001, ANDRE ROELANTS accède au poste de président du Conseil d'Administration. Dans ces fonctions élargies, il aura à superviser le développement de la clientèle, les stratégies marketing et les relations au sein du secteur financier. Selon Deutsche Börse, l'actionnaire qui contrôle Clearstream, le nouveau CEO devrait être désigné dans le courant du troisième trimestre 2004. A noter que dans le même temps, Robert Douglass, ancien président de Clearstream International, a été nommé Président honoraire et Conseiller auprès de la centrale de clearing. En vue de renforcer sa position sur le marché luxembourgeois, le site multimarque automobile AUTO- POLIS a engagé ARNAUD CRUY- PENNINCK en tant que nouveau Fleet Manager Autopolis. A 39 ans, cet ancien directeur commer- cial Belux chez CWS a en charge la coordination et le développe- ment de la vente des différentes marques et services d'Autopolis auprès des entreprises luxembour- geoises. Le Belge WILLY DE PEET, 52 ans, a été nommé par HP Country Manager Managed Services pour la région Belux. Une évolution de carrière prévisible après 30 ans de présence au sein de la société. Il était, dernièrement, responsable de la mise en œuvre de solutions business pour le Nord de l'Europe. Auparavant, il avait occupé les fonctions de Global support Account Manager, responsables de plusieurs grands comptes interna- tionaux. La société ALTERNET EUROPE, nouvel opérateur de télécommuni- cations à Luxembourg, vient de nommer JEAN-MARC FAIVRE, 45 ans, au poste de Responsable Commercial. Après une dizaine d’années passée dans le milieu du papier et, dernièrement, chez Editus, il aura pour mission de mettre en œuvre la stratégie com- merciale d'Alternet avec son équi- pe et de se positionner sur le mar- ché luxembourgeois. A 44 ans, JEROME GASTALDI rejoint le comité de direction de CAP GEMINI ERNST & YOUNG LUXEMBOURG en tant que Business Development Manager. Arrivé en mai 2001 comme senior consultant il était, auparavant, Technology Senior Consultant auprès de PricewaterhouseCoo- pers Luxembourg. Le CLUSSIL (Club de la Sécurité des Systèmes d' Information - Luxembourg), a renouvelé le mandat de DAVID HAGEN à la présidence de son conseil d'admi- nistration. Agé de 44 ans, cet ancien de chez PwC est, depuis 1999, responsable du service audit informatique de la Commission de surveillance du secteur financier. Après avoir passé dix années chez IP et, tout dernièrement, deux ans en tant que responsable marketing et commercial chez Netbizz (groupe Advantage), CHRISTIAN JEANTY, 50 ans, a pris en mains la société ATP- LUX, à qui a été confiée la ges- tion des espaces publicitaires de l’aéroport de Luxembourg (lire aussi en page 16). PUBLISM@RT, filiale d'Alma- thea Consulting compte une nou- velle chargée de mission en com- munication et responsable com- merciale en la personne de GWENDOLINE LALOUX, 27 ans. Titulaire d'un DEA en "Audience, réception et usages des médias et du multimédia" à Paris Assas, elle fut, précédemment, chargée de mission en communication d’une entreprise de nettoyage industriel à Cannes. MIREILLE BOETJE, 33 ans, vient d'être nommé Marketing Mana- ger Benelux chez TREND MICRO, où elle sera responsable de la politique marketing de l'entrepri- se. Elle était précédemment European Business Manager chez le distributeur Ingram Micro. A 35 ans, PIERRE-HENRI BOVSOVERS a rejoint le staff d’ACCOR LUXEMBOURG en tant que directeur commercial et mar- keting. Il a, par le passé, managé l’ouverture ou la réouverture de plusieurs hôtels de grand standing en Belgique (Hôtel Amigo, Dorint Hôtel, Le Méridien, Astrid Park Plaza). Il prépare désormais active- ment le lancement de l’Ibis Luxembourg Sud prévu pour sep- tembre. Dans le cadre du développement de ses activités européennes à par- tir de Luxembourg, STATE STREET CORPORATION a engagé JIM CLARK en tant que nouveau Directeur, Ventes et marketing. Il aura en charge la coordination des efforts de business développement pour les services d’agent de trans- fert et d’administration de fonds au Luxembourg. Il était précédem- ment directeur, responsable du business développement en Europe pour International Financial Data Services (IFDS), une filiale de State Street. Le groupe STERIA vient de créer un nouveau département Industrie en Belgique et au Luxembourg et y a nommé à sa tête BERNARD DE BALMANN, 39 ans. Entré dans le groupe en 1991, il était, jusqu'à ce jour, directeur du département Energie en France. CHANGEMENTS DE POSTE OU D'ENTREPRISE? Envoyez-nous quelques lignes d'infos accompagnées d'une photo à
[email protected] ressources humaines.qxd 16.03.2004 9:43 Uhr Seite 80 L’homme au travail, la femme au foyer ? De nos jours, cette répartition des rôles n’est plus la seule option possible. Car la femme et l’homme peuvent très bien mener une carrière professionnelle et une vie de couple harmonieuse. Les rôles traditionnels s’estompent et les modes de vie évoluent. Aujourd’hui, les couples partagent les tâches et la femme et l’homme assument, chacun leur tour, les responsabilités envers la famille. Dans l’optique d’une égalité des sexes chaque jour mieux respectée. Le Ministère de la Promotion Féminine fait avancer cette égalité dans le travail et la vie privée. Pour le bien des femmes…et des hommes! RESPONSABILITE PARTAGEE, EGALITE RESPECTEE Alors, qui vient de changer les couches de bébé ? ann PJam reporter 02-04 02.03.2004 6:23 Uhr Seite 1 FONDS DU KIRCHBERG Fernand Pesch Fernand Pesch, qui vient de faire valoir ses droits à la retraite en tant qu'Administrateur général du ministère des Travaux publics, a également pré- senté sa démission de ses fonctions de président du Fonds d´aménagement et d´urbanisation du Kirchberg (qu'il occupait depuis 1982), du Fonds Belval et du Fonds de rénovation du quartier de la vieille ville. Autant de man- dats qu'il souhaitait, initialement, conserver, mais qu'il a finalement du se résoudre à abandonner, poussé par la pression des incessantes mises en cause dont il fait l'objet, tant sur son mode de gestion de ces différents fonds que sur son omniprésence et le cumul de ses différents mandats. Du reste, le Conseil de gouvernement a nommé trois nouveaux présidents pour ces fonds : Il s’agit, dans l’ordre de MM. Patrick Gillen, Germain Dondelinger et Serge Hoffmann. ECONOCOM LUXEMBOURG Branch Managers Jean-Yves Englebert et Jean-Pierre Servais ECONOCOM LUXEMBOURG a renforcé ses structures au Luxembourg, avec l'engagement de deux nouveaux Branch Managers, en vue de développer les activités "Products & Solutions" (EPS) et "Managed Services" dans le pays. Le plus "ancien" d'entre eux, JEAN-YVES ENGLEBERT, 37 ans, avait participé, en 1995, au démarrage de la filiale luxembourgeoise de Systemat, prenant en mains la gestion et le déve- loppement du portefeuille des grands clients de la société. Le parcours de JEAN-PIERRE SERVAIS, 35 ans, est assez proche, puisqu’il avait rejoint Systemat en 1996, comme Account puis Senior Account Manager, où il géra les moyens et grands comptes. DIMENSION DATA GLOBAL Director Managed Services Jacques Clément Membre du Comité de direction de Dimension Data Luxembourg, JACQUES CLEMENT, 36 ans, actuel- lement Services Director, a été choisi pour occuper une fonction au niveau global, où il devient Director managed services, Security operations. Arrivé en 1998 chez Dimension Data en tant que consultant, il est à l’origine de la création du département Enterprise mana- gement en 1999. Dans ses nouvelles fonctions, il prendra en charge le déploiement de la stratégie sécurité et des offres de Managed security services au niveau mondial. ressources humaines WHO´S WHO 82 paperJam avril 2004 Une nouvelle venue chez TEMPO!: LUDIVINE PLESSY, 27 ans, qui fut business analyst puis assistante de gestion en banque privée chez BNP Paribas. Elle rejoint la régie pub commerciali- sant les titres des Editions Mike Koedinger. Elle y aura plus parti- culièrement en charge la clientèle des publications paperJam et du business guide Index. Un nouveau Directeur des res- sources humaines a été nommé chez DEXIA-BIL: CHRISTIAN SCHARFF, un Belge de 38 ans, qui était, jusqu'à présent, Responsable des Conseillers RH. Entré à la banque en juillet 2001, cet expert en matière de manage- ment du personnel gérait aupara- vant sa propre entreprise dans le secteur automobile. Il avait éga- lement occupé, entre 1996 et 1998, le poste de Manager HR Development Europe chez Rockwell Automation (robo- tique). Retour au pays pour KARIN SCHOCKWEILER: cette Luxem- bourgeoise de 39 ans, ancienne responsable des acquisitions de programmes et coproductions pour la chaîne allemande ProSieben (Groupe Kirsch), vient de prendre ses fonctions à la tête du MEDIA Desk Luxembourg, l’antenne de liaison nationale du réseau d’information sur les aides du programme européen MEDIA et autres initiatives de soutien à l’industrie audiovisuelle européen- ne. Elle succède à Romain Kohn qui a rejoint l’équipe de la Représentation permanente du Grand-Duché auprès des Nations unies à New York en tant que chargé de mission en vue de la présidence luxembourgeoise de l’Union européenne en 2005. A l’occasion du 5e anniversaire de l’agence MILLENIUM, Claude Moes passe le flambeau à MICHAEL SOLDI qui devient, de ce fait, le nouvel administrateur délégué de l’agence. Il en assure- ra la conduite dans la continuité. PATRIK VANDEWALLE, 39 ans, ancien Directeur général de Logica Belgique, qui avait rejoint ECONOCOM GROUP en juin 2003 comme directeur général d'Econocom Managed Services Benelux, a été promu Chief exe- cutive officer d'Econocom Managed Services (France + Benelux). Il rejoint à ce titre le Comité Exécutif d'Econocom Group. L'ETUDE REDING - AVOCATS A LA COUR a engagé une nouvelle assistante de direction en charge du développement international et du (futur) site Internet. Il s'agit de Mlle ZERENA ZIEBE, une Allemande de 29 ans, interprète de conférences allemand-fran- çais-espagnol. Après 8 années passées à IBM Luxembourg, dont 3 ans à la direction de l'équipe en charge des SMBs et des partenaires, pour le Luxembourg et la province belge du même nom, YVES LEBRUN s'envole vers IBM Europe (à Paris) pour de nou- veaux challenges. A 46 Ans, il a été nommé Business Partners Development Manager de la zone Europe-Middle East-Africa pour IBM GLOBAL SERVICES. JEAN-JACQUES MICHAUX, 29 ans, quitte l'agence de communi- cation Soks, dont il était adminis- trateur délégué pour rejoindre le courtier d'assurances ASSEKU- RANZ-AG, spécialisé dans l'assu- rance professionnelle de métiers du domaine médical. Il aura en charge le développement de nou- veaux services (Internet, autres médias...) et de nouveaux mar- chés nationaux pour une société jusqu'alors plutôt active sur les marchés allemand et autrichien. A l'issue de l'assemblée générale ordinaire de la FEGARLUX, M. ERNEST PIRSCH a pris la suc- cession de Nic Thommes à la tête de la fédération des garagistes luxembourgeois. Agé de 33 ans, M. Pirsch dirigent, avec sa sœur Tania, les Garage Pirsch et British Cars Luxembourg. Membre du conseil d’administration de la Fégarlux depuis 1996, il en est le trésorier depuis 1998. ressources humaines.qxd 16.03.2004 9:43 Uhr Seite 82 MATIERES COULEURS LUMIERESFORMES Architecture & décoration d’intérieur Mobilier & éclairages contemporains Laissez-vous surprendre! Architecte d’intérieur, Jörn Steinbrech se tient à votre disposition pour vous conseiller et vous guider dans un univers de formes et de matières, de couleurs et de lumières alliant harmonie et originalité. 46-48, route de Luxembourg L-7240 Bereldange 1/1-LEMOGNE+PARTEN. 16.03.2004 0:32 Uhr Seite 1 "L’ensemble du processus de recrutement doit être structuré" considéré et l’entreprise en général, de la même façon que les évaluations croisées des recruteurs devront resti- tuer une image du candidat aussi complète que possible". Les étapes du recrutement représentent également, pour Mme Lévy-Prévost, une opportunité à ne pas manquer par l’entreprise, "pour non seulement décrire mais démontrer quelles sont ses valeurs et en quoi elles ont un impact dans l’atten- tion prêtée à chacun, futur collaborateur comme salarié". Au candidat d’apprécier alors son niveau d’adhésion à ces valeurs et sa capacité à les faire siennes. En aval du choix, c’est ensuite la période de l’inté- gration du "nouveau" qui A PREMIÈRE LECTURE, ces résultats pourraient paraître assez inquiétants pour la place de Luxembourg, visant à la fois le travail d'information mené par les entreprises et la qualité du relais proposé par les recruteurs. "Faut-il remettre en question le bien- fondé de nos procédures de recrutement comme de notre communication externe?", s'interroge Anne Lévy- Prévost, Directrice des Ressources Humaines chez Ernst & Young Luxembourg. Et d'identifier plusieurs fac- teurs ayant pu conduire à ces résultats. "Il y a d'abord une certaine tendance à l’idéalisation de l’entreprise par le recruteur, cherchant plus à séduire qu’à con- vaincre". Le recruté, sous cet angle idéal, ne pourra être que per- suadé d'avoir fait le bon choix. La déception ne peut donc en être que plus gran- de! Autre facteur mis en avant: "La sous-information du candidat sur le métier qu’il va exercer et le mode de vie professionnelle que celui- ci implique, voire la mécon- naissance de ce qu’est l’en- treprise". Du coup, selon elle, il revient à l'entreprise de limiter les effets négatifs de l’effet de passage de l’idéal à la réalité, qui repré- sentent un coût évident. "En amont de l’intégration dans l’entreprise, c’est bien l’ensemble du processus de recrutement qui doit être structuré afin de fournir au candidat des regards croisés sur son métier, le poste va marquer, durablement, l’ensemble de sa carrière. "Il s’agit là de soutenir un pro- cessus continu qui consti- tuera peu à peu son senti- ment d’appartenance, ex- plique Mme Lévy-Prévost. Faciliter cette période de transition fait désormais partie de bon nombre 'd’in- duction process' des entre- prises. En combinant accueil spécifique, forma- tion et accompagnement individualisé, grâce à un 'counsellor' par exemple, elles se montrent réellement soucieuses de se rendre plus immédiatement accessibles et transparentes, ainsi que de fournir les repères néces- saires à une intégration réussie". ■ Recueilli par J.-M. G. Nombre total de réponses: 147 Sondage réalisé du 19/02 au 01/03 sur le site www.monster.lu Prochain sondage: jusqu'au 29/03: Avez-vous déjà obtenu une augmentation (indépendamment de l’indexation automatique des salaires)? Du 29/03 au 13/04: Vous êtes-vous déjà endormi au bureau? SONDAGE MONSTER-PAPERJAM L’image / l’ambiance de votre société correspond-elle à l’idée que vous vous en êtes faite lors de votre entretien d’embauche ? Ph ot o: E ric C he na l ( Bl itz ) LEGISLATION Les différents contrats de travail La législation prévoit deux types de contrat de travail: le contrat à durée indéterminée (CDI), qui constitue la règle et à durée déterminée (CDD), qui constitue l'exception. Tous les deux peu- vent être assortis d'une période d'essai. Le premier type de contrat court tant que l'employeur, ou le salarié, n'y met pas fin. Selon la prise d'initiative, il y aura licen- ciement ou démission. La faillite de l'employeur, la cessation d'activités ou l'attribution d'une pension sont également des causes de fin de tels contrats. Le CDD est conclu pour une période maximale de 24 mois et pour l'exécution d'une tâche précise. Son échéance peut être fixe (une date donnée) ou incertaine (liée à la réalisation de la tâche pour laquelle le contrat a été signé). Un CDD peut être renouvelé à deux reprises, chaque fois pour une durée limitée (ne pouvant pas excéder 24 mois au total). En l'absence de renouvellement fixé par écrit, on présume que le contrat renou- velé est conclu pour une durée indéterminée. Une période d'essai peut être prévue dans le contrat, d'une durée comprise entre deux semaines et six mois, mais peut être portée à 12 mois si le traitement mensuel brut accordé au sala- rié est égal ou supérieur à 3.327,22 euros. En cas de maladie, cette période d'essai peut être prolongée au maximum d'un mois. ■ J.-M. G. ressources humaines SONDAGE 84 paperJam avril 2004 Anne Lévy-Prévost est Directrice des Ressources Humaines chez Ernst & Young Luxembourg. ressources humaines.qxd 16.03.2004 9:43 Uhr Seite 84 Retrouvez les détails de ces annonces et plus de 500 autres offres d’emploi sur monster.lu Candidats: pour accéder aux détails de ces offres et postuler, visitez www.monster.lu Employeurs: pour publier vos annonces sur cette page, contactez monster.lu au 260 220 20 / 22 paperJam avril 2004 85 MONSTER’S recruitment corner SES GLOBAL EUROPEAN TAX MANAGER SECTOR: FINANCE EXPERIENCE: 3 YEARS MINIMUM EDUCATION: ACADEMIC LEVEL LANGUAGES: UK (FR/DE/LU) We offer a challenging role to a dyna- mic Tax Specialist. You will assume tax management responsibilities relating to the operating companies in Europe. Beside corp. income tax issues, you will advise on tax matters & accounting issues, transfer pricing as well as cor- porate tax compliance. You will assist in the implementation of the group tax strategy and with business development projects (mergers, acquisitions and financing transaction). BRASSERIE DE LUXEMBOURG MARKETING MANAGER SECTEUR: INDUSTRIE EXPERIENCE: 5 ANS ETUDES: UNIVERSITAIRES LANGUES: FR, UK En tant que membre du management team, votre mission sera principalement de recommander et mettre en œuvre le plan marketing de l’entreprise, de définir le positionnement et la stratégie de nos marques locales, d’implémenter locale- ment le plan marketing de nos marques internationales et de mettre en place le plan promotionnel de l’entreprise. Vous disposez d’une expérience réussie en marketing, gestion de marques « fast moving consumer goods », et une connaissance des marchés « Horeca » au GDL. DELOITTE FISCALISTE CONFIRME EN TVA SECTEUR: CONSEIL EXPERIENCE: 5 ANS ETUDES: BAC+4, ECONOMIE/DROIT LANGUES: FR, UK, DE Assisté de votre équipe, vous conseillez efficacement les clients qui vous seront confiés et gérez leurs obligations décla- ratives. Vous collaborez fréquemment avec les autres départements de notre cabinet et bénéficiez du support constant du réseau mondial de Deloitte. Votre expérience significative en matiè- re de TVA et autres taxes indirectes vous a permis de développer des connais- sances techniques pointues. Rigueur et autonomie sont vos qualités principales. JOB PARTNER ANALYSTES / PROGRAMMEURS SECTEUR: INFORMATIQUE EXPERIENCE: 2-5 ANS ETUDES : MINIMUM BAC LANGUES : FR, UK, DE, LU Nous recherchons en permanence pour nos clients plusieurs ANALYSTES / PRO- GRAMMEURS ayant de très bonnes connaissances, notamment en grands systèmes IBM MVS, AS400, Cobol, CICS, DB2, RPG, Visual Age, JAVA, Javascript, Progress, Powerbuilder, C, C++, J2EE, Coldfusion, JD Edwards, Peoplesoft, PL/SQL, XML, SQL, Natural, Adabas, MQ Series, J2EE, Coldfusion, Citrix, Unix, AIX, Linux, 4GL, Silverstream, Websphere, Weblogic, Lotus Domino, Oracle, Mercator, SAP, SAS, Windows NT et 2000, MSOffice, etc. FAST FINANCIAL CONTROLLER SECTOR: BANKING EXPERIENCE: 5 YEARS + LANGUAGES: UK As you will be involved in a new start-up operation it is important that you are able to demonstrate entrepreneurial qualities and good client relationship skills in addition to the technical require- ments of the role. You must be able, and be happy, to work at both strategic and basic levels. You will be responsible for the statutory and management accounting for two local entities and periodically present and interpret budget information and financial results. DELOITTE IFRS MANAGER SECTOR: AUDIT EXPERIENCE: 4-6 YEARS EDUCATION: UNIVERSITY DEGREE (IRE, ACCA. IS A PLUS) LANGUAGES: FR, UK You are an experienced professional who has acquired a practical knowledge of IFRS through the completion of imple- mentation projects and/or the facilitation of IFRS training courses. You will join our IFRS taskforce and contribute to the technical and commer- cial development of this taskforce (int. and ext. training, GAAP analyses and implementation projects, audit engage- ments, quality control). A specialisation in a specific industry (banks, insurance…) may be regarded as an advantage. PROMOTIC INFORMATICIENS EXPERIMENTES SECTEUR: IT EXPERIENCE: 3 ANS LANGUES: FR (UK) Nous recherchons plusieurs analystes programmeurs compétents dans les domaines suivants : Mainframe, Midrange, Client/Serveur, ERP, Internet, Lotus Notes/Domino, ainsi que des ingé- nieurs systèmes Novell, Unix et Windows et des Agents Help Desk. Vous disposez d'une expérience réussie d'au moins 3 ans dans votre domaine de compétence et vous avez si possible une bonne connaissance des métiers de la Banque et des Assurances. ERNST & YOUNG SENIOR ACCOUNTANT SECTOR: TAX/ACCOUNTING EXPERIENCE: + 3 YEARS LANGUAGES: UK, FR (DE) You are responsible for the review and oversight of the accounting and financial statements of our clients, and the prepa- ration of their interim reports and other financial results in accordance with Luxembourg GAAP or any other interna- tional accounting standard. You formula- te and administer approved accounting policies and ensure that all tax calcula- tions comply with local regulations. You maintain day to day contact with the client and its advisors (e.g. auditors, tax advisors and lawyers). BADENOCH AND CLARK QUALIFIED ACCOUNTANTS SECTOR: ACCOUNTING EXPERIENCE: 3 YEARS EDUCATION: ACCOUNTING LANGUAGES: UK (FR, DE) Qualified accountant (CA, ACCA, CIMA) or equivalent, you will have a minimum of 2 to 3 years relevant work experien- ce. During this time you will have assis- ted and produced month end and year- end reports, budgets, profit and loss accounts and assisted with the Financial Audit. An organized and team spirited individual, you will enjoy working to tight deadlines and have a flexible approach to work in hand. DELOITTE EXPERIENCED BUSINESS CONSULTANT SECTOR: ADVISORY EXPERIENCE: 2-5 YEARS EDUCATION: BAC+5 (BUSINESS ADMIN./ECO./ENG.) LANGUAGES: FR, UK, DE You manage and work on projects rela- ted to organisation & process optimisa- tion, information systems implementa- tion and operational or business strategy. You possess relevant experience in a consulting and/or project management role. You have a thorough knowledge of at least one of the following fields: secu- rities/custodian activities, funds, banking applications implementation. ARIANE II EXPERT SYSTEME LINUX SECTEUR: IT EXPERIENCE: 3 ANS ETUDES: BAC+2 MIN., IT LANGUES: FR, UK ARIANE II Luxembourg – membre du groupe Transiciel – recherche un expert système Linux. Vous aurez pour mission l’administration de serveurs Linux et produits Open Source. Vous disposez d’un Bac+2 minimum en informatique, de 3 années d’expérience dans un poste similaire et d’une excel- lente maîtrise de LINUX et REDHAT. Capacités rédactionnelles, sens de la communication et rigueur sont indis- pensables. ERNST & YOUNG AUDIT SENIORS AND MANAGERS SECTOR: FINANCE EXPERIENCE: 3-6 YEARS LANGUAGES: UK, FR (DE) You will play a key role in our rapidly growing private equity and real estate audit practice, which is offering a wide range of tax, assurance and advisory services connected to the set up and maintenance of investment structures and funds. This will require a certain amount of international travel and networking both within our global organization and with potential clients. Your team and client management responsibilities are linked to your function of Senior or Manager. FAST RESPONSABLE ACTUARIAT SECTEUR: ASSURANCES EXPERIENCE: 4-5 ANS LANGUES: FR, UK Votre mission a pour but l'étude, la sélection et la mise en place de nou- veaux fonds. Vous veillez à la mise en production de nouveaux fonds, vous organisez des études de rentabilité et vous participez aux développements techniques des outils de gestion. Pour accéder à ce poste à responsabili- té il vous faut un diplôme en actuariat ainsi qu’une expérience dans ce domai- ne et dans la gestion d’équipe. AJILON GESTIONNAIRE DE CREDITS SECTEUR: BANCAIRE EXPERIENCE: 5 ANS LANGUES: LU, FR, UK, DE Vous rencontrez des clients privés afin d'analyser leurs demandes de crédit et de leur proposer des solutions adaptées. Vous détectez d’autres opportunités avec les clients (vente croisée avec d'autres services de la banque). Vous avez acquis une expérience dans le domaine des crédits, plus particulière- ment les crédits nationaux à une clien- tèle de particuliers. Autonomie, rigueur et sens du service à la clientèle font partie de vos valeurs. DELOITTE FISCALISTE CONFIRME EN FINANCE SECTEUR: CONSEIL EXPERIENCE: 5-7 ANS ETUDES: BAC+4, ECONOMIE/DROIT LANGUES: FR, UK (DE, LU) Vous conseillez notre clientèle du sec- teur financier dans la planification et l’optimisation fiscale. Vous collaborez régulièrement avec les autres cabinets du groupe Deloitte et assistez nos départements Audit et Expertise Comptable sur des problématiques fis- cales. Vous avez acquis une expérience en fis- calité luxembourgeoise et internationale propre au secteur financier. Autonome et rigoureux, vous communiquez avec aisance, et le service à la clientèle est l'une de vos valeurs. ressources humaines.qxd 16.03.2004 9:43 Uhr Seite 85 ressources humaines AGENDA FORMATIONS 86 paperJam avril 2004 en collaboration avec: Dates > = À partir du > 22-03 > 22-03 > 22-03 > 22-03 > 22-03 > 22-03 (10 séances) 24/25-03 29/30-03 30-03 > 20-04 (6 séances) 22-04 28-04 29-04 29-04 29/30-03 30-03 30-03 01/02-04 01-04 19/20-04 20/21-04 20-04 21-04 23-04 26/04 26-04 28-04 29/30-04 29-04 23-03 23/24/25-03 25-03 30-03 30/31-03 29/30-03 01/02-04 02-04 02/04 19-04 (3 jours) 20-04 21-04 22-04 27/28/29-04 29-04 29/30-04 25-03 29/30-03 29/30-03 30/31-03 19-04 21-04 21 avril 04 27 et 29 avril 04 28 et 30 avril 04 Bureautique Management Comptabilité / finance Divers IT Organisme formateur Key Job Computer Training OLAP - Office de Productivité Telindus PHM Software Training Center Computacenter PwC Academy Chambre des Employés Privés Chambre des Employés Privés Chambre de Commerce Chambre de Commerce Chambre de Commerce Chambre de Commerce Chambre des Employés Privés Chambre des Employés Privé OLAP - Office de Productivité SEGALUX International Chambre de Commerce OLAP - Office de Productivité INFPC OLAP - Office de Productivité Chambre des Employés Privés GIE SITec Chambre des Employés Privés GIE SITec OLAP - Office de Productivité Chambre des Employés Privés Chambre de Commerce Chambre des Employés Privés Chambre de Commerce GIE SITec CRP - Gabriel Lippmann GIE SITec GIE SITec CRP - Gabriel Lippmann Chambre des Employés Privés Telindus GIE SITec OLAP - Office de Productivité Telindus CRP - Gabriel Lippmann CRP - Gabriel Lippmann CRP - Gabriel Lippmann CRP - Gabriel Lippmann GIE SITec Chambre des Employés Privés Chambre des Employés Privés Chambre des Employés Privés Chambre des Employés Privés OLAP - Office de Productivité Chambre de Commerce OLAP - Office de Productivité formation sàrl formation sàrl formation sàrl Contact ✆ 49 06 09-1 �
[email protected] ✆ 48 98 48 1 �
[email protected] ✆ 53 28 201 �
[email protected] ✆ 46 02 02 �
[email protected] ✆ 26 29 15 20 ✆49 48 48 40 40 �
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[email protected] Intitulé formation Formations tous types Formations tous types Formations tous types Formations tous types Formations tous types Fiscalité approfondie Les pensions complémentaires Allocation optimale d'actifs Déclaration de TVA du commerçant Gestion et calcul des salaires Gestion et calcul des salaires Techniques de base de l'analyse financière Introduction aux normes comptables internationales Le prix de revient et le budget dans l'entreprise L'accueil au téléphone Pratique du droit en Achat international Communication appliquée pour délégués commerciaux Les outils de communication au service de l'entreprise Loi modifiée du 22 juin 1999 Comment faire une présentation Initiation au droit du travail E-RH Le recouvrement judiciaire des créances Introduction à la veille technologique et concurrentielle L'hôtesse d'accueil performante Evaluer les entreprises et ses éléments constitutifs Savoir mieux gérer son temps de travail Le choix de la structure juridique de l'entreprise et aspects fiscaux Cybermarketing Bien gérer ses risques de sécurité informatique Internet de A à Z Les technologies mobiles au service de l'entreprise Externalisation : les Application Service Provider Introduction à XML La sécurité informatique en pratique Etat de l'Art de la sécurité des systèmes d'informations Simplifier et maîtriser votre système documentaire Introduction à la création d'un site Internet Learning Internet & Internet Security Fundamentals (LISF) Intro traitement/utilisation d'images (Web/print) Les serveurs virtuels dans l'infrastructure moderne L'informatique dans le monde de la coopétition Introduction à PHP Knowledge Management : pour récolter le savoir qu'on a semé Introduction à l'audit informatique La communication interne et la collaboration entre les services La gestion de conflits Initiation au coaching Affirmez-vous au quotidien Comment manager la qualité de la formation? Le rôle du coach La gestion du stress Développez vos compétences de manager Vendre avec succès 1 tempo! S.A. Votre annonce dans cette page? www.tempo.lu | Téléphone (+352) 29 66 18-31 | Fax (+352) 26 29 66 20 ressources humaines.qxd 16.03.2004 9:43 Uhr Seite 86 040311_Annonce_PJam.qxp 11.03.2004 19:00 Uhr Seite 1 THE REINFORCEMENT OF the fight against tax evasion in the USA was one of the main announcements made during the “Luxembourg – US annual tax update” organised by the American Chamber of Commerce in Luxembourg (Amcham), last March 11th. The event described the current relations and treaties in the field of taxation bet- ween the two countries, and the areas of cooperation cur- rently being developed. In the occasion, Marty Sartipi, director of IRS Paris – the bureau that is now respon- sible for all the work related to the tax treaty between Luxembourg and the US (existing since 2001/1/1) - confirmed that the battle against tax evasion and the reduction of the current esti- mated tax gap (unreported and unpaid US federal taxes), which is currently of over 310 billion dollars, will be the main goals for the next years. According to a US survey of 2003, 17% of Americans considered it “to be ok to cheat on taxes”. Five years ago, only 11% answe- red positive to the same question. This increasing tendency explains the importance of the new mea- sures. “Our work in the last few years has been specially concentrated in the exchange of financial and tax informa- tion with countries with whom the US has tax treaties. But the rise of American defi- cit increased the pressure on the performance of the IRS offices and we have to rein- force our actions in fighting tax evasion”, explained Marty Sartipi. The strategy will focus on the monitoring of safe havens and tax shel- ters, and also on the investi- gation of bank accounts and transactions made by US citi- zens. The Amcham event also tried to show the tax advan- tages of Luxembourg as a competitive business loca- tion. Rudiger Jung, from KPMG, presented a compara- tive study on tax conditions in some of the main European financial capitals. Developed by KPMG in cooperation with Amcham, the study revealed the high competitiveness of Luxembourg, especially due to the low taxes, the social security scheme and the per- centage of taxation on capi- tal gains. Other business advantages are the security of the country (ranked by a Mercer Human Resources Consulting study as the safest city in the world), and the second lowest business costs in Europe (including location, working force, taxation costs, and others). The statistics show that Luxembourg is positioning itself as a target destination to US companies entering the European market, as it recently happened with AOL. But the European Union is also keen on developing conditions so that European companies can have better business scenarios and higher competitive standarts. One of them is the “Societas Europaea”, an idea explained by David Roach, Amcham newly elected tax committee chairman. “The concept is to have a company subject to community and national corporate law, allo- wing it to have more flexibili- ty and higher cost savings. This would, at the same time, render the expression “European brand” to the cor- porate area. But the lack of tax harmonisation and the differences in labour laws among European union states, give us few signs that these issues will be resolved quickly”, regrets the chair- man of Amcham. ■ T.F. international community NEWS 88 paperJam avril 2004 Increased pressure on US tax evasion Experts gathered to discuss the current Luxembourg/ USA tax relations. Luxembourg/US annual tax update ESTEVAL FirstTuesday Luxembourg Monthly Report FirstTuesday Luxembourg and Esteval Editions announce the launch of FirstTuesday Luxembourg Monthly Report, a B2B monthly newslet- ter, written in English, on entrepreneurship, investment and innova- tion matters in the Greater Region. FirstTuesday Luxembourg Monthly Report provides you with a feedback on FirstTuesday events, addresses related current concerns of technology management, introduces future meetings, debates local technology issues and offers you a brief outlook of the Greater Region entrepreneurial news. FirstTuesday, a meeting forum active at world level, has the object of promoting the creation of com- panies with high growth poten- tial. With a presence in 85 cities around the world, where 25 000 people attend monthly meetings, FirstTuesday has more than 85 000 members. www.esteval.com www.firsttuesday.lu AMCHAM ComIT "Take Off" (03/25) from 18:30 – 21:00, at The TV Studio of RTL (45, Bd. Pierre Frieden). The special Guest Speaker will be Mr. John Johnston, CEO, Champ Cargosystems, the new IT Services Company of Cargolux. Download the registration form on www.amcham.lu. More informations: Margot Parra (
[email protected]). BRITISH CHAMBER OF COMMERCE Analysis of the U.K. Budget (03/19) British Chamber Lunch at the Hilton Luxembourg. Speaker: David Roach, International Tax Partner, PricewaterhouseCoopers. Informations and registration: www.bcc.lu BRITISH CHAMBER OF COMMERCE “Dine Out and Lose Weight” (03/30) British Chamber Lunch at the Hilton Luxembourg. Speaker: Michel Montignac. Originally treated with sceptism, the Montignac Method is now recognised by the French medical establishment and has been adopted by business people, celebrities, politicians and professional athletes world-wide. His books, “Dine Out and Lose Weight” and “Eat Yourself Slim” broke sales records and have been published in more than 35 countries. The lunch menu will follow the Montignac principles! Informations and registration: www.bcc.lu EUMA The visit of Trefilarbed Bettembourg (03/23) Host: Emile Walch, Director de Trefilarbed Bettembourg. The visit will be followed by a cocktail. Meeting: at 19:00 sharp; Casual wear (avoid high heels!). EUMA Luxembourg is a multilingual group of Management Assistants or Personal Assistants who are building a professional network to exchange ideas, information and services, and take an active part in the business life in Luxembourg. Informations: European Management Assistants Luxembourg - Valérie Aughuet (
[email protected]) AGENDA Ph ot o: E ric C he na l ( Bl itz ) international community.qxd 15.03.2004 16:27 Uhr Seite 88 Certains s’obstinent pendant plusieurs années avant de reconnaître l’évidence. Quel plaisir lorsqu’un joueur propulse un obus à plus de 250 mètres, bien droit! L’espace d’un instant, il éprou- ve ce sentiment de confiance absolue. Comme le joueur de casino qui tombe sur le bon numéro. Le but en pleine lucarne. L’ace fulgurant en plein sur la ligne. En matière de matériel de golf, la dernière révolution date d’une dizaine d’années. Une société Américaine, Callaway, fut la première à développer des clubs à grosse tête vide, très légers, en utili- sant du métal très fin. Tous les joueurs du monde gagnèrent instantanément 20 mètres de longueur… Depuis, la machi- ne marketing s’est mise en marche. Chaque année, un nouveau miracle est promis aux joueurs à grands renforts de publicité. Pour un débutant, 4 clubs suffisent pour démarrer. Un putter pour faire rouler la balle. Un club ouvert pour la lever et la sortir du sable. Un fer 7 pour la faire avancer et un bois pour le frisson. A mesure qu’il gagne en puis- sance, le joueur peut complé- ter son arsenal avec un Fer 9, un Fer 8, etc… Un club à l’uni- té neuf coûte entre 30 euros et 400 euros en fonction de la marque, du matériau et du modèle. Un pack de débutant comprenant un sac, six clubs, quelques balles et des tees se trouve désormais pour moins de 300 euros. Une fois le niveau de la carte verte atteint, les joueurs achètent souvent une série complète. Les fabricants proposent toutes sortes de pro- duits, plus ou moins chers et de qualités variables. Cependant, depuis quelques années, les mauvais clubs sont rares. Peu répandu en Europe, le recours à des clubs sur mesure permet d’adap- ter le matériel à votre morphologie. L’épais- seur du manche et la longueur de l’engin constituent également au golf des critères relevant de la plus haute importance. Une paire de chaus- sures plates suffisent au début. Quelques tees et un gant com- plètent la panoplie. Un para- pluie est conseillé. Tous les golfeurs savent que l’on peut même jouer au golf quand il fait beau. Une fois résolues ces questions bassement maté- rielles, gardez à l’esprit que c’est en golfant que les débu- tants golferont… ■ Jérome Bloch, Pro de golf, Président de Business Golf Solutions (www.businessgolfsolutions.com) L’HISTOIRE DE LA BALLE de golf à elle seule est une odyssée… Simple caillou à l’origine, elle se transforma en boule de cuir remplie de plumes pour finalement subir un lifting spectaculaire avec l’arrivée du "Gutta-Percha", une substance plastique. De nos jours, la composition des balles est devenue aussi secrè- te que la formule du Coca Cola. Dans un sac de golf, un maximum de 14 clubs est autorisé. Le putter sert à faire rouler la balle. Les fers l’envoient à une distance comprise entre 10 et 220 mètres en fonction de leur ouver- ture. Enfin les bois, qui tiennent leur nom de leur ancienne composi- tion expédient les pro- jectiles de 150 à 280 m et plus selon le modèle, la dureté du sol… et la tonicité du joueur! Jusqu’au siècle der- nier, chaque canne avait un nom: Spoon, Brassie, … Ces appella- tions ont laissé la place à de simples numéros. Plus il est élevé, plus la balle monte… et moins elle va loin. Le Fer 1 envoie la balle à envi- ron 200 mètres en rasant les pâquerettes. Le fer 9 quant à lui, dépasse péniblement les 110 mètres mais évite élégamment la cime des arbres. Le bois numéro 1, appelé le "Driver" cristallise tous les espoirs et toutes les frustra- tions des joueurs. Pour pou- voir l’utiliser sur le parcours sans trop perdre de points, une pratique d’environ 1 an est nécessaire. Le club est telle- ment fermé qu’en dessous d’une certaine vitesse à l’im- pact, il propulse la balle trop bas… et donc moins loin qu’avec un club plus ouvert. loisirs GOLF Le matériel du golfeur LE TUYAU DU MOIS Le Golf est un lancer... paperJam vous propose ce mois-ci des images fortes pour vous aider à progresser quel que soit votre niveau. LEXIQUE: Pitch Impact que la balle creuse en retombant sur le green, que les joueurs doivent réparer à l’aide d’un outil semblable à une four- chette à deux dents: le relève pitch. Nous nous intéresserons à la compétition de golf en général, et nous proposerons un répertoire des compétitions disputées au Luxembourg. DANS LE PROCHAIN NUMÉRO: 90 paperJam avril 2004 LET’S GOLF TOGETHER: Golf Challenge, le mercredi 28 avril Le Golf Challenge est un enchaînement de jeux où les joueurs marquent des points en s'entraidant. Cette animation convient aux débutants ainsi qu'aux joueurs confirmés. L'événement aura lieu le 28 avril 2004, au golf de Preisch, de 18h00 à 20h00, suivi d'un cocktail. Prix: 50 euros par personne ou 160 euros par équipe de 4. Inscriptions:
[email protected]. Tél 021 24 31 43 Fax:35 68 77. Pour être confirmée, l'inscription doit être virée sur le compte: Iban: LU53 0030 0715 3277 0000 (BGLL). Indiquer la mention: Paperjam "Nom". loisirs.qxd 15.03.2004 16:50 Uhr Seite 90 Mercedes-Benz Luxembourg-Centre S.A. 45, rue de Bouillon L-1248 Luxembourg Tél.: 40 80 11 Garage Jean Wagner S.A. 17, rue de l’Industrie L-9250 Diekirch Tél.: 80 23 23 -1 Mercedes-Benz Esch S.A. 190, route de Belvaux L-4026 Esch /Alzette Tél.: 55 23 23 -1 Êtes-vous prêt? La nouvelle SLK. www.mercedes-benz.lu 10 Arrêtez-vous. 9 Posez votre serviette. 8 Éteignez votre Gsm. 7 Desserrez votre cravate. 6 Enlevez votre veste. 5 Ouvrez votre col de chemise. 4 Retroussez vos manches. 3 Enfilez vos lunettes de soleil. 2 Montez. 1 Démarrez. Ann_SLK_PJ 15.03.2004 23:13 Uhr Seite 1 loisirs DRESSCODE C'est ainsi qu'il n’imagine guère un personnage public sans cravate dans l'exercice de ses fonctions. "De nom- breux secteurs professionnels sont concernés par le port de la cravate. Banquiers, juristes, hommes d'affaires suscitent davantage de confiance et de respect en recevant leurs clients en cos- tume-cravate. Il est fort regrettable, dans ce contexte, que beaucoup d'enseignants ne s'imposent plus les mêmes règles vestimentaires, ce qui les mettrait dans une toute autre position vis-à-vis de leurs élèves". Selon Pierre Dillenburg, la cravate conserve donc une grande importance et, parmi les choix qui s’offrent, normes et codes sont à respecter. Avant de la porter, il convient d'abord de bien la nouer. De nombreuses possibilités exis- tent, dont les essentielles sont le windsor, le demi-windsor, le nœud simple ou double, voire asymétrique. Pierre Dillenburg, que l'on pourrait croire à cheval sur les façons de nouer sa cravate, ne l’est finalement pas... "Je n’accorde pas spécialement d’importan- ce au choix du nœud, l’essen- tiel étant qu’il soit bien fait... La Rochefoucault, disait d'ailleurs à se sujet que le nœud est à la cravate ce que le cerveau est à l’homme". A méditer! Cette étape étant conscien- cieusement effectuée, il ne reste plus qu’à ajuster la lon- gueur de la cravate, sachant qu'il faut obligatoirement que le bout arrive au niveau de la ceinture. Notons qu'une petite fantaisie pourra consister dans un épingle de cravate, diamant discret ou perle fine. La pince, pince, très en vogue dans les pays anglo-saxons, n'obtient guère les suffrages de Pierre Dillenburg. Tournons-nous désormais vers la partie la plus com- plexe, le choix de la cravate! D'innombrables variétés, à couleurs, unies, à rayures, à motifs réguliers ou répétitifs, en différentes matières, ne le rendent pas toujours facile... La qualité de la cravate se reconnaîtra en tout premier lieu à l'épaisseur, à la structu- re et au toucher de son tissu. L'on ne devrait adopter que la soie, lisse ou tissée, et bannir tous les polyester et autres matières synthétiques. Pour les tons et les coloris, une règle prédomine: "En général, il faut que la cravate se marie bien avec les tonali- tés de la chemise et du costu- me. Mais rien n'empêche qu'elle tranche à l'occasion, quand son porteur a un goût très sûr et sait jouer avec sub- tilité, voire audace, le parfait dandy, nous explique Pierre Dillenburg. Si toutes les cou- leurs sont acceptées, il y a des fautes de mauvais goût à évi- ter, Pour ceux qui veulent mettre de l'originalité dans leur cravates, il leur faudra simplement veiller à ce que les impressions soient répétitives et régulières". Ce qui exclut donc implicitement les cra- vates n'ayant qu'un seul motif ou arborant des personnages de bandes dessinées, des héros de cartoons ou des min-up girls d'un goût douteux! Selon Pierre Dillenburg, ces cravates horriblement "kitsch" sont à bannir de toute garde robe digne de ce nom. Compte tenu du fait que, de nos jours, quelque 600 millions d'hommes conti- nuent à porter quotidienne- ment une cravate, avec plai- sir, fierté et assurance, les adeptes du casual wear en toutes circonstances et en tous lieux, feraient bien de mettre au placard leurs idées reçues, ce qui ne serait pas pour déplaire à Pierre Dillenburg, pour qui la cravate reste un mythe et un must. ■ Nourdine Idir PEUT ON CONSIDÉRER LA cravate comme un simple accessoire vestimentaire? Certainement pas au regard de l'importance qu'elle a prise dans notre société au cours des trois derniers siècles. Inventée par les Croates – d'où son nom – elle gagna ses titres de noblesse lorsqu'au XVIIe siècle, le Roi-Soleil l'adopta en France et contri- bua à conférer, à cette simple bande de tissu venant rem- placer cols et collerettes, un statut institutionnel. C'est à partir de la guerre de 30 ans que la cravate s'est imposée dans les différentes sociétés et cultures qu'elle a traversées, non sans subir de nombreuses modifications. Au départ en dentelle ou en mousseline, elle prenait la forme d'un long ruban de tissu, noué deux à trois fois autour du cou, en laissant pendre les deux extrémités le long du corps. Après de nombreux chan- gements quant à son aspect – elle était même devenue rec- tangulaire à une certaine époque! – un Américain, Jess Langdorf, lui conféra, en 1924, sa forme actuelle. Devenue accessoire de mode incontournable pour l'homme élégant, la cravate a été honorée par de nombreux personnages célèbres qui, à part la porter, l’ont gratifiée de citations variées et valori- santes. Ainsi Honoré De Balzac prétendait-il que "La cravate, c'est l'homme", tan- dis qu'Oscar Wilde était convaincu qu'une cravate bien nouée constituait le pre- mier pas sérieux vers une vie bien réglée. Cette passion pour la cra- vate, on la retrouve évidem- ment chez Pierre Dillenburg, qui en possède plus d’une centaine... Elle occupe, selon lui, une place prépondérante quant à l'image à se faire d'un homme des temps modernes. La cravate doit bien se marier avec les tonalités de la chemise et du costume. Un aperçu de la collection personnelle de Pierre Dillenburg Le noeud est à la cravate ce que le cerveau est à l’homme (La Rochefoucault) L'éternelle cravate Ph ot os : E ric C he na l ( Bl itz ) PIERRE DILLENBURG Homme de goût et familier du gotha, il s’efforce de nous ini- tier aux secrets de l’habille- ment du beau monde au tra- vers de six thèmes: en ville et au travail, tenue de soirée, la cravate, les chaussures, les accessoires homme et la tenue de week-end. Troisième volet de la série... 92 paperJam avril 2004 loisirs.qxd 15.03.2004 16:50 Uhr Seite 92 CMI 12.03.2004 17:34 Uhr Seite 1 94 paperJam avril 2004 Ingrédients pour 4 personnes: ( ) 800 g de carré de porc 120 g de poitrine de porc 20 petites pommes de terre Charlotte 16 échalotes thym tomates confites huile d’arachide beurre sel, poivre POUR LE JUS* 1 kg d’échine de porc avec os 1/2 tête d’ail 2 cl d’huile d’arachide 25 g de beurre 1,5 l d’eau *A préparer la veille : Faire dorer l’échine, mouiller et laisser réduire longuement. loisirs PLAISIRS DU PALAIS cultivée dans le midi de la France au XVIème siècle, introduite probablement par les Arabes. Henri III, ami des plaisirs raffinés, en régalait ses invités. Au XVIIIe siècle, l’asperge est cultivée en couches dans les jardins potagers du roi Louis XIV qui la déguste et la compare à celle d’Argenteuil. Á partir de 1805, dans cette ville, l’asperge est cultivée en intercalaire dans les vignes. Une succession de sélections minutieuses aboutit aux caractéristiques actuelles: blancheur nacrée, régularité de forme et fine saveur. Elle peut être blanche, verte, dite de Lauris ou violette mais cette liliacée est un mets royal, printanier et une légère sauce mousseline, son accompagne- ment idéal. Lorsque vous la choisissez, veillez à ce qu’elle soit bien lisse et légèrement humide. On dit que l’accord avec le vin est impossible. Recherchons alors la complici- té… on la trouvera avec un vin gris, minéral et discret. ■ J.D. ELLE EST DÉJÀ CONNUE DES Egyptiens et des Grecs, cette “asparagus acutifolius” et Caton nous dit que les Romains cultivaient l’asperge en fosses. Pline l’Ancien parle des asperges de Ravenne et il s’agit alors “d’asparagus officinalis”, ce nom faisant allusion aux aspersions rituelles faites avec le rameau de la plante. Après les invasions barbares, il faut attendre la fin du Moyen Age pour qu’elle apparaisse, semble-t-il, en Allemagne, Hollande et Belgique. Elle est Asparagus ou le Printemps… RESTO-NEWS Changement de propriétaire à LA CHEMINÉE Pièces claires aux murs et plafonds simplement enduits, sol dallé, confortable mobi- lier de bois sombre, chaises paillées: on est, ici, à la campagne. CHARLES VASSOL vient de s’instal- ler, secondé par son épouse, et a bien l'intention de régaler sa clientèle de mets que d'aucuns qualifient de "cuisi- ne du terroir", mais qu'il préfère tout simplement appeler "de tradition". La présentation des plats va aussi dans le même sens et vous aurez souvent sur votre table poêlons ou petites mar- mites fumantes. Les prix de la carte sont sages, la formule midi- express complète en semaine est facturée 12,50 euros (10,50 sans dessert), le "menu-carte de la cheminée" étant lui à 24,50 euros. La Cheminée, 1, rue de Remich, Oetrange-Moulin 20 35 20 31 ••• Après d'importantes transformations de l'intérieur et une nouvelle déco IL CANTUCCIO réouvre sous le nom de PORTA NOVA. Astucieusement agencé, fractionné par des arcades, ce grand espa- ce restaurant-pizzeria arbore un côté franchement "tendance" et véritable- ment plus accueillant. Confortables sièges en simili, nappage pistache, bois au plafond et sol carrelé. La petite salle non-fumeur est particulièrement cosy. Espace enfant. On note peu de change- ments sur la carte, toujours plétho- rique! Pour les beaux jours, charmante terrasse arrière et, à l’entrée, la véranda très bord de mer. Porta Nova, 14, avenue de la Faïencerie, Luxembourg (Limpertsberg) 22 34 32 ••• Tout en gardant l'esprit qui règne ici depuis 1950, le nouveau cadre, style sobre, presque monacal, apporte à cette vénérable institution ce qu'il fallait pour repartir, pourquoi pas, encore un demi-siècle. Tradition et nouveauté, c'est en somme le credo de GIUSEPPE PARRINO, habilement secondé par une équipe efficace. Pour la tradition, bien entendu, les pâtes fraîches maison ou l'ossobuco della casa et, pour les nouveautés, quelques audacieuses évolutions sur le thème jeune cuisine italienne. En point d'orgue, on vous proposera une intéressante gamme de thés et cafés et la superbe gamme de grappa piémontaises de la maison Berta. Ristorante Roma, 5, rue Louvigny, Luxembourg (Centre-ville) 22 36 92 ••• PAUL-FRANÇOIS CIERNIAK vient de reprendre, rue du Nord le quasi mythique GIORGIO’S. Rebaptisé RISTORANTE PIZZERIA ONESTO, l’endroit, connu de tous depuis 25 ans, bénéficie de quelques touches de fraîcheur – nappes sur table, boiseries rouge carmin – mais conserve son charme et l’essentiel de son personnel, dirigé par le fidèle Adriano. Nouveau mobilier pour la terrasse. La carte reste iden- tique et propose pâtes fraîches et piz- zas à prix doux, quelques viandes ainsi que des suggestions quotidiennes. Avec le classement prochain de la rue en zone piétonne, on peut prévoir l’implantation d’une terrasse à l’avant de l’établissement. Onesto, 11, rue du Nord, Luxembourg (Vieille ville) 22 38 18 ■ Texte et photos: Jacques Demarque Parer et détailler les côtes par deux, saler, poivrer. Dans une sauteuse, chauffer l’huile et le beurre, cuire les côtes 8 à 10 minutes sur chaque face à feu moyen. Disposer une dizaine de minutes sur une grille. Réserver au chaud. Couper la poitrine en 4. Poêler sur toutes les faces avec une noisette de beurre. Réserver au chaud. Mettre les échalotes dans un plat avec de l’huile d’arachi- de au four à 180° pendant 30 minutes. Ensuite, les éplu- cher et réserver au chaud. Faire sauter les Charlottes dans une casserole avec de l’huile et du beurre, finir la cuisson au four à 180°. Dresser le tout (les côtes escalopées) dans un plat, ajouter le thym et les tomates confites. Servez bien chaud. LEUR VIN PRÉFÉRÉ: Le Clos des Paulilles, Collioure LEUR RESTAURANT PRÉFÉRÉ: Hof ter Hulst à Hulshout (Belgique) LA CHEMINÉE, 1, rue de Remich, Oetrange-Moulin 26 352 031 � � SOYEZ UN CHEF AVEC… CHARLES VASSOL ET MATHIEU GOURREAU DU RESTAURANT LA CHEMINÉE QUI NOUS PROPOSENT… … LA CÔTE DOUBLE DE COCHON FERMIER DE L’ADOUR CUISINÉE Á L’ANCIENNE, POITRINE CROUSTILLANTE ET ÉCHALOTES CONFITES. Ph ot o: E ric C he na l ( Bl itz ) loisirs.qxd 15.03.2004 16:50 Uhr Seite 94 » média économique et financier paperJamavril 2004 GAGNEZ! En répondant sur http://greco.paperJam.lu avant le vendredi 9 avril 2004. 1 X STAGE GT PAR LEGENDCAR Vous découvrirez, volant en main, les sensations qui vont renforcer votre passion. En s'asseyant aux commandes vous serez envoûté dès que vous tournerez la clef de contact, et plus encore en ressentant enfin l'accélération tant attendue. 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SIEMENS S55 BLUETOOTH > courses en ville (plis ou colis) - non urgentes dans les 3 heures qui suivent votre appel - urgentes dans l’heure qui suit votre appel > tournées régulières (à heures, dates et lieux fixes) > distribution en messagerie en l’espace de 24 heures (jusqu’à 20 kg) > enregistrement et légalisation de documents officiels (Bureau des passeports, Administration de l’Enregistrement, tribunaux) >>>>> Formule “CITY” MICHEL GRECO S. A. | Tél 48 73 13-1 (8-19h) | www.greco.lu SERIE: LES SERVICES DE MICHEL GRECO S. A. michel greco_neu.qxd 16.03.2004 18:32 Uhr Seite 1 Français qui reprend, bien entendu, dans ses activités le Café Français. La saga familiale Simon- cini débute en 1965, réno- vant l’ensemble en 1997. Pour ce troisième Club 2004, ce sont les fils Laurent et Stéphane qui nous ont accueilli au restaurant du premier étage, dont les larges baies offrent une superbe vue sur la place d’Armes, ses frondaisons et la terrasse, une des plus agréables de la place. Ajoutons que l’hôtel dis- pose de 25 chambres de grand confort et que l’autre passion des Simoncini se manifeste dans les couloirs par la présence de délicates oeuvres d’art. ■ Jacques Demarque C’EST UNE LONGUE HIS- toire que celle de l’établisse- ment de tradition familiale qui nous a reçu le 26 février dernier. Elle débute par l’ou- verture, en 1870, du "Café Français" qui devient rapi- dement une institution que tous appellent alors "Le Salon de la Ville". Au milieu des années 50, reconstruc- tion et naissance de l’Hôtel Excellente mise en bouche et accueil avec un LAURENT-PERRIER BRUT au bel arôme et d’une extrême vivacité et pour l’accompagner, un vrai ballet de canapés au saumon, mozarella et mousse de canard. En entrée, la SALADE LANDAISE -foie gras et magret de canard sur un lit de verdure- nous donne l’occasion de déguster un excellent Bergerac, le CHÂTEAU GIROINE MONBAZILLAC cuvée 2001. Issu de l’assemblage de trois cépages -sémillon, sauvignon, muscadelle- l’AOC Monbazillac est récolté par vendanges manuelles et tries suc- cessives, pour ne finalement choisir que les grains atteints de la fameuse et miraculeuse "pourriture noble". Faisant exception à la règle générale, ces vignobles s’étendent sur la rive sud de la Dordogne et donc face au nord. Robe d’un or intense fonçant avec le temps et particulièrement élé- gant, il est dominé par des arômes de miel, d’acacia et de pêche avec des notes d’agrumes et de mirabelles confits. Le filet de turbot poché dans son fumet et sa sauce mousseline, accompagné de riz pilaf est servi avec un SANCERRE BLANC 2000 de la propriété LUCIEN CROCHET. Le vignoble en blancs, classé AOC par un décret du 23 janvier 1959, s’étend sur quelque 1650 hectares avec pour cépage unique le sauvignon. Il s’inscrit dans un harmonieux paysage de collines aux doux contours, dominé par la cité médiévale de Sancerre. Les vignes sont situées à environ 350 mètres. La robe est vert-jaune paille et le nez très caractéristique développe des arômes délicats de bourgeon de cassis. Ces arômes associés au caractère sec et à une bonne acidité lui donnent à la fois un caractè- re vif et tendre. Les amateurs de Sancerre connaissent bien la localité de Chavignol où la vigne est plantée en alternance avec les pâturages de chèvres laitières. On peut y déguster dans de nombreuses caves d’affinage le fameux chavignol, ce fromage de chèvre qui s’accorde si bien avec le Sancerre. Le CÔTES DU RHÔNE VILLAGE des vignerons de Laudun accom- pagne l’assiette de fromages. Subtil assemblage de syrah et de gre- nache Vieilles Vignes, élevé en barriques de chêne merrain des forêts de l’Allier, ce vin se révèle étonnamment raffiné et puissant. Il est d’une belle couleur, solide et charpenté. Il serait d’ailleurs souhaitable que les vins des vignerons de Laudun soient mieux connus des amateurs. Leurs vignobles sont situés sur la rive droite du Rhône, en face de ceux de Chateauneuf-du-Pape. On termine cette soirée avec l’assiette gourmande, le café et quelques excellentes eaux de vie luxembourgeoises… dégustées comme il se doit avec modération. ■ J.D. Hôtel Français, Brasserie Restaurant, 14, place d’Armes (Centre-ville) 47 45 34 …La Brasserie-Restaurant Hôtel Français loisirs CLUB PAPERJAM 96 paperJam avril 2004 Le Club paperJam invité par... Mike Koedinger (paperJam) et Jérôme Grandidier (SIT Group) Christophe Goossens (Tango) et Michel Lamballais (DHL) Jean-Marc Fandel (Cetrel) et Fabien Amoretti (Farvest) Patrick Ittah (Dimension Data) et Christophe Mathgen (Millenium) Pierre Dillenburg et Jacques Demarque (Explorator) Romain Crelot (CIP), Marc Gerges (Luxair) et Francis Gasparotto (tempo!) Philippe Thill (Oracle) et Fabien Amoretti (Farvest) Laurent Simoncini (Brasserie-Restaurant Hôtel Français) Re po rt ag e ph ot o: E ric C he na l ( Bl itz ) loisirs.qxd 15.03.2004 16:50 Uhr Seite 96 Luxembourg (L) - Esch-sur-Alzette (L) - Longwy (F) Aarschot (B) - Lommel (B) - Mechelen (B) - Turnhout (B) Almere (NL) - Den Helder (NL) - Hengelo (NL) Lelystad (NL) - Meppel (NL) - Oss (NL) - Zoetermeer (NL) www.utopolis.com In September 2002, UTOPIA SA and POLYFILM Beheer BV merged. Today, on March 10th, 2004, the success story of a concept developed in Luxembourg has found its place in 14 cities in Benelux and France. Today, UTOPIA group of cinemas operates leisure centers where not only movies but other types of entertainment can be found in a quality environment. Today, UTOPIA group of cinemas is the fi rst real Benelux operator, leader in Luxembourg, third on the Belux and fi fth on the Dutch market. Today, UTOPIA group of cinemas counts 87 auditoria theatres in 15 locations in 14 cities… 114114114114114114114114114114114114114114114114114114114114114114114114114114 98 paperJam avril 2004 INDEX ORGANISATIONS CITEES index DANS LE PROCHAIN NUMÉRO paperJam MAI.2004 dossier: télécommunications Alors que LuXcommunications s'apprête à lan- cer son réseau Vox.Mobile, l'occasion est toute trouvée pour faire le point sur l'évolution d'un secteur qui bouge et d'évaluer ses perspectives à court et moyen terme. En fil rouge: une ren- contre avec Marcel Gross, directeur général de l'entreprise des P&T, qui évoquera la libéralisa- tion du marché, la portabilité des numéros mobiles, l'UMTS, l'ADSL, le Voice over IP, l'Unified Messaging, .... Gros plan, également, sur l'offre "business" en matière de services par les opérateurs et four- nisseurs luxembourgeois: mobilophonie, connexion Internet, téléphonie internationale. Le tout complété par un guide pratique des acteurs du marché des télécoms à Luxembourg. PARUTION : 23.04.2003 DEADLINE PUB : 14.04.2003 www.tempo.lu En 1820 le revenu d'un Européen était près de trois fois supérieur à celui d'un Africain. Aujourd'hui, il l'est de près de 14 fois, selon l'économiste Angus Maddison. En 2002, les 5% les plus riches du monde gagnaient 114 fois plus que les 5% les plus pauvres. PAPERJAM DANS VOTRE ENTREPRISE? Contactez Francis Gasparotto au 29 66 18 - 33 .dok 44 1,2,3, Go 42 3C Communications 66 ABBL 14, 74 ACA 76 Accor Luxembourg 80 Accumalux 8 Act2 48 ADR 32 Advantage Communication 15, 49, 58, 80 Äert Sekretariat 25 Agora 59 Ajilon 80 ALCO 46 ALD Automotive 62, 73 Aleba 32 Almathea Consulting 80 Alterfin 75 Alternet Europe 80 Amcham 88 Arbed 80 Arcelor 16, 18, 80 Archêvéché du Luxembourg 14 Assekuranz-AG 82 Association française de normalisation 72 Association internationale de Droit des Assurances 76 Assurances La Luxembourgeoise 22 ATP 16 ATP-Lux 16, 80 Audiolux 16 Autocenter Goedert 58 Auto-Moto 15 Autopolis 80 Banque Centrale du Luxembourg 40 Banque de Luxembourg 20, 58 BCEE 18, 58, 75 Bernard Massard 59 BGL 33, 48, 59 Binsfeld Communication 49, 58 Bizart 25, 49, 99 Blitz 49 Blue Sky Software 54 BMW 9 BNP Paribas 82 Bofferding 16 Bourse de Luxembourg 75 Brasserie-Restaurant Hôtel Français 96 Brasseries de Luxembourg 58 British Chamber of Commerce 88 Broadcasting Center Europe 22 Bull 54 Business Golf Solutions 90 Café des Artistes 32 Cap Gemini Ernst&Young Luxembourg 62, 80 Caritas 67 Catclub 25 Cegecom 4, 20, 25, 49 Cegedel 59 Centre de Médiation du Barreau de Luxembourg 24 Centre national de l'Audiovisuel 44 Centre Omnisport Prince Henri 67 Cetrel 55, 58, 96 CFL 31 Chambre de Commerce 29 Chambre des Députés 75 CIP 96 Clearstream International 80 Clussil 80 CMD 36 Cmi creative communication 49, 93 Coaching4u 24 Codenet 25 Codex Productions 24 Colle 59 Comed 49, 58 Comité de Conjoncture 40 Comité national pour la promotion de l'esprit d'entreprise 42 Commerzbank 38 Commission européenne 36, 46 Communauté européenne du charbon et de l'acier 6 Commune de Frisange 32 Commune de Steinfort 30 Commune de Walferdange 66 Computacenter 63 Computersystems 56 Concept Factory 49, 58, 59 Conseil de gouvernement 36, 40 Contacto 15 CoRe 61 CRP Henri Tudor 60, 72, 87 CSSF 46, 61, 75, 80 CSV 14, 27 CTG 69 CWS 80 Datagest 56 Déi Gréng 31 Déi Lénk 34 Deloitte 59, 61 Design Luxembourg 58 Deutsche Börse 80 Dexia Asset Management 75 Dexia-BIL 80, 82 DHL 96 Dimension Data 65, 96 Dimension Data 96 Dimension Data Global 82 Distillerie Gaston Dahm 25 D-Link 56 Dmax 56 DNR 15 DP 14, 28 Econocom Group 82 Econocom Luxembourg 82 Ecotrel 36 Editions Mike Koedinger 82 Editions saint-paul 15 Editus 80 EDS 71 Eldoradio 59 Enlightened Tobacco Company 48 Entreprise des P&T 3, 20, 25, 35, 36, 58 Ernst&Young Luxembourg 84 Esteval 88 Etat luxembourgeois 18, 45 Etika 75 Etude Reding-Avocats à la Cour 82 EUMA 88 European Bank Academy Luxembourg 14 euroscript 8 Everest 59 Explorator 96 Farvest 96 Fédération des Artisans 40 Fédération des entreprises luxembourgeoises de cons- truction et de génie civil 40 Fédération luxem- bourgeoise de football 46 Fegarlux 82 FEP 32 Financial One 97 First Tuesday 42, 88 Foires Internationales à Luxembourg 18, 36 Fondation de l'architecture et de l'ingénierie 20 Fonds Belval 82 Fonds de rénovation du quartier de la vieille ville 82 Fonds du Kirchberg 82 Fonds d'urbanisation et d'aménagement du Kirchberg 18, 82 Ford 59 Format 49 Frane 2 44 Galerie Hécey 20 Garage British Cars Luxembourg 82 Garage Pirsch 82 Getronics 89 GIE Telcom 36 Global Golf 48 Grey 49 Groupe 5/6 32 Groupe Kirsch 82 groupe saint-paul 14 Hermes 2 Hertz Lease 62 HP 17, 80 IBM 11 IBM Europe 82 IBM Global Services 82 IBM Luxembourg 82 icm 59 iddifix 49 IFE Benelux 46 ILR 36 ILReS 44 imédia 14 Immo Etoile 49 Imprimerie saint-paul 15 Imprimerie Victor-Buck 37 Index 82 Infodata 54, 55 ING 18, 79 Ingram Micro 80 Intel 56 Interact 59 Intérieur Bauwens 53 International Financial Data Services 80 Interpretation Europe 77 Interpub' 59 IP 80 IPWebnet 59 IRE 49 ITI 6 Itworks 59 Jones Lang LaSalle 49 KBL 14 Keyjob 86 Keytrade 49 Kinnekik 63 Konviktsgaard 28 KPMG 24, 48, 88 La Bâloise 76 La Voix du Luxembourg 15 LCTO 48 Le Foyer 76 Le Foyer Patrimonium & Associés 78 L'Echo 74 Lelux Associated Brokers 75 Les Domaines de Vinsmoselle 59 Lettershop 50 Lexmark 54 Logica Belgique 82 Logica CMG 49 LSAP 14, 30, 31 Luxair 3, 16, 96 Lux-airport 16 LuXCommunications 36, 45 Luxemburger Wort 14 Luxinnovation 53 Luxis 59 M6 44 Management Centre Europe 60 Media Desk Luxembourg 82 Mediation 48 Meetincs 46 Mercedes 91 Mercedes-Benz Luxembourg 59 Michel Greco 3, 48, 95 Michel Lemoigne 83 Microsoft 54 Microtis 56 Mikado Publicis 48, 59 Millenium 59, 82, 96 Minicash 59 Ministère de la Culture 20 Ministère de la Promotion féminine 46, 81 Ministère des Affaires étrangères 38 Mobilux 36 Monster.lu 16, 82, 84, 85 MTP 48 Nerea 12 Netbizz 80 Netcore 54 NGL 32 Nico Magazines 49 Novell 54 Office des Publications 48 Office of Government Commerce 72 Office québécois de la Langue française 72 Omnis 54 Optimal Security 61 Oracle 96 Orange 36 OrbComm 25 Ordre des Architectes 20 Orga Systems 54 Oxygen 47 paperJam 3, 48, 82, 96 Partenaires Sociaux 54, 83 PEFC 59 Philippe Edmond 59 Philippe Organisation 49 Pricewaterhouse Coopers 74, 80 Progress 54 ProSieben 82 Publismart 80 Quick 58 Real Solutions 76 Registre du Commerce et des sociétés 40 Restaurant- Hof ter Hulst 94 Restaurant La Cheminée 94 Restaurant La Porta Nova 94 Restaurant Onesto 94 Restaurant Roma 94 Robert Walters 24 Rockwell Automation 82 RTL 7 6 RTL Group 6, 22 RTL Klub 6 RTL Télé Lëtzebuerg 44 Salon bureatec 19 Salon du Prestige et de l'Art de vivre 19 Salon Immo 2004 36 SAP 56 Schneider Consulting 49 Securex 24 Sécurité routière 40 Service information et presse du gouvernement 38 SES Global 25 Sharp 56 Sheraton Luxembourg Aerogolf Hôtel 20 Siemens 13 Siemens Business Services 60 114 fois plus A C B D E F I K J L P R Q SIT Group 96, 100 SIT-Net.lu 59 SNCI 36, 42 SNCI 42 Société immobilière du Parc des expositions de Luxembourg 18 Softkis 54 Software AG 24 Soks 82 Sources Rosport 25 State Street Corporation 80 Steria 49, 80 Swiss Life 49 Symantec 56 Systemat 82 Systor 36 Tailormade 43 Tango 23, 36, 63, 96 TangoTV 44 Technoport Schlasgoart 42 Tele2 AB 63 Télécran 15 Telenet Solutions 25 Telindus 48, 56 tempo! 48, 82, 96 Théâtre du Centaure 34 Toshiba 56 Tousalon 58 Toyota 21 Transcom 63 Trend Micro 54, 80 Triodos 75 TV2 6 UEFA 46 Union européenne 6, 38 Uniroyal 30 Université de Nancy 30 Utopia 97 Valorlux 41, 59 Valorlux asbl 59 VDS Computing 54, 57 Veritas Software 56 Veritas Software Corporation 54, 56 Victor Buck 3 Ville de Luxembourg 28 Vodafone 20 VW-Skoda 8 Wallenborn 59 Wüstenrot 77 T U V W CHIFFRE DU MOIS par Carlo Schneider H G M N O S dernier page.qxd 15.03.2004 18:44 Uhr Seite 98 P H O TO G R A P H E R : P A U L A U LN E R F A S H IO N S TY LI S T: S TE FF Y FI S C H BIZART products are exclusively available at the Catclub · restaurant & bar · 18, rue de l’aciérie · Luxembourg and Bizart › visual communication · 1, boulevard joseph II · Luxembourg · www.bizart.lu DON’T TRY TO RESIST. paper_jam_choco 27.02.2004 16:16 Uhr Seite 1 01_cover 02-HERMES 03_edito/ours 04-CEGECOM-PJ03-04 05_sommaire 06-13_coverstory 09-BMW-PAPERJAM300x238 10 100-SIT-GROUP 11-IBM 12 13-SIEMESN-SX1 14-25_actualite_E 17-HP_Software_300x238 18 19 21-TOYOTA_Avensis 22 23-Tango Twist Soupe238x30 24 25 26-53_actualite_L_GR.pdf 29-CHAMBRE-DE-COMM-IFCC 30 33-BGL_Paper Jam_9_3_4 34 35-PT_500560_lux…l_PaperJam 36 37-VICTOR-BUCK 38 42 43-Tailormade 1 44 47-OXYGENE_Paperjam238x300 48 50-LETTERSHOP_p1 52 53-1/1-WUSTENROT+LUXINNO 54 56 58 60-73_dossier 63-COMPUTACENTER-238x300 64 65-DIMESION-DATA-SUN 68 69-CTG+Beschnitt-PJ 70 71-EDS-AD_Finance_V3_HiRes 72 73-ALD_238x300 74-79_place financiere 78 79-1/1-ING-MultiLine-PJ 80-87_ressources humaines 81- 82 83-1/1-LEMOGNE+PARTEN. 84 87-TUDOR_PJ 2 88-89_international com 89-GETRONICS 90-97_loisirs 91-MERCEDES-SLK 92 93-CMI 94 95-michelgreco 96 97-Utopia_Paperjam 98-100_dernier page 99-BIZART_choco