Migros Magazin 20 2011 f GE

April 28, 2018 | Author: Anonymous | Category: Documents
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CUMULUS-DEALS en pages 98/99 Publicité ENTRETIEN 24 La famille, elle y croit! ACTUALITÉ MIGROS 36 TerraSuisse: un soutien à la biodiversité. EN MAGASIN 44 Par amour de la nature. REPORTAGE 12 Une nuit avec les forçats du rail sur la ligne Lausanne-Berne. www.migrosmagazine.ch, CONSTRUIRE N O 20, 16 MAI 2011 La journaliste et écrivain Christiane Collange plaide pour une cohabitation harmonieuse entre générations. sur wwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwww.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.migrogrogrogrogrogrogrogrogrogrogrogrogrogrogrogrogrosmasmasmasmasmasmasmasmasmagazgazgazgazgazgazineineineineineine.ch.ch.ch.ch.ch.ch.ch.ch, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, CONSTRUwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwww.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.mi.migrogrogrogrogrogrogrogrogrogrogrogrogrogrogrogrogrogrogrogrogrogrosmasmasmasmasmasmasmasmasmasmasmasmasmagazgazgazgazgazgazgazineineineineineineineineineine.ch.ch.ch.ch.ch.ch.ch.ch.ch, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, C, CONSONSONSTRUTRU Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01 E-Mail: [email protected] E d i t i o n A a r , J A A 3 3 2 1 S c h ö n b ü h l - S h o p p y l a n d P h o t o s K a i J ü n e m a n n / F r a n ç o i s W a v r e - R e z o 20%20%20%20% Excepté M-Budget et Sélection. 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[email protected]; www.m-cumulus.ch Adresse de la rédaction: C. p. 1751, 8031 Zurich, tél. 044 447 37 37, fax 044 447 36 02 [email protected]; www.migrosmagazine.ch * tarif local La course à l’héritage Steve Gaspoz, rédacteur en chef ÉDITORIAL Il n’y a pas pires conflits que ceux qui se passent à l’intérieur même des familles. Au quotidien, les raisons de développer une mauvaise humeur passagère ou durable sont nombreuses. Mais quand des situations exceptionnelles se présentent, les dérapages nemanquent jamais. Les héritages font partie de ces circonstances favorables aux brouilles et autres explo- sions de haine. D’ailleurs, pour l’anecdote, hériter fait partie des facteurs de stress recensés les plus importants pour un individu. Et ce même si le partage est l’un des premiers comportements que l’on apprend aux enfants.C’est peut-être d’ailleurs l’une des explications aux nombreux problèmes lors des successions: une répartition égale avec autrui n’a rien d’inné ou de naturel chez l’être humain. Il s’agit donc d’un acte qui doit être sérieusement cadré. Ce que sont censés faire l’éducation pour les enfants et les lois pour les héritiers. Malheureuse- ment, la réussite n’est pas toujours au rendez-vous. Des enfants qui en viennent auxmains pour une friandise ont de bonnes chances de subir les foudres de leurs parents. Mais qui blâmera des adultes qui s’entredéchirent pour les richesses d’un proche décédé?Ces deux tableaux valent-ils plus que cette commode si on déduit le montant d’un prêt consenti il y a vingt ans? Sans bonne volonté des différentes parties, bien malin qui parviendra à se tirer de pareille situation. D’autant que les conflits non résolus, les frustrations accumulées, les envies et les sentiments divers parasitent l’aspect purement financier et rationnel. «Aux enfants, il faut laisser un bel héritage de conscience plutôt que d’or», écrivait Platon dans «Les lois». Un conseil que d’aucuns feraient bien d’appliquer. [email protected] PLEIN AIR 86 La Suisse compte de plus en plus d’amateurs de golf. Qui sont-ils? «Migros Magazine» est allé à leur rencontre au Golf Parc du Signal de Bougy, le seul terrain de golf ouvert au public en Suisse romande. P h o t o s M a t i h e u R o d / L a u r e n t d e S e n a r c l e n s / X a v i o e r V o i r o l - S t r a t e s / remplir Un monde meilleur pour les enfants Votre aide sauve des vies! Envoyez un SMS avec RIZ 5 au 339 et aidez avec 5 francs. © K e y s t o n e Grâce à la coopération avec le Programme alimentaire mondial des Nations Unies, World Vision distribue des rations alimentaires multipliant par 10 la valeur de votre don. Avec 5 francs, vous nourrissez 17 enfants pendant une semaine! A u : 3 3 9 R I Z 5 CETTESEMAINE | 5 Publicité AUX FOURNEAUX 68 Femme de radio et de télé, la Fribourgeoise Claire Burgy dévoile sa recette d’un menu idéal pour sa vie trépidante de maman et pendulaire. RÉUSSITE 102 A Bienne, Sara Gerber, organiste, lance deux festivals consacrés à l’un des plus mal-aimés instruments de musique. Rencontre avec une passionnée. VOTRE RÉGION Les informations de votre coopérative régionale 75 VIE PRATIQUE Nature 81 L’homme qui aide les oiseaux à nicher. Plein air 86 Le golf a le vent en poupe. Psychologie 90 Les relations mère-fils. Grandir 92 Lorsque son enfant se lève la nuit et ne veut pas dormir. Voiture 94 La Mazda 3. RUBRIQUES Migros Flash 8 Temps présents 10 Minute papillon 22 Offre aux lecteurs 97 Cumulus 98 Mots fléchés / Impressum 101 RÉUSSITE Sara Gerber 102 RÉCITS Reportage 12 Une nuit sur un chantier CFF. Société 16 Les querelles d’héritage. Portrait 20 Le mauvais garçon devenu un modèle pour les jeunes. ENTRETIEN Christiane Collange 24 Un plaidoyer pour des relations harmonieuses entre générations. ACTUALITÉ MIGROS Pandalympia 33 De magnifiques cadeaux à gagner. Environnement 36 La Suisse devient le paradis du bio. EN MAGASIN TerraSuisse 44 Par amour de la nature. Crème solaire 67 Comme une seconde peau. CUISINE DE SAISON Claire Burgy. 68 NATURE 81 Pierre-Alain Ravussin, biologiste et ornithologue averti, construit et installe des nichoirs pour donner un coup de pouce aux oiseaux. Rencontre. OFFRES VALABLES DU 17.5 AU 23.5.2011 OU JUSQU’À ÉPUISEMENT DU STOCK M G B w w w . m i g r o s . c h W DIVERSITÉ SUISSE. *En vente dans les plus grands magasins Migros. P R O M O T I O N T E R R A - S U I S S E ! M A I N T E N A N T À V O T R E M I G R O S . 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(…) Une pastèque coûte à la base 10 ct. d’euro et au final douze fois plus cher. (…) Comment voulez-vous combattre ces réseaux, sachant que les maisons de transport, les dépôts, les caissettes en bois sont créés par la mafia elle-même, que «le chiffre alimentaire mafieux», se chiffrant à env. 50 milliards d’euros, est réinvesti dans des milliers de restaurants et d’autres entreprises? (…) J’admire beaucoup ceux qui combattent la mafia (…). Cela m’attriste, mais j’ai l’impression que c’est une guerre sans fin où le vainqueur sera toujours... la mafia! Paola Perret, Pringy-Gruyères «Migros Magazine» n o 19 du 9 mai. A propos de l’article «Comment donner la bosse des maths?» «L’intelligence n’est pas innée!» (...) Contrairement à ce que vous sous-entendez, la bosse des maths, cela s’acquiert, à condi- tion de s’y prendre le plus tôt possible (…). Non, l’intelli- gence et le talent ne sont pas innés, et n’importe quel enfant en bonne santé peut devenir excellent dans n’importe quel domaine, à condition de grandir dans un environnement favora- ble et d’être encouragé comme il faut. Les enfants qui entrent à l’école enfantine en sachant déjà lire et compter, notamment, garderont un énorme avantage par rapport à leurs camarades durant toute leur scolarité (…). Mais le dernier mot revient à Einstein lui-même qui aimait à dire qu’il était né sans aucun don particulier. Jean Debonneville, Lausanne «Migros Magazine» n o 19 du 9 mai. A propos de l’article «Et si le solaire décrochait la lune?» «Et si on éteignait la lumière?» (…) Pourquoi on ne pense pas à faire des économies sérieuses, faciles et organisées telles que les éclairages des bouti- ques la nuit. J’habite une rue très fréquentée la journée, mais après 22 heures, à part quelques piétons pressés de rentrer, les trottoirs sont vides. (…) En plus, il y a l’éclairage nocturne communal dont on pourrait aussi supprimer un lampadaire sur deux ou trois, selon nécessité. (...) Johanna Blanchard, Morges Ecrivez-nous! Un article de «Migros Magazine» vous fait réagir? Ecrivez-nous en mentionnant clairement vos nom, prénom, adresse et numéro de téléphone: Migros Magazine, Boîte aux lettres, case postale 1751, 8031 Zurich; [email protected] 8 | Migros Magazine 20, 16 mai 2011 P h o t o s A n t o n j . G e i s s e r / R D B , C é d r i c H e n t s c h , K e y s t o n e , G e t t y I m a g e s Pour tout savoir sur la grossesse et la vie avec bébé, rendez-vous sur www.migrosbabyclub.ch NEWS Faire manger des légumes à un enfant Après avoir analysé 57 000 plats destinés à des enfants, des chercheurs de l’Université de Washington ont remarqué que les enfants qui aimaient les patates mangeaient aussi plus volontiers des légumes. Les parents ne doivent donc pas hésiter à cuisiner le précieux tubercule. Cuites, grillées ou en purée, les pommes de terre éveillent l’envie de verdure. Seule exception à cette règle: préparée en frites, la patate ne fait plus le même effet. Malheureusement. L’INFO BÉBÉ DE LA SEMAINE Les pommes de terre donnent aux enfants l’envie de légumes. Préférence au fourrage naturel Dès septembre, Migros proposera du lait des prés TerraSuisse dans son assortiment national. L’abonnement général du fitness et du wellness T rès apprécié, l’assortiment TerraSuisse s’enrichira cet automne d’un lait des prés. Celui-ci sera livré par les paysans IP-Suisse, qui obtiendront une hausse significa- tive du prix du lait pour leur prestation sup- plémentaire. Outre la valeur ajoutée des pro- duits TerraSuisse résidant dans le soutien à la biodiversité et dans la promotion de conditions d’éle- vage respectueuses des animaux, le lait des prés Terra- Suisse présente une autre plus-value: il pro- Apprendre les langues gratuitement Les vacances d’été approchent. Du coup, pour ne pas être complètement perdu à l’étranger, l’Ecole-club Migros propose, avec son offre Podclub, des émissions sur podcast adaptées au niveau des appre- nants. Le service – gratuit – existe en cinq langues: allemand, anglais, espagnol, italien et français. www.podclub.ch Bugnplay: et le gagnant est... Cédric Hentsch, de Genève, a reçu le prix principal (catégorie seniors) de Bugnplay, un concours pour les 8-20 ans organisé par le Pour-cent culturel Migros abordant les thèmes de la robotique et du multimé- dia. Lycéen, Cédric Hentsch a élaboré une machine capable de définir automatiquement quelle pile peut encore être utilisée ou non. www.bugnplay.ch Les internautes ont tranché Plus de 4300 clients Migros ont rendu leur verdict sur Migipedia: «Bouchée à la fraise» et «Ravissement automnal» seront les deux nouvelles variétés de confiture proposées en édition limitée dès septembre 2011. Les consommateurs ont été associés à toutes les étapes de décision, soit de l’idée à la réalisation en passant par la dégustation des vingt créations finalistes. La confiture «Bouchée à la fraise» se compose d’un mélange délicat de fraise et de vanille alors que «Ravissement automnal» marie avec audace les mûres, les framboises, les fruits de la passion et le chocolat. Maîtriser les langues étrangères avec Podclub.www.podclub.ch B di L ée Cédri Hent h A ffiner sa silhouette à Mal- ley, jouir des bienfaits d’un hammam à Zurich ou Ba- den, s’offrir un bain d’eau saline naturelle au Säntispark près de Saint-Gall ou nager dans une piscine installée sur le toit d’une bâtisse lucernoise, face auMont Pilate? L’Intercity-Card vous ouvre la porte de tous ces cen- tres Migros. Véritable abonne- Situé à Neydens (F), Vitam’Parc allie Gagnez deux Intercity-Card donnant accès à MIGROSFLASH | 9 LE PRODUIT FRAIS DE LA SEMAINE Préférence au fourrage Dès septembre, Migros proposera du lait des prés TerraSuisse dans son assortiment national. L’abonnement général du fitness et du wellness vient de vaches laitières nourries essentiellement avec un fourrage de prairie provenant de l’exploita- tion où elles se trouvent. La part des aliments de com- plément (fourrage concen- tré) s’en trou- ve donc réduite au minimum. Les éleveurs devront ainsi complète- ment renoncer au soja au terme d’un délai de transition de trois ans. De plus, outre lamise à l’herbe l’été, les vaches sont aussi sorties l’hiver. La transformation du lait des prés TerraSuis- se sera confiée à Esta- vayer Lait SA. Migros est meilleur marché En moyenne, Migros est 10,7% moins chère que son principal concurrent. Tel est le résultat d’un vaste comparatif de prix basé sur les achats effective- ment effectués. Du 26 avril au 2 mai, 4,5 millions de tickets de caisse ont été ainsi analysés. Au total, l’institut indépendant LP Marktfor- schung a comparé les prix de plus de 5000 articles différents avec ceux du principal concur- rent de Migros. Les conclusions attestent ce que beaucoup de clients remarquent d’eux-mêmes à la caisse: Migros propose le meilleur rapport qualité-prix, et ce, de manière constante. Rappelons qu’en juillet 2010, Migros était déjà 10,5% moins chère que son concurrent direct. ment général du fitness et du bien- être, ce précieux sésame donne en effet accès à plus de quarante Fit- ness-/Wellness-/AquaparcsMigros répartis dans toute la Suisse. Désormais, une nouvelle adresse vient s’ajouter à cette liste déjà longue: Vitam’Parc. Situé à Neydens (F), à quelques kilomè- tres de Genève, ce vaste complexe propose unemultitude d’activités allant du squash et dumur d’esca- lade au spa et au parcours balnéo- forme en passant par la natation et la salle traditionnelle de fitness. De quoi se faire du bien en variant les plaisirs. Un an de fitness et de bien-être gratuit A cette occasion, Migros met en jeu deux Intercity-Card, d’une va- leur de Fr. 1420.– chacune. Ten- tez sans tarder votre chance en participant au concours sur le site www.intercity-card.ch/fr. Avec un peu de chance, vous aurez accès gratuitement à tous les Fitness-/ Wellness-/Aquaparcs durant une année. Informations et participation au concours: www.intercity-card.ch/frdétente et activités sportives. plus de quarante salles de fitness et centres de bien-être Migros, dont désormais Vitam’Parc. INMARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOODU Pourquoi s’en priver? Romarin, basilic, aneth: c’est fou comme quelques brins d’herbes aromatiques peuvent sublimer une salade, une viande, voire un dessert. Vous n’avez pas de jardin? Qu’à cela ne tienne. Migros propose un vaste choix d’herbes qui parfumeront votre cuisine. 10 | Migros Magazine 20, 16 mai 2011 TRAIT POUR TRAIT IMPULSIONS Jacques-Etienne Bovard, professeur et écrivain D e s s s i n d e M i x & R e m i x p a r u d a n s « l ’ H e b d o » d u 1 2 m a i 2 0 1 1 SUR LE VIF Ne faire rien, savoir être «Facebook n’est pas un espace privé!» Un tribunal vient de condamner une femme pour cybermobbing. Pourquoi un tel jugement alors que les mêmes propos par oral ou même par courrier n’ont pas de telles conséquences? Le point avec Sébastien Fanti, avocat spécialisé dans les nouvelles technologies. Condamner quelqu’un pour s’être exprimé sur Facebook, n’est-ce pas enfreindre sa liberté? Non, la liberté d’expression s’ar- rête là où commence notamment l’honneur de l’autre. Les gens ne comprennent pas que laisser des commentaires sur la Toile peut avoir de lourdes conséquences. Récemment, un homme a été condamné à payer 4000 francs après avoir écrit un commentaire insultant sur internet. Mais une page Facebook est privée, non? Le principe est simple: si j’arrive chez votre collègue et que sa page Facebook est affichée, je peux lire les informations à l’écran. Il n’y a pas d’aspect privé sur Facebook. Vous acceptez de surcroît de don- ner tout ce que vous publiez à l’exploitant. Pour être cohérent, il faudrait condamner tous ceux qui lancent des insultes dans la rue... C’est l’aspect pérennité des choses qui est important. Par écrit, les déclarations sont durables en plus d’être lâches. Si on a du courage, on dit les choses en face. Sarkozy a été filmé disant «casse-toi, pauvre con». De tels propos à la télé seraient-ils moins graves que sur internet? Non, ce n’est pas moins grave. Pour la réparation du dommage, on va prendre en compte le nom- bre de personnes qui en ont eu connaissance. Propos recueillis par Laurence Caille Ouchy, par un samedi après-midi de grand beau. Cela faisait un moment que, sans trop savoir pourquoi, j’observais de derrière ma limonade un vieux monsieur d’apparence modeste, assis un peu à l’écart sur un muret. Quel- que chose en lui détonnait dans cette concentration de gens assis sur cette terrasse, ou, plus nom- breux encore, passant le long du quai, à vélo, en trottinette, en pa- tins à roulettes, en chaussures de jogging, en talons hauts, en pous- sette, casqued’écouteauxoreilles, glace fondante, téléphone porta- ble ou main moite chérie à la main… En fait, il était quasi le seul à être seul, et pour ainsi dire sans accessoire. Il était juste posé là, mains sur les cuisses, tête légère- ment levée, yeux fermés, un cu- rieux sourire planant aux lèvres. TEMPSPRÉSENTS | 11 A voir: Thriller sci-fi. Il vaut la peine de s’accrocher au wagon d’un pitch un peu torturé pour se laisser emporter par ce voyage dans le temps entre film d’action et romantisme fantastique, superbement filmé par le fils de David Bowie déjà remarqué pour son «Moon». Comme souvent, Jake Gyllenhaal apporte une belle intensité à son personnage de antihéros torturé. «Source Code», de Duncan Jones. En salle. A écouter et à voir: DVD - concert électrique. Annoncé depuis des semaines comme un événement, ce concert filmé des vétérans australiens casse la baraque. On ne sait si c’est l’air de Buenos Aires, le public déchaîné ou le grand retour du groupe en Argentine, toujours est-il que le gang des frères Young retrouve la fougue et les riffs de sa jeunesse. AC/DC, «Live at River Plate», SonyMusic. A lire: La route du rock. Traduit pour la première fois en français, ce carnet de notes prises par Ian Hunter - alors membre du combo ricain Mott the Hoople - raconte avec brio et humour l’envers du décor entre sonos pourries, attentes interminables et embrouilles avec des patrons de salles minables et autres organisateurs véreux. Légendaire. Ian Hunter, «USA 1972», Ed. du Fromentin. A écouter et à voir: Eh bien riez maintenant. De quoi passer l’été le sourire aux lèvres avec une programmation de choix, de Bergamote à Anne Roumanoff.Morges-sous-rire, du 13 au 26 juin. DANS L’OBJECTIF P h o t o A P / A l e x a n d e r Z e m l i a n i c h e n k o > Nos chroniqueurs sont nos hôtes. Leurs opinions ne reflètent par forcément celles de la rédaction. La danse du souvenir Moscou, place Rouge, le 9 mai 2011. A l’occasion de la commémoration du 66 e anniversaire de la victoire des Russes sur l’Allemagne nazie, Evgeny Ermolayev, 84 ans, vétéran de la Deuxième Guerre mondiale, danse avec une jeune femme portant l’uniforme de la défunte Armée rouge. Auparavant, une parade réunissant 20 000 militaires avait eu lieu sur la célèbre place de la capitale russe. par Pierre Léderrey, journaliste MES BONS PLANS Sur la route derrière pétaradaient les Harley-Davidson fessues. Sous la grue duport, un couple se fâchait autour d’un luxueux canot. Apre, l’engueulade. Des tricycles grin- çaient. Il ne prêtait aucune atten- tion à ces bruits, paisible, absorbé. En fait, il était juste occupé à sentir le soleil de mai couler sur lui, seul à ne rigoureusement rien faire, seul surtout à se suffire et à paraître vrai- ment content d’être là. En fait, il y avait dans ce bonhommeapparem- ment insignifiant une leçon capi- tale à prendre. Je l’ai regardé longtemps. Son crâne clairsemé luisait. Il avait ouvert sa chemise autour de son cou plissé, et se tenait les jambes écartées pour ne rien manquer de la bonne chaleur. On voyait qu’il savait sentir les rayons lui caresser la face, qu’il les laissait entrer en lui, où ils continuaient leur chemin, comme une pluie douce va rejoin- dre les sourcesprofondes.Onvoyait qu’il pouvait arrêter le temps avec ça, du moins réparer beaucoup de choses en lui, que le temps avait rongées.On voyait qu’il n’avait plus peur et plus regret de rien. Pour fi- nir, c’était lui qui rayonnait. Il me fallait au moins un fragment de ce secret. Je suis allé m’asseoir à côté de lui. «Oui, il fait dubien, ce soleil…» Il a ouvert les yeux brièvement: «Ma foi, tant qu’on a ça…» Puis, avec une satisfactionpresque enfan- tine: «commequoi onpourra quand même jamais tout nous enlever, ou alors c’est qu’on sera déjà parti!» Et si elle était là, la grande ré- ponse? Si c’était ça, la grâce? 12 | Migros Magazine 20, 16 mai 2011 G are de la Conversion (VD), 22 h 30. Dans dix minutes, plus aucun train ne circulera sur la voie de droite côté Léman. Durant toute la nuit, seule celle de gauche permettra le passage des convois. «Comme il s’agit d’une voie principale de catégorie A, cela signifie de nombreux trains dans les deux sens. D’abord le trafic voyageur jusque vers mi- nuit. Ensuite, ce sont les mar- chandises qui prennent le relais.» Frédéric Revaz a beau être l’un des porte-parole des Chemins de fer fédéraux (CFF), sa présence sur le chantier semble aussi in- congrue que la nôtre. Car la nuit appartient désor- mais à Robert Isoz et à ses «gars.» Ce solide Valaisan de 45 ans connaît la manœuvre par cœur. Trente ans de maison, dans la- quelle il a gravi tous les échelons, commençant par un apprentis- sage de monteur de voies. «A l’époque, la formation était en- core dispensée en interne, main- tenant il existe un apprentissage plus général en voies de commu- nication. Dommage à mon sens», sourit ce cheminot. Un bon mois de travaux nocturnes Désormais assistant technique de la région ouest, soit grosso modo le secteur compris entre Lausanne, Brigue, Genève, Bienne et Delé- mont, c’est lui le patron de ce gros chantier de réfection complète. «On change tout: le ballast, les traverses, les voies et toute l’in- frastructure. Sur six cents mètres, une fois à droite puis sur la voie de gauche.» Les travaux ont débuté dans la nuit du 28 au 29 avril et dureront un bon mois. Tranche concernée pour cette nuit: une deuxième longueur de 141mètres, très précisément, sur la voie de droite. Des riverains expriment leur mécontentement Un travail titanesque dont le voya- geur n’a guère conscience en aper- cevant ce bourdonnement lumi- neux surgi dans la nuit. «EnFrance, ils ferment des deux côtés et peu- vent bosser de jour. Ici ce serait inconcevable, et la nuit reste la seule solution.Même si c’est beau- coup plus compliqué.» Et pas for- cément du goût des riverains, dont certains ont pris à partie les ouvriers la veille. «Je comprends que ce ne soit pas très agréable, mais les gens doivent comprendre qu’on ne pourrait pas le faire du- rant la journée, parce qu’il y a beaucoup trop de trafic.» Et même de nuit la planifica- tion d’un tel chantier sur une voie principale se prépare deux ans à l’avance. «Les horaires, notam- Les forçats du rail Si le matériel roulant doit être régulièrement entretenu et parfois changé dans les hangars des CFF, la remise à neuf des voies ferrées nécessite d’importants chantiers nocturnes dans des conditions de travail difficiles. Reportage sur la ligne Lausanne-Berne. Au programme de cette nuit: le changement de 141 mètres de ballast, de REPORTAGEVOIESCFF | 13 traverses et de voies. Des horaires de nuit dans le bruit et dans la poussière: les conditions de travail des hommes en orange sont rudes. ment, sont calculés en fonction», relève Frédéric Revaz. Heureuse- ment, malgré le poids et la vitesse d’un train, le rail c’est du costaud. Soit des rails en métal d’une cen- taine de mètres, des cailloux gros comme votre poing et une belle quantité de grosses traverses en bois disposées perpendiculaire- ment tous les 60 centimètres (67 pour les voies secondaires) qui ont tenu durant vingt-sept ans. En Suisse, leur renouvel- lement s’effectue au maximum tous les trente ans. «Et tous les dix ans pour les rails, tout comme le bal- last.» Il existe désor- mais de nouvelles tra- verses en béton qui durent quinze ans de plus. «Mais elles ne se montrent pas adaptées partout. Sur les voies principales comme ici, en raison du fort trafic et du tonnage, nous remettons du bois, voire unmélange de bois et de béton.» Autre raison: un terrain à la portance insuffi- sante pour accueillir autant de ces barres à 300 kilos pièce, contre un peu moins du tiers pour le bois. Nom de code: Puma 901. Son job: creuser le ballast, sou- lever les rails et récupérer «On ne pourrait pas faire ce travail durant la journée» Robert Isoz, chef de chantier 14 | Migros Magazine 20, 16 mai 2011 dans son ventre d’acier les traverses usagées. Une di- zaine d’hommes en orange, casque et souvent Pamir de rigueur, s’ac- tivent autour et au milieu du monstre de 350 tonnes long de 140 mètres. Ils n’appartiennent pas aux CFF, mais ont été spécia- lement formés pour intervenir sur les voies roulantes par l’entreprise Scheuchzer, de Bussigny, qui est spécialisée, depuis sa création en 1917, dans la fabrication et l’ex- ploitation de machines pour l’en- tretien des voies ferrées. Et soudain, une sirène retentit A eux des horaires difficiles, un travail rude dans le bruit et la poussière dont seules des condi- tions de sécurité drastiques écar- tent le danger. Une sirène retentit justement. Aussitôt des gyropha- res disposés tous les 40 mètres s’enclenchent. Chacun doit alors s’écarter de la voie encore utilisée. Lorsque la sirène retentit deux fois, il faut même se retirer de la partie en travaux. «Quatre fois, c’est le gros pépin. Heureusement, le plus souvent, il s’agit d’un appa- reil en dérangement. Seule solu- tion: tout stopper le temps que cela fonctionne à nouveau.» Ce système d’annonce de train est placé un kilomètre de chaque côté du chantier. Il s’agit d’un contac- teur qui enclenche les feux dès qu’une rame passe», explique Ro- bert Isoz. A 50 km/h au lieu des 80 km/h de sécurisé préconisés. «L’endroit est un peu en dévers, nous n’avons voulu prendre aucun risque.» Pas question de lésiner sur la sécurité: l’accident reste la hantise. «Le matériel peut se remplacer. «Les interventions sont précises, minutées» Une dizaine d’hommes s’active autour du Puma 901, une machine qui creuse Action Les offres sont valables du 17.5 au 6.6.2011 ou jusqu’à épuisement du stock. Vous trouverez ces produits et bien d’autres encore dans tous les melectronics et les plus grands magasins Migros. Sous réserve d’erreurs et de fautes d’impression. F C M 3 0 % s u r t o u t e s l e s m o n t r e s s . O l i v e r 54.90 Maintenant Avant 79.– 89.90 Maintenant Avant 129.– 89.90 Maintenant Avant 129.– p.ex. Montre-bracelet Impression Acier inoxydable, étanche jusqu’à 30 m / 7601.009 p.ex. Montre-bracelet Design Acier inoxydable, étanche jusqu’à 30 m / 7601.133 p.ex. Montre-bracelet Bangle Acier inoxydable, étanche jusqu’à 30 m / 7601.131 REPORTAGEVOIESCFF | 15 rant sur la voie en travaux oblige. Elle vient se placer à l’arrière du fauve demétal, qui a juste terminé son ouvrage. Il est 1 h 19, large- ment dans les temps, paraît-il. Mais pas question de s’endormir pour autant. Car, avec ses 210mè- tres pour quel- que 700 tonnes, la DRL21 n’est pasprécisément àgrandevitesse: 100 mètres à l’heure, où dans un bruit infer- nal ses deux énormes roues griffues «cri- blent» le bal- last, évacuant les criblures usagées et exca- vant suffisamment le sol pour y poser les nouvelles traverses grâce à un immense portiquemobile. Le ballet nocturne des hommes en orange reprend, sous les néons blafards du monstre d’acier. Derrière une apparente agita- tion désorganisée, les interven- tions sont précises, minutées au sein d’une équipe aux rôles claire- ment définis. Déposée au centi- mètre près, chaque traverse est aussitôt enserrée dans des «bê- ches» de sécurité plus pratiques que les anciens cerclagesmanuels. Quelques dizaines de mètres plus loin, la «bourreuse» attend son heure pour que ses pioches méca- niques ajustent le ballast renou- velé. Chaque année davantage de voies à changer Trente-huit kilomètres de voies ferrées seront remis à neuf cette année. «Il y en a chaque année da- vantage», note Robert Isoz: 4 de plus l’an prochain et sans doute «plus de 70 en 2013». Des réfec- tions indispensables à la bonne marche de notre réseau de chemin de fer et pour lesquelles il faudra trouver encore davantage de per- sonnel qualifié. Il en va ainsi du dur labeur des forçats du rail. Pierre Léderrey Photos François Wavre / Rezo Pas les hommes.»NicolasMichel, chef sécurité de la région lausan- noise, veille au grain, l’oreillette connectée en permanence aux res- ponsables du chantier comme avec le CEL, le Centre d’exploita- tion de Lausanne. «L’équivalent de la tour de contrô- le d’un aéroport, avec laquelle je vérifie notam- ment que les in- terdictions et les redémarrages de voies se dérou- lent comme pré- vu. Et puis je garde un œil sur les gars, car les équipes sont en général un mé- lange d’aguerris et de plus novices. Surtout en dé- but de chantier, je veille que cha- cun ait bien intégré les bons ré- flexes.» Il est aussi le dernier à passer sur le tronçon, à vérifier qu’il est bien dégagé et que rien ne traîne, avant de donner son feu vert pour la réouverture. A 6 h 03 très exac- tement. «Et cinqminutes plus tard, les trains doivent pouvoir rouler.» Et toute trace de travaux évacuée jusqu’au soir pour laisser passer les pendulaires pressés et autres voya- geurs du matin. Justement, la veille, il y a eu un imprévu. Et un petit quart d’heure de retard qui a occasionné un joli charivari. Du coup, Robert Isoz consulte avec attention la très précise feuille de route. Les choses avan- cent comme prévu. Mètre après mètre, le Puma a englouti les vieilles traverses et reposé le vieux rail, qui restera en place jusqu’à la seconde phase des travaux. Plu- sieurs ouvriers attachent des rac- cords provisoires entre les parties sectionnées, sans lesquels nul train ne pourrait circuler. Des bar- res demétal perpendiculaires sont boulonnées en attendant l’arrivée des nouvelles traverses. C’est l’af- faire de la DRL, qui arrive lente- ment à l’arrière du Puma, tirée par l’une des deux locomotives diesel réquisitionnées, coupure de cou- «Lematériel peut se remplacer. Pas les hommes» le ballast et soulève les rails. 16 | Migros Magazine 20, 16 mai 2011 Quand l’héritage tourne au carnage Pas toujours évident de se partager une succession. A l’appât du gain se mêlent les rancœurs du passé. Les héritiers ont ainsi mauvaise réputation et engorgent les tribunaux. Constat, conseils et témoignage. I ls évaluent, marchandent et ra- flent tout. Ils sont répugnants, immondes et sans scrupules, mais ils sont dans leur droit: ce sont les héritiers.» Il ne s’agit là, certes, que d’une publicité pour une pièce de théâtre. Qu’on se ras- sure: la réalité peut être pire. Tri- bunaux, avocats et médiateurs ne sont pas loin d’être submergés par ces luttes sans merci autour d’un butin à se partager. Une étude fri- bourgeoise, noyée sous les appels incessants d’héritiers en bisbille, n’a eu d’autres moyens pour endi- guer le flot que de facturer chacun de ses coups de téléphone. Un combat jusqu’à la mort En février dernier, à Niderbipp (BE), une querelle d’héritage est même allée jusqu’au carnage: un homme de 66 ans avait abattu sa mère de 92 ans et son frère de 68 ans, avant de se donner la mort. Un combat d’autant plus cruel que l’argentn’est souvent qu’unprétexte ouunmiroir qui fait ressortir la face cachée et pas forcément folichonne de liens familiaux. Comme l’expli- queYvonnePoncet-Bonissol, la psy- chologue attitrée de Toute une his- toire sur France2, «les conflits d’hé- ritage révèlent souvent le mal-être desmembres d’une famille par rap- port à la place qu’ils y occupent. Certains membres se sentent ex- clus.»Oucomme le disait plus gen- timent dansMigros Magazine, il y a peu, la psychothérapeuteGisèle Lé- pine: «Chaque héritier revendique la part d’amour qu’il n’a pas eue ou qu’il a reçue enmoins par rapport à son frère ou sa sœur. On est tou- jours dans le partage et le partage est forcément inégal.» Les rancœurs et les jalousies familiales, on le voit, semblent être à l’évidence, avec la mauvaise connaissance des droits successo- raux et une succession mal ou pas «Avec mon frère, on en est venus aux mains» «Avec un de mes frères, on en est même venus aux mains.» Louis, 47 ans, entrepreneur, s’est fâché avec ses deux frères et sa sœur déjà bien avant la mort de leur père. Il reconnaît que le montant en soi de l’héritage n’explique pas tout. «Personne n’est dans le besoin chez nous.» Ni le fait qu’il s’agisse d’une succession un peu compliquée: des bouts de terrain, des vignes, un chalet, une maison villageoise, «et du cash quand même à la banque». Louis trouve que ses frères et sa sœur ont toujours essayé de profiter de lui. «Ils ont fait des études, moi pas. Je les ai pas mal dépannés au début, quand ils étaient à l’uni, un billet par-ci, un billet par-là. Ma boîte marchait déjà pas mal.» De son vivant, le père avait pourtant essayé de désamorcer cette question de l’héritage. Quelques réunions avaient même été organisées le dimanche, mais avec comme seul résultat de «remuer de vieilles histoires. C’est là que j’ai vraiment vu le vrai visage de mes frères et de ma sœur. De mon frère Roger surtout.» Le père avait proposé de «tirer au chapeau» à l’ancienne. Envisagée dans un premier temps, cette solution a vite tourné court: on ne parvint pas à s’accorder préalablement sur la constitution de lots équitables. La maison paternelle pose particulièrement problème. Elle RÉCIT SOCIÉTÉ | 17 réduire à une simple calculette, ex- plique Viktoria Aversano: «Prenez par exemple une succession avec deux héritiers et une maison à se partager. Un des deux vit dedans parce qu’il habitait avec ses parents, il aimerait bien rester mais n’a pas les moyens de racheter sa part et l’autre ne veut pas lui laisser ça comme ça. Comment s’arrange- t-on?» On voit bien que dans une telle situation «l’enjeu est autant financier qu’émotionnel. Le droit ne répond pas à toutes ces réali- tés.» La bataille n’épargnera rien ni personne. Il peutmêmey avoir que- relle autour des animaux domesti- ques du défunt, comme en témoi- gne cette questionposée sur un site juridique: «Avant de partir, papa m’a demandé de garder ses deux chiens, car il ne voulait pas qu’ils soient séparés, mais il n’a pas eu le temps de faire les papiers et ma demi-sœur un jour est www.migrosmagazine.ch Donnez votre avis sur d’autres thèmes sur notre site internet: RÉSULTATS DU SONDAGE EN LIGNE «Pour vous, héritage rime avec…» 38% orage 13% voyage 10% déstockage 1333 personnes ont donné leur avis sur notre site internet du 19 au 28 avril 2011. Les querelles pour la répartition du patrimoine familial peuvent aller très loin. continue d’être occupée par un des frères et sa famille, qui avait déjà l’usage d’un étage avant le décès du père: «Il nous verse un loyer ridicule. Les autres sont d’accord. Moi j’aurais besoin que cette maison soit vendue. J’aimerais investir dans mon entreprise et on me propose à la place des terrains qui valent pas grand-chose.» Les derniers temps, la santé du père s’était dégradée. Louis, qui habite le village voisin, lui rendait souvent visite, ce qui déclenchait la méfiance des frères et sœurs. «Ils ont commencé à dire que j’essayais de l’influencer. Roger a même laissé entendre que j’avais réussi à obtenir de l’argent sous la table, que j’avais vidé son compte. C’est là qu’on s’est battus. Alors que moi je ne venais que parce qu’il ne pouvait plus se déplacer, le père, il s’ennuyait.» Dès que Louis arrivait, Roger, ou sa femme, à l’étage, descendait tout de suite. «Comme s’ils avaient peur que je pique quelque chose, ou que le père me donne quelque chose. Ils venaient voir si les meubles étaient toujours là!» Mais ce qui agace le plus Louis, c’est que les autres mettent en avant le fait qu’il ne soit pas en couple et n’ait pas d’enfant. «Tous les autres en ont. Ils m’ont fait comprendre que ma part, je ne saurais pas quoi en faire et que ce serait normal qu’elle soit plus petite vu que je suis seul.» Aujourd’hui, la succession n’est toujours pas réglée, faute d’unanimité. Louis a pris un avocat qui lui conseille une médiation. Une méthode qui donne souvent de bons résultats (lire encadré en page 18). du tout préparée, les principales causes des conflits d’héritage. Lorsque les querelles refont surface Avocate et médiatrice spécialisée entre autres dans les conflits de successions, Viktoria Aversano, vu du terrain, ne dit pas autre chose et met d’abord en avance l’élément relationnel commepremière cause de brouille: «Quand quelqu’un dis- paraît, c’est une certaine dynami- que qui s’en va avec lui, surtout si la personne avait pour rôle de mas- quer certains conflits. C’est l’occa- sion pour des querelles non réglées de refaire surface. Toute discussion devient bientôt impossible, parasi- tée par plein de choses qui remon- tent du passé.» Bien sûr, ensuite, le nerf de la querelle, ce sont les enjeux finan- ciers où «chacun veut absolument obtenir ce qu’il pense être juste». Mais là encore, impossible de rien 39% témoignage Samsung ACE GT-S5830 Quadribande, HSDPA, WLAN, appareil photo 5 mégapixels, radio FM, lecteur musique, Android, mémoire extensible jusqu’à 32 Go avec carte microSD, sans abonnement Fr. 349.– / 7945.509 * Abonnement M-Budget Mobile de 24 mois. À la conclusion d’un nouvel abonnement M-Budget Mobile Option Plus (Fr. 19.80/mois, 100 Mo inclus), durée minimale de l’abonnement de 24 mois, sans carte SIM de Fr. 40.–. www.m-budget-mobile.ch Jetzt 0.– * * Fr. 19.80/mois, 100 Mo inclus Réception parfaite à prix d’enfer! Les produits M-Budget Mobile sont en vente à 18 | RÉCIT SOCIÉTÉ Migros Magazine 20, 16 mai 2011 Une seule solution, la médiation? passée chez papa, a volé les chiens, s’est permis de met- tre un animal à son nom et de don- ner l’autre à un cousin. Comment les récupérer?» Si chaque cas s’avèreparticulier, certains éléments bien précis peu- vent attiser les querelles. Par exem- ple un souhait que le défunt n’a pas notifié, qui ne figure pas sur un tes- tament, mais qui était connu des héritiers, avec ensuite deuxoptions qui peuvent s’affronter: «Estimer qu’il faut faire respecter ce vœu du défunt ou faire valoir que ça n’a aucune valeur juridique.» Aussi le principal conseil que donneViktoriaAversano, à qui vou- drait préparer sa succession, c’est d’aller voir un professionnel. Dans le but d’arriver à un testament qui soit à la fois le «reflet de ce qu’il aimerait et un document bien ré- digéd’unpoint de vue juridique.Ce qui est flou ou mal rédigé est en- suite d’autant plus sujet à contesta- tion.» L’idéal, explique encore la mé- diatrice, serait d’en parler d’abord avec ses futurs héritiers, histoire de s’assurer que tout lemonde est bien d’accord avec les dispositions envi- sagées. «Malheureusement, il n’y a pas beaucoup de gens qui font ça.» Parfois la lutte peut être longue. C’est ainsi que Suzanne Kenny, 89 ans, vit toujours dans un 35 m 2 enattendant de récupérer l’héritage de son père Emmanuel Martinez. Oui, celui du palace à Cannes. Laurent Nicolet Photos Christophe Chammartin /Rezo 188 | Bien sûr, Viktoria Aversano prêche pour sa paroisse, mais ses arguments semblent réalistes. «Avec la médiation, on arrive à des résultats qui ont l’avantage de coûter moins cher qu’une procédure judiciaire et de générer moins de stress et de rancœur. Vous vivez déjà un deuil, qui est un trauma- tisme en soi. Si en plus vous rajoutez les tensions d’une procédure, ça peut même causer de sérieux dégâts en termes de santé.» L’idée de la médiation, explique- t-elle encore, c’est «d’avoir un espace où on prend le temps de se parler, d’essayer de se comprendre», d’arriver à une compréhension mutuelle des «positions de chacun». Dans l’exemple de la maison, cela signifierait essayer de compren- dre que «celui qui est là depuis quinze ans ne peut pas partir comme ça du jour au lendemain et que l’autre a droit à son argent». L’art de la médiation consiste donc en gros, «compte tenu de la position X, du besoin Y, à imaginer quelque chose où il n’y ait ni gagnant ni perdant, mais où tout le monde soit satisfait de l’issue.» Alors qu’avec une procédure judiciaire et le recours aux avocats, «vous essayez de vous battre dans une logique de gagner, d’avoir raison à tout prix». Avant de s’adresser à un médiateur,mieux vaut ne pas attendre que les couteaux soient sortis. «Plus on intervient rapidement, plus il y a de chances que les positions ne soient pas trop figées et qu’on puisse vraiment arriver à quelque chose.» Publicité Système de navigation TomTom ® offert* SCANDALEUSEMENT ACCESSIBLES! 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Garantie: 36 mois/100000 km (au 1 er des 2 termes atteint). 20 | Migros Magazine 20, 16 mai 2011 U ne pluie diluvienne s’abat ce jour-là sur le vallon de Saint- Imier. Comme si le ciel vou- lait laver tous les péchés de la terre. Heureux présage sans doute puis- que l’on a justement rendez-vous à Courtelary avec un ancien délin- quant qui consacre désormais son temps libre à faire le bien, en reca- drant des teenagers afin qu’ils ne commettent pas de bêtises. Un peu à l’image donc des «grands frères» qui ont pourmission de pacifier les banlieues françaises. Sauf que ce futur animateur socio-culturel (il devrait commencer sa formation à la rentrée) œuvre bénévolement. Neves Kalemba Esteves – c’est son nom – nous accueille avec un large sourire et une poignée de main franche et ferme. Il nous montre le local qui sert d’écrin aux activités de son association. «Cela fait une année que nous avons fondé «Art-Terre».Notre but, c’est de transformer l’énergie négative des participants en énergie posi- tive par le biais d’ateliers de danse, de musique, de théâtre et de self- defense.» Les lieux vibrent au rythme d’un rap endiablé. Une demi-dou- zaine d’ados sont prêts à passer à l’action. Notre hôte leur demande de baisser un peu le son et de venir nous saluer. Il ne transige sur aucune règle de politesse. Plus tard, il obligera encore un des gar- çons à essuyer ses baskets sur le tapis-paillasson de l’entrée. Lui a d’ailleurs troqué définitivement son t-shirt et sa casquette contre une tenue de ville plus soignée. Aujourd’hui, il porte même une cravate. Le «grand frère» du vallon Délinquant repenti, connu comme le loup blanc dans le Jura bernois, Neves Kalemba Esteves joue les bergers durant son temps libre. Son «troupeau de brebis égarées»: des jeunes désœuvrés, déboussolés, des bombes à retardement comme lui l’a été… Une soixantaine de jeunes plus ou moins en difficulté gravitent autour du centre de Neves Kalem- ba. Ils viennent du vallon de Saint- Imier et aussi de Bienne, de La Chaux-de-Fonds et de Neuchâtel. «Je joue le rôle du père absent, de la mère qui n’est pas là, du grand frère…Une fille de l’assocm’a sur- nommé le caméléon à cause de cela.» En aîné, du haut de ses tout juste 30 ans, il essaie de rétablir l’écoute et un climat de confiance, de favoriser le dialogue, de trouver des solutions. «Souvent, il suffit d’un déclic, d’une voix, d’une oreille pour qu’ils s’en sortent.» Considéré par les jeunes comme l’un des leurs Beaucoup de ses protégés le consi- dèrent comme un confident, parce qu’il connaît la rue, parce qu’il est des leurs. Ils se livrent, s’ouvrent à lui, déchargent leur trop-plein de mal-être. Nombreux également sont les parents qui sollicitent son appui et ses conseils, parce qu’ils se sentent dépassés, largués, in- compétents. «Je suis un guide, un médiateur. Je viens en aide à mes semblables qui ont des ennuis si- milaires à ceux que j’ai connus.» Ainsi qu’on l’entend souvent dans les tribunaux, au chapitre des circonstances atténuantes, cet An- golais a eu une enfance difficile, une trajectoire cahoteuse. «Tout petit, enmanque demon père bio- logique que je ne connaissais pas encore, j’ai trouvé en tant qu’en- fant-soldat la protection qui me manquait auprès de plus grands quemoi, des voyousmalheureuse- ment.» Famille éclatée et mauvaises fré- quentations sur fond de guerre civile: tout était réuni pour que le gamin qu’il était alors sombre dans la délinquance. Son papa, qui vient finalement le soustraire à cette gangue, lui permet de souffler un peu. C’est avec ce mi- litaire de carrière, qui l’élève à la dure, que Neves Kalemba vient se réfugier en Suisse en 1990. Dans ses bagages, le strict nécessaire et aussi des blessures psychologi- ques qui ne tarderont pas à se rouvrir… Ici, il se shoote au foot. «J’étais le seul black de Saint-Imier. On se moquait de moi, onme traitait de négro, de tête de choco, alors j’ai fait du ballon rond mon ami.» Après sa scolarité obligatoire, il préfère tout miser sur sa passion plutôt que d’entamer des études ou un apprentissage. «J’ai joué à un niveau assez élevé dans les es- poirs, j’ai même intégré l’école de football d’un grand club euro- péen.» Mais le talent ne suffit pas! Mal entouré, sans soutien parental, cet attaquant s’essouffle et finit par choir, vaincu par des problèmes articulaires. L’enfant prodige revient dans la vallée de la Suze. Il a la haine. «J’étais un jeune qui ne parlait pas, qui se renfermait sur lui-même, qui gardait sa rage à l’intérieur.» Toute cette violence contenue commence à suinter de ses pores, la pression est trop forte, le cou- vercle de la marmite finit par sau- ter. «Quand je suis parti en vrille, jeme suis identifié auméchant du film New Jack City. Je me faisais appeler Nino Brown comme lui.» Fumette et drogue dure parfois, alcool beaucoup, bagarres souvent: NevesKalembaestunepetite frappe qu’il vaut mieux ne pas croiser sur sa route. Il fait plusieurs courts sé- jours en prison, il est hospitalisé trois fois suite à des surdoses de substances prohibées, il reçoit deux coups de couteau dans une rixe. «Je Hier mauvais garçon, aujourd’hui grand frère: Neves Kalemba a gagné le respect des habitants du vallon de Saint-Imi PORTRAITNEVESKALEMBAESTEVES | 21 suivais un chemin qui allaitmeme- ner tout droit entre quatremurs ou entre quatre planches.» «Je me suis toujours accroché à la vie» «Heureusement, j’ai toujours été un combattant, j’ai toujours eu cette niaque, cette volonté d’aller de l’avant, je me suis toujours ac- croché à la vie», ajoute-t-il. Et puis, il a fait de belles rencontres. «Je suis sorti de cet enfer grâce à l’amour de Stéphanie et de sa fa- mille qui m’a accueilli et adopté. Grâce aussi à Pedro et à Anna, mon frère et ma sœur, qui ont toujours cru en moi.» Son père, en revanche, il ne le voit plus. «Ça vaut mieux pour tous les deux!» Hier, bad boy. Aujourd’hui, «grand frère». Neves Kalemba a un statut important dans le vallon pour une frange de la jeunesse qui menace de perdre pied, celui d’ange gardien, de héros positif. «J’étais une bombe à retardement et maintenant je suis un démi- neur qui désamorce des situations potentiellement explosives. Je suis une étoile – celle du berger dit-il en riant–qui allumed’autres étoiles.» Alain Portner Photo Xavier Voirol / Strates Hier mauvais garçon, aujourd’hui grand frère: Neves Kalemba a gagné le respect des habitants du vallon de Saint-Imier. Pierres fines naturelles & diamants sertis dans l‘or 18 carats Genève:Centres commerciaux deNyon LaCombe, PlanèteCharmilles, Migros Chêne-Bourg, Vibert Vaud:Centres commerciaux de Crissier, MMMChablais Centre Aigle, MarchéMigros Romanel Valais:Centres commerciaux deMartigny-Manoir, Monthey, Migros Brigue, Sierre, Viège, Zermatt Genève:Centres commerciaux deBalexert et Cornavin „LesCygnes“ Vaud:Centres commerciauxMétropole LausanneetMétropole Yverdon Valais:Centre commercial Métropole Sion L e s b i j o u x s o n t a g r a n d i s . remise de 30% dès le 26 avril jusqu‘au 30mai ou jusqu‘à épuisement du stock Publicité Jean-François Duval, journaliste Le grand commerce à 7 ans Certaines expé- riences enfanti- nes peuvent vous marquer à vie. Ainsi, c’est à l’âge de 7, 8 ans que j’ai compris que je n’exercerais jamais la profession de vendeur. La faute n’en incombe qu’à moi. Je ne sais pourquoi, à cet âge-là, l’idée saugrenue m’est venue de me mettre en situation de perdre toute estime de moi sur ce plan-là. Neme serais-je pas livré à cette expérience, je serais peut-être aujourd’hui le plus grand vendeur du monde, l’égal du patron d’Ikea. Si j’en parle, c’est que je vois parfois des gosses, au bas de mon immeuble, réitérer ce genre d’ex- périences désastreuses, assis par terre, avec devant eux un semblant de tapis où ils ont aligné quelques-uns de leurs vieux jouets ou bouquins, aventures deMartine ou je se sais quoi, dont ils estiment qu’ils ne sont plus de leur âge. Attendant en vain. En ce qui me concerne, la scène était à Champéry, par un bel été de vacances. Dans un kiosque de la rue principale, pour l’achat d’un certain nombre de chewing-gums, on pouvait obtenir des figurines en plastique de cow-boys, etmême, à condition d’ymet- tre le prix en chewing-gums, une superbe diligenceminiature, elle aussi en plastique. Mes copains de vacances et moi, on la vou- lait, cette diligence (des cow-boys, on en avait déjà tout plein). Il fallait donc qu’on achète quantité de chewing-gums, et pour cela qu’on gagne quantité de sous. C’est moi, je crois bien, qui ai lancé l’idée, car je lisais dans Jules Verne que la fortune sourit aux audacieux. Montons un spectacle, m’excla- mai-je, oui, unmini centre d’attractions sur la rue principale du village: tous les touristes désireux de distraire leurs enfants, Hollan- dais, Belges, Anglais, etc, ne manqueraient pas de verser leur écot pour entrer dans le merveilleux petit théâtre en plein air que nous installerions sur vingt mètres carrés bétonnés, en bordure de la rue principale. Nous avions prévu une dizaine d’attrac- tions: jeux d’adresse, quilles, fléchettes, cer- ceaux, un théâtre de marionnettes, en gros tout ce dont nous nous étions nous-mêmes régalés lors de nos propres passages dans les foires foraines. Le prix d’entrée était fixé à quelques centimes. Nos fraîches mines de gosses n’aidèrent en rien. Ça défilait, ça défilait devant nous, parfois des parents glissaient à leurs en- fants, ah, regardez! c’est marrant ce qu’ils ont imaginé ces gosses!mais quant à entrer sur nos vingt mètres carrés, à débourser quelques centimes, tintin! Nous n’eûmes droit qu’à trois entrées compatissantes: la honte! Voilà un dur apprentissage que nos aïeux les hommes des cavernes, par exemple, n’ont jamais eu à subir. Certes, la chasse implique aussi une bonne dose d’attente, mais celle- ci est tout entière tension: il faut rester aux aguets. L’attente passive, elle, est née avec l’agriculture, la division du travail et l’éco- nomie de marché. Il a fallu commencer à compter sur autrui, et le monde est tout en- tier devenu comptable. Bref, depuis ma mésaventure à Champéry, j’ai le plus grand respect pour les innombrables ven- deurs de tapis et de narguilés dans tous les souks du monde, aussi bien que pour les vendeurs et les vendeuses de nos boutiques helvétiques. Quels que soient leurs efforts, leur profession consiste largement à atten- dre et à espérer. Pour le reste, ils sont large- ment impuissants, terriblementdépendants du bon vouloir du chaland. Je repense à cet épisode de mes 7 ans cha- que fois que je visite unmarché, me balade dans des rues débordantes de boutiques, passe devant des restos déserts. Je suis très impressionné par tous ces gens qui, dans l’art de L’ATTENTE, sont les modernes hé- ros de la vie quotidienne. Comme tout le monde, ils sont tributaires de l’économie de marché, mais leur combat, leurs échecs et leurs succès sont immédiatement exposés, étalés sur la place publique, bien visibles aux yeux de tous. Cela s’appelle du courage. Chapeau! Perso, c’est le genre d’aventure que je n’ai plus jamais tentée; l’année d’après, à Zermatt, j’ai préféré guetter la marmotte. 22 | CHRONIQUEMINUTEPAPILLON Migros Magazine 20, 16 mai 2011 Les glucides font aussi grossir Les lipides sont-ils vraiment responsables de l’obésité? Ou est-ce que ce sont les produits contenant de l’amidon, si vantés, tels que le pain, les pâtes et le riz, qui sont également responsables des kilos superflus? 37% des Suisses, hommes et femmes confondus, sont trop gros. On en connaît les raisons: une alimentation malsaine et un manque d’activité physique. Ce n’est pas seulement un problème d’esthétique, mais aussi un facteur de risque pour la santé. Jusqu’alors, c’étaient avant tout les graisses alimentaires qui étaient considérées comme la cause principale du sur- poids. Aujourd’hui, toujours plus de personnes pensent que les glucides en sont responsables. De récentes décou- vertes scientifiques montrent que la recommandation offi- cielle selon laquelle il convient de se nourrir le moins gras possible tout en couvrant 60% de ses besoins énergétiques par des glucides ne correspond plus à la réalité de notre époque marquée par un comportement trop sédentaire. En effet, lorsque la consommation de glucides dépasse les besoins du corps, l’excès de glucides est converti en grais- ses de réserve. Mais comment se débarrasser ensuite de ces réserves? Une alimentation saine et réduite en calories ainsi qu’une activité physique suffisante sont indispensables pour contrôler du- rablement le poids. Des préparations modernes peuvent être utilisées en complément. Biomed AG, Überlandstrasse199, 8600 Dübendorf Infoline: 0800 240 633 Disponible dans les pharmacies et les drogueries. www.CarbosinolBiomed.ch Carbosinol-Biomed ™ réduit l’absorption des calories provenant des gluci- des. Il contient un complexe glycoprotéinique végé- tal qui empêche la division des glucides sous forme d’amidon en molécules de sucre dans l’intestin grêle et permet ainsi d’éliminer de nouveau tout naturel- lement jusqu’à deux tiers des glucides complexes. 24 | Migros Magazine 20, 16 mai 2011 «Le lien entre générations a besoin de tolérance» Journaliste et écrivain, Christiane Collange évoque une nouvelle fois la famille dans son dernier livre*, dressant les contours d’une cohabitation harmonieuse au sein des tribus contemporaines. Discussion avec une éternelle passionnée des relations humaines. Vous ne semblez pas très nostal- gique du «bon vieux temps»… Je n’aurais pas aimé y vivre. On oublie souvent que la moyenne des gens ymenaient une existence beaucoup plus dure, notamment physiquement. En revanche, les liens familiaux ne paraissent pas s’être simpli- fiés… Avant, des règles très rigides et des destins rectilignes les enfermaient dans des codes précis. On épousait quelqu’un pour toujours, même si on le trompait un peu. On conser- vait le même métier toute sa vie. Rien à voir avec la situation ac- tuelle où il faut s’adapter sans arrêt à des changements qui modifient les rapports en profondeur. Le di- vorce, la contraception, une plus grande liberté des jeunes, tout cela a complètement bouleversé les rapports humains. Et la libération de la femme, qui a bien compliqué les choses, non? C’est ce que vous pensez? Ahmais j’espère que vous n’êtes pas un vieux macho. Non, non, je vous titillais un peu à dessein. Enfin j’essaie de ne pas l’être. Pas toujours facile pour un hom- me, n’est-ce pas? En fait, je pense que c’est surtout la contraception féminine qui a tout changé, entre les hommes et les femmes mais aussi dans leur projet commun. Notamment parce que la mise en couple n’est plus forcément synonyme de descendance. Je préfère renverser les choses et dire que le couple n’est pas une famille. Le rapport entre homme et femme ne devient familial qu’avec la venue d’un enfant. Une sorte d’évidence… Oui mais cela crée de multiples conséquences. Exemple: un cou- ple qui se sépare sans enfant n’a plus de raison de maintenir un lien. A l’inverse, si vous êtes pa- rents ou grands-parents, vous res- tez liés par quelque chose. Cela n’est pas toujours facile à vivre. Il n’empêche: ça existe. Apparemment, l’envolée du nombre de divorces ne s’en trouve pas contrariée. Le divorce est toujours difficile. On peut seulement faire en sorte qu’il soit le moins conflictuel pos- sible, et le moins traumatisant pour les enfants. On ne divorce pas de gaieté de cœur, et j’en sais quelque chose puisque cela m’est arrivé à trois reprises. Cependant les gens n’ont plus de raison d’être malheureux ensemble. Ils refusent de subir le malheur en se détes- tant. D’autant qu’il faudrait se détes- ter beaucoup plus longtemps qu’avant: vous rappelez que dans nos pays nous avons gagné trente ans de vie en un siècle… Eh oui. Et ces trente ans font par- tie de notre inconscient existen- tiel. On ne se comporte pas de la même façon avec la perspective de passer les 90 ans. Si vous avez la trentaine et que vous ne vous entendez plus avec votre conjoint, comment supporter l’idée que cela peut durer encore un demi- siècle? L’éternel amour, c’est long surtout vers la fin? Un divorce pour deuxmariages. Je dis souvent en forme de boutade que je suis épatée qu’il y en ait en- core la moitié qui durent. Vous avez actuellement des gens qui passent plus d’un demi-siècle en- semble. C’est admirable. Diriez-vous qu’une femme ne le devient réellement que lorsqu’elle a eu des enfants? Je considère que devenir parent, prolonger l’aventure humaine, ap- partient à notre condition. Tout comme la sexualité d’ailleurs. Cela fait partie de l’aventure. Comme le chocolat. Dans votre catégorisation des âges de la vie, vous classez de «Je considère que devenir parent appartient à notre condition» ENTRETIENCHRISTIANECOLLANGE | 25 manière surprenante les adultes à partir de 40 ans. On reste donc jeune aussi longtemps. C’est une bonne nouvelle... On évoque toujours l’image de la famille avec des petits enfants. En fait, l’on vit beaucoup plus long- temps aux côtés d’enfants devenus adultes. Jusqu’à leur majorité, le parent a une responsabilité d’édu- cation. Ensuite, chacun va revivre, et très longtemps, entre adultes dont certains seront nos enfants. D’où de nombreux problèmes de communication et de compré- hension au sein de ces familles qui peuvent désormais compter jusqu’à quatre générations... Ah oui, tu parles... Pour y survivre, vous proposez une sorte de tolérance attentive? C’est cela. Il faut s’adapter autant que possible aux différentes per- sonnalités, et nonpas seulement au rang que chacun occupe dans la famille. La relation peut être très intime avec un enfant, moins avec d’autres qui ont peut-être besoin de davantage de distance pour s’épa- nouir. Faut-il s’en accommoder? Beaucoup de parents vivent un lien trop distendu avec l’enfant adulte comme un échec... Mais ce n’est pas synonyme d’aban- don pourtant. On ne peut pas tou- jours demander que se prolonge l’intensité affective de la petite en- fance. D’autant qu’elle ne l’a pas toujours été. Et puis un jeune adulte qui se passe de votre présence me semble plutôt synonyme de réus- site éducative. Pourtant vous notez qu’il n’est jamais bon que le lien affectif disparaisse tout à fait. Comment alors s’assurer qu’il ne se relâche pas trop? Dans lesmoments difficiles, Bio express Née Christiane Servan- Schreiber le 29 octobre 1930, diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris, Christiane Collange a consacré toute sa carrière à la mutation de la condition féminine dans la société contemporaine. Journaliste, elle a notamment été rédactrice en chef à l’hebdomadaire «L’Express», directrice du «Jardin des modes», éditorialiste à «Elle» et «Madame Figaro», fait des émissions à «Europe 1». Elle a publié une quinzaine de livres, de «Je veux rentrer à la maison» (1979) et «Moi, ta mère» (1985) à «La Deuxième vie des femmes» (2005). Elle vit à Paris, mais son coin de campagne et d’écriture est situé en pays de Caux, en Normandie. Du 26 avril au 2 mai, nous avons à nouveau effectué la plus grande comparaison de prix du marché de détail suisse avec plus de 5000 articles, en collaboration avec l’institut indépendant LP Marktforschung. 4,5 millions d’achats ont été effectués et les prix comparés avec ceux de Coop. Résultat: Migros est 10,7% meilleur marché. Un résultat qui prouve ce que nos clients savaient déjà depuis longtemps: FAIRE SES ACHATS À MIGROS, C’EST ÉCONOMISER MALIN. 4,5 MILLIONS D’ACHATS LE PROUVENT: MIGROS EST MEILLEUR MARCHÉ QUE COOP. 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J’ai quatre fils et leurs conjointes, seize petits-enfants et deux arriè- re-petits-enfants. Quelquefois je regrette simplement de ne pouvoir donner à chacun autant que je le souhaiterais. Sur le plan des ca- deaux par exemple, lorsque vous avez quelque chose comme vingt- cinq anniversaires par an... Garnir les sapins de Noël, ce doit être quelque chose... Ah je ne gâte plus les adultes. L’aîné de mes petits-fils a lui-mê- me deux enfants. Il est devenu parent, donc bon... Les grands-parents sont aujourd’hui largement mis à contribution pour seconder les parents. L’on reproche d’ailleurs à certains parents de ne pas en faire assez. N’ont-ils pas assez donné? Ce qui m’impressionne, ce sont surtout les vieux grands parents. Tiens, imaginons que la femme de notre président soit effectivement en passe de devenir maman. Sa mère est déjà une dame d’un cer- tain âge, dans les 70 ans. Les fem- mes ont des enfants de plus en plus tard, et elles ne peuvent plus de- mander à des grands-mères de plus en plus âgées la même chose qu’à moi, par exemple, qui suit devenue grand-maman à 47 ans. Pourtant beaucoup de parents appellent à l’aide. Vous rappelez qu’ils sont souvent en lutte perpétuelle contre le temps. Je comprends très bien que les jeu- nes femmes veulent profiter de leur jeunesse au moins jusqu’à 30 ans, puis démarrer leur carrière en sachant qu’elles auront bien le temps d’élever leurs enfants. Mais cela pose bien sûr des problèmes pour la génération antérieure. Commedans le cas des garçons qui ne sont pas du tout pressés de de- venir trop vite sérieux en partant de chez eux. A l’inverse, vous trouvez coura- geux ces hommes de plus de 50 ans qui refondent une famille alors que leur première descen- dance est déjà adulte... Oui, il y a là commeune sorte d’in- conscience un peu romantique... Alors parmi les moments familiaux, comme les week-ends ou les vacances, vous trouvez important que l’on ne transige pas sur le repas du soir pris en commun. Oui, je crois beaucoup à la convi- vialité de la table. Pour le petit-dé- jeuner du dimanchematin, si capi- tal autrefois, c’est sans espoir.Mais depuis toujours le repas reste un moment d’échange privilégié. Difficile, car au sein des familles transgénérationnelles, la nourriture appartient, comme l’habillement, aux sujets volontiers polémiques. Publicité «Depuis toujours, le repas reste unmoment d’échange privilégié» NOUVEAU PROFITEZ-EN MAINTENANT! OFFRES VALABLES DU 17.5 AU 30.5.2011 OU JUSQU’À ÉPUISEMENT DU STOCK *En vente dans les plus grands magasins Migros. L e s a li m e n ts e t b o is s o n s a c id e s a tt a q u e n t l’ é m a il d e s d e n ts . L e s n o u v e a u x p ro d u it s d e s o in s d e n ta ir e s C a n d id a p H -C o n tr o l p ré v ie n n e n t c e p h é n o m è n e . 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Migros Magazine 20, 16 mai 2011 ENTRETIENCHRISTIANECOLLANGE | 29 Publicité Vous relevez à ce propos une inversion de la quête des modèles... Du bas vers le haut. Avant, l’enfant voulait devenir comme papa ou posséder lemême bijou que grand- maman. Désormais les jeunes ne veulent vivre leur propre modèle et, si possible, influencer les plus âgés. Je prends volontiers l’exem- ple de l’informatique et des objets modernes de communication. Si vous voulez avoir des rapports avec vos petits-enfants, vous devez apprendre à vous servir d’un por- table. Avec un petit risque de jeunisme, peut-être? La société actuelle est tellement englobante qu’il faut rester dans le coup. Ou alors aller vivre loin de tout avec deux poules et un chat. Que pensez-vous de ces grands-parents qui revendiquent devant la justice le droit de voir leurs petits-enfants? Les parents ne devraient pas empê- cher leurs enfants de voir leurs grands-parents. C’est les priver d’une relation tout à fait utile affec- tivement. Les élever dans le conflit plutôt que dans la relation. Cepen- dant aucun juge ne pourra rendre les relations de qualité. Pensez-vous toujours que la société repose sur les femmes? Mon Dieu oui. Je m’inquiète d’ailleurs beaucoup pour le deve- nir des messieurs. D’abord parce que je les aime beaucoup mais aussi parce que j’ai quatre fils. Ils me paraissent avoir du mal à trou- ver leur nouveau rôle. Pourtant ils en ont un vrai à jouer. Mais face à la nouvelle vie des femmes, ce n’est sans doute pas simple. Vous savez, en France, les femmes sont celles qui font le plus d’enfantsmais aussi celles qui travaillent le plus. Au risque parfois de l’épuise- ment, non? Mais dites donc, il vaut mieux être épuisée par une vie intéressante que de rester déprimée entre sama- chine à laver et son bébé qui crie. Qu’aimeriez-vous que vos petits ou arrière-petits- enfants disent de vous? Un jour un journaliste a de- mandé à mon petit-fils de 15 ans quelle était ma princi- pale qualité et mon grand dé- faut. Pour ce dernier, il a ré- pondu que j’étais autoritaire, ce n’était pas une surprise. En revanche, pour la qualité, je m’attendais à ce qu’il parle de mes livres, de ma gaieté voire peut-être de mon intelligence. En fait, il a répondu que je fai- sais bien la cuisine. Et c’était la dernière chose à laquelle jem’at- tendais. Comme quoi, les vieux modèles ont la vie dure. Propos recueillis par Pierre Léderrey Photos Kai Jünemann * Christiane Collange, «Le Jeu des sept familles», chez Robert Laffont Le «Jeu des sept familles» est le dernier ouvrage de Christiane Collange. OFFRES VALABLES DU 17.5 LA NATURE SAIT C E Q 2.70 Sucre fin cristallisé, bio 1 kg 3 . 2 0 a u l i e u d e 4 . 0 5 S u r t o u s le s b o u illo n s , b io 2 0 % d e r é d u c t io n p a r e x . b o u illo n d e lé g u m e s , 1 8 0 g 0 . 8 5 a u li e u d e 1 .1 0 S u r le s a li m e n t s b io p o u r c h a t , 2 0 % d e r é d u c t io n p a r e x . te rr in e a u b œ u f, 1 0 0 g 5 . 6 0 a u li e u d e 7 .– S u r le la it e n t ie r U H T , b io 2 0 % d e r é d u c t io n le lo t d e 4 x 1 li tr e 2 . 2 0 a u l i e u d e 2 . 6 0 S u r t o u s le s p a in s f r a is b io – . 4 0 d e r é d u c t io n p . e x . c o u r o n n e s o le il , 3 6 0 g P R O M O T I O N B I O ! M A I N T E N A N T À V O T R E M I G R O S . 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De quoi divertir et amuser toute la famille! Jusqu’au 20 juin, les clients reçoivent un sachet de cinq cartes quiz par tranche de Fr. 20.– d’achats effectués dans les magasins Migros, les magasins spécialisés, les restaurants Migros et sur LeShop.ch (offre jusqu’à épuisement du stock). R econnaître des traces d’ani- maux, savoir quand les fruits et les légumes sont de saison, faire la différence entre un cumu- lus et un cirrus: le cahier de jeux Pandalympia, publié à l’occasion des 50 ans duWWF, propose vingt- cinq énigmes plus ou moins diffi- ciles. Celles-ci sont regroupées en six étapes: mers, Alpes, forêts, cli- mat, alimentation et espèce hu- maine. Vous apprendrez une foule d’informations sur notre planète et sur les manières de la protéger. Entre forêt tropicale et Alpes,mots fléchés et quiz, chacun y trouvera son compte. A chaque étape, vous pourrez gagner des prixmagnifiques: voya- ges, vélos électriques et bons d’achat, par exemple. Celles et ceux qui réussiront à résoudre tou- tes les énigmes participeront au grand tirage au sort dont le pre- mier prix est une voiture électri- que et cinq ans de courant vert gratuit. La valeur totale des prix dépasse 100 000 francs! Dépêchez-vous de vous rendre à Migros pour acquérir, avant le 20 juin, votre cahier Pandalympia en vente auprix deFr. 4.90 (jusqu’à épuisement du stock). 1 er prix: une voiture électrique d’une valeur de Fr. 46 500.-, avec cinq ans de courant vert gratuit. 2 e prix: l’enregistrement d’un duo avec Gaëtan. 3 e prix: un week-end dans le Parc national suisse. Devinez et gagnez! A l’occasion de ses 50 ans, le WWF lance «Pandalympia 2011», un grand cahier de jeux pour toute la famille. Des prix d’une valeur de plus de 100 000 francs attendent les gagnants. Plus de trois cents prix Pandalympia se décline en six étapes comprenant chacune des énigmes. Celles et ceux qui trouveront les bonnes réponses participe- ront à un tirage au sort dont les prix s’élèvent à plus de Fr. 100 000.-. Gillette est en vente à votre Migros ACTION OFFRES VALABLES DU 17.5 AU 30.5.2011 OU JUSQU’À ÉPUISEMENT DU STOCK En vente dans les plus grands magasins Migros G i l l e t t e V e n u s P r o S k i n M o i s t u r e R i c h 8 la m e s d e r e c h a n g e 3 3 . 1 0 a u l i e u d e 3 6 . 8 0 G i l l e t t e V e n u s E m b r a c e 6 la m e s d e r e c h a n g e 2 6 . 8 0 a u l i e u d e 2 9 . 8 0 G i l l e t t e S a t i n C a r e G e l p e a u x s e n s ib le s lo t d e 2 9 . 9 0 a u l i e u d e 1 2 . 4 0 G i l l e t t e V e n u s T o n d e u s e s p é c i a l e m a i l l o t 6 . 9 0 3 3 % 1 8 . 4 0 a u l i e u d e 2 8 . – o u 3 4 % d e r e m i s e s u r l e p a c k d ’ e s s a i V e n u s P r o S k i n M o i s t u r e R i c h ( 4 la m e s d e r a s o ir + m a n c h e g r a t u it ) P a c k d ’ e s s a i V e n u s E m b r a c e ( 3 la m e s d e r a s o ir + m a n c h e g r a t u it ) 1 4 . 8 0 a u l i e u d e 2 8 . 8 0 Migros Magazine 20, 16 mai 2011 ACTUALITÉMIGROS | 35 Une tondeuse bien entretenue facilite les travaux de jardinage. Un service parfait Q uel que soit le type de ton- deuse que vous possédez, les Do it+GardenMigros vous proposent un service de base et un service complet pour tous les modèles (électrique, à essence avec ou sans traction à roues) qui comprennent tous deux le nettoyage et la réparation de la machine. Le service complet comprend encore la prise en charge de votre ton- deuse à gazon à votre do- micile à la date convenue, son entreposage durant les mois d’hiver et sa restitu- tion dès le début de la sai- son. En outre, à l’achat d’une ton- deuse neuve, le premier service de base vous est proposé à unprix préférentiel. Voici les prix des différentes variantes existantes: ➔Tondeuses à gazon à essence avec traction à roues: dès Fr. 109.– ➔Tondeuses à gazon à essence sans traction à roues: dès Fr. 89.– ➔Tondeuses à gazon électri- ques: dès Fr. 39.– Notons qu’une garantie de cinq ans s’applique pour tout achat d’appareil électrique ou à moteur de la marque Do it + Garden Migros et que cela est également valable pour les ton- deuses. La saison des grillades débute actuellement. Pour des raisons de sécurité, il est recommandé de vérifier le fonctionnement des grils à gaz. A cet effet, les Do it+GardenMigros proposent différents types de services: ➔Contrôle de sécurité sur place: il s’effectue à domicile par du personnel spécialisé, qui vé- rifie le fonctionnement et la sé- curité de l’équipement. Ce ser- vice est proposé au prix de Fr. 129.–. A l’achat d’un gril neuf, vous pouvez en bénéficier au prix préférentiel de Fr. 89.–. ➔ Service de base: il s’effectue dans unmagasinDo it +Garden Migros et comprend non seule- ment la vérification du gril, mais aussi son nettoyage à haute pres- sion. Prix: Fr. 99.–. ➔Service complet: outre le ser- vice de base, il comprend égale- ment la prise en charge de votre gril à gaz à votre domicile et sa restitution au début de la saison. Prix: Fr. 189.–. Si vous choisissez cette der- nière varianteoucelleducontrôle de sécurité sur place, contactez simplement les Do it + Garden Migros depuis chez vous pour prendre rendez-vous. ds TRÉSOR DE NOS ARCHIVES M comme mode Afin que vos tondeuses et vos grils à gaz fonctionnent à merveille cet été, les Do it + Garden Migros vous proposent de nombreux types de services. P uis-je vous aider? Cher- chez-vous un modèle en particulier? Non, nous ne sommes pas dans unmagasin de chaussures mais dans un super- marché Migros où une sympa- thique vendeuse s’efforce de ré- pondre aux besoins d’un client. Pris au milieu des années 1970, ce cliché reflète à sa ma- nière le boom de la mode Mi- gros. Ainsi, rien qu’en 1975, le distributeur a écoulé pas moins d’un million de chemises pour homme. Quant aux femmes, elles ont plébiscité – et plébisci- tent toujours – les bas et les col- lants, ainsi que les mailles en tous genres. A cette époque, les chocs pé- troliers avaient quelque peu af- faibli la confiance des consom- mateurs et nombre de clients de magasins spécialisés se sont alors tournés vers Migros. Michael West 36 | Migros Magazine 20, 16 mai 2011 U rs Huber a de quoi être fier: sur son domaine, à Häggen- schwil (SG), se dressent ma- jestueusement trois cents pom- miers haute tige dans l’étincelant soleil printanier. En cette saison, une partie des seize hectares qu’il exploite s’est transformée en un océan de fleurs. Chaque annéemûrissent ici de quarante à cinquante tonnes de pommes à cidre. Le jus qui en est extrait sera ensuite vendu sur les rayons des magasins Migros sous le label TerraSuisse. «C’est le moment le plus beau de l’année», s’extasie Urs Huber qui a toujours vécu dans une fer- me. Exactement comme son père, son grand-père et son arrière- grand-père. Comme tous les pay- sans qui participent au programme TerraSuisse deMigros, Urs Huber est membre d’IP-Suisse, l’Associa- tion suisse des paysannes et des paysans pratiquant la production intégrée. Le travail le plus difficile – la taille des arbres – est déjà effectué. «Chaque arbre requiert jusqu’à une heure de labeur», explique Urs Huber. Cela n’est pas rien quand on en compte trois cents! Jusqu’à la récolte des fruits à la fin de l’été, c’est-à-dire jusqu’à ce que les fruits mûrs tombent sur le sol et soient ramassés mécanique- ment, l’agriculteur va encore soi- gner ses pommiers. Puis viendra la morte saison, «la pause fruitière» – comme Urs Huber la nomme. Quant au cidre, il en boit quo- tidiennement durant toute l’an- née. C’est tout simplement «bon et sain». Une agriculture proche de la nature? Un devoir moral! Dès la première heure, Urs Huber a adhéré à l’organisation IP-Suisse. Une production respectueuse de la nature constitue pour lui un de- voir moral. Tout comme la contri- bution qu’il apporte au maintien de la biodiversité de la flore et de la faune. Ainsi, au lieu de faucher com- me auparavant les rives du ruis- seau, l’agriculteur laisse pousser de chaque côté une bande de gra- minées. L’écoulement est moins régulier, ce que la nature ap- précie. Naturellement, les pommiers haute tige constituent également un refuge idéal pour les insectes et les animaux (lire encadré). Et de- puis peu, Urs Huber met à la dis- position des abeilles sauvages des ruches en rondins. Après avoir grimpé dans les couronnes de quelques arbres, his- toire de vérifier qu’ils ne souffrent pas de parasites, l’agriculteur s’adosse à un gros tronc: «Ils se portent mieux que jamais, assure- t-il, rayonnant. J’ai même le senti- ment qu’ils sont devenus plus ré- sistants depuis que j’ai renoncé à les traiter avec des produits toxi- ques.» Urs Huber tend l’oreille au bourdonnement d’une abeille: «Ici, à l’extérieur, on ne travaille jamais seul. Si on la laisse faire, la nature ne manque pas de nous prêter main-forte.» Quand les alouettes et les libellules jubilent Les produits TerraSuisse sont livrés à Migros par des paysans œuvrant dans le respect de leur environnement. Portraits de trois agriculteurs qui accueillent sur leur domaine des animaux et des plantes rares. TerraSuisse: un soutien à la biodiversité La récompense d’un dur labeur: le cidre d’Urs Huber. Un refuge pour de nombreuses espèces Les pommiers haute tige d’Urs Huber ne donnent pas seulement des fruits savoureux, ils constituent aussi de précieux refuges pour les animaux. Le pic-vert y niche volontiers. Dans son verger, l’agriculteur a déjà observé le coucou qui, selon la Station ornithologique suisse de Sempach, est une espèce potentiellement menacée. Les arbres fruitiers attirent également les abeilles sauvages, et, dans les renfoncements des anciens troncs, logent de petits animaux comme les souris. Dans les vergers haute tige P h o t o s T i n a S t e i n a u e r , F o t o f i n d e r ACTUALITÉMIGROS | 37 Le label TerraSuisse Avec TerraSuisse, Migros offre un vaste choix de produits issus de l’agriculture suisse respectant la nature et les animaux. Font partie de cet assortiment la viande de veau, de bœuf et de porc, des pains, des pâtes, de la farine, des jus de fruits, des pommes de terre et de l’huile de colza. Les exploita- tions agricoles qui participent au programme de TerraSuisse adhèrent toutes à IP-Suisse, l’organisation des paysans qui travaillent en harmonie avec la nature et les animaux. Lorsqu’ils cultivent du colza ou des céréales, ces agriculteurs renoncent par exemple à des régulateurs de croissance, des insecticides ou des fongicides. Ils n’emploient aussi qu’un minimum d’engrais. Les animaux de rente vivent dans des étables adaptées qui comportent un accès à l’extérieur. Dans le cadre du programme TerraSuisse, les paysans créent de surcroît des biotopes pour les animaux et les plantes rares. En cela, ils contribuent à la biodiversité de la Suisse. Informations: www.migros.ch/ terrasuisse et www.ip-suisse.ch. Selon Urs Huber, ses pommiers haute tige sont plus résistants depuis qu’il a cessé de les traiter chimiquement. 38 | Migros Magazine 20, 16 mai 2011 TerraSuisse: un soutien à la biodiversité Le paradis des libellules Le domaine de Christof Vetsch offre des conditions idéales aux libellules. Selon l’Office fédéral de l’environnement, vingt-six des septante-deux espèces de libellules que l’on trouve en Suisse sont menacées. Celles qui sont le plus en danger dépendent des milieux marécageux et des bancs de graviers qui bordent les cours d’eau. D’où l’importance de sauvegarder ces biotopes. Bucolique et authentique U ne ferme idyllique dans un paysage de rêve, ainsi se pré- sente le lieu de travail de l’agriculteur saint-gallois Christof Vetsch. De cette prairie du Stogg- weid, située à 1000 mètres d’alti- tude sur les flans du Gamserberg, il peut contempler toute la vallée du Rhin, comme son père et son grand-père avant lui. Et une qua- trième génération a même investi les lieux avec Jonas, six mois. Christof Vetsch a repris le do- maine de son père voilà quatre ans. «Je n’aurais pas pu m’imagi- ner faire autre chose», affirme ce jeune agriculteur de 30 ans. Une vingtaine de vaches laitières évo- luent autour de lui, ainsi que plu- sieurs veaux que Christof Vetsch élève selon les strictes directives d’IP-Suisse. Chaque année, il li- vre ainsi une centaine de bêtes à Micarna, une filiale du groupe Migros. Le sol des écuries où Christof Vetsch élève ses veaux est couvert d’une grande quantité de paille, changée plusieurs fois par jour. Grâce à une installationmoderne, l’air de l’étable reste toujours frais. Les animaux vivent au milieu de leurs congénères, mais disposent de suffisamment d’espace. Ils peu- vent en permanence s’alimenter en eau, en lait ou en foin prove- nant de la ferme. «Je veux que mes bêtes vivent dans de bonnes conditions, c’est une question de responsabilité», assure Christof Vetsch. Regroupés, les paysans ont créé un grand biotope Les efforts de cet agriculteur en faveur de la nature et des animaux, ne se limitent pas à de bonnes conditions d’élevage. Les vingt-trois hectares de son domaine sont traversés par de nombreux cours d’eau. Les arbus- tes, les haies et les pierriers qui bordent ces ruisseaux, servent de refuge à une faune abondante et variée. Tout comme le marais, qui abrite une multitude d’insectes auxquels il fournit des conditions idéales (lire encadré). Dans certaines zones, Christof Vetsch repousse sciemment les travaux de fauche, afin de ne pas perturber le biotope de certaines espèces animales typiques des prairies. Les agriculteurs du voisi- nage regroupés en réseau font de même, créant ainsi un écosystème particulièrement grand. Pour Christof Vetsch, cet enga- gement en faveur de l’environne- ment est toujours allé de soi. Et plus encore depuis la naissance de son fils Jonas. «Depuis que je suis père, il me paraît encore plus im- portant de penser au monde de demain.» Les étables des veaux de Christof Vetsch sont vastes et recouvertes de paille fraîche. Jeune papa, Christof Vetsch est un agriculteur soucieux de laisser à son fils une nature la plus intacte possible. ACTUALITÉMIGROS | 39 «A l’automne, Migros proposera du lait des prés TerraSuisse» Hansueli Siber est respon- sable des produits frais à la Fédération des coopéra- tives Migros. Il commente le succès du programme TerraSuisse. Depuis deux ans, Migros propose en exclusivité des produits arborant le label TerraSuisse. Comment la clientèle a-t-elle accueilli cette offre? Bien. Le chiffre d’affaires de ces produits issus d’une agriculture proche de la nature et respectueuse des animaux le montre. L’année passée, environ 30% du chiffre d’affaires réalisé sur le pain et jusqu’à 40% du chiffre réalisé sur la viande concer- naient des articles labellisés TerraSuisse. Il ne s’agit donc pas de produits de niche, mais de denrées très appréciées. Le développement durable et la provenance suisse sont importants pour nos clients. Les parts de marché réalisées avec les produits TerraSuisse peuvent-elles encore augmenter? Certainement. Et nous voulons favoriser cette augmentation, en étoffant l’assorti- ment de produits TerraSuisse. Il compte actuellement 670 articles, de l’huile de colza aux pâtes d’épeautre à l’ancienne. Ces prochaines semaines, nous propose- rons de plus notre saucisse nationale, le cervelas, sous le label TerraSuisse. Quelle sera la plus grande nouveauté cette année dans l’assortiment Terra- Suisse? Dès l’automne, les clients trouveront à Migros du lait des prés TerraSuisse. Le lancement de ce produit fera date. En effet, les vaches laitières qui paissent sur les pâturages en été seront essentiellement nourries avec du fourrage de prairie (herbe, foin) provenant de l’exploitation où elles se trouvent. Le lait des prés Terra- Suisse marque également l’engagement de Migros pour une économie laitière suisse durable, qui renonce, dans une large mesure, au fourrage importé. Propos recueillis par MW P h o t o s T i n a S t e i n a u e r , F 1 O n l i n e 40 | Migros Magazine 20, 16 mai 2011 TerraSuisse: un soutien à la biodiversité C ertaines incursions ne sont pas les bienvenues. Malgré son amour de la nature, Lau- rent Overney n’a ainsi pas appré- cié la visite d’un renard quelques nuits plus tôt. En effet, Goupil a littéralement vidé son poulailler. L’agriculteur de Cugy (FR) doit donc installer une nouvelle clô- ture avant de pouvoir à nouveau posséder des poules. Hormis le renard, la faune sau- vage est bien accueillie à la ferme Overney. Personne ne s’étonne de voir passer les hirondelles de che- minée, qui construisent leurs nids sous les toits des bâtiments. Elles fendent l’air avec une telle rapidité que les visiteurs se baissent im- manquablement pour les éviter. «Ces oiseaux nous préservent des invasions de mouches. Ils sont donc les bienvenus», explique Laurent Overney. Près du logement familial, Lau- rent Overney a installé des cla- piers abritant des lapins et des cochons d’Inde. Cela pour le plus grand plaisir de ses deux enfants. Quelques chevaux se tiennent également dans la pente un peu plus haut. En pension à la ferme, ils font le bonheur de sa femme Valérie. Notre agriculteur aime aussi les monter. S’il cavale à travers champs pour contrôler l’état des cultures, il participe également à des épreuves de saut certains week-ends. Ne pas penser qu’en termes de production Toutefois, les chevaux ne forment pas le cœur de l’exploitation des Overney. Sur leur domaine, ce sont les céréales qui jouent le pre- mier rôle. Sur les quarante-six hectares de surface de la propriété poussent du colza, des betteraves sucrières, du maïs ou encore du blé qui ser- vira par la suite à l’élaboration des pains TerraSuisse. Au cours d’une promenade à travers champs, l’agriculteur dé- signe avec plaisir quelques touf- fes de sauge des prés, un bel ar- buste sans aucune fonction pro- ductive, ou encore une bande de terre un peu plus étendue, entiè- rement rendue à la nature. Il est manifestement fier de ce paysage, même s’il souhaite ardemment un peu de pluie depuis quelques semaines. L’eau manque visible- ment et les jachères aménagées en divers endroits pour permettre aux oiseaux de nicher – notam- ment l’alouettedeschamps–man- quent singulièrement de végé- taux. Etre fier de laisser sa terre en jachère Laissées en friche, certaines parcelles accueillent les nids des alouettes des champs. Laurent Overney contrôle ses cultures L’agriculteur reste néanmoins op- timiste. «La nature va nous aider, j’en suis persuadé.» Tout comme Laurent Overney l’aide à son tour, par conviction, en accomplissant ces gestes écologiques qui favori- sent la biodiversité de la faune et de la flore. Beat Matter ACTUALITÉMIGROS | 41 Le retour de l’alouette des champs En traversant le domaine Overney, on entend le chant inimitable de l’alouette des champs. Ce «troubadour des airs» niche dans les zones de culture. Etant donné que cette espèce est considérée comme potentiellement menacée par le Station ornithologique suisse de Sempach, il est important de lui ménager de bonnes conditions afin qu’elle puisse construire son nid. Pour ce faire, on lui réserve des surfaces de jachère dans les champs de céréales, c’est-à-dire des zones ni cultivées ni exploitées, où les oiseaux ne sont pas dérangés. de blé et de colza de son domaine de Cugy (FR) à cheval. Et même si la terre est sèche, il fait confiance à la nature. P h o t o s T i n a S t e i n a u e r , F 1 O n l i n e 42 | ACTUALITÉMIGROS Migros Magazine 20, 16 mai 2011 TerraSuisse: un soutien à la biodiversité «Nous créons des biotopes pour les animaux et plantes rares» Gérant de l’association paysanne IP-Suisse, qui livre depuis vingt ans des produits de qualité à Migros, Fritz Rothen s’exprime sur le label TerraSuisse, sur l’avenir de l’agriculture respectueuse de la nature ainsi que sur le chant matinal de l’alouette des champs. Dans leurs supermarchés, les clients trouvent aujourd’hui une foule de produits dotés de labels de qualité garantissant le respect des principes du développement durable. Pourquoi devraient-ils donc privilégier les produits Terra- Suisse de Migros? Parce que ces denrées offrent de nombreux avantages: elles sont d’origine suisse à 100%. Lesmatiè- res premières des produits Terra- Suisse, ce sont des exploitations familiales IP-Suisse respectueuses du développement durable qui les fournissent. Elles renoncent par exemple à employer des insectici- des, des fongicides ainsi que des régulateurs chimiques de crois- sance dans la culture céréalière. Elles appliquent des normes plus sévères que la loi dans le soin qu’el- les apportent aux animaux de rente. Par ailleurs, les paysans IP- Suisse créent des biotopes pour les espèces rares de la faune et de la flore sauvages. Quel est réellement l’impact de ces mesures de promotion de la diversité naturelle? Les denrées alimentaires Terra- Suisse sont produites par plus de 14 000 exploitations agricoles IP- Suisse dans tout le pays. Celles-ci créent donc à grande échelle des biotopes pour les plantes et les animauxmenacés. L’année passée, par exemple, les paysans IP-Suisse ont aménagé plus de neuf kilomè- tres de haies, planté 14 800 arbres fruitiers haute tige et ensemencé plus de trente hectares de prés fleuris, soit l’équivalent de septan- te-cinq terrains de football. Grâce à eux, des insectes et des oiseaux rares trouvent nourriture et abri enmaints endroits. Le programme TerraSuisse est un bienfait pour la nature suisse. Paysan et agronome, Fritz Rothen, gérant d’IP-Suisse, s’émeut chaque jour des merveilles de la nature. Pourquoi est-il si important que des animaux rares tels que l’alouette des champs soient préservés en Suisse? Chaque animal, chaque plante a une place dans un écosystème. Sans compter que ces êtres vivants ont aussi une valeur émotionnelle. Lorsque, de bonmatin, on entend chanter une alouette des champs, c’est tellement beau. Il faut que les générations futures puissent, elles aussi, connaître cette joie. Si TerraSuisse est encore relativement récent, cela fait déjà vingt ans que IP-Suisse et Migros travaillent main dans la main. Comment jugez-vous ce partenariat? Les paysans IP-Suisse livrent 80% de leur production à Migros, ce qui montre combien ce partena- riat est important pour nous. Nous apprécions la loyauté de Migros: elle tient ses engagements. Com- me le distributeur a sa propre in- dustrie, nos matières premières sont transformées en Suisse, et nous avons un droit de regard sur les étapes de production. Cette transparence est elle aussi impor- tante à nos yeux. Comment va se poursuivre la collaboration avec Migros? L’assortiment TerraSuisse est très varié aujourd’hui déjà, mais de nouveaux produits sont souhaita- bles. En automne, Migros propo- sera ainsi du lait des prés Terra- Suisse. De plus, nous pourrions envisager qu’à l’avenir soient aussi offerts des légumes et des fruits TerraSuisse. Chaque nouveau pro- duit nous permet de gagner davan- tage de paysans à la cause de l’agri- culture durable – pour le bien des consommateurs et de la nature. Propos recueillis par Michael West Photo Tina Steinauer IP-Suisse en bref Sous la dénomination IP-Suisse se cache l’Association suisse des paysannes et paysans pratiquant la production intégrée. IP-Suisse réunit au total quelque 20 000 exploitations agricoles familiales, soit environ un tiers des domaines suisses. IP-Suisse a été créé il y a vingt-deux ans. Son gérant actuel, Fritz Rothen, fait partie des membres fondateurs. Ce Bernois a une formation de paysan et d’agronome. www.ip-suisse.ch PÊCHE DURABLE, OCÉANS PRÉSERVÉS. OFFRES VALABLES DU 17.5 AU 23.5.2011 OU JUSQU’À ÉPUISEMENT DU STOCK M G B w w w . m i g r o s . c h W Société coopérative Migros Genève * En vente dans les plus grands magasins Migros. 4 . 9 0 B r o c h e t t e s d e p o is s o n , M S C * d e p ê c h e s a u v a g e d ’A la s k a / A tl a n ti q u e N o rd - E s t, le s 1 0 0 g 2 . 4 0 F ile t s d e c o lin , M S C * d e p ê c h e s a u v a - g e d e l’A t la n t iq u e N o r d - E s t , le s 1 0 0 g 4 . 5 0 C o q u i l l e s S a i n t - J a c q u e s , M S C * d e p ê c h e s a u v a - g e d e l’A t la n t iq u e N o r d - O u e s t , le s 1 0 0 g 4.35 Crevettes des mers froides, MSC* de pêche sauvage de l’Atlantique Nord-Ouest, 80 g 4 . 9 0 B r o c h e t t e s d e 7 . – C o c k t a i l d e c r e v e t t e s , M S C * d e p ê c h e s a u v a g e d e l’A t la n t iq u e N o r d , 2 5 0 g 7 . 6 0 S a u m o n f u m é C h u m , M S C d e p ê c h e s a u v a g e d ’A la s k a , 1 5 0 g 8 . 8 0 a u lie u d e 1 1 .– F ile t s d e c a b illa u d d u P a c ifi q u e , p a n é s , M S C 2 0 % d e r é d u c t io n s u rg e lé s , 4 à 5 p iè c e s , 5 0 0 g 44 | Migros Magazine 20, 16 mai 2011 Vive les produits TerraSuisse Par amour de la nature Dans l’Emmental, Anna-Katharina et Heinz Schwab cultivent des pommes de terre et des céréales avec passion et élèvent leurs animaux selon les besoins de leur espèce. L e soleil darde ses rayons sur les champs de céréales, éclai- rant les dernières gouttes de rosée. «Regardez, des oiseaux!» s’exclame Heinz Schwab. Repré- sentant de la quatrième généra- tion de paysans, cet amoureux de la nature suit à la lettre les strictes directives d’IP-Suisse. Sa ferme de Niederösch (BE) fait partie des quelque 14 000 ex- ploitations qui fournissent à Mi- gros des produits TerraSuisse. Ce label garantit une agriculture res- pectueuse de l’environnement et des animaux ainsi que la création de nouveaux habitats pour les es- pèces animales et végétales. La famille Schwab met un point d’honneur à traiter correcte- ment ses cent cinquante cochons et ses trente-sept vaches ainsi qu’à prendre soin des vingt hectares où elle cultive pommes de terre, blé et betteraves fourragères. Pour le bien des générations futures «Notre travail doit être cohérent et avoir un sens afin que les géné- rations futures puissent en profi- ter.» Les Schwab tiennent ainsi à perpétuer leur tradition ainsi qu’à transmettre leurs convictions et leurs valeurs. Pour eux, il est es- sentiel de respecter le rythme de la nature pour obtenir des pro- duits sains et savoureux. Quant à Fabian, leur fils, il est d’ores et déjà prêt à marcher sur les traces de ses parents. Défendre l’agriculture suisse Mais à l’ère de la mondialisation, les exploitations familiales com- me celle des Schwab doivent se battre pour survivre. En Suisse, les coûts de production sont plus élevés qu’à l’étranger. «Au lieu de remettre en question les condi- tions de production de ces pays, on ne regarde ici souvent que le prix», regrette Heinz Schwab. Qui débourse un peu plus pour des produits suisses de qualité ar- borant le label TerraSuisse, sou- tient l’agriculture helvétique et contribue à préserver la biodiver- sité. Jacqueline Vinzelberg P h o t o s D a n i e l W i n k l e r , s t y l i s m e E s t h e r E g l i ENMAGASIN | 45 Heinz Schwab le sait bien: pour obtenir de bons produits, il faut laisser du temps à la nature. TerraSuisse en chiffres ➔ Le label TerraSuisse de Migros existe depuis 2008. Il a été créé en collaboration avec IP-Suisse et la Station ornithologique suisse de Sempach. ➔ Le rapport d’activités TerraSuisse 2010 montre que les clients Migros privilégient les denrées produites dans le respect du dévelop- pement durable. Derrière le label TerraSuisse se cachent: ➔ 20 000 hectares de céréales, ➔ 280 000 hectares de pommes de terre, ➔ 440 000 porcs, 31 500 taurillons et 40 300 veaux élevés selon les besoins de leur espèce. 46 | Migros Magazine 20, 16 mai 2011 Farine bise TerraSuisse, 1 kg, Fr. 1.95 Farine fleur TerraSuisse, 1 kg, Fr. 1.80 Diverses variétés de pains TerraSuisse Pour laver ses pommes de terre, Anna-Katharina Schwab utilise directement l’eau de sa fontaine. Fromage d’Italie TerraSuisse, finement prétranché, les 100 g, Fr. 1.90 Il en faut peu pour être heureux: quelques tranches de pain TerraSuisse accompagnées de jambon paysan ou de fromage d’Italie ainsi que de brins de thym ou de persil constituent un en-cas savoureux. Vive les produits TerraSuisse Farine pour tresse TerraSuisse, 1 kg, Fr. 2.35 S a v o u r e z u n m o m e n t p r i v i l é g i é a v e c l a s a l a d e d e m e l o n a u m i e l e t a u v i n a i g r e b a l s a m i q u e . V o u s t r o u v e r e z l a r e c e t t e s u r w w w . s a i s o n . c h / f r / u n i v e r s - m i g r o s e t t o u s l e s i n g r é d i e n t s b i e n f r a i s à v o t r e M i g r o s . INCROYABLEMENT FRAIS PROFITEZ-EN MAINTENANT! 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V o u s t r o u v e r e z l a r e c e t t e s u r w w w . s a i s o n . c h / f r / u n i v e r s - m i g r o s e t t o u s l e s i n g r é d i e n t s b i e n f r a i s à v o t r e M i g r o s . 2 . 3 0 P o i r e s B o s c A f r iq u e d u S u d , le k g 1 . 3 0 C a r o t t e s I t a lie / E s p a g n e / S u is s e , le s a c h e t d e 1 k g PROFITEZ-EN MAINTENANT! OFFRES VALABLES DU M - B u d g e t 2 . 5 0 C h a m p ig n o n s M - B u d g e t P a y s - B a s , la b a rq u e tt e d e 5 0 0 g 4 . 6 0 a u l i e u d e 5 . 7 5 F r a i s e s 2 0 % d e r é d u c t i o n S u is s e , la b a r q u e t t e d e 5 0 0 g 6 . 3 5 a u l i e u d e 7 . 9 5 A s p e r g e s b l a n c h e s , b i o , 2 0 % d e r é d u c t i o n H o n g r ie / S lo v a q u ie , 5 0 0 g Société coopérative Migros Genève TÉ DES MARAÎCHERS.RENDEZ-VOUS DU CÔ TÉ DES ARAÎCHERS.RENDEZ-VOUS DU CÔ TÉ DES ARAÎCHERS.RENDEZ-VOUS DU CÔ TÉ DESRENDEZ-VOUS DU CÔ TÉ DES ARAÎCHERS.RENDEZ-VOUS DU CÔ TÉ DESRENDEZ-VOUS DU CÔ TÉ DESRENDEZ-VOUS DU CÔ TÉ DES ARAÎCHERS.ARAÎCHERS.ARAÎCHERS.MARAÎCHERS.ARAÎCHERS.ARAÎCHERS.ARAÎCHERS.MRENDEZ-VOUS DU CÔ TÉ DESRENDEZ-VOUS DU CÔ TÉ DESRENDEZ-VOUS DU CÔ TÉ DES P R I X C R A Q U A N T S P R I X C R A Q U A N T S P R I X C R A Q U A N T S P R I X C R A Q U A N T S P R I X C R A Q U A N T S 1 . 6 5 a u li e u d e 2 .1 0 T o u te s le s s a la d e s r â p é e s b io 2 0 % d e r é d u c ti o n p a r e x . c a ro tt e s , 2 0 0 g 2 . 5 0 a u l i e u d e 4 . 2 0 A n a n a s C o s ta R ic a / P a n a m a , la p iè c e 4 0 % 2 . 9 0 T o u t e s l e s h e r b e s a r o m a t i q u e s b i o e n p o t S u is s e , le p o t 17.5 AU 23.5.2011 OU JUSQU’À ÉPUISEMENT DU STOCK 3 . 1 5 a u l i e u d e 4 . 5 0 A s p e r g e s v e r t e s I t a lie , la b o t t e d e 5 0 0 g 3 0 % 1 . 5 0 a u l i e u d e 2 . 2 0 M a n g u e s C ô t e d ’ I v o ir e , la p iè c e 3 0 % 2 . 2 0 a u l i e u d e 3 . 2 0 R o q u e t t e , b i o , « D e l a r é g i o n » S u is s e ( G e n è v e ) , le s a c h e t d e 1 0 0 g 3 0 % QUAND LA FRAÎCHE UQUAND LA FRAÎCHE UR SEQUAND LA FRAÎCHE UR SEQUAND LA FRAÎCHE UR SEQUAND LA FRAÎCHE UR SEQUAND LA FRAÎCHE UR SEQUAND LA FRAÎCHE UR SEQUAND LA FRAÎCHE UR SEQUAND LA FRAÎCHE UR SEQUAND LA FRAÎCHE UR SEQUAND LA FRAÎCHE UR SEQUAND LA FRAÎCHE UR SEQUAND LA FRAÎCHE UR SEQUAND LA FRAÎCHE UR SEQUAND LA FRAÎCHE UR SEQUAND LA FRAÎCHE UR SEQUAND LA FRAÎCHE UR SEQUAND LA FRAÎCHE UR SEQUAND LA FRAÎCHE UR SE U n c l a s s i q u e r e v i s i t é à l a m o d e a s i a t i q u e : l e c o r d o n - b l e u a u s é s a m e . V o u s t r o u v e r e z l a r e c e t t e s u r w w w . s a i s o n . c h / f r / u n i v e r s - m i g r o s e t t o u s l e s i n g r é d i e n t s b i e n f r a i s à v o t r e M i g r o s . PROFITEZ-EN MAINTENANT! OFFRES VALABLES DU *En vente dans les plus grands magasins Migros. 6 . 8 0 a u l i e u d e 9 . 5 0 P o u l e t s O p t i g a l 2 5 % d e r é d u c t i o n S u is s e , 2 p iè c e s , le k g 4 . 6 0 a u lie u d e 5 .8 0 S a u c is s e s à r ô tir, b io * 2 0 % d e r é d u c tio n S u is s e , 2 p iè c e s , 2 8 0 g 4 . 3 0 a u li e u d e 6 .2 0 J a m b o n d e d e v a n t e n lo t d e 2 , T e r r a S u is s e 2 x 1 4 2 g 3 0 % 2 x 1 4 2 g 3 . 7 5 a u l i e u d e 4 . 7 0 C ô t e s d e b œ u f n a t u r e o u m a r i n é e s 2 0 % d e r é d u c t i o n S u is s e , le s 1 0 0 g 7 . 2 0 V i a n d e s é c h é e d u V a l a i s I G P E b e n e r S u is s e , le s 1 0 0 g Société coopérative Migros Genève E UR SE MET À TABLE.QUAND LA FRAÎCHE UR SE ET À TABLE.MET À TABLE.QUAND LA FRAÎCHE UR SE MMQUAND LA FRAÎCHE UR SE ET À TABLE.QUAND LA FRAÎCHE UR SE ET À TABLE.ET À TABLE.ET À TABLE.ET À TABLE.ET À TABLE.MMQUAND LA FRAÎCHE UR SEQUAND LA FRAÎCHE UR SEQUAND LA FRAÎCHE UR SE P R I X C R A Q U A N T S P R I X C R A Q U A N T S P R I X C R A Q U A N T S P R I X C R A Q U A N T S 17.5 AU 23.5.2011 OU JUSQU’À ÉPUISEMENT DU STOCK 8 . 9 0 a u lie u d e 1 3 .– S a u m o n fu m é d e l’A tla n tiq u e d é lic ie u s e m e n t fu m é , d ’é le v a g e , N o rv è g e , l’e m b a lla g e d e 2 x 1 0 0 g 3 0 % 8 . 9 0 a u l i e u d e 1 4 . 8 5 M é l a n g e d e g r i l l a d e s t e s s i n o i s e s R a p e l l i S u is s e , 6 2 0 g 4 0 % d é lic ie u s e m e n t fu m é , d ’é le v a g e , N o rv è g e , l’e m b a lla g e d e 2 x 1 0 0 g 8 . 9 0 a u l i e u d e 1 4 . 8 5 M é l a n g e d e g r i l l a d e s t e s s i n o i s e s R a p e l l i S u is s e , 6 2 0 g 1 . 5 0 a u l i e u d e 2 . 2 0 C h i p o l a t a s d e p o r c le s 1 0 0 g 3 0 % 1 . 6 0 a u l i e u d e 2 . – A i l e r o n s d e p o u l e t n a t u r e o u é p i c é O p t i g a l 2 0 % d e r é d u c t i o n S u is s e , p a r e x . a ile r o n s é p ic é s , le s 1 0 0 g 2 . – a u l i e u d e 2 . 5 0 D o r a d e r o y a l e 2 0 % d e r é d u c t i o n G r è c e , le s 1 0 0 g 1 . 8 5 a u l i e u d e 3 . 1 5 L a B e l l e E s c a l o p e d e D i n d e « L e G a u l o i s » F r a n c e , le s 1 0 0 g 4 0 % CHEZ NOUS, LA FRAÎCHCHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DE PROFITEZ-EN MAINTENANT! OFFRES VALABLES DU 17.5 3 . 3 5 a u l i e u d e 4 . 2 0 T o u s l e s y o g o u r t s L é g e r e n l o t d e 6 2 0 % d e r é d u c t i o n 6 x 1 8 0 g , p a r e x . a u m o k a 3 . 8 0 a u l i e u d e 4 . 8 0 T o u s l e s c a k e s d e m a m i e 2 0 % d e r é d u c t i o n p a r e x . c a k e a u c h o c o la t , 4 2 0 g 3 . 7 5 a u l i e u d e 5 . – M i n i - t a r t e l e t t e s , l e l o t d e 4 2 5 % d e r é d u c t i o n p a r e x . t a r t e le t t e s d e L in z , 4 p iè c e s , 3 0 0 g 4 . 9 5 a u l i e u d e 6 . 2 0 T o u s l e s P h i l a d e l - p h i a e n l o t d e 2 2 0 % d e r é d u c t i o n p a r e x . a u x fi n e s h e r b e s , 2 x 2 0 0 g 5 . 5 0 a u l i e u d e 6 . 9 0 S a n is s a a u b e u r r e , e n l o t d e 2 2 0 % d e r é d u c t i o n 2 x 5 0 0 g 1 . 6 5 a u l i e u d e 2 .1 0 T o u t e s l e s p â t e s b i o 2 0 % d e r é d u c t i o n p a r e x . p â t e à g â t e a u , 2 7 0 g 8 . 1 0 a u l i e u d e 1 1 . 6 0 P r o d u i t s C o r n a t u r e n l o t d e 2 p a r e x . s t e a k a u p o iv r e , 2 x 2 0 0 g 3 0 % 7 . 6 0 a u l i e u d e 1 2 . 7 0 T o r t e l l o n i s M - C l a s s i c à l a v i a n d e o u a u f r o m a g e , e n l o t d e 2 p a r e x . t o r t e ll o n is à la v ia n d e , 2 x 5 0 0 g 4 0 % Société coopérative Migros Genève CHEUR EST DE MISE!CHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DE MCHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DE ISE!ISE!CHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DE ISE!CHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DE MCHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DECHEZ NOUS, LA FRAÎCHEUR EST DE 17.5 AU 23.5.2011 OU JUSQU’À ÉPUISEMENT DU STOCK 5 . 9 0 a u li e u d e 7 .9 0 M é la n g e d e d ip la d é n ia s 2 5 % d e r é d u c ti o n e n p o t d e 1 0 c m , la p la n te 4 . 9 5 a u li e u d e 6 .2 0 T o u te s le s p â ti s s e r ie s a u x fr a is e s 2 0 % d e r é d u c ti o n p a r e x . g é n o is e a u x fr a is e s , 2 p iè c e s , 2 8 2 g 4 . 9 5 a u l ie u d e 6 .2 0 T o u te s l e s p â ti s s e r ie s a u x fr a is e s 2 0 % d e r é d u c ti o n p a r e x . g é n o is e a u x f ra is e s , 2 p iè c e s , 2 8 2 g M - B u d g e t 2 . 4 0 Œ u f s M - B u d g e t , i m p o r t é s , p o n t e a u s o l la b o ît e d e 1 0 M - B u d g e t 2 . 5 0 P a i n a u t h o n M - B u d g e t 1 5 0 g 1 . 7 0 a u l i e u d e 2 .1 5 G r u y è r e , b i o , m i - s a l é 2 0 % d e r é d u c t i o n le s 1 0 0 g 1 . 9 5 T o m m e d e G e n è v e « D e l a r é g i o n » le s 1 0 0 g SOYEZ LES PREMIE PROFITEZ-EN MAINTENANT! OFFRES VALABLES DU 1 4 . – a u l i e u d e 2 0 . 4 0 B o u l e s a u c h o c o l a t F r e y S u p r ê m e , l a b o î t e 6 0 0 g 1 5 . 8 0 a u l i e u d e 1 9 . 8 0 C a l i f o r a a u c h o c o l a t o u E i m a l z i n , l e l o t d e 2 2 0 % d e r é d u c t i o n p a r e x . C a li f o r a a u c h o c o la t , 2 x 1 k g 1 . 6 0 a u l i e u d e 2 . 0 5 T o u t e s l e s c o n fi t u r e s L é g e r 2 0 % d e r é d u c t i o n p a r e x . c o n fi t u r e d ’ a b r ic o t L é g e r , 3 2 5 g 1 . 9 0 a u l i e u d e 2 . 4 0 T o u t l ’ a s s o r t i m e n t d e g â t e a u x a p é r i t i f P a r t y 2 0 % d e r é d u c t i o n p a r e x . c r a c k e r s p iz z a P a r t y , 1 5 0 g 4 . 1 5 a u l i e u d e 5 . 2 0 T o u s l e s b i r c h e r - m u e s l i s 7 0 0 g – 8 0 0 g 2 0 % d e r é d u c t i o n p a r e x . R e d d y F it , 7 0 0 g 4 . 8 0 au li eu de 9. 60 Ta bl et te s de ch oc ol at Fr ey de 10 0 g, le lo t d e 6 (la it ex tra fin , No ir 72 % , N ox an a, G ia nd or ), pa r e x. No xa na , 6 x 10 0 g 5 0 % 1 . 8 0 T o u t e s l e s b o i s s o n s M o j o 5 0 c l e t 6 x 5 0 c l, p a r e x . p a m p le - m o u s s e M o jo , 5 0 c l 2 0 % S U R T O U S L E S P R O D U I T S S U R G E L É S . S U 2 . 1 5 a u lie u d e 2 .7 0 p a r e x . é p in a rd s à la c rè m e F a rm e r’s B e s t, 4 5 0 g RS À EN PROFITER! 17.5 AU 23.5.2011 OU JUSQU’À ÉPUISEMENT DU STOCK 1 0 . 8 0 a u l i e u d e 1 8 . – B r a n c h e s F r e y C l a s s i c 4 0 p iè c e s / 1 0 8 0 g 4 0 % 6 . 6 0 a u l i e u d e 8 . 8 0 T o u s l e s C o c a - C o l a e n e m b a l l a g e s d e 8 x 5 0 c l ( 6 + 2 g r a t u it s ) , p a r e x . C o c a - C o la C la s s ic 4 . 6 0 a u l i e u d e 6 . 9 0 J u s d ’ o r a n g e M - C l a s s i c , l e l o t d e 6 6 x 1 lit r e 6 p o u r 4 3 . 1 5 a u l i e u d e 4 . 5 5 T o u t e s l e s p u r é e s d e p o m m e s d e t e r r e M i fl o c p a r e x . p u r é e d e p o m m e s d e t e r r e M ifl o c , 4 x 9 5 g 3 0 % 4 . 1 0 a u l i e u d e 6 . 9 0 R ö s t i s t r a d i t i o n n e l s , l e l o t d e 3 3 x 5 0 0 g 4 0 % 1 3 . 0 5 a u l i e u d e 1 9 . 5 0 A l i m e n t s h u m i d e s E x e l c a t e n s a c h e t s , 2 4 x 1 0 0 g , o u e n b a r q u e t t e s , 1 6 x 1 0 0 g p a r e x . r a g o û t S é le c t io n e n s a c h e t s , 2 4 x 1 0 0 g 3 3 % 5 . 9 0 a u l i e u d e 9 . 9 0 F r o m a g e d ’ I t a l i e s u r fi n e t f r o m a g e d ’ I t a l i e a u j a m b o n M a l b u n e r , l e l o t d e 6 6 x 1 1 5 g 4 0 % 2 . 9 5 a u l i e u d e 5 .9 0 T o u te s le s li g n e s d e c o u v e r ts C u c in a & T a v o la p a r e x . c o u te a u d e ta b le F o rt e V a la b le ju s q u ’a u 3 0 .5 5 0 % DES ÉCONOMIES À GOGO. PROFITEZ-EN MAINTENANT! OFFRES VALABLES DU 17.5 AU 23.5.2011 OU JUSQU’À ÉPUISEMENT DU STOCK *En vente dans les plus grands magasins Migros et **melectronics ou ***Do it + Garden. 2 9 . 9 0 S a n d a le s S o ft & L ig h t p o u r fe m m e , h o m m e e t e n fa n t* p a r e x . s a n d a le s e n c u ir p o u r fe m m e , n o ir e s o u b e ig e s , p o in tu re s 3 6 – 4 1 2 5 . 4 0 a u lie u d e 3 1 .8 0 P ro d u its d e le s s iv e T o ta l e n s a c h e ts d e re c h a rg e , le lo t d e 2 2 0 % d e ré d u c tio n p a r e x . To ta l à l’a lo e v e ra , 2 x 2 litre s 2 2 . 2 0 au lieu de 27.80 Produits de lessive Elan en sachets de recharge, le lot de 2 20% de réduction 4 senteurs, 2 x 2 litres 1 1 . – a u l i e u d e 1 3 . 8 0 R e v it a li s a n t s t e x t il e s E x e li a e n s a c h e t s d e r e c h a r g e , le lo t d e 2 2 0 % d e r é d u c t io n 5 s e n t e u r s , 2 x 1 ,5 li t r e 3 . 8 0 a u lie u d e 5 .7 0 L in g e tte s im p r é g n é e s S o ft, le lo t d e 3 p a r e x . S o ft C o m - fo rt, 3 x 5 0 p iè c e s 3 3 % 2 . 7 0 a u li e u d e 3 .4 0 T o u s le s a rt ic le s M ig ro s P lu s à p a rt ir d e 2 a rt ic le s – .7 0 d e m o in s l’ u n p a r e x . d é te rg e n t a u v in a ig re , 1 lit re V a la b le ju s q u ’a u 3 0 .5 1 9 . 8 0 a u li e u d e 2 9 .7 0 T o p s p o u r b é b é s e t e n fa n ts p a r e x . to p s p o u r b é b é s , 3 p iè c e s a u c h o ix V a la b le ju s q u ’a u 3 0 .5 3 p o u r 2 3 . 6 0 a u l i e u d e 7 . 2 5 M o u c h o i r s e n p a p i e r e t s e r v i e t t e s à d é m a q u i l l e r L i n s o f t e t K l e e n e x e n e m b a l l a g e s m u l t i p l e s p a r e x . m o u c h o ir s L in s o f t C la s s ic , F S C , 5 6 x 1 0 p iè c e s 5 0 % 1 9 . – a u lie u d e 3 9 .– M ontre m ulti-fonctionnelle Alpha Basic*/** m atière synthétique, affichage num érique et analogique de l’heure, fonction chronom ètre, éclairage Valable jusqu’au 30.5 5 0 % 2 0 . 9 0 a u li e u d e 2 9 .9 0 T o u te s le s m u le s a n a to m iq u e s p . e x . m u le s a n a to m iq u e s e n c u ir , p o in tu re s 3 6 – 4 5 V a la b le ju s q u ’a u 3 0 .5 3 0 % m a i n t e n a n t 1 9 . 9 0 a v a n t 2 9 .9 0 S e t r a d io - c o m m a n d é * /* * * 1 é m e tte u r a v e c fo n c tio n d e c o m m a n d e d e g ro u p e e t 3 p ris e s in te rm é d ia ire s , ju s q u ’à 1 0 0 0 W , p o rté e 2 5 m è tre s , p ile in c lu s e V a la b le ju s q u ’a u 3 0 .5 ✁ OFFRES VALABLES DU 17.5 AU 23.5.2011 OU JUSQU’À ÉPUISEMENT DU STOCK LISTE D’ÉCONOMIES P o u r v o s a c h a t s , d é t a c h e z i c i . Société coopérative Migros Genève Vous trouverez plus d’informations sur les prix, les produits et les réductions sur les étiquettes des articles dans cet encart. FRUITS & LÉGUMES Poires Bosc, le kg 2.30 Ananas, la pièce 2.50 au lieu de 4.20 40% Melon Galia, la pièce 1.95 au lieu de 3.90 50% Mangues, Côte d’Ivoire, la pièce 1.50 au lieu de 2.20 30% Carottes, le sachet de 1 kg 1.30 Asperges vertes, Italie, la botte de 500 g 3.15 au lieu de 4.50 30% Roquette, bio, «De la région», Suisse (Genève), le sachet de 100 g 2.20 au lieu de 3.20 30% Toutes les salades râpées bio 20% POISSON, VIANDE & VOLAILLE Steaks d’échine de porc, TerraSuisse, marinés, les 100 g 1.80 au lieu de 2.60 30% Côte de bœuf nature ou marinée, Suisse, les 100 g 3.75 au lieu de 4.70 20% Poulets Optigal, 2 pièces, le kg 6.80 au lieu de 9.50 25% Ailerons de poulet nature ou épicé Optigal, Suisse, p. ex. Ailerons épicés, les 100 g 1.60 au lieu de 2.– 20% La Belle Escalope de Dinde «Le Gaulois», France, les 100 g 1.85 au lieu de 3.15 40% Mélange de grillades tessinoises Rapelli, 620 g 8.90 au lieu de 14.85 40% Saucisses à rôtir, bio, 2 pièces, 280 g 4.60 au lieu de 5.80 20% Jambon de devant, en lot de 2, TerraSuisse, 2 x 142 g 4.30 au lieu de 6.20 30% Viande séchée du Valais IGP Ebener, Suisse, les 100 g 7.20 Chipolatas de porc, les 100 g 1.50 au lieu de 2.20 30% Saumon fumé de l’Atlantique, délicieusement fumé, l’emballage de 2 x 100 g 8.90 au lieu de 13.– 30% PAIN & PRODUITS LAITIERS Gruyère mi-salé, bio, les 100 g 1.70 au lieu de 2.15 20% Tous les Philadelphia en lot de 2, 2 x 200 g 20% Tous les yogourts Léger en lot de 6, 6 x 180 g 20% FLEURS & PLANTES La magie des roses, Max Havelaar, le bouquet de 30 11.80 au lieu de 19.80 40% Toutes les herbes aromatiques en pot, bio, le pot 2.90 AUTRES ALIMENTS Tortellonis M-Classic à la viande ou au fromage, en lot de 2 40% Toutes les pâtes bio 20% Tous les antipasti Anna’s Best, p. ex. olives et fromage à pâte molle, 150 g 3.80 au lieu de 4.75 20% Toutes les pâtisseries aux fraises 20% Tous les cakes de mamie 20% Mini-tartelettes, le lot de 4 25% Tout l’assortiment de gâteaux apéritif Party 20% Tablettes de chocolat Frey de 100 g, le lot de 6, (lait extrafin, Noir 72%, Noxana, Giandor) 50% Branches Frey Classic, 40 pièces / 1080 g 10.80 au lieu de 18.– 40% Boules au chocolat Frey Suprême, la boîte, 600 g 14.– au lieu de 20.40 Tous les Coca-Cola en emballages de 8 x 50 cl, (6 + 2 gratuits) 6.60 au lieu de 8.80 Jus d’orange M-Classic, le lot de 6, 6 x 1 litre 4.60 au lieu de 6.90 6 pour 4 Toutes les boissons Mojo, 50 cl et 6 x 50 cl Points Cumulus multipliés par 20 Toutes les purées de pommes de terre Mifloc 30% Röstis traditionnels, le lot de 3, 3 x 500 g 4.10 au lieu de 6.90 40% Tout l’assortiment de produits surgelés 20% Fromage d’Italie surfin et fromage d’Italie au jambon Malbuner, le lot de 6, 6 x 115 g 5.90 au lieu de 9.90 40% NON-ALIMENTAIRE Aliments humides Exelcat en sachets, 24 x 100 g, ou en barquettes 16 x 100 g 33% Toutes les lignes de couverts Cucina & Tavola 50% Valable jusqu’au 30.5 Tous les articles Migros Plus, à partir de 2 articles, –.70 de moins l’un Valable jusqu’au 30.5 Mouchoirs en papier et serviettes à démaquiller Linsoft e Kleenex en emballages multiples 50% Lingettes imprégnées Soft Comfort en lot de 3 33% Produits de lessive Elan en sachets de recharge, le lot de 2 20% Produits de lessive Total en sachets de recharge, le lot de 2 20% Revitalisants textiles Exelia en sachets de recharge, le lot de 2 20% Total en emballage super économique de 4,875 kg, Classic ou Color 18.80 au lieu de 31.30 40% Tops pour bébés et enfants, à partir de 19.80 au lieu de 29.70 3 pour 2 Valable jusqu’au 30.5 Sandales Soft & Light pour femme, homme et enfant à partir de 27.90 Toutes les mules anatomiques 30% Valable jusqu’au 30.5 NOUVEAUTÉS Quiche aux fraises et à la rhubarbe, 215 g 3.40 NOUVEAU Valable jusqu’au 30.5 Mozzarella di bufala campana Sélection, 125 g 3.70 NOUVEAU Valable jusqu’au 30.5 Ice Tea fruit de la passion, 50 cl 1.10 NOUVEAU Valable jusqu’au 30.5 TonicWater, 1,5 litre 1.70 NOUVEAU Valable jusqu’au 30.5 GASTRONOMIE Menu Duo, cuisse de poulet rôtie (Suisse), pommes croquettes, tomate grillée + Coca-Cola pet 50 cl 12.50 au lieu de 16.10 du 16.5 au 21.5.11 Emincé de dinde au citron, France, les 100 g 2.15 au lieu de 2.70 20% Porc au caramel, Suisse, les 100 g 3.– au lieu de 4.25 20% Cake aux olives, Suisse, les 100 g 1.80 au lieu de 2.30 20% Salade de fruits de mer, Suisse, les 100 g 2.65 au lieu de 3.35 20% Acras de crevettes, Suisse, les 100 g 2.70 au lieu de 3.30 20% Sushis Satsuki, élaborés en Suisse, l‘assortiment 11.90 À ESSAYER SANS HÉSITER. PROFITEZ-EN MAINTENANT! OFFRES VALABLES DU 17.5 AU 30.5.2011 OU JUSQU’À ÉPUISEMENT DU STOCK En vente dans les plus grands magasins Migros. 7 . 5 0 B e u r r e p o u r l e s p i e d s P e d i c à l a m a n g u e ( é d i t i o n e s t i v a l e ) p o u r u n s o in r ic h e é g a - le m e n t e n é t é , 1 5 0 m l N O U V E A U 1 8 . 5 0 M u e s l i F i t C o n t r o l P r o t e i n o u F i t G u m p a r e x . m u e s li F it C o n - t r o l P r o t e in ( e n r ic h i e n p r o t é in e s , à b a s e d e s o ja e t a v e c d e s c a n n e - b e r g e s e t d e s n o ix ) , 5 0 0 g N O U V E A U 1 . 1 0 I c e T e a f r u i t d e l a p a s s i o n l’ é d it io n e s t iv a le a u d é lic ie u x a r ô m e d e f r u it d e la p a s s io n e s t a r r iv é e ! , 5 0 c l e t 6 x 5 0 c l, p a r e x . 5 0 c l N O U V E A U 3 4 . 9 0 M a i l l o t d e b a i n p o u r h o m m e N i c k T y l e r n o u v e a u e t t e n d a n c e , p a r e x . s h o r t d e b a in N O U V E A U 3 . 7 0 M o z z a r e l l a d i b u f a l a c a m p a n a S é l e c t i o n 1 2 5 g N O U V E A U 3 . 4 0 Q u i c h e a u x f r a i s e s e t à l a r h u b a r b e 2 1 5 g N O U V E A U 9 . 9 0 P r o d u i t s d e l e s s i v e p o u r l i n g e fi n Y v e t t e W h i t e o u S e n s i t i v e p a r e x . Y v e t t e W h it e p o u r li n g e b la n c o u d e c o u le u r s c la ir e s , 1 , 5 li t r e N O U V E A U 1 . 7 0 Tonic W ater 1,5 litre ou 6 x 1,5 litre, par ex. 1,5 litre N O U V E A U M G B w w w . m i g r o s . c h W ENMAGASIN | 59 Couronne de Sils TerraSuisse, 300 g, Fr.2.50 Les pommes de terre Terra- Suisse sont cultivées et récoltées dans le respect de l’environnement, c’est-à-dire en utilisant un minimum d’engrais et aucun désherbant chimique. Jambon paysan TerraSuisse, 154 g, Fr.5.60* * En vente dans les plus grands magasins. Tresse au beurre TerraSuisse, 500 g, Fr.3.30 La pomme de terre en Suisse La pomme de terre a été introduite chez nous par les gardes suisses en 1590, d’abord à Glaris puis, un peu plus tard, à Bâle. Les premières recettes à base de ce tubercule seraient apparues en 1596. Aujourd’hui, en Suisse, la consommation par personne et par an s’élève à 45 kilos. Et la tendance est à la hausse. Les pommes de terre fermes à la cuisson se consomment en salade, cuites à l’eau ou en robe des champs. A Migros, elles sont conditionnées dans un emballage vert. Les variétés riches en ami- don, quant à elles, se prêtent bien à la préparation de purées et de gratins. Elles agrémentent aussi les potages et les ragoûts. Elles sont disponibles dans un emballage bleu. 60 | Migros Magazine 20, 16 mai 2011 Saucisses de veau TerraSuisse, 2 x 140 g, Fr.5.20 Le livre «Green Gourmet» présente deux cents recettes imaginées par «Cuisine de Saison». Infos: www.saison.ch/ green-gourmet Vive les produits TerraSuisse Ailes de poulet TerraSuisse, les 100 g, Fr. 1.85* * En vente dans les plus grands magasins. Bon et responsable «Green Gourmet» est le nouveau livre de cuisine pour tous ceux qui aiment concevoir des plats sains respectant l’environnement. Il recense plus de deux cents recettes simples et de saison qui répondent aux critères écologiques et aux exigences nutri- tionnelles actuelles. Avec tableau des saisons et conseils pratiques. n e s r e os: h/ t D E S PL AT S FR A IS , SA IS O N N IE R S E T M O D E R N E S TO U T A U LO N G D E L’ A N N É E . G R E E N G O U R E T gr go Poêlée d’asperges et de pommes de terre Plat principal pour 4 personnes 500 g d’asperges vertes, 80 g d’olives noires, p. ex. kalamata, 1 oignon, 600 g de petites pommes de terre, 4 cs d’huile d’arachide, sel, poivre Eplucher le tiers inférieur des asperges et trancher la base. Selon leur grosseur, couper les tiges en deux dans le sens de la longueur, puis en tronçons d’env. 5 cm. Rincer, puis couper les olives en deux et les dénoyauter. Couper l’oignon en fines rouelles. Débiter les pommes de terre en rondelles d’env. 2 mm. Faire chauffer l’huile dans une poêle antiadhésive. Y faire dorer les pommes de terre pendant env. 10 min à feu moyen. Ajouter l’oignon, les asperges et les olives, puis poursuivre la cuisson env. 10 min encore jusqu’à ce que les asperges soient tendres, mais encore un peu fermes. Saler et poivrer. ENMAGASIN | 61 Riches en acides gras insaturés, l’huile de colza peut être utilisée pour élaborer des sauces à salade et des mayonnaises, pour saisir une viande ou mariner des ailes de poulet. Huile de colza TerraSuisse, 50 cl, Fr. 3.20 Entrecôte de bœuf marinée TerraSuisse, les 100 g, prix du jour Jus de pommes dilué pétillant TerraSuisse, 1,5 l, Fr. 1.85 Chez les Schwab, le repas de midi comporte presque toujours des pommes de terre – provenant de leurs propres champs, cela va de soi. Les saucisses de veau et les ailes de poulet TerraSuisse accompagnent à merveille un gratin. Pain tessinois TerraSuisse, 300 g, Fr. 1.60 Escalopes de veau TerraSuisse, les 100 g, prix du jour ENMAGASIN | 63 Migros Magazine 20, 16 mai 2011 Le nouveau pain aux céréales d’Elisabeth arbore, lui aussi, le label TerraSuisse, 400 g, Fr. 3.30 De la tresse au beurre à la couronne croustillante, de très nombreux pains Migros portent le label TerraSuisse, synonyme de céréales suisses cultivées en harmo- nie avec la nature. Un concentré de nature Les paysans suisses doivent remplir des critères très stricts afin que leurs céréales puissent entrer dans l’élaboration des pains TerraSuisse, le label pour une production proche de la nature. L es céréales sont cultivées avec respect en Suisse. Après la moisson, elles sont mou- lues avec soin puis transformées en pain par les boulangers Mi- gros. Loin d’être une image d’Epi- nal, ce mode de production est une réalité chez les 3487 paysans suisses qui cultivent, dans le res- pect de l’environnement, leurs champs selon les directives d’IP- Suisse pour le compte des boulan- geries Migros. Ces agriculteurs acceptent non seulement de re- noncer aux fongicides, aux insec- ticides et aux régulateurs de croissance, mais préservent éga- lement la biodiversité sur leur domaine. AMigros, les céréales IP-Suisse portent le la- bel TerraSuisse. Les boulangeries du distri- buteur en sont le principal acheteur: pasmoins de 75% de la production suisse, ce qui représente un volume d’environ 80 000 tonnes de blé, y parvient afin d’élaborer septante variétés de pain TerraSuisse. Claudia Schmidt Certaines spécialités boulangères, comme le pain toast ou la tresse au beurre, se distinguent par une mie régulière, alors que d’autres, comme la ciabatta italienne, présentent des alvéoles de différentes tailles. Pour le boulanger, le cœur du pain livre des informations précieuses sur la méthode de fabrication: plus la structure de la mie est irrégulière, plus la pâte a été travaillée longtemps et plus celle-ci a eu du temps pour développer ses arômes. LE PAIN LIVRE SES SECRETS Migros Magazine 16.05.2011 www.cruisetour.ch [email protected] Cruisetour AG, General-Wille-Str. 10, 8002 Zürich Services inclus: Vol aller-retour Suisse-port, transferts, taxes d’aéroport, la croisière en pension complète, cocktail de bienvenue, eaux minérales, thé, café filtre et vins sélectionnés servis aux repas, programme d’activités et d’animation à bord, conférenciers, naturalistes et/ou intervenants spécialisés à bord, port de bagages à l’embarquement et débarquement, room service 24h/24, taxes portuaires. Forfait Canal de Panama inclus: Nuit à l’hôtel, visite de Guayaquil et une journée d’excursion à Caracas. Non-inclus: Excursions facultatives, les boissons autres que celles mentionnées, les dépenses per- sonnelles, les pourboires, assurance annulation. La Havane - Saint Domingue avec le Yacht Le Levant Découvrez Cuba: Île au riche passé colonial et la Havane! Du 19.12. au 29.12.2011 et du 10.12. au 20.12.2011 ** De/à Fort de France avec le Yacht Le Levant Expédition 5***** sur le delta de l’Orénoque au Vénézuela! Une chance unique! Du 05.11. au 13.11.2011 et du 26.11. au 04.12.2011 Guayaquil - Caracas avec le Yacht Le Boréal Le légendaire canal de Panama: De l’Equateur via le Costa Rica vers le Vénézuela! Et pourquoi pas les Galapagos? °° Du 22.03. au 06.04.2012 1 6 j o u r s à p a r t i r d e 5 9 9 5 . - ! C r u i s e 2 7 8 4 7 3 0800- numéro gratuit: numéro gratuit: Forfait Cuba avec Le Levant Cat. Prix régulier Prix Promo* Pont Champlain 6975 dès 5730 Pont La Pérousse 7355 dès 5970 Pont Bougainville 7705 dès 6215 Prix par personne en CHF incl. taxes portuaires: Prix peut varier en fonction de la disponibilité. Réservez dès maintenant!* Forfait Expédition Orénoque avec Le Levant Cat. Prix régulier Prix Promo* Pont Champlain 5655 dès 4630 Pont La Pérousse 5945 dès 4820 Pont Bougainville 6220 dès 4995 Forfait Canal de Panama avec Le Boréal Cat. Prix régulier Prix Promo* Supérieure (sans balcon) 7065 dès 5995 Deluxe avec balcon 7655 dès 6465 Prestige avec balcon pont 4 8375 dès 6925 Jour Programme Arrivée Départ 1 Vol Genève-Havane (Cuba), transfert, embarquement à 17.30h 2 La Havane (Cuba) 19.00h 3 Punta Maria La Gorda (Cuba)13.00 18.00 4 Cayo Largo (Cuba) 09.00 18.00 5 Cienfuegos (Cuba) 07.00 20.00 6 Naviguation dans l’archipel «Jardines de la Reina» 7 Santiago (Cuba) 07.00 20.00 8 Port Antonio (Jamaïque) 11.00 18.00 9 Plaisir en mer 10 Saint-Domingue (République Dominicaine) Arrivée 08.00h. Débarquement, transfert à l’aeroport, vol de retour à Genève. 11 Arrivée à Genève. ** Croisière en sens inverse! Jour Programme Arrivée Départ 1 Vol Genève-Fort de France (Martinique), transfert, embarquement et départ à 18.00h 2 St. George’s (Grenade) 07.30 13.00 3 Arature & El Arroyo (Orénoque, Vénézuela) 4 Puerto Ordaz (Orénoque, Vénézuela) 5 El Toro (Orénoque, Vénézuela) 6 Port of Spain (Trinidad) 12.30 21.30 7 Tobago Cays (Grenadines)09.00 17.00 8 Fort de France, Arrivée à 07.00h Débarquement, Transfert à l’aéroport et vol de retour à Genève. 9 Arrivée à Genève. Option: Séjour à la plage pré-croisière en Martinique à l’hôtel CAP EST LAGOON RESORT & SPA (Relais & Châteaux), 7 nuits à partir de CHF 2090.- par personne! Jour Programme Arrivée Départ 1 Vol Genève-Guayaquil (Ecuador), nuit à l’hôtel. 2 Visite de Guayaquil, transfert et embarquement à 16.00h. Départ à 17.00h 3/4 Plaisir en mer 5 Quepos (Costa Rica) 07.30 17.00 6 San Juan del Sur 07.00 16.30 7 Puerto Caldera 09.30 19.00 8 Plaisir en mer 9 Balboa (Panama) 07.00 13.00 Traversée du Canal de Panama 10 San Blas (Panama) 08.00 13.00 11 Carthagène 07.00 19.00 12 Santa Marta 07.00 19.00 13 Plaisir en mer 14 Willemstad (Curaçao) 07.00 16.00 15 Caracas/La Guaira (Vénézuela) Arrivée à 07.00h. Débarquement, excursion d’une journée et transfert à l’aéroport. Vol de retour à Genève. 16 Arrivée à Genève. °° Forfait de 4 jours pour découvrir les Galapagos à partir de CHF 2'725.- par personne! 1 1 j o u r s à p a r t i r d e 5 7 3 0 . - ! 9 j o u r s à p a r t i r d e 4 6 3 0 . - ! Gastronomie recherchée, service attentionné et discret, décoration raffinée: L’art de vivre à la française! Le Boréal *****. Superbe méga-yacht de 132 cabines. Souple et silencieux, conçu pour votre plus grand confort, il est doté du label international «Green Ship» témoignant de son respect de l’environnement. Le Levant *****. Par sa petite taille, 45 cabines, vous permet d’approcher au plus près une nature sauvage et préservée, des rivages inaccessibles aux plus gros navires. Inoubliables moments de découverte et d’émotion. Le Yachting de croisière! LES CARAÏBES AUTREMENT! LES CARAÏBES AUTREMENT! - 1 0 0 e u r o s d e c r é d i t à b o r d p a r c a b i n e ! R é s e r v e z a v a n t l e 3 0 j u i n 2 0 1 1 ! P r i x i n c l u a n t d é j à : v o l , t r a n s f e r t s , c r o i s i è r e e t p l u s ! Croisières avec Croisières avec la la CROISIÈRES MONDIALES ENMAGASIN | 65 Migros Magazine 20, 16 mai 20116 mai 20116 mai 2012012011 P h o t o C h r i s t i a n D i e t r i c h , s t y l i s m e M i r j a m K ä s e r Mojo Sparkling Fruit Drink Cette boisson est dispo- nible dans les variétés Grapefruit et Mandarin ainsi que désormais Cranberry Apple, 50 cl, Fr. 1.80* * Du 17 au 23 mai, multipliez vos points Cumulus par 20 sur toutes les boissons Mojo. En vente dans les plus grands magasins ainsi que sur LeShop.ch. Concours Gagnez deux billets pour le concert d’Herbert Gröne- meyer, le 23 juin 2011 au Stade de Suisse à Berne, en vous rendant sur le site www.mojo.ch. Réveille le héros qui est en toi! Le nouveau Mojo Vitamin Water est une boisson rafraîchissante riche en vitamines et minéraux qui donne confiance en soi. P atrick possède une arme se- crète: chaque fois qu’il veut se sentir plus fort, plus beau et en meilleure forme, ce jeune homme s’accorde un Mojo Vita- min Water. Après quelques gor- gées déjà, il sent ses biceps gonfler, et les plus jolies filles se retour- nent sur son passage. Vous pensez qu’il fabule? Peut- être. Le fait est que cette boisson disponibleentroisarômescontient des vitamines, desminéraux et des extraits de plantes. Elle est édulco- rée avec du fructose et est exempte de tout conservateur. Ceux qui trouvent l’eau quel- que peu banale et les boissons su- crées trop douces apprécieront le nouveau Mojo Sparkling Fruit Drink Cranberry Apple pauvre en gaz carbonique. Cette boisson est également édulcorée avec du fruc- tose et ne contient pas de conser- vateurs. Elle existe aussi en version pamplemousse et mandarine. www.mojo.ch Un nouveau multitalent fruité Mojo Vitamin Water contient huit précieuses vitamines, du magnésium ainsi que des extraits de plantes (ginseng et schisandra). Mojo Vitamin Water Dragonfruit, Peach et Orange, 50 cl, Fr. 1.90* Avec son Mojo Vitamin Water Dragonfruit, Patrick se sent tout simplement irrésistible. 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Entre de saison, menu idéal pour sa vie trépidante de maman et pendulaire. S e c r e t s d e c u i s i n e P o u r v o u s , c u i s i n e r c ’ e s t . . . S o u v e n t l e s t r e s s ! J e d é t e s t e d e v o i r r é f l é c h i r à c e q u ’ i l f a u t f a i r e à m a n g e r . M a i n t e n a n t q u e m a f i l l e c u i s i n e a v e c m o i - e l l e a d o r e - c ’e s t u n m o m e n t p l u s p l a i s a n t . C o m b i e n d e f o i s p a r s e m a i n e c u i s i n e z - v o u s ? T o u s l e s j o u r s p o u r m a f i l l e . Q u e l e s t v o t r e p l a t f a v o r i ? J e r é f l é c h i s . . . E n f a m i l l e , o n s e r é u n i t t o u j o u r s a u t o u r d ’ u n p l a t d ’e n d i v e s a u j a m b o n . C e l a n o u s r a p p e l l e m a g r a n d - m è r e m a t e r n e l l e , q u i p r é p a r a i t a u s s i t o u t l e r e p a s d e l a B é n i c h o n . Q u e n e m a n g e r i e z - v o u s p o u r r i e n a u m o n d e ? J e n ’a i m e p a s l e s a b a t s . Q u ’ a v e z - v o u s t o u j o u r s e n r é s e r v e ? R i e n , j e n e s u i s p a s d o u é e p o u r c e g e n r e d e c h o s e s . A v e c q u i a i m e r i e z - v o u s p a r t a g e r u n r e p a s ? I l y a p l e i n d e m o n d e , c ’e s t d i f f i c i l e . . . J ’a u r a i s v o u l u r e n c o n t r e r F r a n c o C o r e l l i , l e f a m e u x t é n o r . A u j o u r d ’ h u i , j e m a n g e r a i s v o l o n t i e r s a v e c u n a u t r e t é n o r , J o n a s K a u f m a n n , q u i e s t b e a u c o m m e u n d i e u . E lle court, elle court, l’anima- trice. A la radio à Lausanne, à la télé à Genève, vers sa «cro- quette» – sa fillette de 2 ans et demi. Le tout entre deux cigaret- tes, car la trentenaire fume, «beau- coup», et une pause douceur, le soir, quand tout le monde est cou- ché. «Je mange la moitié d’une forêt-noire àmoi toute seule. Sans culpabiliser, je précise.» Le «oui» écrit en rose fluo sur le mur de l’entrée, parce qu’elle est «plutôt oui que non, dans le doute», sem- ble résumer àmerveille sa person- nalité: vive, joviale, un brin mo- queuse, à l’affût du bonmot. Et un sens de la repartie certain, héri- tage d’une tribu familiale (trois frères et sœurs et deux demi-frè- res) où «si on veut en placer une, il faut être rapide. J’ai grandi dans l’émulation de la blague. C’est quelque chose que l’on cultive, pas que l’on travaille.» Une expérience aussi difficile qu’enrichissante Ce petit plus a charmé Michel Zendali qui a vu dans la Fribour- geoise une chroniqueuse culture parfaite pour feu Tard pour bar. Une expérience aussi difficile qu’enrichissante, à savoir «parler au plus grand nombre de sujets pointus et passionnants. Michel, un grand professionnel, m’a fait confiance. L’image qu’on a de lui, de bourrin suffisant, n’a rien à voir avec la personne que j’ai rencon- trée.» Tout comme Paul-André Demierre, son «mari à la radio» depuis deux ans dans le magazine hebdomadaire Avant-scène sur Es- pace 2, sa «récréation de la se- maine». Impressionnée à ses dé- buts par ce passionné, «sorte de geek de l’opéra, qui a le sens de la formule, parfois au vitriol, légiti- me puisqu’il a rencontré tous les plus grands», elle le laisse aujour- d’hui l’appeler «choupette», est même invitée à ses anniversaires. «Il aime les voix de la belle épo- que.Moi, celles de l’opéra contem- porain. C’était une riche idée de nous mettre ensemble.» Dans la cuisine, sa pièce préfé- rée, en écoutant Pierre et le loup raconté par Galabru, «bienmalgré moi, c’est ma fille qui ne s’en lasse pas. Je n’en peux plus!» Claire Burgy s’amuse à Claire Burgy: «Cette recette de saison m’a été donnée par ma sœur CUISINE DE SAISONCLAIREBURGY | 69 AJOUTER la purée de betterave rouge. PELER le tiers inférieur des asperges. DÉTACHER les graines de la grenade. AJOUTER le miel. de la culture Burgy participe à «La puce à l’oreille», deux enregistrements, elle prépare un bento Marie.» 1 8 . 9 0 a u l i e u d e 3 1 . 8 0 R é d u c t i o n d e 4 1 % s u r l e p a c k W i l k i n s o n Q u a t t r o f o r W o m e n B i k i n i ( R a s o ir + 3 la m e s g r a t u it e s ) 4 0 % 1 3 . 5 0 a u l i e u d e 2 7 . 4 0 R é d u c t i o n d e 5 1 % s u r l e p a c k W i l k i n s o n I n t u i t i o n R e v i t a l i s i n g C a r e ( 3 la m e s + r a s o ir g r a t u it ) 5 0 % 2 0 . 6 0 a u l i e u d e 2 5 . 8 0 L a m e s d e r e c h a n g e W i l k i n s o n Q u a t t r o f o r W o m e n e n lo t d e 2 x 3 p c s 2 0 % 2 1 . 6 0 a u l i e u d e 2 7 . 0 0 L a m e s d e r e c h a n g e W i l k i n s o n I n t u i t i o n R e v i t a l i s i n g C a r e e n lo t d e 2 x 3 p c s 2 0 % Wilkinson est en vente à votre Migros OFFRES VALABLES DU 17.5 AU 30.5.2011 OU JUSQU’À ÉPUISEMENT DU STOCK ACTION Disponibles dans les plus grands magasins Migros CUISINE DE SAISON CLAIREBURGY | 71 Migros Magazine 20, 16 mai 2011 «La radio, c’est lemédia le plus proche des gens. L’auditeur de- meure très actif contrairement au téléspectateur» «J’ai grandi dans l’émulation de la blague. C’est quelque chose que l’on cultive, pas que l’on travaille.» mixer des betteraves. Le mélange couleur sang lui rappelle les films de vampires, la série True Blood dont elle est «hy- per-fan». Etonnante, aussi calée en feuilletons américains, genre Brea- king Bad, qu’en ténors allemands, tel Jonas Kaufmann, son «idole». Cinéphile à ses heures – elle vient de regarder Belle de jour de Buñuel, a adoré Pina deWenders – l’anima- trice admet sans fausse honte que La grande vadrouille et Dirty Dan- cing restent les films qu’elle a vus le plus souvent. «Eclectique, je suis vraiment comme ça.» Une touche-à-tout qui a fait ses premiers pas dans la campagne fribourgeoise, entourée d’un papa architecte et d’unemaman prof de latin, grec et histoire, également psychanalyste. «Lacan est toujours cité dans les discussions familia- les. Moi, c’est pas trop mon truc. On le surnomme Raël avec mes frères et sœurs.» Si tout le monde chante à la maison, elle rêve de faire du théâtre à l’adolescence. Dommage, les cours affichent complet. Elle entre dans un chœur pour plusieurs années. «Mainte- nant, je ne chante plus. A part Quand trois poules vont au champ…» Durant ses études uni- versitaires, d’histoire et de musi- cologie, elle cherche un boulot, devient enseignante au cycle, «pas longtemps, cemétier précieux de- mande d’avoir une vocation. Ce qui n’était pas mon cas». Elle se présente enfin à la TSR et est en- gagée dans l’équipe des Zap. Cinq ans passés avec les enfants, à tout réaliser, la production, les inter- views de Stuart Little, à se ma- quiller seule, «ça décomplexe complètement! Cette formation sur le tas était géniale.» Et quand Claire Burgy a voulu trouver un vrai travail, sa licence obtenue, seule la radio lui a répondu positi- vement.Unbien finalement, «plus dansmesdomaines de compétence. J’écoutais beaucoup la radio en étudiant. C’est le média le plus proche des gens. L’auditeur de- meure très actif contrairement au téléspectateur.» L’apprentissage de l’humilité Après avoir posé sa voix sur toutes les chaînes pendant son stage, elle intègre Espace 2 et trouve un par- rain en Daniel Rausis, son forma- teur pour lesMatinales. «Un génie Asperger, rigole-t-elle. C’était une expérience du quatrième type. Il faut arriver à entrer dans son cer- veau. Comme dans celui de Zen- dali et de Demierre d’ailleurs. Je m’entends bien avec les hommes mûrs en fait. Naturellement, sans qu’il y ait d’ambiguïté.» Des per- sonnalités qui lui ont appris l’hu- milité, «se présenter avec légèreté, avec ce qu’on est.» Ce qui la fait penser à sa courte carrière de speakerine, trois mois «dif- ficiles à assumer. Mieux Disponibles dans les plus grand magasins Migros BiC est en vente à votre Migros AcTION OFFRES VALABLES SEULEMENT DU 17.5 AU 30.5.2011 OU JUSQU’À ÉPUISEMENT DU STOCK 8.90 au lieu de 11.85 BiC Soleil Bella Rasoir 4 lames Blister 3+1 pces. GRATUIT 10.− au lieu de 12.− BiC Twin Lady Sachet 10+2 pces. GRATUIT Le lot de 2 7.80 au lieu de 9.80 Gel à raser Soleil Lady 150 ml Le lot de 2 12.90 Set d’été BiC Soleil Easy Rasoir 3 lames ALL IN ONE avec 4 recharges + BiC Soleil Lady Gel 75 ml + sac natte de plage 12.90 Set d’été BiC Easy Rasoir 3 lames ALL IN ONE avec 6 recharges + BiC Soleil Lady Gel 75 ml + raquettes de plage CUISINE DE SAISON CLAIREBURGY | 73 Migros Magazine 20, 16 mai 2011 De savoureuses recettes sur www.saison.ch Pour s’abonner: 0848 87 7777, [email protected] (39 fr. seulement pour 12 numéros) Bento de saison, idéal pour les pendulaires Une recette de Claire Burgy vaut ne pas trop se prendre au sérieux.» Télé, radio, même combat? Non, mais elle aime l’idée que le «terrain de jeu reste infini. La télé demande beaucoup de technique, de monde, c’est lourd. Comme à l’armée, il faut attendre pour cou- rir et courir pour attendre. Alors qu’à la radio, cela semble plus lé- ger, simple. Avec juste un micro, tout est possible.» La Fribourgeoise se réjouit pourtant de semettre au reportage télé pour La puce à l’oreille, sur la TSR, où pour l’ins- tant elle se cantonne à l’agenda culturel. La culture, «qu’on ne voit pas en prime time, mais qui a son public», la caresser, en converser. Sonmoteur quotidien. «Je suis en passe de devenir membre du Cer- cle romand RichardWagner. C’est fou, ce moment où passion et mé- tier peuvent se réunir. Jusqu’ici tout a marché, par chance. Je compte sur ma bonne étoile.» Virginie Jobé Photos Laurent de Senarclens Son actu: sur Espace 2, «Avant-scène», le samedi à 19 h, et «Matinales», une fois par mois le samedi à 7 h; sur TSR1, «La puce à l’oreille», le jeudi vers 22 h 40. INGRÉDIENTS POUR 2 BOÎTES BENTO 6 asperges vertes 1 concombre de couche 1 botte de radis roses 1 oignon nouveau 1 brin de menthe 4 cs d’huile de colza 2 cs de vinaigre sel, poivre 1 grenade 1 orange 1 cc de miel Galettes de risotto: 150 g de betterave rouge cuite 1 échalote 1 cube de bouillon de légumes env. 3 dl d’eau minérale non gazéifiée 1 cs de beurre 200 g de riz pour risotto 1 dl de vin blanc 4 cs de parmesan râpé sel, poivre 4-6 petites tranches de jambon de derrière PRÉPARATION 1) Pour les galettes de risotto, éplucher et mixer la betterave rouge. Hacher finement l’échalote. Porter l’eau minérale à ébullition avec le bouillon. Chauffer le beurre dans une casserole. Y faire suer l’échalote. Ajouter le riz et le faire brièvement revenir jusqu’à ce qu’il soit translucide. Mouiller avec le vin et laisser réduire un peu. Ajouter la purée de betterave rouge, puis peu à peu le bouillon chaud de façon que le riz soit toujours couvert de liquide. 2) Laisser cuire env. 20 min en remuant de temps en temps, jusqu’à obtention d’un risotto al dente. Ajouter le parmesan et mélanger. Saler et poivrer. Laisser refroidir le risotto. 3) Entre-temps, peler le tiers inférieur des asperges, trancher la base. Cuire les asperges env. 8 min dans de l’eau bouillante salée en les gardant bien fermes. Couper le concombre et les radis en dés, l’oignon nouveau en rouelles. Hacher la menthe. La mélanger avec l’oignon nouveau, l’huile, le vinaigre, le sel et le poivre en remuant pour obtenir une vinaigrette. En arroser la salade de concombre et radis. Détacher les graines de la grenade, peler l’orange à vif et prélever les quartiers entre les cloisons blanches. Mélanger les graines de grenade avec les quartiers d’orange et le miel. 4) Partager le risotto en 4-6 portions. Remplir un grand emporte-pièce d’une portion de risotto, bien appuyer et couvrir d’une tranche de jambon. Retirer délicatement l’emporte-pièce. Procéder de même avec le reste des portions. 5) Dresser les galettes de risotto, les asperges et les deux salades dans les boîtes bento. Conseil Préparer ce casse-croûte la veille au soir et l’entreposer au réfrigérateur pendant la nuit. Préparation: env. 40 min, sans compter le refroidissement. Valeur nutritive Par personne, env. 27 g de protéines, 34 g de lipides, 122 g de glucides, 4000 kJ / 950 kcal 33% DE RÉDUCTION Duracell est en vente à votre Migros OFFRE VALABLE DU 17.05.2011 ET JUSQU ’ À ÉPUISEMENT DU STOCK D u r a c e l l P l u s A A o u A A A E m b a ll a g e s p é c ia l d e 1 2 p iè c e s 1 5 . 9 0 a u l i e u d e 2 3 . 8 5 Veuillez retourner les piles usagées au point de vente. Migros Magazine 20, 16 mai 2011 VOTRE RÉGION MIGROS GENÈVE | 75 Plantes aromatiques A Gaillard, Christian Dunand, maraîcher, est en phase de reconversion bio. Ses herbes parfumées «De la région» poussent en pleine terre et sous tunnels. L e processus de reconversion bio d’une exploitation agri- cole dure deux ans. Dès ce printemps, ChristianDunand peut apposer en bonne et due forme le label Bio Reconversion sur ses blis- ters d’herbes aromatiques à côté du label De la région. Sensible à l’éco- logie, cela fait longtemps que ce fournisseur deMigrosGenève sou- haitait se lancer dans la production bio, «un secteur d’avenir», assure- t-il. «J’attendais de trouver un site adéquat.» C’est chose faite avec sa société EARL Curosset, qui porte le nom du lieu-dit où ses cultures embau- ment l’air. Un site privilégié ne comportant aucune nuisance où Christian Dunand est seul produc- teur. Quelles herbes livrez-vous à Migros Genève dans le cadre du programme Bio Reconversion? Du céleri feuille, de l’estragon, du cerfeuil, de l’origan, de la menthe verte, de l’oseille, du thym, de la mélisse, de la sarriette, de la sauge, de la marjolaine et de l’ail à tondre et dans quelques semaines du ro- marin. Quels sont les engagements spécifiques d’une telle culture? Onn’est pas producteur bio du jour au lendemain! Comme on ne peut utiliser ni herbicides ni pesticides, il faut prévoir les plantations adé- quates en fonction du sol, du cli- mat, des éventuelles attaques d’in- sectes et de maladies. »Afin de préserver la fertilité des terres, nous utilisons des amende- ments organiques qui prennent du temps pour déployer leurs effets. Nous pratiquons également chaque année la rotation des cultures. En semant par exemple des radis qui purgent les sols. »Les cultures bio sont aussi moins denses que les cultures tradition- nelles afin de laisser des passages aux personnes chargées de désher- ber et de récolter, car tout se fait à la main! La culture en mode bio demande beaucoup demain-d’œu- vre. Et le rendement est inférieur, car nous coupons les plants plus jeunes afin d’éviter les attaques d’insectes. Par contre nous n’avons pas de gros frais de chauffage puis- quenous devons simplementmain- tenir les cultures hors-gel. Comment freinez-vous la poussée des adventices? Nous fauchons et nettoyons à la main les abords directs des tun- nels et terrains cultivés afin que les pissenlits et autres plantes non souhaitées ne montent pas en graines et se répandent dans nos semis. Comment procédez-vous en cas d’attaque intempestive? Nous avons des pièges à insectes et des filets le long des serres. S’ils ne sont pas suffisants, nous taillons les lots endommagés et laissons re- pousser les plants. D’où viennent vos semis? Nous les obtenons principalement auprès de Data- sem, à Troinex et autres mar- chands grainiers bio. Comme on ne peut pas traiter les plantations, il est important de choisir des espèces résistantes et adaptées à notre climat. Propos recueillis par Isabelle Vidon Christian Dunand au lieu-dit Le Curosset, dans un champ de thym bio au pied du Salève. P h o t o C h r i s t i a n M a r c h o n Mariages de saveurs Quelques idées en cuisine! Ail à tondre: omelettes, potages, salades et sauces. Céleri feuille: salades, ragoûts, poissons, crustacés, plats à base de fromage et sauces. Cerfeuil: beurre aux herbes, fruits de mer, potages, salades, sauces. Estragon: marinades, pizzas, poissons, salades, sauces, volailles. Marjolaine: beurre aux herbes, charcuterie, légumes, mets méditerranéens, sauces. Mélisse: desserts, tisanes. Menthe verte: desserts, mets thaïs, salades, sauces, thés. Origan: agneau, mets méditerra- néens, pâtes, pizzas, salades, porc et veau. Oseille: légumes, œufs, poissons, potage, sauce, veau. Sarriette: légumes, marinades, ratatouille, sauces. Sauge: mets méditerranéens, pommes de terre, sauces, lapin, porc, veau, volaille, tisanes. Thym: agneau, champignons, grillades, lapin, légumes, mets méditerranéens, pizzas, porc, tisanes. 76 | Migros Magazine 20, 16 mai 2011 Rabelais joue à Genève Embarquez pour une rencontre hors du commun avec une centaine des personnages de l’univers rabelaisien. L e spectacle Rabelais, la Nuit, c’est cent trente personnes, huit compagnies, deux écoles, un théâtre. Genève se réunit pour partager six heures de fête et de découvertes avec le public romand. Rabelais, la nuit c’est aussi onze autres théâtres et onze institutions qui participent à l’événement, avec vingt partenaires. Carnaval, verrées, théâtre à vue, batailles et acrobaties, repas et boissons, fanfare et événements, chœur et musiques, marionnettes de toutes tailles et… voyage dans le bateau de Pantagruel. Ici Rabe- lais fait du théâtre: sonœuvre nous est enfin accessible; adaptée judi- cieusement pour être disponible Où, quand, combien? «Rabelais, la Nuit» - au Théâtre de la Parfumerie - du 17 mai au 18 juin, les mardis, mercredis, vendredis et samedis ainsi que le dimanche 12 juin, de 19 heures à 1 heure du matin, par tous les temps. Un seul billet vous donne droit au programme, à la représentation, aux verrées et au repas, boissons comprises! Plein tarif: Fr. 55.-, réduit: Fr. 40.-. Location: Service culturel Migros Genève, rue du Prince 7. Réservations: 022 300 23 63. Informations: www.rabelais.ch BALEXERT S’AMUSE dans l’instantd’un rire, d’uncontact simple et surprenant. Tout le Théâ- tre de la Parfumerie se mobilise et se métamorphose: le Grand Café, tous les espaces extérieurs (recou- verts) et la salle du Théâtre, trans- formée en galion. Entrez dans l’odyssée de Pantagruel Ce véritable événement culturel est orchestré par Serge Martin (Tempête au Pont Butin, Quichotte au Pont Butin), avec la collabora- tion de Guy Jutard (directeur des Marionnettes de Genève), Mi- chèleMillner (Directrice du Théâ- tre Spirale et du ChœurOuvert) et Evelyne Castellino (Directrice de la C ie 100%Acrylique). Côté distri- bution, on retrouvera Frédéric Po- lier (Directeur du Théâtre de l’Orangerie et du Théâtre du Grüt- li), José Ponce, Bernard Escalon, PatrickMohr (directeur duThéâtre Spirale), Claude Thébert, Jean- Marc Morel, Mario Barzaghi, Oli- vier Carrel, Florian Sapey et Lau- rent Annoni. Ajoutez à ces dix ac- teurs trente-sept autres comédiens, vingt-quatre chanteurs, cinqmusi- ciens du Fanfareduloup Orchestra, soixante-deux personnes de l’équi- pe de réalisation, et vous avez la mesure de Rabelais, la nuit. «Rire est le propre de l’homme»–Entrez dans l’odyssée du célèbre Panta- gruel! Ivan Martin Frédéric Polier et José Ponce en pleine création. Frédéric Polier et Olivier Carrel lors d’une répétition. A quoi jouez-vous? Sur le mail du centre commercial une multitude de jeux vous attend: jeux de chance, de mémoire, de stratégie ou de construction, que vous soyez grand ou petit, joueur occasionnel ou aficionado, il y en a pour tous les goûts! Mots croisés, jeux de wii, construc- tions kapla… jeux de société traditionnels, jeux symboliques, individuels et d’autres plus originaux vous sont présentés par les 29 membres de l’Association genevoise des ludothèques. En plus d’être des lieux d’animation, de prêt et de rencontre autour du jeu, les ludothèques sont aussi des lieux pour socialiser, se sentir accueilli et intégré. Dans le contexte urbain actuel, cette mission est particulièrement importante. Elle se double d’une mission éducative à l’égard des enfants qui apprennent ou redécouvrent les règles du jeu tout comme les règles de vie en société. A l’occasion de la Journée nationale du jeu, samedi 28 mai, un programme spécial sera proposé avec des jeux surdimensionnés et des jeux humains. R.P. Programme détaillé sur www.balexert.ch et www.ludosgeneve.net VOTRE RÉGION MIGROS GENÈVE | 77 Fête de l’Espoir Animations et concerts gratuits samedi 21 mai au Stade du Bout-du-Monde avec l’association «Pour y croire encore». O n y entendra Alenko, Ann- gun, Dypingoos, EyOkA, Tom Frager & Gwayav’, Elo- die Frégé, Gama, Mama Rosin, Charlotte Marin, Maurane, MC Solaar, Quentin Mosimann, Mos- quito, Pep’s, Remingway, S Petit Nico, Salsedo, Shy’m, le Quatuor Terpsycordes, le Trio de Michel Tirabosco et Tryo. Rendez-vous dans la salle du pavillon des sports. Le Service culturel Mi- gros soutient la fête et les musiciens genevois profes- sionnels qui s’y produisent. Les concerts se dérouleront de 17 heures à 2 heures du ma- tin mais, dès 13 heures et jusqu’à 19 h 30, il y aura plein d’animations pour toute la famille, notam- ment un tournoi de foot juniors, un match de gala avec des artistes et des VIP ainsi que des démonstra- tions et des initiations au football freestyle: un mélange de foot et de basket! Sous la grande tente, Migros organise deux concerts supplé- mentaires dès 14 heures: l’un avec le groupe Crazy Boys Generation et l’autre avec SebMacGallay. De 20 heures à 2 heures, ambiance DJ avec Olive-Lolo & Friends. Quant à l’Ecole-club Migros, elle nous donnera encore envie de bouger en rythme! Toujours sous la grande tente entre 16 heures et 20 heures, rendez-vous pour des démonstrations de danses balinai- ses avec Dewi Us, d’autodéfense avec Karine et Patrick, de hip hop et zumba avec Corine Madinina, Delia Eguiluz et Marjorie Chollet, de magie avec Hervé, de danses brésiliennes avecBéatrice Favre, de Changements d’adresse: les changements d’adresse sont à communiquer à la poste. Le journal suivra automatiquement à la nouvelle adresse. Pour plus d’infos sur la Société coopérative Migros Genève:www.migrosgeneve.ch Bollywooddance avecRafaela Tan- ner, de claquettes avec Lia Léveillé, de flamenco avecNaomiKrieger et sesmusiciens. KhaledDali donnera deux cours aux enfants pour leur faire découvrir la salsa cubaine. Et pour se sustenter tout en faisant la fête, on trouvera au standMBud- get boissons, fruits et sandwiches. Aux artistes qui se produisent sans cachet,Migros offre le service trai- teur. Isabelle Vidon Infos sur www.espoir.ch et en direct sur Twitter. Le stade du Bout-du-Monde se trouve 12, route de Vessy, à Genève. TPG: lignes 11 et 21, dernier départ à 1 heure du matin. iation «Pour y croire encore». entendra Alenko, Ann- Dypingoos, EyOkA, Frager & Gwayav’, Elo- Gama, Mama Rosin,n,n,n,n,n, Marin, Maurane, MCMCMCMCMCMC entin Mosimann, Mos- ’s, Remingway, S Petit edo, Shy’m, le Quatuor rdes, le Trio de Michel et Tryo. Rendez-vous lle du pavillon des vice culturel Mi- ent la fête et les genevois profes- ui s’y produisent. ncerts se dérouleront es à 2 heures du ma- dès 13 heures et h 30, il y aura imations pour amille, notam- tournoi de iors, un ala avec es et des que des démonstra- es initiations au football n mélange de foot et de a grande tente, Migros deux concerts supplé- dès 14 heures: l’un avec Crazy Boys Generation vec SebMacGallay. De à 2 heures, ambiance DJ -Lolo & Friends. à l’Ecole-club Migros, donnera encore envie de rythme! Toujours sous la ente entre 16 heures et rendez-vous pour des ations de danses balinai- Retrouvez Anngun, Shy’m, Tryo et Seb MacGallay à la Fête de l’Espoir! P h o t o s F l o r e n c e L a b o r i e Société coopérative Migros Genève LES NOCTURNES CUMULUS REVIENNENT EN MAI ! * Ne sont pas concernés: prestations de service, produitsOh! Box, taxes de recyclage, E-loading, cartes téléphoniques, cartes cadeaux, vignettes vélo, billets de spectacle, non cumulable avec des bons 10% et autres promotions exprimées en %. Cartes acceptées: M-Card, Postcard, Maestro, Visa, Mastercard, American Express, JCB. D e m a n d e z d è s a u j o u r d ' h u i v o t r e c a r t e C U M U L U S e n m a g a s i n Avec la carte CUMULUS gratuite, votre fidélité est récompensée ! O F F R E V A L A B L E : O F F R E V A L A B L E : C e j e u d i d e 1 9 h 0 0 à 2 1 h 0 0 à M i g r o s B a l e x e r t ( H y p e r m a r c h é , b i j o u t e r i e C a r a t , m e l e c t r o n i c s , S p o r t X X ) C o r n a v i n “ L e s C y g n e s ” , V i b e r t , M P a r c L a P r a i l l e + r e s t a u r a n t s . Migros Magazine 20, 16 mai 2011 VOTRE RÉGION MIGROS GENÈVE | 79 L’insolite à votre porte Les 21 et 22 mai, pour la Fête de la Nature, partez découvrir les merveilles qui nous entourent! L’ idée est née en France en 2007 sous l’impulsion d’une quarantaine de réseaux pu- blics et associatifs de protection de la nature. Objectif déclaré des concepteurs de laFête de laNature: offrir un moment exceptionnel de sensibilisation aux urgences et aux enjeux de la protection de la na- ture, permettre à chacunde s’inter- roger sur la place de l’homme dans la nature et sur sa responsabilité dans la conservation de la biodiver- sité. Or en Suisse romande, notam- ment dans l’agglomération franco- valdo-genevoise et l’arc lémanique, l’empreinte de l’homme sur la na- ture devient toujours plus forte. Avec l’urbanisation galopante et l’emballement démographique, le risque d’une perte de contact de la population avec la nature n’est pas inexistant, tout comme d’ailleurs celui de la perte de la nature elle- même. Près de 200 événements gratuits Forts de ce constat et pour prolon- ger l’élan de l’Année internatio- nale de la biodiversité, Julien Per- rot, rédacteur en chef de la revue LaSalamandre, etVincentDelfosse, chargé de projet, se sontmobilisés pour lancer ce printemps une «version romande» de la Fête de la Nature. Avec le soutien de l’Of- fice fédéral de l’environnement et celui des fondations Wilsdorf, MAVA et Montagu, l’événement sera inauguré le week-end pro- chain sous le slogan «Fête de la Nature, l’insolite à votre porte!» Une soixantaine de partenaires s’engagent pour que ces journées rencontrent le succès qu’elles mé- ritent, donc n’hésitez pas à vous inscrire «en ligne» pour l’un ou l’autre des quelque deux cents évé- nements gratuits au programme! Il y en a pour tous les goûts et tous les âges. Dans le canton de Pour en savoir plus Inscriptions (gratuites): Pour la Suisse romande, sur www.fetedelanature.ch. Pour la France voisine, sur www.fetedelanature.com. Genève: excursions à la décou- verte de la nature dans les parcs, de la flore dans les bois de Versoix, des reptiles au Moulin-de-Vert, des oiseaux des marais à Sionnet, des mystères des champignons dans les bois de Chancy, des her- biers du Jardin botanique ou des secrets du Museum d’histoire na- turelle à la lampe de poche. Dans l’ouest vaudois: initiation aux traces et indices d’animaux en En France voisine, exploration du marais des Bidonnes et de la ré- serve naturelle de la haute Chaîne du Jura gessien côté Ain, et du côté Haute-Savoie visites accompagnées aux gypaètes barbus de Sixt-Passy ou à la réserve naturelle du Roc de Chère ainsi que diverses anima- tions passionnantes proposées par laMaisonduSalève.Un seul regret: il n’y a que vingt-quatre heures dans un jour. Denis Landenbergue forêt et visite du zoo de laGarenne, familiarisation avec les arbres du Bois de Chênes de Genolier. Le lézard vert, joyau rare et discret parmi nos reptiles. Les forêts sont une mine d’or pour les curieux de nature. Le gypaète barbu, vedette annoncée d’une sortie en Haute-Savoie. P h o t o s W e n d y S t r a h m , D e n i s L a n d e n b e r g u e Exelcat est en vente dans votre Migros W W 33% MOINS CHER U n t o t a l d e C H F 1 0 ’ 5 0 0 . – a t t e n d e n t l e s m e i l l e u r s c h a s s e u r s d e s o u r i s . V o u s t r o u v e r e z l e s b i l l e t s à g r a t t e r e t d ’ a u t r e s i n f o r m a t i o n s d a n s c h a q u e p a q u e t p r o m o t i o n n e l E x e l c a t ® s i g n a l é p a r u n e t r a p p e à s o u r i s . C H A S S E A U X S O U R I S E X E L C A T ® : G R A T T E Z M A I N T E N A N T E T G A G N E Z I N S T A N T A - N É M E N T J U S Q U ’ À C H F 5 ’ 0 0 0 . – E N L I Q U I D E ! 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Il revient chaque année!» exulte Pierre-Alain Ravussin, 58 ans. De sa cuisine, à Baulmes (VD), il observe le nid avec un mélange de délectation et de curiosité scientifique. Profes- seur de biologie au gymnase d’Yver- don et ornithologue chevronné depuis un nombre incalculable d’années, il est surtout un infatiga- ble poseur de nichoirs. Autour sa maison, bien sûr, et surtout dans les forêts avoisinantes, de Vallorbe au Creux-du-Van. Des centaines de nichoirs posés Plus de deux cents nichoirs pour les mésanges et autres passereaux, une quarantaine pour la huppe– jamais occupés – et une centaine pour les chouettes de Tengmalm, son dada, de quoi occuper tous sesweek-ends de mars à juin. Avec ses amis du «Gobe», une association d’une quinzaine de passionnés, il construit les nichoirs, les installe, les contrôle et se démène pour la protection des oiseaux. Chez lui, une caisse à magnum accrochée sous l’avant-toit attend les rouges-queues noirs et une ram- pe garnie d’une dizaine de nids ar- rondis invite les hirondelles. Vrai- ment utiles, ces abris? «Le nichoir peut être un simple passe-temps, unmoyen de lutte biologique pour se défendre contre certaines che- nilles de verger, mais aussi une fa- çon de protéger les oiseaux, de ré- tablir une offre en loges qui com- pense la diminution des arbres creux et autres abris naturels.» En installant des nichoirs dans les vi- gnes, le canton du Valais est parvenu à multiplier par Par passion, Pierre-Alain Ravussin, ornithologue chevronné, construit et pose des nichoirs pour oiseaux dans la nature. n u i t s à l ’ h ô t e l p o u r 2 p e r s o n n e s Vacances inoubliables à prix de rêve Vacances inoubliables à prix de rêve G r a t u i t ! 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Migros Magazine 20, 16 mai 2011 VIE PRATIQUENATURE | 83 cinq la population des hup- pes, lesquelles se nourris- sent essentiellement de grosses sauterelles qui vivent dans les sols sablonneux. Evidemment, toutes les espèces ne sont pas égales face à la pénurie de logements. Si le chardonneret et le merle se débrouillent tout seuls, en construisant leurs nids dans les buissons épineux, il en est d’autres qui ont besoin d’un coup de pouce. Comme l’effraie des clochers et le faucon crécerelle. «L’idéal pour l’ef- fraie, c’est un hangar au milieu des champs, où elle ne dérange per- sonne avec son cri geignard.» Une grosse caisse avec une cloison à l’in- térieur pour assurer au nid une parfaite obscurité. Quant à la cré- cerelle,même emballagemais sans cloison et avec une grande ouver- ture, le tout installé sous l’avant-toit d’une remise. «Je les place plutôt côté sud pour la crécerelle et nord pour l’effraie. En tout cas, j’évite l’exposition à l’ouest, parce que la pluie vient toujours de là.» Un léger mieux pour le gobemouche noir Pierre-Alain Ravussin tire aussi la sonnette d’alarmepour le gobemou- chenoir. «Cemigrateur qui hiverne en Afrique arrive chez nous à fin avril. Mais à cause du réchauffe- ment climatique, il est souvent en retard et sa population a perdu 4/5 de ses effectifs. Heureusement il s’est adapté et a avancé son arrivée et son moment de ponte sous nos latitudes. Depuis 2005, il a genti- ment reconstitué sa population», dit-il en attrapant dans sa paumeun magnifique petit œuf bleu pâle. Idem avec le torcol, qui flâne volontiers dans les régions chau- des de l’arc lémanique, mais qui souffre de la disparition des bo- queteaux et des vergers. Un abri standard muni d’un trou ovale, 40 mm sur 30 mm, placé assez haut sur la planche devrait séduire ce picidé qui raffole des insectes et des baies. Même dans les jardins urbains, le nichoir conventionnel, petite boîte verticale avec un trou rond, fait sens et a de bonnes chances d’attirer les mésanges, les sittelles qui le rempliront de feuilles et le moineau domestique. Pour séduire certaines espèces plutôt que d’autres, il suffit de sélectionner la taille du trou d’envol: 28 mm pour la mésange bleue et noire, 30 mm pour la plupart des passereaux ca- vernicoles, 32 mm pour la mésange charbonnière et le LOGEMENTS SUR MESURE Le martinet Cet incroyable oiseau aux ailes en forme de faucille et aux pattes courtes niche habituellement dans les interstices de pierres. A défaut de vieux murs, on peut lui proposer un nichoir adapté à son anatomie: une caisse plate, allongée, avec ouverture horizontale d’environ 40 mm sur 30 mm. Installer ensuite le nichoir contre une façade sous le toit. Idéal en campagne, mais aussi en ville, puisque le martinet noir et celui à ventre blanc sillonnent fréquemment les ciels urbains. Le rouge-queue noir Rouge-queue noir et bergeron- nette grise sont des oiseaux semi-cavernicoles. Autrement dit, ils logent volontiers dans de belles anfractuosités mais redoutent les petits trous. Il leur faut donc un nichoir à grande ouverture. La construction est la même que celle du nichoir traditionnel, mais la pièce avant est remplacée par un demi- panneau fixé sur la partie basse, de manière que les volatiles puissent y entrer facilement tout en construisant leur nid dans un espace protégé. L’hirondelle de fenêtre Croupion blanc et courte queue, l’hirondelle de fenêtre s’installe habituellement à l’extérieur des bâtiments. Mais souffre des pesticides utilisés dans ses régions d’hivernage et du bétonnage intensif d’ici. Pour lui donner un coup de pouce, on peut mettre à sa disposition des nichoirs arrondis, mélange de sciure et de béton encollé, que l’on installe au plafond d’une grange, d’un hangar ouvert ou sous un avant-toit. Des nids d’hirondelle (en haut à droite) aux œufs de gobemouche noir en passant par les nichées de mésanges charbon- nières: la vie des oiseaux n’a plus aucun secret pour Pierre-Alain Ravussin. Billets/Infos www.lilibiggs-doremifamille.ch Lilibiggs DoReMiFamille Ticket-Line 0900 000 244 (90 centimes par minute/appel, réseau fixe) avec Marie Henchoz Sautecroche Denis Alber • Gaëtan Jacky Lagger 12 et 13 juin 2011 Signal de Bougy Sponsor Titre: Sponsors: Partenaire local: Production: Marie Henchoz Denis Alber Gaëtan Jacky Lagger Invité spécial: Partenaires Média: Coca-Cola est en vente à votre Migros OFFRES VALABLES SEULEMENT DU 17.5 AU 23.5.2011 OU JUSQU’À ÉPUISEMENT DU STOCK SUR TOUTES LES BOISSONS COCA-COLA EN EMBALLAGE DE 8×50cl ACTION 6.60 au lieu de 8.80 Coca-Cola Coca-Cola light Coca-Cola zero 8×50cl 8pour6 ACTION M G B w w w . m i g r o s . c h W –.60 DE RÉDUCTION SUR CHAQUE PAQUET DE BISCUITS CRÉA D’OR DÈS L’ACHAT DE 2 ARTICLES. PROFITEZ-EN MAINTENANT! OFFRES VALABLES DU 17.5 AU 23.5.2011 OU JUSQU’À ÉPUISEMENT DU STOCKPROFITEZ-EN MAINTENANT! OFFRES VALABLES DU 17.5 AU 23.5.2011 OU JUSQU’À ÉPUISEMENT DU STOCK 1 . 7 5 a u lie u d e 2 .3 5 B r ic e le ts C r é a d ’O r 1 0 0 g 2 . 6 0 a u li e u d e 3 .2 0 C r o q u a n d in e s a u x a m a n d e s C r é a d ’O r 1 0 0 g 3 . – a u lie u d e 3 .6 0 B is c u its a u b e u r r e C r é a d ’O r 1 2 5 g Migros Magazine 20, 16 mai 2011 VIE PRATIQUENATURE | 85 ➔Vous avez la main bricoleuse? Alors, il vous sera facile de construire un nichoir. Sinon, on en trouve des tout prêts sur le marché et auprès des associations de protection des oiseaux. Eviter toutefois les modèles peu chers où on ne peut pas ouvrir la porte. Il vaut mieux pouvoir contrôler si des guêpes ou des frelons ne se sont pas installés à l’intérieur. ➔Protéger le toit avec un carton bitumé, résistant aux intempé- ries, et enduire le bois d’huile de lin, de brou de noix ou de peinture acrylique à base d’eau, à l’extérieur uniquement, les oiseaux étant sensibles aux odeurs. Ne rien placer à l’intérieur, ni graines, ni plumes, ni brindilles. L’habitant préfère aménager lui-même les lieux. On peut par contre peindre le nichoir, même de couleurs vives ou avec des motifs fantaisie, l’apparence n’a aucune importance pour les oiseaux. ➔Pour l’installation,mieux vaut éviter le plein soleil et choisir un emplacement ombragé, à deux ou trois mètres du sol. Eviter de placer le trou d’envol face aux intempéries. Fixer l’abri à un poteau ou un tronc avec un simple fil de fer plutôt qu’un clou pour éviter de blesser l’arbre. ➔Bien sûr, l’idéal est d’installer le nichoir en automne pour que les oiseaux aient le temps de visiter leur futur logement. Sinon au printemps, avant fin avril. Au-delà de cette date, l’abri peut encore accueillir quelque retardataire SDF ou servir de dortoir à différentes espèces. ➔Pour éviter les chats, les fouines et les martres, on peut entourer le tronc de l’arbre d’un anneau d’alu qui empêche les prédateurs de grimper. ➔Si le nichoir n’est pas occupé tout de suite, s’armer de patience. Et attendre quelques années avant de le déplacer. Il arrive que certaines espèces changent régulièrement de nichoirs ou apprécient d’avoir un dortoir disponible à côté de leur nid. A lire : «La maison nichoir», de Jean-François Noblet, Ed. Terre vivante. Et «Trente cabanes à oiseaux à réaliser soi-même», d’Anne Valéry, Ed. Flammarion. Publicité Une maison en trois coups de marteau moineau, 40 mm pour l’étourneau et 50 mm pour la huppe. «Pour avoir une bonne diversité d’espèces au jardin,mieux vaut varier les diamètres du trou de vol et placer une belle densité de nichoirs, environun tous les 50m.» Et assurer un garde-manger en privilégiant les essences indi- gènes qui feront le bonheur des oiseaux. Alors, un oreiller de paresse, le nichoir artificiel? «Leur offrir un abri ne leur enlève pas l’instinct ni n’af- faiblit l’espèce.On leur facilite la tâche en leur faisant gagner du temps et en leur permettant par- fois plusieurs nichées. Mais ce qu’on fait n’est pas suffisant.» Patricia Brambilla Photos Laurent de Senarclens et Istockphoto Infos sur www.birdlife.ch, www. vogelwarte.ch, www.sorbus-oiseaux.ch facile de construire u des tout prêts sur associations d Eviter toutefo on ne peut mieux po ou des inst ➔ carton b ries, et end brou de no base d’eau, oiseaux étan placer à l’intérieur, ni L’habitant préfère amé peut par contre peindr couleurs vives ou av l’apparence n’a aucu ➔Pour l’installation, soleil et choisir un emp res du trou de lle densité de ous les 50m.» manger en ces indi- nheur un e ? ne leur ni n’af- r facilite nt gagner rmettant par- es. Mais ce uffisant.» icia Brambilla de Senarclens et Istockphoto www. bus-oiseaux.ch Petits et grands se mettent au golf La Suisse compte de plus en plus d’amateurs de ce sport. En matière d’habillement, le polo reste de mise mais les golfeurs, eux, ont changé de visage. Reportage au Golf Parc du Signal de Bougy (VD). I l y a du monde ce mercredi après-midi sur l’étendue verte du Signal de Bougy, au-dessus d’Aubonne (VD). Certains s’entraî- nent au practice: alignés, ils en- chaînent les mouvements amples pour envoyer la balle à cent ou cent cinquante mètres. Plus loin, d’autres exercent le «putting», le dernier coup à quelques centimè- tres du trou. Les cours pour enfants battent leur plein. Sur le green, les courageux se sont lancés sur le par- cours dix-huit trous, pour quatre heures de jeu. Près d’une centaine de bambins fréquentent les cours dumercredi. Ils sont répartis par niveaux et par tranches d’âge. Et au vu des cris et des balles qui volent dans tous les sens, ils s’amusent. Quinn, 7 ans, a préféré le golf au tennis. «C’est plus facile, car il suffit juste de frapper correctement la balle.» Maman joue à proximité durant la leçon. «C’est important qu’ils commen- cent tôt, explique Eric Besse, le manager du Golf Parc. Même s’ils arrêtent à 15 ans et ne reprennent qu’à partir de la quarantaine, ils conservent la technique.» Un terrain unique en Suisse romande Seul terrain de golf ouvert au public en Suisse romande (les autres sont réservés à leurs membres et leurs invités), il accueille environ treize mille parties, de joueurs de tous niveaux, chaqueannée.Cependant, pour obtenir l’autorisation de faire un parcours, il faut déjà avoir un certain niveau. «Le golf ne s’ap- prendpas tout seul, insiste le direc- teur. Le geste n’est pas inné, il faut l’intégrer correctement. Il est né- cessaire également de connaître les règles, comme pour un permis de conduire, avec la théorie et la pra- tique.» Les candidats passent un exa- men et obtiennent une licence pro- Le terrain du Signal de Bougy accueille environ 13 000 parties par année. 86 | Migros Magazine 20, 16 mai 2011 Eric Besse, manager du Golf Parc C’est important que les enfants commencent tôt. Même s’ils arrêtent à 15 ans et ne reprennent qu’à partir de la quarantaine, ils conservent la technique. PLEIN AIRGOLF | 87 visoire. Après quelques mois de pratique et un nouvel examen, ils reçoivent la licence, qui leur per- met de jouer sur n’importe quel terrain. En période de grande af- fluence, les gens sont envoyés en groupe de quatre toutes les dix mi- nutes sur le green. «Il est important que les joueurs respectent le temps qui leur est attribué, sinon cela re- tarde tout le monde.» Car ce qui fait le golf, c’est aussi son état d’esprit: il y a une véritable philosophie de vie! «On se salue, c’est un sport de gentleman. On joue entre amis et cela se termine en apéro», sourit Eric Besse. Qui déplore l’image de sport pour ri- ches qui colle à sa peau. «Une sai- son de cours pour les enfants coûte 530 francs, ce n’est pas si cher. Le matériel se loue, et la taxe annuelle s’élève seulement à 250 francs, alors qu’elle peut monter jusqu’à 6000 francs, selon les endroits.» Ensuite, en fonction de son ni- veau et l’investissement possible, on peut acquérir l’équipement en- tier: douze clubs, des baskets spé- ciales, ses propres balles, le caddy... «Au début, j’ai acheté du matériel bonmarché. Puis, quand j’ai décidé de vraiment m’y mettre à fond, j’ai investi, raconte Maryse Lador, «mordue» de golf. Cela demande de prendre beaucoup sur soi, de bien respirer et se dire que sa vie n’en dépend pas.» 70% des gens découvrent le golf dans un Golf Parc D’ailleurs, la Suisse compte tou- jours plus de golfeurs, et quelque nonante surfaces de jeux. Parmi les nouveaux aficionados, 70%ont dé- couvert ce sport dans un Golf Parc Migros. Depuis leur création en 1995, sept greens à travers le pays ont vu le jour – celui du Signal de Bougy étant le seul en Suisse ro- mande. Un huitième sera inauguré les 4 et 5 juin à Wädenswil (ZH). Leur tarifs planchers et les actions «Baptême de Golf pour Fr. 9.90» remportent tous les succès. Dans le monde, les hôtels-re- sorts golf ont le vent en poupe. «C’est l’un des sports les plus prati- qués aumonde», insiste Eric Besse. Lui-même a été rattrapé par le virus à l’université et n’en a plus jamais décroché. Mais la seule chose sur laquelle ni lui ni les golfeurs ne cé- deront le moindre pouce, c’est le code vestimentaire, dont les affi- ches posées en plusieurs endroits rappellent l’existence; les jeans sont interdits, tout comme les pulls sans manches ni col. Si les enfants échappent en partie à la rigueur, celui qui se promène en tenue non conforme se voit immédiatement remis à l’ordre. «Dans l’escrime, le judo ou le football, le dress code va de soi, personne ne le remet en question. Alors pourquoi serait-ce le cas avec le golf? Il fait partie de l’état d’esprit.» Dernière pierre lancée au golf: son important coût écologique causé par les greens. «En fait, nous avons construit cet espace avec un cahier des charges élaboré par le WWF. Tout ce qui n’est pas sur le terrain est en compensation écolo- gique.» Oui,mais quid de l’arrosage, en période de sécheresse? «En 2003, année de la canicule, beaucoup d’arbres sont morts. S’il y a une sé- cheresse, notre outil de travail est fichu. Un seul des dix-huit trous coûte dans les 250000 francs. Pour chacun, nous avons un système d’arrosage indépendant. On peut gérer en fonction des besoins: trois minutes ici, cinq là.» Mélanie Haab Photos Mathieu Rod » « L e s e n f a n t s s o n t r é p a r t i s p a r n i v e a u x e t p a r t r a n c h e s d ’ â g e . P r è s d ’ u n e c e n t a i n e d ’ e n f a n t s f r é q u e n t e n t l e s c o u r s d e g o l f d u m e r c r e d i a p r è s - m i d i . Lire la suite en page 88 88 | PLEIN AIRGOLF Migros Magazine 20, 16 mai 2011 Jacqueline Perrig, 47 ans «J’ai obtenu très rapidement l’autorisation de parcours, mais je n’ai pas souhaité prendre un handicap. C’est un sport qui prend beaucoup de temps: deux heures pour le petit parcours, quatre heures pour dix-huit trous. Comme je ne travaille pas, je peux venir en semaine. J’aime l’aspect social, les rencontres que l’on fait forcément sur le parcours. Et durant ce temps, on bouge, on marche, on transpire.» Elle a commencé le golf il y a deux ans, en même temps que ses deux enfants, de 11 et 9 ans, qui fréquentent les cours. Elle loue aussi régulièrement les services d’un professeur. «Sinon, on prend de mauvaises habitudes, car ce n’est pas un mouvement naturel. On est plus performants en jouant techniquement juste», explique Jacqueline Perrig, qui confie que ses enfants font beaucoup plus de progrès qu’elle. Dans la famille nyonnaise, seul son époux ne pratique plus le golf. «Il avait un bon toucher de balle, mais aucune patience pour passer tout un après-midi sur le green.» EN BREF Voiturettes électriques Il n’y a qu’une voiture électrique au Golf Parc du Signal de Bougy, réservée aux personnes à mobilité réduite. L’investissement, l’entretien et le stockage de ces véhicules auraient posé trop de problèmes, selon Eric Besse. En revanche, sur certains parcours, elle est nécessaire voire obligatoire, selon les distances à parcourir et le temps imparti. Swin-golf et mini-golf Pour les personnes qui n’ont jamais touché un club, mais que le golf n’intéresse pas, il se décline en autres spécialités: le swin-golf, avec une balle plus grosse et plus légère, se pratique également sur herbe, en suivant un parcours de neuf ou dix-huit trous. Quant au mini-golf, il se joue en famille, sur un espace plus réduit, en béton ou en feutre. Les obstacles peuvent être tout à fait fantaisistes. Festival pour enfants au Signal de Bougy Le week-end de Pentecôte (dimanche 12 et lundi 13), le parc Pré-Vert du Signal de Bougy, attenant au terrain de golf, accueil un mini-Paléo, avec une série de concerts, et surtout la possibilité de dormir sous tente, avec un programme musical spécial de réveil. www.doremifamille.ch Hervé Danflous, 54 ans «Ma femme joue depuis longtemps, j’avais dit jamais!» Et finalement, lorsqu’il a remis son commerce à son fils, il y a trois ans, il s’est retrouvé avec beaucoup de temps libre, car «il en faut beaucoup pour jouer». Et s’est mis au golf, d’abord à Verbier où le couple résidait, puis au Signal de Bougy. «J’aime ce sport, car l’on peut toujours progresser, tenter de combler ses lacunes techniques. Par exemple, mon swing n’est pas encore totalement en place. Et chaque coup est unique.» Le green de Verbier est relativement pentu, ce qui complique encore la tâche du débutant, car beaucoup de coups se font en aveugle, sans voir le but. «J’ai perdu pas mal de balles au début!» sourit Hervé Danflous. Clémence et Mathilde Fankhauser, 9 ans et 7 ans et demi Avec leurs casquettes serties de brillants et leur assurance au moment de frapper la balle, elles ont déjà tout de vraies golfeuses. «On a commencé à jouer à 4 ans, dans le jardin à la maison. J’aime faire des beaux coups, j’en fais beaucoup. Quand je rate une balle, ça m’énerve», raconte l’aînée, Clémence. «On a choisi nos clubs ensemble, moi j’ai pris l’orange. J’aime tirer loin», ajoute Mathilde. Les Fankhauser sont venus en famille cet après-midi depuis Lausanne. Monsieur joue depuis vingt-deux ans, Madame a suivi. Les parents s’entraînent sur le practice, le grand frère, jeune adulte, affûte ses coups. Les fillettes fréquentent les cours depuis cette saison et se réjouissent de jouer sur le green. «On est allés en vacances aux Seychelles et on a joué au golf, c’était bien!» Graphologie Notre graphologue étudiera les grandes lignes de votre écriture Amour Santé Chance Travail Réussite Développement personnel Découvrez les secrets de votre personnalité Votre analyse gratuite Recopiez ce texte sans oublier de le signer Née d’un mouvement déterminé de la main, l’écriture résulte d’une impulsion émise par le cerveau, centre moteur de l’organisme qui conditionne l’exercice des facultés mentales, les émotions et les sensations. Ce dernier enregistre vos besoins, tendances, désirs et passions. Le mouvement responsable de la trace d’encre, qui correspond donc à une impulsion du cerveau, traduit à la fois la pensée, les remous intimes et la vie physique. Mme Mlle M. Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Localité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Je suis né(e) le : . . . . . . . / . . . . . . . / 19. . . . . . . J’écris de la main droite gauche Bon à découper et renvoyer à : Serubi Graphologie – PBM - Rue de la Gare 2 Case postale 170 - 1162 Saint-Prex Joignez seulement 4 timbres de 1.- à votre envoi pour frais de dossier. MMF 16/05/2011 Offre réservée aux personnes majeures Ne payez rien www.graphologie.com 90 | Migros Magazine 20, 16 mai 2011 devient pas pour elle le substitut de l’homme, de l’amant. Je vois davantage entre eux une relation de complémentarité: un garçon apporte à sa maman la part de masculinité qui lui manque.» Quant à l’enfant, s’il voue une ex- traordinaire passion à sa maman lorsqu’il est petit, il prendra ses distances à l’adolescence. «L’en- jeu est alors de rencontrer une autre femme. Se débarrasser de l’amour maternel lui permet en quelque sorte de se rassurer, de se sentir libre de mener sa vie senti- mentale.» Cette «rupture» se déroulera plus oumoins bien, en fonction du type de mère auquel il a affaire (lire encadré). Car dans son ou- vrage, Alain Braconnier distingue cinq figures emblématiques de mamans, tout en prenant bien soin de préciser qu’il ne s’agit pas de structures fermées. Une mère pourra être distante un jour et pos- sessive le lendemain. Du côté des fils, on en trouvera aussi de genres différents, comme le soumis ou l’éternel amoureux. L’un des plus La première femme de leur vie U n véritable cauchemar! Dans Le Complot d’Œdipe, du réali- sateur américain Woody Al- len, unemère envahissante dispa- raît lors d’un spectacle de magie, pour se retrouver quelques heu- res plus tard... dans le ciel new- yorkais! Une position idéale pour surveiller les moindres faits et gestes de son fils, s’immiscer dans ses relations avec les femmes et raconter au passage à tous les ha- bitants de la ville les déboires de son rejeton lorsqu’il était enfant. Certes, le trait est grossi, mais derrière chaque caricature se ca- che un fond de vérité. Et il serait absurde de nier l’influence que peut avoir une mère sur les aven- tures sentimentales de son gar- çon. La première femme de ma vie, chantait Joe Dassin en hommage à sa maman. Une notion reprise et validée par le médecin et psy- chologue français Alain Bracon- nier dans son ouvrageMère et Fils. «Dans la vie d’un homme, l’expé- rience d’une mère est décisive, décrète-t-il. La manière dont elle nous a élevés s’infiltrera dans chacune de nos relations. Si elle se montre trop distante, par exemple, on aura tendance à chercher une compagne mater- nelle.» Le spécialiste se refuse toute- fois à affubler les mères de tous les maux. «On a longtemps dit par exemple que les mamans trop étouffantes étaient à l’origine de l’homosexualité de leur garçon. Le raisonnement est un peu sim- pliste. Certes, on a observé quel- ques cas, mais de là à en tirer un lien de cause à effet...» Selon lui, une mère n’aimera jamais trop son fils, «tant qu’elle respecte ce qu’il est, tant qu’il ne Comme le chantait Joe Dassin, une mère occupera toujours une place de choix dans le cœur de son fils. Et vice versa. Analyse de cette relation si particulière et de son influence sur la vie amoureuse du garçon devenu grand. VIE PRATIQUE MIEUXVIVRE | 91 Quel(s) type(s) de mère êtes-vous? Voici un test proposé par Alain Braconnier dans son ouvrage «Mère et Fils» (Ed. Odile Jacob). Répondez par oui ou par non aux questions suivantes et entourez les lettres correspondant à vos réponses positives. (Certaines questions peuvent se rapporter à la manière dont vous vous comportiez avec votre fils lorsqu’il était enfant et sont donc à conjuguer au passé.) 1) b Auriez-vous nettement préféré avoir une fille à la place d’un garçon? 2) a Acceptez-vous que votre fils ne réponde pas à vos questions? 3) e Vous sentez-vous la plus heureuse des mères quand il se câline dans vos bras? 4) c Vous sentez-vous obligée de le réveiller chaque matin, bien qu’il ait un réveil dans sa chambre? 5) e Vous dites-vous souvent qu’il est le plus beau du monde? 6) c Ressentez-vous souvent le besoin de lui dire: «Sois prudent! Un accident est si vite arrivé...»? 7) a Acceptez-vous qu’il ne parle pas facilement de ce qu’il éprouve? 8) c Vous inquiétez-vous au moindre de ses retards? 9) b Pensez-vous souvent: «Je ne me sens bien qu’avec les bébés?» 10) a Quand vous avez une critique à lui faire, parvenez-vous facilement à l’exprimer de façon claire et directe? 11) e Etes-vous très émue quand on vous dit qu’il est beau? 12) b Avez-vous le sentiment que, puisque votre fils est un garçon, il n’a pas besoin de vous? 13) e Avez-vous souvent le sentiment de parler «amoureusement» de votre fils à vos amies? 14) a Cherchez-vous pour votre fils des activités où il puisse se dépenser physiquement? 15) c Avez-vous toujours peur qu’il n’ait pas suffisamment mangé? 16) d Prenez-vous systématiquement son parti contre son père? 17) d Avez-vous un besoin excessif de contrôler l’ensemble de sa vie et de ses fréquentations? 18) a Trouvez-vous normal qu’il ne s’intéresse pas à vos soucis personnels? 19) d Acceptez-vous difficilement qu’il aime aller chez ses grands-parents? 20) d Trouvez-vous ridicule qu’il refuse de vous embrasser? 21) d Pensez-vous souvent qu’il pourrait faire mieux? 22) b Avez-vous le sentiment, depuis qu’il est né, de ne pas ressentir ce qu’il ressent? 23) c Avez-vous toujours peur qu’il se fasse dominer par ses camarades de classe? 24) e Quand votre fils reçoit un compliment ou une bonne note, votre moral en est-il tout de suite transformé? 25) b Vous sentez-vous mal à l’aise avec votre fils parce que c’est un garçon? beaux hommages demeurant ce- lui de l’écrivain Albert Cohen: «Les fils ne savent pas que leur mère est mortelle.» Quant à l’évolution du rôle de la femme dans la société au cours des dernières décennies, elle n’a eu, selon le psychologue, français, que peu d’influence sur cette si particulière relation. «Même si elles affirment davan- tage leur autorité, les mamans sont restées très féminines avec leur garçon.» Tania Araman Illustrations François Maret ➔ Plus vous avez de réponses a, plus vous êtes une mère bienveillante. «C’est LA bonne mère. Elle supporte les caprices de son fils, fait face aux difficultés qu’il peut rencontrer durant l’adolescence. Elle conservera toujours pour lui une attitude d’attention et envisa- gera de manière positive sa relation avec une autre femme. Si elle sent qu’il est trop proche d’elle, elle saura le mettre à distance.» ➔ Plus vous avez de réponses b, plus vous êtes une mère distante et craintive. «On peut penser qu’elle a rencon- tré des difficultés avec les hommes, notamment avec le père de son fils. La relation n’était pas suffisamment heureuse, elle ne peut s’empêcher de voir dans son enfant l’image de son ex. Elle se serait peut-être sentie plus à l’aise avec une fille.» ➔ Plus vous avez de réponses c, plus vous êtes une mère protectrice. «On peut l’apparenter à une mère poule: elle doute des capacités de son fils à se débrouiller tout seul, elle voit en lui une certaine fragilité. Son côté protecteur peut s’avérer envahissant. Pour vivre une relation amoureuse, l’enfant devra peut-être avant tout la repousser.» ➔ Plus vous avez de réponses d, plus vous êtes une mère possessive. «Elle est anxieuse et éprouve le besoin de tout contrôler. Elle ne veut pas que son fils lui échappe. Il s’agit souvent d’une mère qui a élevé seule son enfant, elle a donc du mal à le voir s’éloigner d’elle.» ➔ Plus vous avez de réponses e, plus vous êtes une mère passionnée. «La mère passionnée a tendance à voir son fils comme le substitut d’un homme, elle est trop proche de lui. La situation peut devenir gênante pour l’enfant. Il y a de fortes chances qu’elle se montre agacée par la présence d’une autre femme dans la vie de son fils.» Résultats et analyse d’Alain Braconnier 92 | Migros Magazine 20, 16 mai 2011 Pas envie de dormir! son propre programme. Le prin- cipal étant de passer quelques instants privilégiés avec son bam- bin. «Ainsi, le sentiment de cou- pure est moins net, explique Lau- rence Zimmermann. Attention toutefois à ne pas instaurer une routine trop contraignante. Cer- tes, les enfants ont besoin de re- pères, mais il ne faut pas non plus que cela devienne une corvée pour les parents. Tout est une question d’équilibre...» Et si, malgré le rituel, Junior se relève encore une dizaine de fois, avant de finalement sombrer dans le sommeil, vaincu, à 22 heu- res passées? «Il faut éviter d’en rajouter, d’entrer dans son jeu, sans toutefois s’énerver. Le contact, c’est justement ce qu’il recherche. Il vaut mieux lui dire fermement de retourner se cou- cher. Pour ne pas adopter une attitude trop rigide, on peut ac- cepter qu’il se relève une fois, deux fois mais si possible pas da- vantage. Il ne faut pas oublier que la qualité et la quantité de som- meil ainsi qu’une certaine régula- Fini, le temps béni où Junior était trop petit pour se relever tout seul la nuit... Depuis qu’on lui a supprimé son lit à barreaux, le voilà qui rapplique tous les soirs au salon, retardant au maximum le moment de céder au sommeil. Analyse et conseils d’une psychologue. Votre enfant sort de son lit et ne veut pas s’endormir? Une situation tout à fait normale. M aman, j’ai soif!» «Tume fais encore un câlin?» «J’ai besoin d’aller aux toilettes...» 21 heures. Voilà belle lurette que Junior, 3 ans et demi, devrait être tombé dans les bras de Morphée. Pourtant, rien à faire. Pour la cinquième fois aujourd’hui, il débarque dans le salon – où ses parents tentent tant bien que mal de suivre leur feuille- ton – avec une nouvelle récla- mation. D’ailleurs, depuis qu’il est capable de sortir tout seul de son lit, impossible, ou presque, de passer une soirée tranquille. Mais pourquoi a- t-il tant de mal à s’abandonner au sommeil? «Cette situation est loin d’être anormale, rassure d’em- blée Laurence Zimmermann, psychologue et psychothéra- peute FSP, spécialiste de l’en- fance et de l’adolescence à Ve- vey. La plupart des parents doivent lutter, à unmoment ou à un autre, pour que leur fils ou leur fille accepte de se cou- cher.» En cause, la difficulté – inhérente chez le petit en- fant – à se séparer de papa et maman. «Avec la fatigue, en fin de journée, cette frustra- tion est d’autantmoins tolérée, précise la spécialiste. Par ailleurs, si les petits rechignent à se retirer dans leur chambre, c’est aussi qu’ils ont peur que la soirée continue sans eux: ils ont l’impression qu’ils vont manquer quelque chose.» Passer des instants privilégiés D’où l’importance du rituel du coucher, qui permet une tran- sition entre l’agitation de la journée et le moment où il se retrouve seul dans son lit. His- toire, chanson, bisous et câ- lins: à chacun de composer VIE PRATIQUEGRANDIR | 93 rité dans les heures de cou- cher sont très importantes pour la croissance de l’enfant, tant sur le plan psychique que psychologique.» Pour la spé- cialiste, il s’agit également de ne pas lui donner de mauvai- ses habitudes: «Evitez par exemple de rester systémati- quement dans sa chambre jusqu’à ce qu’il s’endorme», met- elle en garde. Il risquerait de ne plus se laisser aller au sommeil sans cette présence... Cauchemars et perturbations quotidiennes Ne pourrait-on pas s’imaginer que Junior retarde ainsi le mo- ment fatidique de l’assoupisse- ment par crainte de plonger dans un sommeil peuplé de cauche- mars? «Bien sûr, il s’agit d’une éventualité, reconnaît Laurence Zimmermann.Mais je doute qu’à 3 ans un enfant soit capable d’an- ticiper à ce point-là. Comme à nous, il lui arrive de faire des mauvais rêves. Mais en général, ceux-ci restent isolés. S’ils de- viennent plus fréquents, il faudra alors s’interroger.» Pour la psychologue, le petit est bien souvent conditionné par l’atti- tude des parents, par leur propre perception de la nuit et de l’idée de dormir. «Si ces derniers envisagent le moment de se coucher avec une certaine angoisse, cela peut avoir une influence sur leur fils ou leur fille.» Il est donc indispensable d’envisager cette étape dans la séré- nité. «De même, il vaut mieux es- sayer de ne pas dramatiser les pé- riodes de changements.Undivorce par exemple peut parfois perturber le sommeil de l’enfant. Il est nor- mal qu’une telle situation influence son comportement. Or, les parents ont tendance à culpabiliser et à modifier leurs propres réactions si le petit peine à s’endormir du- rant cette période. Ils sont plus coulants parce qu’ils le prennent en pitié. Mais ce faisant, ils ris- quent de l’enfermer dans unemau- vaise habitude.» Une dernière recommandation aux pères et mères, pour qui cette période n’est parfois pas évidente: «Suivez votre instinct: en général, c’est le meilleur conseiller. Et pro- fitez-en! Le rituel du coucher est unmoment tendre à partager avec l’enfant. Cela ne durera pas toute la vie. Une époque viendra où ils Dans leur ouvrage «Le sommeil, le rêve et l’enfant» (Ed. Albin Michel), Marie Thirion et Marie-Josèphe Challamel dispensent quelques conseils aux parents pour renvoyer leur rejeton au lit sans trop de heurts. La plupart de ces astuces se basent sur un système de «contrat» passé avec le petit. On peut par exemple jouer sur la fermeture de la porte de sa chambre, en lui disant clairement: «Si tu te lèves, on ferme la porte; si tu restes dans ton lit, on la laisse ouverte.» Ainsi, s’il refuse de rester couché, on s’exécutera. Durant une minute pour commen- cer, après quoi on le remettra au lit en lui répétant les termes du contrat. S’il continue, on fermera à nouveau la porte, durant deux minutes, et ainsi de suite. Les auteurs précisent qu’il est indispensable de demeurer inébranlable durant cet exercice, tout en faisant preuve de tendresse et de calme. «L’enfant sentira bien que vous êtes déterminé dans votre projet et qu’il n’a rien à gagner dans l’escalade de la bagarre.» Autre solution, établir avec lui un programme, en concevant un agenda de nuit, comprenant des dessins colorés pour illustrer les bonnes et les mauvaises soirées ainsi qu’un système de récom- pense et de valorisation pour les fois où il ne se relève pas. Par exemple, on pourra lui permettre de ressortir une fois de sa chambre en lui confiant un jeton qu’il donnera à ses parents s’il vient les trouver. Si les jetons ne sont pas utilisés, il pourra en échanger un certain nombre (à déterminer à l’avance) contre une récompense. A partir de ces idées, chaque parent pourra imaginer son propre système... Un contrat passé avec l’enfant ne vous accepteront même plus dans leur chambre...» Et de préci- ser qu’à partir de 5-6 ans, le petit aura moins d’appréhension à se retrouver seul le soir comme la journée, et supportera mieux la séparation. Tania Araman Photo Getty et LDD Laurence Zimmermann, psychologue et psychothérapeute FSP «Certes, les enfants ont besoin de repères, mais il ne faut pas non plus que cela devienne une corvée pour les parents. Tout est une question d’équilibre.» 94 | Migros Magazine 20, 16 mai 2011 Et dans la vraie vie, elle est comment cette voiture? L ’ h a b i t a c l e S p o r t i f , s i m p l e e t s p a c i e u x , l ’h a b i t a c l e d e l a M a z d a 3 s e d i s t i n g u e p a r u n e t r è s b o n n e i n s o - n o r i s a t i o n , o n y e s t c o m m e d a n s u n c o c o n . L e s p a s s a g e r s o n t d e l a p l a c e e t b é n é f i c i e n t d ’u n e a s s i s e c o n f o r t a b l e , à l ’a v a n t c o m m e à l ’a r r i è r e . L ’ h a b i t a c l e Une bulle de bien-être Un habitacle spacieux et lumineux ainsi que des sièges au moelleux cossu offrent aux passagers un très agréable confort. L e f il t r e à p a r t ic u le s s a n s e n t r e t ie n L e m o t e u r 1 .6 o p t im is é in c lu t u n c a t a ly s e u r d ’o x y d a t io n q u i a u g m e n t e la t e m p é r a t u r e d e s g a z d ’é c h a p p e m e n t , c e q u i o p t im is e la c o m b u s t io n d e s p a r t ic u le s . L e f il t r e à p a r t ic u le s fo n c t io n n e a lo r s s a n s a d d it if . Il n e n é c e s s it e a u c u n e n t r e t ie n e t p e r m e t d e r é d u ir e le s c o û t s d ’u t il is a t io n . chaque kilomètre parcouru. C’est en quittant l’autoroute que je me suis rendu compte que cette conduite tout en douceur avait atteint ses limites. Comme nombre de motorisations Diesel, celle de la Mazda 3 s’est montrée un peu molle lorsque la pente s’est accrue et j’ai été contrainte de rétrograder et de presser fortement sur les gaz pour retrouver une conduite agréable, mais bien moins paisible que jusqu’alors. J’ai obtenu le répondant que j’attendais, mais pour cela, il m’a fallu monter haut dans les tours. Au village, une conduite aussi sportive n’avait pas lieu d’être et à nouveau un sentiment de lourdeur est apparu. Rien de bien méchant toutefois, mais c’est regrettable. Par Leïla Rölli, chroniqueuse automobile Cette semaine, je suis remontée à Nendaz pour reprendre mes affaires et remettre les clés de l’appartement loué cet hiver avec des amis. Pour m’accompagner dans ce périple, une Mazda 3 confortable à souhait! Un habitacle spacieux et lumineux ainsi que des sièges au moelleux cossu m’ont plongée dans une bulle de bien-être pendant toute la durée du trajet. Contrairement aux voyages précédents, je n’étais pas pressée d’arriver et savourais MA SEMAINE ENMAZDA3 | 95 L a s t r a t é g i e d ’a l l é g e m e n t A f in d e r é d u ir e s o n im p a c t s u r l’ e n v ir o n n e m e n t , M a z d a la n c e la s t r a t é g ie « Z o o m - Z o o m R e s p o n s a - b le » . L ’a ll é g e m e n t d e s v é h ic u le s f a it p a r t ie d e s n o m b r e u s e s m e s u r e s d e s t in é e s à r é d u ir e le s é m is s io n s d e C O 2 . M a lg r é s e s d im e n s io n s e n h a u s s e e t s e s é q u ip e m e n t s p lu s n o m b r e u x , la n o u v e ll e M a z d a 3 a c c u s e 1 5 k g d e m o in s q u e s o n p r é d é c e s s e u r . L e t a b l e a u d e b o r d I l s ’ a r t i c u l e a u t o u r d u c o n d u c t e u r a v e c s i m p l i c i t é e t a c c e s s i b i l i t é . I n t u i t i v e s , l e s c o m m a n d e s s o n t r e g r o u p é e s p a r f o n c t i o n , c o m m e h i é r a r c h i s é e s s e l o n l e u r u t i l i t é . D e u x é c r a n s L C D s u r m o n t e n t l e t o u t d a n s u n a g e n c e m e n t s o b r e e t é l é g a n t . d m o y e n n e s u i s s e Emission de CO2 en g/km 1 6 7 8 0 1 0 0 1 1 7 2 0 0 m o d è l e t e s t é 1 8 0 1 4 0 1 2 0 1 6 0 m o y e n n e s u i s s e ’ l l t Fiche technique Mazda 3 Moteur / transmission: moteur 1.6 CD 5d Exclusive III (2010), Diesel 4 cylindres, 1560 cm 3 , 115 ch. Boîte manuelle 6 rapports. Performance: 0-100 km/h = 11.0 s, vitesse de pointe: 186 km/h. Dimensions: Lxlxh = 446,0 cm x 175,5 cm x 147,0 cm. Poids à vide: 1255 kg. Consommation: Mixte: 4,4 l/ 100 km Emission de CO2: 117 g/km. Etiquette Energie A Prix: à partir de Fr. 30 450.- L e s é q u ip e m e n ts L a M a z d a 3 o ff re u n e m u lt it u d e d ’o p ti o n s d e s é ri e d o n t d e s ré tr o v is e u rs à ré g la g e é le c tr iq u e , u n s y s tè m e a u d io c o m p re n a n t le c te u r C D c o m p a ti b le M P 3 e t u n e p ri s e a u x ili a ir e p e rm e tt a n t u n ra c c o rd e m e n t a u x le c te u rs M P 3 s u n e Afin d’alléger la tristesse du départ, mes colocataires et moi sommes allés faire une razzia de savoureux produits régionaux. Au vu des quantités que nous ramenions, il était hors de question de se passer du coffre spacieux du véhicule de la semaine. Avec de nombreux sacs, deux snowboards, des boots et deux paniers à commission garnis à ras bord, j’ai été ravie de découvrir le volume de chargement de la Mazda 3. Au final, je n’ai eu besoin d’abaisser qu’un siège sur trois pour ranger les victuailles et les multiples affaires à redescendre en plaine. Non sans émotion, j’ai regagné l’autoroute et retrouvé les conditions de conduite qui m’avaient tant apaisée lors de mon voyage aller. Course féminine Suisse Dimanche 19 juin 2011 25 e Inscrire maintenant! Délai d‘inscription: 20 mai 2011 Délai d‘inscription online: 7 juin 2011 www.frauenlauf.ch Le meilleur moment pour se rendre en Tunisie, c’est maintenant ! Le pays entier met tout en œuvre pour votre bien-être et celui de votre famille. Vous y trouverez un accueil chaleureux et une ambiance conviviale, pour le bonheur des petits et des grands. Placez vos vacances sous le signe de la détente, redécouvrez la Tunisie ! www.tunisie.ch R i e n n ’ e s t p l u s p r é c i e u x q u e l e b i e n - ê t r e d e s e s e n f a n t s . L’offre de la semaine: Migros Magazine 20, 16 mai 2011 COUP DE CHANCECAFÉ | 97 Participer et gagner! Gagnez l’une des trois machines à café Prima- Donna ESAM6600 De’Longhi d’une valeur de 1499 francs. Participer en téléphonant au 0901 591 913 (1 franc par appel sur le réseau fixe) et en indi- quant vos nom et adresse. En envoyant un SMS avec le mot CHANCE ainsi que votre adresse au numéro 920 (1 franc par SMS). Exemple: CHANCE Pierre Lexemple, rue de la Fortune 1, 9999 Caraïbes. En remplissant le formulaire sur internet: www.migrosma- gazine.ch/coupdechance En envoyant une carte postale à: Migros Magazine, «café», case postale, 8099 Zurich. Délai d’envoi: dimanche 22 mai 2011. Les gagnant(e)s seront informé(e)s par écrit. Le versement de la contre-valeur ne peut être exigé. Le recours à la voie juridique est exclu. Aucune correspondance ne sera échangée au sujet du concours. Magazine 20, 16 mai 2011MaMaMagazgazgazineineine 202020, 1, 16 m6 m6 mai 2012012011 Cette machine à café intelligente signée De’Longhi mémorise les proportions de lait et de café selon les préférences de chacun. Préparez-vous un latte macchiato comme au bistrot. Pause délice Savourez un café aussi bon que dans un bar italien: gagnez l’une des trois machines à café PrimaDonna ESAM6600 de De’Longhi. C appuccino, latte macchiato, café au lait… Pour en profi- ter, il suffit de presser une touche de la machine à café Pri- maDonna ESAM6600 du fabri- cant italien De’Longhi. Que de plaisirs raffinés grâce au système breveté «Cappuccino» de cet ap- pareil de haute technologie! Grâce à la fonction de mémo- risation, la proportion exacte de café et de lait propre aux goûts de chacun peut être programmée et conservée, qu’il s’agisse de cap- puccino, de latte macchiato ou de café au lait. Même l’intensité de l’arôme, le volume d’eau et la tem- pérature (contrôlée électronique- ment) peuvent être déterminés par l’utilisateur. Mieux encore: la subtile machine à café automatique enregistre le préréglage de cinq intensités de café (d’«extra-doux» à «très fort») et de trois grandeurs de tasses. Le volume de la mousse ou du lait chaud sont, eux, déterminés par un régulateur à variomètre. La PrimaDonna ESAM6600 porte le label «CRF Technologie», que l’on pourrait traduire par «café parfaitement frais». Il s’agit d’un nouveau concept de moulin- broyeur intégré qui fournit un café toujours fraîchementmoulu. Ano- ter que lamachine peut aussi fonc- tionner avec du café en poudre. Un système entièrement auto- matique de nettoyage et de détar- trage garantit unehygiène parfaite. Les concepteurs ont également pensé aux économies d’énergie: chacun peut programmer le dé- clenchement automatique. Naturellement, pour une ma- chine aussi luxueuse et perfor- mante, le fabricant ne pouvait que miser surundesigndequalité.Rai- son pour laquelle la firme De’Lon- ghi a opté pour un boîtier et un front en acier raffiné sur lesquels les doigts ne laissent pas de traces. Grâce à un compartiment à café, à un réservoir d’eau (avec indication du niveau) et à un sys- tème pour la mousse amovibles, le nettoyage de lamachine est des plus aisés. www.melectronics.ch Article n o 7174.036 CUMULUS-Deals Collectionnez des points: dans tous les magasins Migros, Restaurants Migros, Gourmessa, Migros France, Melectronics, SportXX, Micasa, Do it + Garden Migros, Obi, Migrol, migrolino, Ex Libris, www.exlibris.ch, partenaire Migros, LeShop.ch, Vacances Migros, Switz 98 | Migros Magazine 20, 16 mai 2011 2. travel.ch Majorque: rabais de 75 francs Majorque vous séduit avec ses plages, son histoire et une nature foisonnante. Avec travel.ch, profitez d’un rabais de 75 francs sur votre réservation à Major- que (vol et hôtel). Vous collectez ce faisant de précieux points CUMULUS (1 franc = 1 point CUMULUS). Tapez www.travel. ch/cumulus_fr, cliquez sur les actions et les 75 francs seront automatiquement déduits de votre réservation d’hôtel. 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Ce magnifique hôtel de 4* se situe directement sur une belle plage de sable fin VacancesEntreprises Formation App. vacances Immobilier F-Bourgogne Sud, ferme bien restaurée, 1,6 ha, € 350’000.– Téléphone 079 567 25 74 – 0033 795 672 574 www.mpconcept.ch/torpes Superbe 3 pces 4 - 6 Pers. Piscine + accès direct à la mer. ANTIBES-LES-PINS TÉL. HEURES BUREAU – 032 721 44 00 LEMANIA Ecole Lémania – Lausanne www.lemania.ch021 320 1501 Cours d'été dès le 27.06.2011 Deux campus, à Lausanne et à Sion, selon votre âge et vos besoins ! Améliorez vos connaissan- ces d’anglais, dans une ambiance internationale ! Avant de jeter votre vieux salon, demandez-nous une offre! Parce que le recouvrement du rembourra- ge vaut presque toujours la peine. Nous recouvrons également votre ancien salon d‘étoffe ou de véritable cuir nappa. Salon de remplacement gratuit. Service express en 10 jours seulement. Garantie 10 ans. Conseils à domicile, aussi le soir, dans toute la Su- isse. 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Layout: Marlyse Flückiger, Nicole Gut, Bruno Hildbrand, Gabriela Masciadri, Tatiana Vergara Photolithographie: René Feller, Martin Frank, Reto Mainetti Prépresse: Peter Bleichenbacher, Marcel Gerber, Felicitas Hering Service photo: Tobias Gysi (responsable), Christina Rohner (resp. pour la Suisse romande), Susanne Oberli Correction: Paul-André Loye Internet: Laurence Caille Secrétariat: Stefanie Zweifel (responsable), Imelda Catovic Simone, Doris Fischer, Nadja Eppenberger Département des éditions: [email protected] Téléphone: 044 447 37 70 Fax: 044 447 37 34 Lorenz Bruegger (chef du département, a.i.), Nadia Falce Abonnements: [email protected] Sonja Frick (responsable), Téléphone: 044 447 36 36 Fax: 044 447 36 24 Annonces: [email protected] Téléphone: 044 447 37 50 Fax: 044 447 37 47 Stephan Gartenmann (responsable), Thomas Brügger, Nicole Costa, Yves Golaz, Hans Reusser, Kurt Schmid Service Interne: Nicole Thalmann (responsable), Verena De Franco, Christine Kummer, Janine Meyer, Danielle Schneider, Jasmine Steinmann Marketing: Alexander Oeschger (responsable), Maya Bächtold, Alexa Julier Media Services: Patrick Rohner (responsable), Eliane Rosenast Editeur: Fédération des coopératives Migros IMPRIMERIE Centre d’impression Edipresse, 1030 Bussigny IMPRESSUM * M * S * L * E * A * M A G O U I L L A G E * N U L * R E U N I R A I E * D E T E S T A * G U * A I V A L U O T E * N E M * R * A C T E S I C * E O N * C A O R N E B E B * A N S * L * F * S E L I E * I U L E S * R * E R A F L E R I O N A N A R * U S U R P E * T S A R * T E * E T U S A S S S * R E C U S E E E E Publicité Solution Problème n° 19 Mot: fabulatrice Gagnants Mots fléchés n° 18 Tobias Pannatier, Fully (VS); Pierrette Vuille, Muraz-Collombey (VS); Claire Lise Dupertuis, Marin (NE); Victor Rubin, Renens (VD); Bernadette Murith, Epagny (FR). Comment participer: Par courrier (courrier A): Migros Magazine, Mots fléchés, case postale, 8099 Zurich Par courriel: www.migrosmagazine.ch/motsfleches Par SMS: envoyez MMF puis la solution au numéro 919 (Fr. 1.-/SMS ) Par téléphone: composez le 0901 333 104 (Fr. 1.-/appel, tarif depuis un réseau fixe) et communiquez la solution ainsi que votre adresse sur le répondeur. Délai: votre carte postale, votre courrier électronique ou votre appel doit nous parvenir au plus tard dimanche 22 mai 2011, à 18 heures. A gagner 5 bons d’achat Migros d’une valeur de 100 francs chacun. HÖGG Liftsysteme AG CH-9620 Lichtensteig Tel. 071 987 66 80 www.hoegglift.ch Monte-escaliers www.saison.ch 102 | Migros Magazine 20, 16 mai 2011 Carte d’identité Nom: Sara Gerber, organiste. Naissance: le 26 mai 1978 à Bienne. Etat civil:mariée, un petit garçon. Signes particuliers: entêtée, travailleuse, clairvoyante. Elle aime: la musique classique, les douceurs chocolatées, la chaleur, la vie de famille. Elle n’aime pas: l’art contemporain qui ne recherche plus l’esthétique mais la provocation, les choux de Bruxelles, avoir froid avant de s’endormir. Un grand rêve: «J’aimerais beaucoup jouer à l’église Saint-Eustache à Paris et à Saint-Jacques à Hambourg, où se trouve un orgue mythique que Bach aurait voulu avoir.» C t d’id tité Ne tirez pas sur l’organiste! Sara Gerber, à Bienne, veut redonner ses lettres de noblesse à un des plus mal-aimés instruments de musique. Et montrer que l’orgue est plus puissant que poussif. La preuve par un CD et deux festivals. L a jeune femme aime renver- ser les clichés. Et s’assied vo- lontiers en robe courte et glamour devant les grandes or- gues d’église. Oui, Sara Gerber, 33 ans, casse l’image austère de l’organiste traditionnelle et, du haut de son mètre cinquante, adore sentir «les vibrations qui font trembler le bois des bancs». Elle manie son instrument com- me elle pilote sa voiture au mo- teur turbo, laisse enfler le volu- me, fait monter la puissance vrombissante d’une partition de Daquin comme elle passe la qua- trième vitesse. «J’essaie de donner une image fraîche, de jouer des airs joyeux. C’est majestueux, un orgue, digne de grands concerts. Et puis, il re- présente un orchestre complet à lui tout seul», s’emballe la musi- cienne. Qui a commencé le piano à 4 ans. CommeMozart. A appris à lire les partitions en même temps que l’alphabet. Et mené un parcours sans fausse note jusqu’au Conservatoire de Bienne. Un ta- lent évident qui lui a fait rafler la plupart des prix en Suisse et à l’étranger. «C’était presque une obsession» Mais à l’enterrement de sa grand- mère, un déclic se fait. La sono- rité d’une pièce de Bach la place devant une nouvelle évidence: «C’était presque une obsession, il fallait que je commence l’orgue!» A 19 ans, elle change donc de re- gistre, recommence une forma- tion musicale, s’embarque entre vergettes, claviers, pédalier et centaine de jeux, ces fameux bou- tons que l’on tire pour obtenir les sons de la flûte, de la gambe, de la trompette, de la viole, etc. Et décroche, en 2008, le poste de titulaire du temple du Pasquart à Bienne, qu’elle occupe toujours. Elle lance deux festivals d’orgue Pour dépoussiérer l’image de cet instrument, considéré parfois comme «la pompe à cantiques du dimanche», elle a enregistré un CD, Noëls français, sur l’orgue en- tièrement reconstitué de l’abba- tiale de Bellelay. Et lancé, coup sur coup, deux festivals, un au prin- temps, pour mettre en avant les jeunes talents, et un en automne. «J’ai voulu valoriser les grandes orgues du Jura, de Delémont à Laufon, et prouver aux gens que le roi des instruments peut être dévolu à autre chose qu’un mo- ment cultuel.» De quoi effacer aussi l’appellation de «cornemuse du diable» qui lui colle encore trop souvent aux tuyaux! Patricia Brambilla Photos Xavier Voirol-Strates / Istockphoto / DR www.grandesorguesdujura.ch www.concertsdupasquart.ch RÉUSSITESARAGERBER | 103 MA PASSION «L’orgue, c’est une passion et une vocation. Il y a un côté très narcissique dans le piano, alors que l’orgue m’a appris à me mettre en arrière-plan, au service du culte. Même si j’essaie toujours de trouver des pièces marquantes pour donner aux paroissiens l’envie de revenir, je dois respecter la saison, le répertoire biblique choisi. C’est une leçon d’humilité.» MON COMPOSITEUR PRÉFÉRÉ «Pour le piano, je choisirais Robert Schumann, personnalité très complexe atteinte de schizophrénie. Mais concer- nant l’orgue, je réponds Bach (illustration) sans hésiter, pour ses compositions et ses transcriptions. La totalité de son œuvre représente quinze CD, sans parler de la symbolique des nombres que l’on ne trouve chez aucun autre, les motifs qui se répètent, les notes qui forment à dessein des croix sur la partition…» MON OBJET INDISPENSABLE «Ma voiture! J’ai justement un retrait de permis de trois mois, et je suis très malheureuse… J’adore conduire et je passe une grande partie de mes journées dans mon véhicule, vu que je me déplace à la demande dans tout le Jura, pour les différentes cérémonies, mariages, enterrements, etc.» MON LIVRE DE CHEVET «J’ai été emballée par «La Symphonie du destin» de Sarah Frydman. Un roman en quatre volumes qui retrace toute l’histoire de la musique à travers quatre femmes. Une saga romancée, mais qui s’appuie sur des personnages historiques, comme les épouses de Liszt ou de Wagner.» MON ANIMAL DE COMPAGNIE «J’ai cinq chats, deux angoras jaunes, «Princesse» et «Caramel», un gris et blanc très aristocratique, baptisé «Pacha», et deux autres femelles, «Chipie» et «Nana». Oui, je suis la mère aux chats! C’est un animal que j’aime beaucoup, qu’on est quitte de sortir et qui est très indépendant.» WWW.QUIZMANIA.CH M G B w w w . m i g r o s . c h W T R I V I A L P U R S U I T © 1 9 8 1 , 2 0 1 0 H a s b r o . A l l R i g h t s R e s e r v e d . 18 MAI 2011. MERCREDI VIGNETTES LE FOIS PLUS DE REÇOIS DEUX Seulement aujourd'hui: non pas un, mais deux sachets de 5 vignettes par tranche de Fr. 20.– d’achats dans tous les magasins Migros, Do it + Garden Migros, melectronics, SportXX y compris Outdoor, Micasa, les restaurants Migros et chez LeShop.ch. Au maximum 20 sachets par achat, jusqu’à épuisement du stock. 2 POUR 1: COLLECTIONNE LE DOUBLE DE CARTES QUIZ. 2 POUR 1:2 POUR 1:2 POUR 1: 2 POUR 1: 2 POUR 1: 2 POUR 1: 2 POUR 1: 2 POUR 1: 2 POUR 1: 2 POUR 1: COLLECTIONNECOLLECTIONNECOLLECTIONNE COLLECTIONNE LE COLLECTIONNE COLLECTIONNE LE COLLECTIONNE COLLECTIONNE LE COLLECTIONNE COLLECTIONNE LE LE LE LE COLLECTIONNE LE LE COLLECTIONNE LE LE COLLECTIONNE LE LE COLLECTIONNE LE DOUBLE DOUBLE DOUBLE DOUBLE DE CARTES QUIZ. DOUBLE DOUBLE DE CARTES QUIZ. DOUBLE DOUBLE DE CARTES QUIZ. DOUBLE DOUBLE DE CARTES QUIZ. DEDEDE DOUBLE DE CARTES QUIZ. DE DOUBLE DE CARTES QUIZ. DE DOUBLE DE CARTES QUIZ. DE DOUBLE DE CARTES QUIZ. DOUBLE DE CARTES QUIZ. CARTES QUIZ. DOUBLE DE CARTES QUIZ. CARTES QUIZ. DOUBLE DE CARTES QUIZ. CARTES QUIZ. DOUBLE DE CARTES QUIZ. CARTES QUIZ. CARTES QUIZ. CARTES QUIZ. DOUBLE DE CARTES QUIZ. CARTES QUIZ. DOUBLE DE CARTES QUIZ. CARTES QUIZ. DOUBLE DE CARTES QUIZ. CARTES QUIZ. DOUBLE DE CARTES QUIZ.


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