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April 26, 2018 | Author: Anonymous | Category: Documents
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La citadine sauve le Salon de l’automobile d’Alger ! P.27 QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6881 DIMANCHE 29 MARS 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Une semaine de la mémoire en hommage au colonel Amirouche P7 C’EST UNE PREMIÈRE DEPUIS L’INDÉPENDANCE Tunis : marche contre le terrorismeP.3 DES CHEFS D’ÉTAT ET DE GOUVERNEMENT Y PARTICIPENT AUJOURD’HUI UNE ENQUÊTE DE L’ONS LE RÉVÈLE Nous sommes 40 millions d’Algériens Les élites comme fer de lance P.16 TRANSITION ÉCONOMIQUE DE L’ALGÉRIE Louiza/A rchives Liberté A PS “La Suisse et l’Algérie sont des pays de médiation” P.2 CLAUDE HÊCHE, PRÉSIDENT DU CONSEIL DES ÉTATS DE LA CONFÉDÉRATION SUISSE, À “LIBERTÉ” Le MCA empoisonne la vie de la JSK P.23 CHAMPIONNAT NATIONAL DE LIGUE I D . R . Ze ha ni /L ib er té P.4 CLAP DE FIN POUR LA 18e ÉDITION  Touggourt renoue avec la littérature et l’art P.13 “LA LETTRE, LA PLUME ET LA MÉLODIE” Ya hi a/ Li be rt é CONTRIBUTION Dimanche 29 mars 2015 2 LIBERTE L’actualité en question CLAUDE HÊCHE, PRÉSIDENT DU CONSEIL DES ÉTATS DE LA CONFÉDÉRATION SUISSE, À “LIBERTÉ” “La Suisse et l’Algérie sont des pays de médiation” Sur invitation du président du Sénat, Claude Hêche effectue une visite officielle en Algérie où il aura l’occasion de rencontrer plusieurs membres du gouvernement. C’est la première fois qu’une personnalité de ce rang séjourne en Algérie. À cette occasion, il a bien voulu accorder un entretien à Liberté. Liberté : Dans quelle mesure votre visite en Algérie peut-elle booster les relations entre nos deux pays, qui demeurent toujours en deçà des espérances des deux parties ? Claude Hêche : Les relations entre la Suisse et l’Algérie sont excellentes. Quelques jours après que l’Algérie eut célébré la Jour- née de la victoire, le 19 Mars, qui commémore les accords d’Évian de 1962, j’aimerais rappeler que la Suisse a contribué, discrètement, pour que les négociations qui ont abouti à ces accords puissent avoir lieu. Maintenant, il est certain que nos rela- tions peuvent être “boostées” pour reprendre votre mot. J’espère que ma visite comme président du Conseil des États, l’équivalent du Sénat en Suis- se, sera un signal de notre volonté de le faire. Je suis honoré d’être reçu par mon homologue, le pré- sident du Conseil de la nation ainsi que par le gou- vernement à haut niveau. Il existe en Suisse une communauté algérienne relativement importante, comment est perçue cette présence par vos compatriotes ? Pour situer ma réponse, il faut d’abord que je dise que la Suisse compte plus de 20% d’étrangers qui vivent de manière permanente dans notre pays. Sur une population de 8 millions, près de 1,9 mil- lion vient d’ailleurs. Mais la réalité est qu’ils vivent souvent depuis longtemps ou sont même nés en Suisse. Pour répondre à votre question, je ne crois pas que les Algériens ou binationaux ou Suisses d’origine algérienne aient une image spécifique clairement identifiée. La délivrance du visa suisse aux Algériens obéit à des règles un peu sévères, ne faut-il pas envisager plus de facilités dans son attribution par votre représentation diploma- tique à Alger ?  La Suisse appartient à l’espace Schengen et suit les règles communes à tous les pays de l’espace Schengen. Notre ambassade s’efforce de traiter les demandes de la meilleure manière possible en ap- pliquant ces règles communes, avec le sourire si possible ! La question de la levée du secret bancaire en Suisse fait toujours polémique, particulièrement avec cette affaire de la banque HSBC, qui fait couler beaucoup d’encre et de salive. Berne est-il disposé à le lever ? Les évolutions du système financier international ont été considérables et très rapides ces der- nières années. La Suisse y participe activement. Elle accorde une grande importance à ce que sa place financière soit intègre. L’intégrité est aussi un facteur de compétitivité et la Suisse veut res- ter une grande place économique. Dans le domai- ne fiscal, la Suisse participe aux travaux de l’OCDE qui a adopté une norme mondiale d’échan- ge automatique de renseignement à des fins fiscales. 93 pays se sont ralliés, 58 dès 2017 et 35, dont la Suisse, dès 2018. Trois textes de loi sur les marchés financiers sont, cette année, en discus- sion au Parlement. Nous devons encore réserver quelques mois, en cas de référendum en 2016, pour ainsi pouvoir les mettre en œuvre au début 2017. Il est important de dire que la transparence du sys- tème financier international ne peut vraiment fonctionner que si toutes les places financières y participent et si les normes sont les mêmes pour tous. Dans le même ordre d’idées, quel rôle peut jouer la Suisse, qui gère 2 000 milliards de dol- lars US d’actifs en majorité étrangers, contre le blanchiment d’argent ? Ce sont des banques qui gèrent les avoirs, pas la Suisse, et j’ajoute aussi que 40% des banques sont étrangères. J’aimerais bien remettre vos chiffres en perspective pour que vos lecteurs aient une idée réaliste : les banques et les assurances contribuent à 10% du PIB en Suisse et 6% de la population ac- tive y travaille. C’est beaucoup bien sûr, mais cela veut aussi dire que 90% du PIB sont créés par d’autres activités et que 94% des personnes actives travaillent ailleurs. On ne peut donc pas résumer la Suisse à ses banques, ni à ses montagnes, ni à son chocolat d’ailleurs. Pour ce qui est de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, la Suis- se est très attentive et active pour être à la poin- te de la lutte contre les flux financiers illicites, l’ar- gent sale comme on dit communément. Nous avons bien sûr une loi contre le blanchiment d’ar- gent et une institution de surveillance des mar- chés financiers. La Suisse met en œuvre les recom- mandations du Gafi qui fait autorité pour ce qui est de la lutte contre le blanchiment ; l’Assemblée fédérale a adopté le 12 décembre dernier le projet de loi contenant les nouvelles prescriptions inter- nationales pour la lutte contre le blanchiment d’ar- gent et le financement du terrorisme. Bref, enco- re une fois, la place financière suisse ne veut pas d’argent sale. D’ un montant d’investissement de près de2 millions d’euros, l’usine sera dédiéeà la production de la poudre chocola- tée Nesquik et du café instantané Nescafé. La SPA Nestlé Algérie a inauguré, hier, une nouvelle ligne de production de la poudre cho- colatée Nesquik et du café instantané Nescafé dans la zone industrielle de Oued Smar. Ces deux pro- duits, qui seront lancés incessamment sur le marché national, répondent aux standards inter- nationaux de la marque suisse et à ses spécifici- tés techniques. Ils seront également destinés, selon les prévisions des responsables de cette société, à l’exportation vers le Maroc et la Tunisie dans une première pha- se. Ils iront par la suite à la conquête de l’Euro- pe. Outre la vingtaine de personnes recrutées par cette usine, ce qui portera le nombre global d’employés à environ 400, Nestlé Algérie travaille aussi avec 17 distributeurs couvrant une bonne partie du territoire national qui remplissent les conditions requises sur les cahiers des charges. Les capacités de production de l’usine sont évaluées entre 10 000 et 12 000 tonnes/an pour le lait en poudre Nespray et entre 1 500 et 2 000 tonnes /an pour le Nescafé et le Nesquik. Le coût d’investis- sement de ce projet est estimé à 2 millions de francs suisses soit près de 2 millions d’euros. La création de cette nouvelle ligne de production s’inscrit, souligne le directeur général de Nestlé Industrie Algérie, Denis Bouquay, dans le cadre du programme présidentiel, ayant trait à la diversification de la production nationale, la réduction des importations et la promotion des exportations. Présent à cet événement, le ministre de l’Agricul- ture et du Développement rural (Madr), Abde- louahab Nouri, a saisi l’opportunité qui lui est of- ferte pour appeler les entreprises suisses activant dans la filière lait à venir investir en Algérie. Le déficit en production laitière dont souffre l’Algérie depuis des décennies, sera, indique-t-il, comblé dans les années à venir. “Nous sommes dis- posés à accueillir les entreprises suisses pour qu’elles accompagnent leurs homologues algé- riennes dans le but d’augmenter cette production laitière”, affirme le Madr. M. Nouri mettra l’accent au cours de cette céré- monie sur les diverses facilitations qu’accorde l’É- tat algérien pour renforcer le partenariat écono- mique entre les entreprises algériennes et étran- gères afin de réussir les différents projets de la fi- lière. B. K. NESTLÉ ALGÉRIE Ouverture d’une nouvelle ligne de production Publicité Yahia/Liberté Claude Hêche, Abrous Outoudert, le directeur de publication de “Liberté”, et Rezki Cherif, celui d’“El Khabar”. F.791 Entretien réalisé par : M. TIGRINE Dimanche 29 mars 2015 3 LIBERTE L’actualité en question DES CHEFS D’ÉTAT ET DE GOUVERNEMENT Y PARTICIPENT AUJOURD’HUI Tunis : marche contre le terrorisme La solidarité internationale se veut comme un soutien actif à l’un des rares pays arabes, berceau du Printemps arabe, qui est en passe de réussir sa transition politique. Q uatre chefs d’État(France, Palestine,Pologne et Gabon)ont confirmé leurprésence à la marche i n t e r n a t i o n a l e contre le terrorisme prévue ce di- manche à Tunis. D’autres personna- lités dont le Premier ministre, Abdelma- lek Sellal, et le président du Conseil ita- lien seront, également, présents selon le porte-parole de la présidence de la République, Moez Sinaoui. Aussi, on vient d’apprendre que le président tunisien Béji Caïd Essebsi est rentré à Tunis, hier en fin de journée, après avoir pris part aux travaux du sommet de Charm El-Cheikh. L’Europe y sera présente à travers la haute représentante européenne pour les Affaires étrangères alors que la chancelière allemande s’est désistée en dernière minute à cause du crash de l’avion allemand sur les Alpes et sera représentée par son ministre de l’In- térieur. L’Espagne se fera représenter par son ministre des Affaires étran- gères. Dans une conférence de presse, M. Sinaoui a indiqué que de nom- breuses délégations parlementaires prendront part à cette marche. Sur le plan organisationnel et pour des rai- sons de sécurité, deux processions distinctes sont prévues. La première regroupant les person- nalités officielles et étrangères ne fera que quelques pas séparant le siège de l’Assemblée des représentants du peuple (APR) du musée du Bardo où elle ralliera la marche populaire qui aura déjà parcouru une distance de trois kilomètres pour atteindre le mu- sée du Bardo. Côté tunisien, on prévoit la partici- pation de la quasi-totalité des partis po- litiques et des associations de la société civile, si l’on excepte le Front populaire de Hamma Hammami et Al-Massar de Samir Bettaïb dont l’aversion envers le parti islamiste n’est un secret pour per- sonne. C’est, affirment-ils, la présen- ce d’Ennahdha qui les empêche de par- ticiper à ce rassemblement. La marche sera clôturée par l’inauguration d’une stèle installée à l’entrée du musée et sur laquelle sont inscrits les noms des victimes de l’attentat terroriste du 18 mars. Cette marche, à laquelle a appelé le pré- sident de l’Assemblée des représen- tants du peuple (APR), Mohamed Ennaceur, au lendemain de l’attaque du musée, a, aux yeux des organisa- teurs, valeur de symbole. Ceux-ci l’ont voulue internationale pour interpeller le monde entier et le sensibiliser aux dangers que représente le terrorisme pour toute la planète Terre. Depuis le 18 mars, les analystes n’ont pas cessé de mettre l’accent sur ces dangers qui guettent non seulement la Tunisie, mais aussi toute la région y compris le nord de la Méditerranée qui, d’ailleurs, n’y a pas échappé. Tout comme la marche organisée à Paris, en janvier dernier, suite à l’attaque contre Char- lie Hebdo, celle de Tunis se veut un rappel et une occasion de renforcer la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme. Cela ex- plique la présence de pays frères et amis de la Tunisie, en particulier l’Algérie. Celle-ci n’a pas attendu le coup du Bardo pour manifester son soutien à la Tunisie. Depuis l’appari- tion de ce phénomène en Tunisie, l’Al- gérie s’est déclarée prête (et elle l’a fait) à aider le voisin de l’Est dans sa lutte implacable contre un terrorisme diffi- cile, voire impossible, à combattre individuellement, comme l’a bien précisé, récemment, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Cette sollicitude, la Tunisie souhaite la trouver chez d’autres partenaires, en particulier ceux de l’Occident qui, malgré les promesses, n’agissent pas comme l’exige la situation. M. K. L e Forum social mondial de Tu-nis qui s’est achevé hier a, en-core une fois, montré toutes les divergences qui traversent la société civile algérienne. Les clivages entre des associations gravitant autour du pou- voir et celles luttant pour leur auto- nomie, sont apparus au grand jour à l’occasion de ce forum. Et rien de plus emblématique de ces di- vergences que ces accusations, après les incidents ayant opposé des Algériens et des Marocains, proférées par cer- tains contre leurs concitoyens accusés “d’avoir gâché” la fête, d’être “à la sol- de du pouvoir” et “d’avoir terni l’ima- ge de l’Algérie”. Vendredi, lors de la conférence de presse organisée par les membres d’organisation du FSM, des repré- sentants n’ont pas manqué de “dé- noncer” certains de leurs concitoyens, mais aussi cet “amalgame” fait par les organisateurs estimant que ce ne sont pas toutes les associations algériennes, ni leurs représentants qui étaient im- pliqués dans les incidents qui ont émaillé la table ronde “Résolution des conflits pour l’unité du Maghreb”. Dans un communiqué rendu public, de nombreuses associations, dont As- sociation AGIR Bouira, Algeria Soli- darity Company (ASC), le Collectif pour l’abrogation de la loi 12/06, le Groupe antigaz de schiste Oran (GASO), Femmes plurielles, le syndi- cat des chômeurs (CNDDC), Ras- semblement Action Jeunesse (RAJ), la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH), SOS disparus, Tharwa Fadhma n’Soumer, le comité populaire contre le gaz de schiste en Algérie et le Mouvement cul- turel amazigh des Aurès (MCA), ont condamné “les agissements” de ces éléments qualifiés de “baltaguia”. “Ce comportement est contraire à la char- te des Forums sociaux mondiaux et à leur esprit, caractérisé par la liberté d’expression et le refus de la violence et des discours haineux. Ces éléments ne représentent, en aucun cas, la société ci- vile algérienne et donnent une image détestable de notre pays. Ces agisse- ments sont d’autant plus condam- nables que nous avons constaté une par- ticipation importante et remarquable de collectifs algériens à ce Forum social mondial”, ont-ils écrit. Tout en exprimant leur regret que “ces agissements viennent entacher cette participation algérienne – forte et in- édite”, ces associations soutiennent qu’elles militent “pour que, en Algérie même, ce genre de rencontres, de débats contradictoires, d’espaces d’expression libre, de société civile indépendante et autonome ne soient plus empêchés par les autorités algériennes”. À noter qu’en marge du FSM, un Es- pace civil algéro-tunisien (ECAT) dé- dié aux associations issues de la société civile algérienne et tunisienne a été créé hier, selon l’APS. “Cet espace permet- tra également de créer des synergies in- novantes, de capitaliser et de sédi- menter les compétences des associations au profit du développement local dans les deux pays.” “La proximité sociale et culturelle, notamment dans les zones frontalières, constitue un atout majeur permettant la complémentarité des deux sociétés civiles dans l’élabora- tion et la réalisation conjointe de pro- jets de développement local relayant les cadres coopératifs fixés par les autori- tés des deux pays respectifs”, conclut le texte qui reprend un discours aux re- lents officiels. K. K. La marche T unis, capitale du monde d’un jour. Blessée, la Tunisie va cap-ter aujourd’hui tous les regards. Le monde va battre le pavé,plus qu’un geste symbolique, des personnalités politiques du monde viennent apporter leur soutien à cette démocratie nais- sante contrariée par la bêtise intégriste. Leur solidarité pour ce pays exemplaire dans la sphère arabe. Plus qu’un “Je suis Charlie”, “Nous sommes tous Bardo” renvoie à la réalité du monde arabe qui, à défaut d’avoir eu la maturité pour réussir la révolution, est tombé dans l’autoflagellation destructrice avec l’appui inédit du mercenariat. Si la classe politique tunisienne a réussi (et à quel prix !) le pari de poursuivre le processus de démocratisation, dans les faits, bien des États seraient contents de voir l’aventure tunisienne s’arrêter avant son aboutissement. Elle a payé et continue de payer son exception, que ce soit directement avec les attentats ciblés et les attaques terroristes, ou à travers les menaces induites par la déstabilisation des pays de la région. Heureusement, dirait-on, que la position éradicatrice de Béji Caïd Essebsi a trouvé un écho international qui s’exprime d’em- blée par l’adhésion massive à la marche d’aujourd’hui. Un élan so- lidaire franc qui accorde un appui et une confiance au président tunisien, mais aussi et surtout à la jeunesse de ce pays. Il y a d’ailleurs lieu de s’interroger sur l’opportunité et le timing du Sommet arabe, parrainé par le Qatar, qui se tient le jour même de la marche de Tunis. Avec, en prime, un ordre du jour qui divise la Ligue. Un rendez-vous qui laisse entrevoir des doutes sur les véritables objectifs. La Tunisie part, cependant, même avec cette distance “lucide” que prend sa nouvelle direction vis-à-vis de la vision arabe ambian- te, avec un capital solidarité dont n’a bénéficié, jusque-là, que la France. Un acquis inestimable. n Plus qu’un “Je suis Charlie”, “Nous sommes tous Bardo” renvoie à la réalité du monde arabe qui, à défaut d’avoir eu la maturité pour réussir la révolution, est tombé dans l’autoflagellation destructrice avec l’appui inédit du mercenariat. Si la classe politique tunisienne a réussi (et à quel prix !) le pari de poursuivre le processus de démocratisation, dans les faits, bien des États seraient contents de voir l’aventure tunisienne s’arrêter avant son aboutissement. ” L’ÉDITO PAR DJILALI B. “ Les forces de sécurité sur le qui-vive, hier, à Tunis. D . R . FORUM SOCIAL MONDIAL DE TUNIS Quand les associations algériennes étalent leurs clivages M. Sellal représente le président Bouteflika n Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a chargé le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de le représenter au rassemblement contre le terrorisme qui aura lieu ce dimanche à Tunis et qui verra la participation de plusieurs chefs d’État et de gouvernement, a indiqué hier un communiqué des services du Premier ministre. APS De notre correspondant à Tunis : MOHAMED KATTOU La brigade mobile des douanes de Meskiana, relevant de l'ins-pection divisionnaire d'Oum El-Bouaghi, a réussi à faire avor-ter une tentative de transfert illégal de capitaux, lors d’un bar- rage dressé, dans la nuit de mercredi à jeudi, à l’entrée-est de la ville d’Aïn M'lila, précisément à l’intersection, non loin de la sta- tue de Larbi-Ben-M'hidi. Selon nos sources, à la vue des douaniers, un automobiliste a aban- donné son véhicule le moteur en marche, avant de s’engouffrer dans un autre derrière dans la file et démarrer à toute allure vers la route de Constantine. La course-poursuite a été vaine. Les douaniers, en fouillant minutieusement le véhicule abandonné, ont remarqué que le tableau de bord était manipulé et y décou- vriront, dissimulée dans une cachette aménagée, la somme de 379 000 euros, l'équivalent, sur le marché parallèle, de 6 milliards de centimes. Le véhicule avait une double plaque d’immatriculation, une algérienne (16) et une autre étrangère. Les services des douanes ont ouvert une enquête en vue d'identifier le véhicule et son pro- priétaire. Selon notre source, un avis de fraude émanant de la Direction ré- gionale des douanes, diffusé aux structures, soupçonnait un mou- vement de capitaux dans les wilayas de l’Est, parmi lesquelles Oum El-Bouaghi, Khenchela et Sétif. B. NACER La population algérienneest passée de 38,7 millionsau 1er janvier 2014 à 39,5millions au 1er janvier2015, ce qui représenteune hausse conséquente de l’ordre de 2,15%, selon les statis- tiques publiées par l’Office national des statistiques. Cette courbe ascendante de la démographie est induite par une augmentation du volume des naissances vivantes, lequel a dépassé, pour la première fois, selon la même source, le seuil d’un million. Les naissances vivantes enregistrées en 2014 ont été exactement de l’ordre de 1,014 million, contre un volume de mortalité équivalent à 174 000 décès. Le graphique de la démographie devra traduire la même courbe ascendante durant toute l’année 2015. Les données statistiques livrées par l’ONS pré- voient un accroissement démogra- phique continu. La population algé- rienne atteindra, selon l’ONS, les 40,4 millions d’habitants au 1er janvier 2016. Étalée sur une période plus longue, durant les quinze dernières an- nées, plus précisément, la démographie est restée sur un même rythme de croissance. Entre 2000 et début 2016, la popula- tion algérienne aura augmenté de 10 millions. En 2000, pour rappel, elle était de 30,4 millions. Le boom dé- mographique des deux dernières an- nées est dû, a expliqué l’ONS, à un vo- lume de natalité plus grand, avec une moyenne de 2 700 naissances par jour en 2014. Il ressort de l’analyse des données liées à ces naissances un rapport de masculinité de 104 garçons contre 100 filles. Cette courbe des naissances suppose logiquement un indice de fécondité en hausse. Selon l’ONS, il est passé de 2,93 enfants par femme à 3,03 enfants par femme en 2014, avec, par ailleurs, l’âge moyen à l’accouchement de 31,3 ans, légère- ment plus avancé qu’en 2013 où il était, selon la même source, de 29,5 ans. Pa- radoxalement, la hausse des nais- sances n’a pas accompagné une ten- dance à la hausse des mariages qui ont été de 386,422 en 2014, contre 387,947 en 2013. En revanche, les divorces ont poursuivi leur tendance haussière, a noté l’ONS qui s’est basé sur les données de 2013 et 2012, étant donné que l’office n’a pu récolter les chiffres pour l’année 2014. En 2013, il y a eu rupture de 57 461 mariages, contre 54 985 en 2012. Explosion démographique et absence de prévision La courbe ainsi dessinée pour la dé- mographie pour l’année en cours et celle à venir devraient être source de préoccupation pour les pouvoirs pu- blics. À défaut d’avoir été conçus sur la base de la prévision démographique (anticipation des besoins), les plans de développement devraient être adaptés a posteriori. Mais la conjoncture économique, marquée par un reflux des recettes fi- nancières, n’est pas pour aider les ré- ajustements nécessaires. La population active, qui est restée sur un fléchisse- ment, représente, néanmoins, une large tranche dans un marché du tra- vail qui demeure, lui, quasi fermé. L’arrivée à court terme sur le marché du travail des moins de 15 ans invite à des politiques plus volontaristes. Le volume de la population active, celle dont la tranche d’âge se situe entre 15 et 59 ans, est resté sur sa tendance baissière, passant de 64% en 2013 à 63,3% en 2014. La population des moins de 15 ans représente 28,4% de la population résidente, celle des moins de 5 ans représente, elle, 11,6%, tou- jours pour l’année 2014. La population des plus de 60 ans re- présente les 8,5%. En légère hausse par rapport à 2013. La statistique donne le nombre d’hommes supérieur à celui des femmes. Les hommes représentent 50,62% de la population. L’espérance de vie a augmenté, a noté l’ONS. Celle-ci est estimée à 77,2 % en 2014, contre 66,9% en 1990. Cela étant, les statistiques par wilaya de l’ONS placent la capitale en haut du ta- bleau. Que ce soit en matière de nais- sances, de décès ou de mariages. Elle est suivie par la wilaya de Sétif. SOFIANE AÏT IFLIS Dimanche 29 mars 2015 4 LIBERTE L’actualité en question UNE ENQUÊTE DE L’ONS LE RÉVÈLE Nous sommes 40 millions d’Algériens La tranche d’âge entre zéro et quatorze ans représente 28,4% et celle de 15 à 29 ans 28,04%. Autant de défis pour l’État en matière d’investissement dans l’éducation et l’emploi, au moment où les revenus pétroliers connaissent une contraction. Entre 2000 et début 2016, la population algérienne aura augmenté de 10 millions. TENTATIVE DE TRANSFERT ILLÉGAL DE CAPITAUX Saisie de 379 000 euros à Oum El-Bouaghi A rchives/Yahia/Liberté Rien ne va plus entre le l’Union générale destravailleurs algériens (UGTA) et les tra-vailleurs de la compagnie Sonatrach/DP de la zone gazière de Hassi-R’mel, située dans la wi- laya de Laghouat, au sud du pays. Le renouvel- lement de la section syndicale ne semble pas cho- se aisée pour la commission électorale installée par l’union locale (UGTA) : cette instance syn- dicale n’arrête pas d’attirer les foudres des tra- vailleurs. En effet, selon les travailleurs approchés, voulant obtenir une section syndicale “sur mesure”, la commission électorale, avec la complicité de l’union locale, a décidé de rejeter les dossiers de candidature de six travailleurs pour le motif qu’ils n’ont pas justifié de trois cartes d’adhérent à l’UGTA. S’estimant éligibles de droit, ces tra- vailleurs ont saisi la justice en référé pour récla- mer leur droit de se porter candidats. Ce qui s’ap- parente à une riposte résolue, alors que le pro- cessus électoral dont le jour du vote est prévu pour le 2 avril prochain est désormais compro- mis. Selon les requérants, la commission élec- torale a fait sciemment une mauvaise application des dispositions de l’article 10 des statuts de l’UG- TA pour “écarter toute velléité d’opposition à l’im- mobilisme ambiant de l’UGTA”. La commission électorale a exigé, selon eux, trois cartes d’adhérent pour être éligible. Or, “cette dis- position ne s’applique qu’à l’élection des instances exécutives de l’UGTA”, soutiennent-ils. En syn- dicaliste aguerri, de surcroît ex-secrétaire géné- ral de la section syndicale de Sonatrach à Hassi-R’mel, M. Hamama a soutenu, quant à lui, qu’en effet, “s’agissant de l’élection d’une section syndicale, l’article 10, alinéa 7, dispose clairement que chaque adhérent à la section syndicale doit avoir au moins une année d’ancienneté au sein de son entreprise ou être adhérent à l’UGTA depuis plus d’une année”. Jouissant d’une véritable cré- dibilité auprès de leurs camarades, le rejet des can- didatures des six travailleurs n’a pas manqué de susciter la colère des travailleurs de la zone ga- zière de Hassi-R’mel. “Désormais, l’UGTA n’a plus aucune place par- mi nous. Nous ne reconnaissons plus cet allié du pouvoir. Elle ne nous ne représente plus. Nous mi- literons nous-mêmes sur le terrain pour défendre nos droits”, expliquent encore nos sources qui si- gnent et persistent à présent, l’UGTA à Hassi- R’mel n’a plus aucune légitimité. De leur côté, les six travailleurs, ayant vu leur can- didature rejetée, ont fait part de leur intention de se démarquer des structures de l’UGTA, dans le cas où leur doléance ne serait pas prise en compte par la Centrale syndicale. Et dans ce cas, ils affirment vouloir se consacrer, désormais, à l’action syndicale sur le terrain comme en 2011 aux côtés des travailleurs pour faire barrage à leurs détracteurs. Des détracteurs qualifiés vo- lontiers de “pseudo-syndicalistes qui ont confis- qué leur combat pour la dignité”. Dans leur majorité, les travailleurs de Hassi-R’mel ont décidé ainsi d’en finir une fois pour toutes avec “les pratiques de marginalisation de régio- nalisme et de discrimination” de l’UGTA. La Cen- trale syndicale est, aujourd’hui, accusée de tous les maux et les travailleurs du secteur pétrolier et gazier ne croient plus à son efficacité. Pis encore, ils remettent tout simplement en cause sa légitimité. BOUHAMAM AREZKI HASSI-R’MEL (LAGHOUAT) Bras de fer entre les travailleurs et l’union locale UGTA LES FÉLINS Y SERAIENT TRÈS SENSIBLES Des chercheurs américains inventent la musique pour chats ■ Dans un article paru en ligne dans Applied Animal Behaviour Science, des chercheurs américains de l’université de Wisconsin-Madison expliquent comment ils ont créé une mu- sique spécialement destinée aux chats. Pour tester leur musique, les chercheurs ont emmené un ordinateur portable et deux haut- parleurs aux domiciles de 47 félins et ils leur ont fait écouter quatre morceaux : deux étaient de la musique classique, tan- dis que les deux autres étaient des “chansons pour chats” créées par le compositeur David Teie de l’University of Maryland School of Music. À en croire les chercheurs, les chats semblent plus sensibles à la musique composée pour eux. LE RADAR PAGE ANIMÉE PAR M.-C. [email protected] LIBERTÉ Dimanche 29 mars 2015LIBERTE 5 ■ À la suite d’une résolution adoptée par le conseil d'ad- ministration d’Air Algérie portant sur l'organisation de l’entreprise, le P-DG de la c o m p a g n i e n a t i o n a l e , Mohamed-Salah Boultif, a si- gné, mardi dernier, une déci- sion (voir fac-similé) relative à la mise en place d’un nouvel organigramme. Dans sa pré- sentation, cette nouvelle or- ganisation vise à améliorer les performances de l’entre- prise afin de répondre aux at- tentes de sa clientèle et à s’adapter à un environnement de plus en plus concurrentiel. Air Algérie a choisi, ainsi, de se recentrer sur son métier de base qui est le transport aérien et a entrepris une restructu- ration sous la forme d’une société mère et de filiales. APRÈS LE RETARD DANS LA RÉALISATION, L’ABSENCE D’ÉQUIPEMENTS ANNEXES Le barrage de Kef Eddir, pour quoi faire ? ■ Malgré les longs retards dans sa réalisation, le barrage de Kef Eddir, situé dans la commune de Damous, à la limite des wilayas d’Aïn Defla et de Chlef, d’une capacité théorique de 150 millions/m3, devrait être inauguré au mois de juin 2015, apprend-on de source sûre. Destinée à alimenter pas moins de 10 communes qui accusent un déficit en matiè- re d’alimentation en eau potable, l’infrastructure ne sera réel- lement opérationnelle que vers 2018, nous révèle notre sour- ce. Et pour cause, les services du ministère des Ressources en eau n’ont pas entamé, à ce jour, les travaux relatifs à la réalisation de la station de traitement des eaux, les canali- sations ainsi que les ouvrages de stockage. Notons, par ailleurs, que ledit ouvrage qui devait être inauguré déjà en 2014, a été reporté au début de l’année 2015. ARRÊT SUR IMAGE VU À BOUIRA Amazigh, pur jus ELLE DONNERA MARDI UNE CONFÉRENCE La féministe égyptienne Gihan Gado à Alger SITUÉ ENTRE CONSTANTINE ET SKIKDA Le col du Kantour ou le tronçon routier le plus dangereux du pays ■ Avec les longs retards dans la livraison du tronçon de l’autoroute Est-Ouest reliant Constantine à Skikda, la cinquantaine de ki- lomètres séparant les deux wilayas est devenue un véritable chemin de croix pour de nombreux automobilistes. Malgré la vigilance et la sévé- rité de la gendarmerie omniprésente sur les lieux, certains conducteurs (notamment ceux des poids lourds) y prennent des risques in- considérés pour traverser le célèbre col du Kan- tour. Pour preuve, la photo ci-dessus prise jeu- di dernier lors de la montée vers Didouche- Mourad. Les lecteurs noteront qu’il s’agit d’une route en zigzag et à… double sens ! ■ L'ambassadrice de bonne volonté pour les droits de la femme et présidente de l'As- sociation internationale de la créativité intellectuelle et culturelle, le Dr Djihane Dje- dou (ou Gihan Gado) sera l’hôte, mardi prochain à Al- ger, de l'association cultu- relle,  Nawafedh Thakafia. L’intellectuelle et juriste égyptienne donnera, à cet- te occasion, une conférence sur “Le rôle de la femme dans l’enrichissement de la culture arabe” au centre cul- turel Azzedine-Medjoubi à partir de 15h. Le public et la presse sont cordialement invités. PERSONNE NE LES SOLLICITE Que faire des ambas- sadeurs rappelés de l’étranger ? ■ À la suite des mouve- ments opérés successive- ment dans le corps diplo- matique, de nombreux ambassadeurs algériens ont été rappelés de l’étran- ger. Une alternance voulue par les plus hautes ins- tances du pays. Seulement voilà, depuis leur retour au bercail, personne n’a eu l’idée de les solliciter, un tant soit peu, pour appor- ter, en ces temps incer- tains, leurs témoignages ti- rés de leur expérience di- plomatique et de leurs connaissances du terrain, parfois, très lointains. POUR RÉPONDRE NOTAMMENT AUX ATTENTES DE SA CLIENTÈLE Un nouvel organigramme pour Air Algérie UNE ENQUÊTE DU QUOTIDIEN ISRAÉLIEN “YEDIOT AHARONOT” LE RÉVÈLE Comment le Mossad a aidé le Maroc à tuer Ben Barka ■ Une enquête du quoti- dien israélien Yediot Aharonot, publiée cette se- maine, met en lumière l’im- plication des services de renseignements israéliens dans l’enlèvement à Paris, le 29 octobre 1965, et l’assas- sinat de l’opposant maro- cain, Mehdi Ben Barka. D’après le journal Le Mon- de, qui a interviewé l'un des auteurs de l'enquête, l'article a été soumis à la re- lecture de la censure mili- taire avant publication, car la loi israélienne l’exige. Toutefois, fondé sur la re- transcription d’une ren- contre entre le chef du Mossad de l’époque, Meir Amit, le Premier ministre, Levi Eshkol, et Isser Harel, une figure des services is- raéliens en charge de l’af- faire, il ressort clairement de l'article du Yediot Aharonot une implication logistique du Mossad dans la mort de Ben Barka. C’est aujourd’hui que débute la deuxième session de l’opé-ration mobilité nationale des jeunes. Initiée par le dé-partement ministériel d’Abdelkader Khemri, cette opé- ration offre une opportunité inouïe aux jeunes pour découvrir le désert algérien dans toutes ses facettes et de s’enrichir tant sur le plan personnel que culturel. C’est un mouvement de jeunes en quête de découvertes des se- crets de l’immense désert et qui intervient en pleine période des vacances. Venus de 17 wilayas du nord du pays, ces jeunes, au nombre de 10 000, dont l’âge oscille entre 15 et 25 ans, se dépla- cent à travers les sites féeriques et archéologiques que recèlent les régions du Grand-Sud. Parmi les sites choisis pour les deux ses- sions figurent Timimoune, Djanet, Tamanrasset, Béni Abbès, Ouar- gla et El-Oued. Les cadres de la jeunesse et 60 prestataires de voyages, des hôtels, des campings sont mobilisés pour assurer la réussite cette opération inédite dans le Grand-Sud algérien. Se- lon le programme élaboré par le ministère de la Jeunesse, les or- ganisateurs prévoient des tournées et des excursions pour parcourir les ergs, les hamadas, le massif et les monts sahariens. Les dépla- cements en plein désert seront organisés à dos de dromadaire. Il faut souligner que la mobilité amplifie la convivialité entre les jeunes. Ces déplacements viennent aussi compléter la formation de ces jeunes. Au-delà du fait que cette opération inédite soit pro- fitable à plus d’un titre aux jeunes, la mobilité qui est, faut-il le sou- ligner, au cœur du département d’Abdelkader Khemri, aura un impact important sur cette partie du Grand-Sud. Les wilayas hôtes connaîtront un essor commercial sans précédent. Cela créera as- surément de l’emploi et l’activité commerciale, qui était en ré- cession, tournera à plein régime. L’initiative va permettre aux agences de voyages et autres prestataires de services implantés dans ces régions de renouer enfin avec le tourisme de masse. L’orga- nisation du séjour de cette armada de jeunes n’est pas une min- ce affaire. Loin s’en faut, puisque le directeur d’une agence de voyages qui a pignon sur rue dans le Grand-Sud, n’a pas caché sa satisfaction quant aux retombées de l’opération mobilité d’Abdelkader Khemri, pour paraphraser ce voyagiste. “L’opéra- tion de mobilité nationale initiée par le ministre Abdelkader Khem- ri est d’abord une nouveauté pour nous, les professionnels du tou- risme. En outre, cette opération est une bouffée d’oxygène pour les agences de tourisme du fait que l’activité touristique est en net re- cul au sud du pays. Il existe des voyagistes qui ne parviennent même pas à couvrir les charges de leurs agences, d’où la menace de fer- meture. Je peux avouer que sans l’opération de Khemri, nombreuses sont les agences qui auraient mis la clé sous le paillasson. Abdel- kader Khemri, qui gère un département transversal dans le gou- vernement de Sellal, a fait vraiment bouger le secteur du tourisme.” Tout un chacun s’accorde à dire que l’initiative de Khemri a le mé- rite de relancer la machine du tourisme dans le Grand-Sud qui grin- çait, ces dernières années, pour des raisons évidentes. Les effets de la stratégie d’Abdelkader Khemri sont palpables à tous les ni- veaux, sociétal, économique, culturel. Les résultats économiques de la première session (22 au 29 mars) ont dépassé les prévisions. Pour l’exemple, la région de Timimoune, qui a accueilli quelque 1 000 jeunes venus du Nord, a vu son économie reprendre de l’as- cension. Selon les premières estimations, ces jeunes ont fait en- trer à la sphère commerciale près de trois milliards de centimes. Les commerçants, les restaurateurs, les hôtels, le transport, les guides accompagnateurs, les agences de voyages, les artisans se sont déclarés amplement satisfaits de l’aubaine. Il faut signaler, enfin, que le ministère de la Jeunesse s’engage à développer cette stra- tégie de mobilité, tout en renouvelant cette opération durant les grandes vacances, en renforçant les moyens et les structures. HANAFI H. Les attaques terroristes, ciblant l’acti-vité touristique dans la région duMaghreb, ne sont pas un phénomè-ne nouveau. Ce qui l’est, en re-vanche, c’est la gestion “recherchée”de la fonction communication par les différentes enseignes de l’internationale terroriste islamiste. Par un véritable marketing-terroriste, si l’on peut dire, les Aqmi, Daech et autres filiales jihadistes arrivent à majorer davantage les im- pacts d’actes déjà hautement médiatisés du fait qu’ils ciblent le tourisme et les touristes. Ici, l’ampleur des dégâts ne se mesure pas en quantité de vies fauchées ou d’infrastructures dé- truites, mais à la qualité des cibles de nationali- tés étrangères. Dans l’histoire récente de la région, le premier acte terroriste ciblant des touristes re- monte au 11 avril 2002 avec l’attentat qui a ci- blé la synagogue de Djerba en Tunisie faisant 19 morts dont 14 touristes occidentaux. Il sera suivi, presqu’une année après, par le kidnapping de plusieurs petits groupes de touristes, au nombre de 32 Occidentaux, dans le Sahara algérien entre février et mars 2003.Si une touriste allemande trouva la mort par insolation, les autres seront libérés. La même année, le 16 mai, une sé- rie d’attentats visant essentiellement des touristes secoua Casablanca au Maroc faisant 45 morts mais tous des Marocains. Le 22 février 2008, deux Autrichiens ont été enlevés dans le sud de la Tu- nisie. Ils seront libérés durant la dernière semaine du mois d’octobre de la même année. Le 28 avril 2011, un attentat à Marrakech ciblant un café de la place Djammaâ Lefna fera 17 morts dont 15 Occidentaux. En Tunisie, en pleine transition démocratique, le 30 octobre 2013, deux tentatives d’attentats ont ciblé un com- plexe balnéaire à Sousse et le mausolée Habib- Bourguiba à Monastir. Aucune victime n’a été dé- plorée. Presqu’un mois après, soit le 22 septembre 2014, un touriste français est enlevé et assassiné dans les montagnes du Nord algérien. Enfin, le 18 du mois de mars en cours, à Tunis, une attaque a ciblé le musée du Bardo faisant 17 morts par- mi les touristes occidentaux. Ainsi, cela fait près de 13 ans que les touristes et le tourisme dans les trois pays du Maghreb sont ciblés. Aucun d’eux, qu’il s’agisse du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, n’est épargné. Dans les 8 attentats en- registrés durant cette période, 4 ont ciblés la Tu- nisie. Le Maroc et l’Algérie ont été ciblé, quant à eux, à deux reprises. Sur l’ensemble de la pé- riode, 48 touristes occidentaux y ont perdu la vie. Les attentats, ayant ciblé la Tunisie ont fait 31 morts, ceux ayant ciblé le Maroc ont causé la mort à 15 Occidentaux alors qu’en Algérie, deux tou- ristes ont péri, toujours durant cette période qui s’étend du mois d’avril 2002 à ce jour. Si le ter- rorisme islamiste international ne connaît pas de frontières, l’onde de choc provoquée par ses crimes est, elle aussi, transfrontalière. À titre d’exemple, au lendemain du dernier attentat du Bardo en Tunisie, le programme de touristes oc- cidentaux en séjour en Algérie a été revu à la bais- se. Durant les mois qui ont suivi l’assassinat du touriste français dans le nord de l’Algérie, en sep- tembre 2014, d’importantes annulations de tou- ristes occidentaux, et par milliers, ont été enre- gistrées sur les deux marchés tunisien et maro- cain. Du coup, pour le Maroc, l’Algérie et la Tu- nisie, en plus de la menace qui est la même, ils ont en dénominateur commun les retombées éco- nomiques. Penser que le malheur d’un des trois pays fera le bonheur des deux autres est faux et naïf. MOURAD KEZZAR Dimanche 29 mars 2015 6 LIBERTE L’actualité en question DE DJERBA AU BARDO EN PASSANT PAR MARRAKECH ET LE TASSILI Le tourisme maghrébin face à la menace terroriste En l’espace de 13 ans, 8 attentats ont ciblé des touristes dans la région du Maghreb faisant 48 morts parmi les Occidentaux. C’est peu par rapport aux nationaux qui passent par les armes des terroristes mais, ici, le drame et la douleur ne se mesurent pas en nombre de vies humaines fauchées, mais en impacts médiatiques créés. Le Maghreb a connu des attentats terroristes meurtriers ces dernières années. OPÉRATION MOBILITÉ NATIONALE 10 000 jeunes à la découverte du Grand-Sud D . R . Le ministre de la Santé et de la Réforme hos-pitalière a convenu, hier à partir d’Oran,qu’il était urgent, aujourd’hui, “d’organiser et de lancer les soins ainsi que l’hospitalisation à domicile”, une démarche qui s’est imposée dans le programme d’action 2015 de son département. Abdelmalek Boudiaf a présidé, au complexe touristique des Andalouses, les travaux d’un sé- minaire national sur “les urgences et l’hygiène hos- pitalière”, regroupant les DSP, les directeurs d’éta- blissement de santé des 48 wilayas du pays ain- si que plusieurs directeurs centraux de son mi- nistère. Deux présentations sur l’expérience de soins à domicile ont été faites par les professeurs Kadri de l’EPH de Birtraria et Benali du CHU Oran, service oncologie, mettant en avant les atouts de cette formule de soins à apporter aux malades “comme alternative à l’hospitalisation classique alors que la société change avec le vieillissement de la population et l’accroissement des pathologies liées aux cancers, à la cardiologie”, diront les intervenants. Si l’hospitalisation à domicile est un moyen de répondre aux besoins de malades en phase terminale, mais pas seule- ment, pour leur accompagnement, avec des soins palliatifs ou de réadaptations, c’est aussi un moyen de réduire les coûts d’hospitalisation de manière générale. Mais, aujourd’hui, le déve- loppement des soins et d’hospitalisation à do- micile nécessite des moyens humains, des équi- pements, une organisation qui doivent être en- cadrés par un dispositif réglementaire. D’où la réaction du ministre souhaitant prioritairement l’encadrement réglementaire de ce type d’offres de soins et de mise en garde. “Il faut commencer à préparer ce cadre réglementaire pour que cela ne nous échappe pas comme par le passé avec les cliniques privées”, dira le ministre. L’organisation des urgences est l’autre chantier qui a été débattu lors de ce séminaire, un projet ancien revenant systématiquement dans les dé- bats. C’est le professeur Boubezari du CHU de Béjaïa qui soulignera tous les dysfonctionnements des urgences en Algérie avec “un manque de qua- lification des personnels soignants, une absence de hiérarchisation des soins et d’organisation entre les urgences et les autres services” mais surtout l’ac- cueil déplorable des malades, expliquera l’orateur en disant que cette situation rend caducs tous les efforts financiers de l’État. D’ailleurs, tous ad- mettrons que ce qui fait l’image de la santé ce sont les urgences et, à ce stade, l’image de la santé dans la population algérienne est des plus négative, ac- quiescera le ministre. Ce dernier, pour répondre aux besoins et enjeux de la santé, compte faire promulguer le plus rapidement la nouvelle loi sa- nitaire après sa présentation devant le gouver- nement. En marge des travaux du séminaire, le ministre de la Santé réaffirmera qu’il n’y a plus de pénurie de médicaments et que cela relève de la responsabilité des gestionnaires des établis- sements d’établir leurs besoins et faire leur pro- grammation. Plus loin, il démentira les chiffres rapportés par la presse sur la facture d’importa- tion des médicaments qui n’a pas dépassé les deux milliards de dinars, dira-t-il. “Nous n’avons pas demandé aux laboratoires et aux importateurs de baisser les prix, c’est à partir d’un tableau com- paratif des prix à l’échelle internationale que nous avons pu obtenir ce résultat”. En matière de for- mation du personnel médical, le ministre re- connaîtra des manques comme souvent évoqués par les différents intervenants préconisant la for- mation continue pour remédier à cette situation. D. LOUKIL LE MINISTRE DE LA SANTÉ L’A ANNONCÉ HIER À L’OUVERTURE D’UN SÉMINAIRE À ORAN Un cadre réglementaire pour encadrer les soins à domicile Dimanche 29 mars 2015 7 LIBERTE L’actualité en question C’EST UNE PREMIÈRE DEPUIS L’INDÉPENDANCE Une semaine de la mémoire en hommage au colonel Amirouche Cette célébration officielle du 56e anniversaire de la mort du colonel Amirouche Aït Hamouda est organisée en col- laboration avec plusieurs institutions dont l’université Mouloud-Mammeri. C’est au milieu d’une po-lémique soulevée parles vérités historiquesapportées par Saïd Sadidans son livre Ami-rouche, une vie, deux morts un testament, que le musée ré- gional du Moudjahid de Tizi Ouzou a pris l’initiative d’organiser une se- maine de la mémoire en hommage à l’ancien colonel de la Wilaya III. Cette célébration officielle du 56e an- niversaire de la mort du colonel Ami- rouche Aït Hamouda, tombé au champ d’honneur en compagnie du colonel Si El-Haouès, le 29 mars 1959 à djebel Tsameur dans le sud de Bous- saâda, est organisée en collaboration avec plusieurs institutions dont l’uni- versité Mouloud-Mammeri, les Di- rections de l’éducation, la formation professionnelle, la jeunesse et les sports et les différentes organisations de la fa- mille révolutionnaire. Outre une exposition photos et docu- ments, un colloque est consacré à l’homme que fut le colonel Ami- rouche et le combat qu’il a mené jus- qu’à sa mort qui ne semble pas avoir livré tous ses secrets. Des communi- cations de compagnons d’Amirouche ainsi que des historiens sont prévues au menu de cette rencontre, la pre- mière du genre à être organisée à la mémoire de ce redoutable chef de guerre. Cette série d’interventions dé- butera avec les témoignages de Laï- chour Slimane, dit Rachid, chargé de liaison du colonel Amirouche, et son compagnon, Sedki Mohamed. Une communication, beaucoup plus aca- démique, sera ensuite animée par l’historien Daho Djerbal intitulée “Ré- flexion sur l’histoire et mémoires écrites sur le colonel Amirouche. Exemple : mé- moires de Sedki Mohamed”. Le cycle des communications se pour- suivra avec le témoignage de Rachid Adjaoud, un autre compagnon du colonel Amirouche puis une com- munication de l’ancien secrétaire au PC de la Wilaya III historique, Aït Ah- med Ouali, sous le thème de l’organi- sation du secrétariat des PC de cette wilaya sous le commandement d’Ami- rouche. Le reste de la semaine sera consacré à une série de tables rondes qui seront organisées dans les studios de la radio locale autour de la per- sonnalité historique qu’était Ami- rouche. Il est à noter que parallèlement à cet- te célébration officielle qui débute au- jourd’hui, des activités commémo- rant le 56e anniversaire de la mort des colonels Amirouche et Si El-Haouès sont déjà organisées, comme de tra- dition à Iboudrarène, avec une confé- rence animée vendredi par le Dr Saïd Sadi, l’auteur du livre Amirouche ; une vie, deux morts, un testament et se sont poursuivies, hier dans la matinée, avec un recueillement suivi d’un dépôt de gerbe de fleurs. SAMIR LESLOUS Le colonel Amirouche Aït Hamouda. D . R . Publicité F.737 En s’appuyant sur différents reportages réa-lisés dans plusieurs pays, Jonathan BruceAlpert et Matthew O’Neill ont abordé la pratique du journalisme d’investigation et la pas- sion du métier. “Les lieux changent mais les diffi- cultés restent les mêmes”, semblent dire Matthew Joseph O’Neill et Jonathan Bruce Alpert, deux réalisateurs américains de grands reportages et autres documentaires qui ont vécu des expé- riences journalistiques aussi différentes les unes des autres, mais qui, en définitive, convergent vers un seul et même feeling, celui de “la passion du métier”. Organisé jeudi au siège de l’APS à l’initiative de l’ambassade des États-Unis, l’atelier consacré à la presse numérique et l’impact des développe- ments technologiques sur le journalisme a jus- tement porté sur des questions substantielles dans la pratique journalistique, notamment pour ce qui est de l’investigation. Au-delà de l’aspect purement technique de la réa- lisation, il a été question aussi de ce dilemme de vouloir, coûte que coûte, raconter la vérité aus- si amère soit-elle et au risque d’avoir une inter- prétation qui ne soit pas forcément le but initial recherché par l’auteur de l’œuvre. “Il faut être honnête et dire la vérité, et c’est tout. On ne peut pas avoir le contrôle sur le reste”, di- ront les animateurs de l’atelier qui comptent à leur actif plusieurs années de travail de terrain avec autant de films documentaires et reportages de guerre que ceux inhérents aux fléaux sociaux (drogue, mal vie), ou tranches de vie telles que Suivre la vie d’un cow-boy durant 24 ans. Jona- than et Matthew ont, également, réalisé le do- cumentaire Rédemption nommé pour l'Oscar du meilleur court-métrage en 2013 et évoluent en indépendants. Leur séjour en Algérie, qui les a menés à Alger et à Adrar dans le cadre de l’ini- tiative American Film Showcase (AFS), vitrine du film américain, a permis aux deux réalisateurs de démontrer que les images peuvent parler d’elles-mêmes et se passent du commentaire du journaliste. Un style qui trouve ses marques ac- tuellement et sur lequel Jonathan Bruce Alpert peut être considéré comme avant-gardiste puis- qu’il le pratique depuis de longues années. À la question de savoir combien de temps faut-il consacrer à un reportage pour parler d’un travail réussi, les deux réalisateurs répondent sans hé- sitation : “Le plus longtemps possible”, pour nuancer ensuite en expliquant que “cela dépend des situations”. Ils citent, d’ailleurs, trois facteurs, à savoir le temps, l’accès et la passion qui déter- minent, à leur avis, tout ouvrage journalistique. Et pour étayer ces propos, quelques exemples ont été donnés à travers la diffusion des reportages réalisés lors de la guerre d’Irak, un autre qui ex- plore les méandres de la mal vie en Haïti et ce- lui d’une équipe féminine de basket qui gagne un championnat, ou encore la vie d’un cow-boy dans le sud du Dakota. Il s’agit, en fait, de montrer qu’il existe différentes manières de raconter l’atrocité d’une guerre : ça peut être à travers des images choquantes, ou ac- compagner un blessé et le filmer en train de rendre l’âme, comme ça peut être via cette mère aux États-Unis qui pleure son fils d’à peine 21 ans qui repose désormais dans ce cimetière qui compte des pierres tombales à perte de vue. Ra- conter aussi que le journaliste peut ne pas sor- tir indemne du point de vue psychologique en ef- fectuant un travail aussi sensible si ses convictions ne sont pas profondes. Comment accéder à l’information et à la sour- ce ? Comment arriver à se frayer un chemin dans l’univers privé et intimiste d’une personne, d’un groupe ou d’une communauté et établir le lien de confiance  ? Toutes ces questions ont été également débattues lors de cette rencontre avec des animateurs qui racontent aussi le poids de l’échec lorsque les interférences surgissent pour des enjeux politiques, financiers ou autres. Mo- rale : l’amour du métier et le souci de dire la vé- rité prennent le dessus contre toute attente et quelles que soient les pressions lorsqu’on est jour- nalistes indépendants… NABILA SAÏDOUN À L’INITIATIVE DE L’AMBASSADE DES ÉTATS-UNIS AU PROFIT DES MÉDIAS ALGÉRIENS Atelier sur l’impact des technologies sur le journalisme Les partis de l'Alliance nationale républicaine (ANR) et El-Ka-rama ont noté, hier, lors d'une rencontre à Alger, une “conver-gence” de vues sur nombre de questions politiques et de dé- fis à venir pour le pays et appelé à renforcer le front intérieur. In- tervenant à l'issue de leur rencontre au siège de l'ANR, Belkacem Sahli et Abdelhamid Benhamou, respectivement secrétaire général de l'ANR et président du parti El-Karama, ont souligné “la nécessité de renforcer le front intérieur pour consolider la stabilité et la sé- curité nationales”, tout en appelant à “prôner le dialogue construc- tif et responsable sans attenter aux institutions mises en place en vertu de la Constitution et consacrées par la volonté populaire”. Les deux partis ont salué les orientations contenues dans le mes- sage du président de la République à l'occasion de la journée de la Victoire, les qualifiant de “feuille de route”, notamment à la lu- mière du souci du président Bouteflika de rassurer sur la capaci- té du peuple algérien, fort de ses institutions légitimes, à relever les défis et à faire face aux difficultés. MM. Sahli et Benhamou ont salué toutes les initiatives politiques visant à renforcer l’unité na- tionale et la cohésion entre les Algériens, estimant que l'initiati- ve de révision de la Constitution était la plus importante à l'heu- re actuelle dans la mesure où elle devrait apporter une solution aux problèmes des Algériens. Ils se sont également engagés à concourir au succès de l'initiative de tenue d'une conférence de consensus national conduite par le Front des forces socialistes (FFS). Les deux partis se sont, par ailleurs, félicités de l'action di- plomatique algérienne qui permet au pays de renouer avec son rôle pionnier dans son environnement géostratégique au service de la paix et de la stabilité de la région et de la défense de ses principes souverains en faveur du droit des peuples à l'autodétermination et dans la lutte antiterroriste. L'ANR et El-Karama ont exprimé leur “grande” satisfaction quant à la réalisation “historique” de la diplomatie algérienne, à savoir le paraphe par les parties maliennes de l'accord de paix et de réconciliation nationale au Mali et son rôle dans le dossier libyen reposant sur le dialogue, la solution po- litique, le refus de l'intervention étrangère et la lutte antiterroriste. R. N./APS LES DEUX PARTIS SE SONT RENCONTRÉS HIER L’ANR et El-Karama appellent à renforcer le front intérieur Dimanche 29 mars 2015 8 LIBERTE Publicité ALP RÉPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE WILAYA D’ALGER CIRCONSCRIPTION ADMINISTRATIVE DE SIDI M’HAMED COMMUNE D’ALGER-CENTE NIF : 41000200001608501000 La commune d’Alger-Centre informe l’en- semble des soumissionnaires que la mise en adjudication : des sites destinés à l’affichage publici- taire en contrepartie fourniture, pose et entretien de 8 kiosques et la dotation de la commune d’un ensemble de mobilier urbain ainsi que le versement d’une redevance annuelle au profit de la com- mune d’Alger-Centre parue dans les journaux : Liberté le 08/01/2015 El Moudjahid le 08/01/2015 El Hayat El Arabia le 07/01/2015 El Michouar El Siyassi le 08//01/2015 est déclarée infructueuse. ANEP N°314 833 Liberté du 29/03/2015 AVIS D’INFRUCTUOSITÉ L’EPE ASFERTRADE SPA lance un avis d’appel d’élargissement et d’actualisation de la short list établie à l’issue de la présélection n°03/DAGSF/2014 pour la sélection d’en- treprises nationales spécialisées dans la prestation de location de chariots élévateurs type simple et télescopiques. Les entreprises sélectionnées constitueront une short list, cette nouvelle short list sera valide pour une durée de trois (3) années à compter de son établissement (période 2015/2017). Les soumissionnaires intéressés par le présent avis sont invités à retirer le cahier des charges contre paiement non remboursable de cinq mille (5000 DA) dès parution du pré- sent avis dans la presse nationale et/ou le BAOSEM, contre présentation d’un justificatif de paiement des frais de retrait du cahier des charges et d’une délégation de pouvoir habi- litant la personne à procéder au retrait du cahier des charges au niveau du siège de l’EPE ASFERTRADE SPA, situé à l’adresse ci-dessous : EPE ASFERTRADE SPA Direction générale Route des Salines, El Bouni, Annaba, Algérie Tél./Fax : 213 038 53 97 38 Les offres établies conformément aux clauses du cahier des charges et accompagnées des documents exigés, doivent parvenir par voie postale ou déposées sous pli fermé et ano- nyme à l’adresse ci-dessus, portant la mention : A NE PAS OUVRIR AVIS DE PRÉSÉLECTION NATIONAL N°03/DGASF/2015 AVIS D’ÉLARGISSEMENT ET D’ACTUALISATION SHORT LIST LOCATION CHARIOTS ELEVATEURS Le délai de clôture des offres est fixé à trente (30) jours à compter de la date de la pre- mière parution du présent avis dans les quotidiens nationaux et/ou le BAOSEM. L’ouverture des plis se fera le jour de la clôture à 13h30 en séance publique au siège de l’EPE ASFERTRADE SPA. Dans le cas où le jour de clôture est férié, l’ouverture se fera dans les mêmes conditions le jour ouvrable suivant. Les soumissionnaires retenus à l’is- sue de la présélection recevront ultérieurement une lettre d’invitation à soumissionner, accompagnée du dossier de consultation. NB : Les soumissionnaires déjà inscrits dans l’ancienne short list ne sont pas concernés par cet avis. ANEP N°233 00 185 Liberté du 29/03/2015 AVIS DE PRESELECTION NATIONAL N°03/DGASF/2015 AVIS D’ELARGISSEMENT ET D’ACTUALISATION SHORT LIST Annonce recherche distributeurs Pour asseoir son réseau de Distribution au niveau national, La SARL Ibrahim & fils Ifri recherche dans le cadre de son développement des Distributeurs pour les régions de Aïn Defla – Djelfa – Laghouat – Ghardaïa – Tizi-Ouzou (Azazga) – Bechar et Biskra, remplissant les conditions ci-après : • Profil : ✔ Expérience probante dans la distribution de produits alimentaires ; ✔ Possédant un dépôt conforme aux normes (+ de 1000 m²) ; ✔ Des moyens de livraison adaptés à l’activité. • Avantages : ✔ Commercialisation d’une gamme de qualité en PET et Verre. ✔ Marges et gains attractifs. Le dépôt de dossiers de candidatures se fera à l’adresse mail : [email protected] ou par fax au : 034 35 17 59 F.805 UN HAUT LIEU DE L’HISTOIRE PASSE À LA TRAPPE La Cafétéria d’Alger se vide de son passé révolutionnaire La “Cafétéria” qui devait être ce lieu muséal où s’affiche le legs d’images si saisissants du défunt Gillio Pontecorvo, cédera la place à l’insidieux négoce des froufrous du prêt-à-porter. C’est à coups de mar-teau, de truelle et deraclette que s’annoncela réouverture de lamythique “Cafétéria”d’Alger. Laquelle ? Il n’y a qu’une ! Celle où planent les ombres de la mère courage Mama Z’hor et sa fille Samia Lakhdari, la des- cendante de Sidi-Abderrahmane Lakh- dari non loin de Sidi-Okba à Biskra. C’était en cette journée du 30 sep- tembre 1956 à inscrire d’une pierre blanche dans l’almanach de la Bataille d’Alger, où il y eut l’impressionnante sé- rie d’attentats du Milk-Bar de la rue Larbi-Ben M’hidi (ex-Isly) et de la Ca- fétéria sise rue Didouche-Mourad (ex- Michelet). Pour l’histoire, Samia Lakh- dari avait eu l’idée d’être accompagnée de sa maman dite Mama Z’hor, pour aller à la Cafétéria qui est située en face des facultés de la rue Michelet. Alors, et pour ne pas éveiller les soup- çons de la police, la mère et sa fille ont échangé leurs haïks (voile) contre des tenues de “roumiyate” (françaises). Accoutrées ainsi, ces deux dames se sont accoudées au comptoir, où elles feignaient de déguster un soda entre femmes. De la sorte, le stratagème a permis à Samia Lakhdari d’ignorer les suppliques intempestives des dra- gueurs qui gravitaient tout autour de l’Otomatic, l’actuel cercle Taleb-Abder- rahmane et de la Cafétéria, où les étudiants ultras (*), dansaient et riaient. Il était 18h25 lorsque Samia Lakhda- ri et sa maman quittèrent la Cafétéria en prenant soin de dissimuler le sac de plage sous le tabouret du bar. À 18h35, il y eut l’explosion simultanée du Milk Bar que l’on doit à Zohra Drif et de la Cafétéria. Désormais, il ne s’agissait plus de troubles à l’ordre public, mais d’un Alger à feu et à sang. C’était là, l’ef- fet d’annonce du FLN d’alors de por- ter dorénavant la guerre au cœur même de la cité dite européenne. L’ob- jectif était double ! Il s’agissait de bousculer la quiétude du spoliateur et par ricochet, de malmener également l’insouciance de la jeunesse dorée de l’occupant. Et depuis, la peur n’était plus l’apanage des “Ya Ouled” et de leurs pa- rents, ces indigènes. Oui ! La peur avait changé de camp ! C’est ainsi que la gué- rilla urbaine s’était “exportée” avec le succès que l’on sait, au-delà des “z’ni- qat” (venelles) de La Casbah d’Alger. Alors, qu’importe la répression de Guy Mollet et de ses bras armés qu’était l’infâme duo des Massu et Bigeard, face à la volonté d’un peuple épris du désir de s’affranchir du long joug colonial. Au demeurant, la Cafétéria demeure ce lieu muséal où s’affiche le legs d’images si saisissants du défunt Gillio Pontecor- vo, dès lors que l’on met le pied dans ce haut lieu de la résistance de la Ba- taille d’Alger. Qu’importe aussi la pé- nombre du lieu, lorsqu’on est éclairé de la lumière des cœurs et des esprits de nos aînées Hassiba Ben Bouali, Djami- la Bouazza, Djamila Bouhired, Zohra Drif, Boualem Oussedik, Yacef Saâdi, Ali-La-Pointe, P’tit Omar, Taleb Abder- rahmane, Rachid Kouache et l’autre p’tit Mourad, originaire de Biskra qui avaient écrit l’une des pages glorieuses de l’historique Zone autonome d’Alger, la ZAA. Certes, l’ouverture de la Café- téria est une bonne nouvelle en soi, pour peu qu’elle contribue à l’instruc- tion de nos enfants sur un lieu au pas- sé héroïque et qui se doit d’être buri- né au fronton de notre histoire. Or, ce n’est pas le cas ! Puisqu’à l’heure qu’il est, on s’apprête à effacer l’illustre passé de la Cafétéria pour y laisser place à l’insidieux négo- ce des froufrous du prêt-à-porter, nous dit-on. Non qu’on soit contre le- commerce d’habillement ou de tout autre activité commerciale, mais conve- nez-en qu’il est difficile de se taire de- vant un tel sacrilège ! A priori, lorsqu’il s’agit d’un monument historique de la dimension de notre “Cafétéria” natio- nale. Et dire qu’il suffit de si peu pour aménager ce lieu en un café où on en- seigne l’histoire à travers des après- midi littéraires et des cycles de confé- rences autour d’anciens récits. Pour cela, le département ministériel des Moudjahidine est interpellé à plus d’un titre. D’ailleurs, l’autorité tous secteurs confondus, doit y mettre du sien pour soustraire la Cafétéria des rets de l’argent à l’aide d’un acte admi- nistratif de classement qui préservera la “Cafétéria” en qualité de site et mo- nument historique placé sous la pro- tection de l’État. Pour s’en convaincre, le geste de Jack Lang, alors ministre de la Culture du gouvernement français est à méditer. Pour le devoir de mémoire, c’est ce commis de l’État qui sauva la salle de l'Olympia de Paris qui menaçait ruine en ce 7 janvier 1993, où ce music-hall avait été classé au patrimoine culturel de la France pour avoir accueilli toutes les étoiles de l’Hexagone. Donc, le mieux est d’espérer que le cas de l’Olympia de Paris fera l’effet bou- le de neige en Algérie, où il y a tant de Jacques Lang pour espérer le sauveta- ge de la “Cafétéria” qui doit demeurer la propriété de tous les Algériens. Le doute n’est plus permis, puisqu’il y a eu auparavant un geste salvateur pour le cas du Milk-bar d’Alger et tout récem- ment pour le Cercle Taleb-Abderrah- mane. Alors sauvons “La Cafétéria” d’Alger en hommage à nos fidaïne et fi- dayate qui se sont sacrifiés pour que “vive Djazaïr, horra, démokratiya” (Algérie libre et démocratique). LOUHAL NOURREDDINE (*) Source : Mémoire d’une combattante de l’ALN de Zohra Drif MISE EN VALEUR DES JARDINS D’ALGER C’est le printemps de Liberté, de Beyrouth et de Tafourah “Beau” temps pourles jardins d’Algerqui vont verdir à la faveur d’un projet verdoyant qu’envisage d’ébaucher la mairie d’Alger-Centre. Il était temps, sommes-nous tentés de faire l’offense de penser que le beylik prend ainsi conscience de son patrimoi- ne floral. Et de ce fait, la corporation d’horticulteurs et de paysagistes affûte déjà sécateurs et serpes pour dé- fricher six parcs de leurs touffes d’herbes brous- sailleuses. Première étape d’une visite à caractère “bo- tanique”, le parc de la Liber- té sis au boulevard Krim- Belkacem, qui conviait autrefois le visiteur et l’habitant de Té- lemly à humer un bol d’air frais durant la traversée du raccour- ci champêtre vers la rue Di- douche-Mourad. 50 000 000 DA ! C’est le montant de l’enve- loppe allouée au retour du doux clapotis qu’accompagnait jadis le ballet des petits poissons rouges du bassin qui ruisselait dès l’entrée de l’ancien parc de Galland. Autre vitrail floral d’Alger, le jardin de Beyrouth éclos en contrebas du chemin Sfinda (ex-Laperlier) qu’il convient de verdir. 30 000 000 DA ! C’est le coût pour égayer d’une gaîté bucolique l’ancien parc Mont Riant, où il est loi- sible en ces vacances scolaire du printemps, de s’y rendre au Musée de… l’enfant. Pendant ce temps et à un jet d’eau delà, il y a le square du moulin qu’est éta- bli au-dessus du mont de la rou- te des 4-Canons et en bas du boulevard Frantz-Fanon qui nécessite 30 000 000 DA pour embellir le pont des soupirs au-dessus duquel il y avait jadis un moulin qui a…disparu de- puis comme par magie. Nous arrivons au bout de notre randonnée “écolo” pour savourer une halte au parc Sofia qui embellit à la fois, le lieu-dit Tafourah et le boulevard Zighoud-You- cef. En ce jardin, où il est aisé de s’asseoir en atten- dant le bus vers la place des Martyrs et Bab-El-Oued, s’offre également au visiteur, des lieux d’aisance que d’autres parcs n’ont pas. 20 000 000 DA ! C’est le mon- tant requis à l’embellisse- ment du “royaume” ver- doyant de la “Dame de Mauritanie” que l’on peut admirer en face d’une fon- taine tarie à jamais. Bien entendu, l’inauguration de chantiers est évidemment tribu- taire de débusquer d’abord le jardinier que l’on ne trouve malheureusement ni dans les buissons ni au café d’à côté. Autres temps, autres mœurs où l’art floral s’épanouissait par la magie d’un jardinier que l’on ne forme plus sur le… tas. LOUHAL NOURREDDINE Dimanche 29 mars 2015 9LIBERTE Actu-Alger VOL ET TRAFIC DE DROGUE 16 malfaiteurs arrêtés à Baraki � Les services de la gendarmerie de Baraki ont mis hors d’état de nuire dernièrement une bande de malfaiteurs composée de 16 individus. Selon notre source, ces personnes âgées entre 20 et 24 ans dont un repris de justice sont impliquées dans divers affaires criminelles entre autres vols, agressions et trafic de drogue. Notre source ajoute que les suspects sont accusés de vol avec effraction contre des habitations, locaux commerciaux et entreprises installées au niveau de la commune des Eucalyptus. NASSER ZERROUKI DÉLY IBRAHIM 100 milliards de centimes pour le développement local � Selon une source locale, la commune de Dély Ibrahim a consacré une enveloppe financière de plus de 100 milliards de centimes pour l’année 2015, qui va toucher tous les secteurs, entre autres 40 milliards pour les dépenses des équipements et 60 milliards pour le chapitre gestion. Dans le cadre du plan de développement de la commune, l’on apprend que l’APC a délibéré une subvention évaluée à 23,486 millions qui sera réservée à réalisation de 4 projets. Il s’agit de la création d’une nouvelle conduite pour l’immeuble 107 de la cité Aïn Allah, réfection des canalisations défectueuses à la cité Ziania (ex- CNS) et réalisation d’un réseau d’assainissement au niveau de haï Kaouche et l’éclairage public au quartier Hamza. L’APC de Dély Ibrahim a consacré également une entre enveloppe financière d’un montant de 6 millions de DA pour la plantation d’arbres au niveau de l’intersection Aïn Allah jusqu’au du siège de la FAF. Et un montant de 785 413 DA est dégagé pour la réalisation d’un stade de football pour le quartier Ziania (ex-CNS). NASSER ZERROUKI N . Louhal/Liberté En effaçant le passé de la “Cafétéria”, c’est tout un pan de notre histoire qui s’en va. Le parc de la Liberté (ex-Parc de Galland) mérite plus d’égard et surtout beaucoup d’entretien. N Louhal/Liberté M’SILA Saisie de psychotropes sur la RN45 ■ Cinq personnes ont été interpellées et plus de 47 000 comprimés de psychotropes, en provenance des pays voisins, ont été saisis lors de récentes opérations de la gendarmerie nationale à M’sila. L’opération a été menée la semaine dernière par les enquêteurs de la gendarmerie nationale de M’sila. Après plusieurs mois de surveillance, le piège s'est soldé par le démantèlement d'un réseau criminel spécialisé dans le trafic de psychotropes. Deux personnes ont été arrêtées sur la RN45 en possession de 47 820 comprimés de psychotropes dissimulés dans une Clio troisième génération et une somme de 954 000 DA. Selon la même source, deux des fournisseurs ont été appréhendés le même jour alors que le troisième est toujours en fuite. Une autre voiture de marque Mercedes, utilisée dans le trafic, a été saisie par les gendarmes. Des investigations sont toujours en cours. CHABANE BOUARISSA ÉCOLE MILITAIRE POLYTECHNIQUE DE BORDJ EL-BAHRI Journées d’information au profit du grand public ■ Le centre d’information territorial de la 1re RM à Blida, a abrité durant deux jours (25 et 26 mars) des journées d’information sur l’École militaire polytechnique de Bordj El Bahri. Cette rencontre avec le public avait pour objectif de l’informer sur le niveau de développement atteint par l’ANP et les efforts fournis pour sa professionnalisation. Selon le colonel Younes Bouacida, ces journées visent aussi à raffermir les liens entre l’Armée nationale populaire et les citoyens. Crée en 1967, l’École militaire polytechnique de Bordj El Bahri s’est attelée à former des ingénieurs et des techniciens qui ont pris part à la dynamique de développement du pays dans le cadre des postes de responsabilité qui leur ont été confiés dans les appareils de l’État. Depuis sa création jusqu'à l’année 2014, l’école a formé 4 139 ingénieurs et 1 125 techniciens supérieurs. Des dizaines d’entre eux se trouvent aujourd’hui dans des institutions civiles et militaires de pays arabes et africains. L’École militaire polytechnique de Bord El Bahri est devenue un véritable pôle de formation sur le développement technologique et les élèves sont préparés afin de servir au mieux les intérêts de l’Algérie et de participer au développement technologique de l’ANP. Les citoyens, venus nombreux au cours des deux journées, ont visité les stands et les expositions concernant les moyens didactiques utilisés par l’école depuis son lancement à ce jour ainsi que des échantillons de matériels utilisés par l’armée. K. FAWZI BRÈVES du Centre Dimanche 29 mars 201510 LIBERTEL’Algérie profonde SÛRETÉ DE WILAYA DE TIZI OUZOU La lutte contre la criminalité urbaine s’accentue 74 personnes, impliquées dans 59 affaires, ont été interpellées et présentées au parquet. Pas moins de 9 personnes ont été placées en détention préventive, 4 ont été mises sous contrôle judiciaire et 61 ont été citées à comparaître. Dans le cadre de ses activités pério-diques, la Sûreté de wilaya de TiziOuzou a rendu public son biland’interventions du mois de février2015. Les services de Sûreté ont in-vesti encore une fois les quatre coins de la wilaya et ont réussi à traiter un très grand nombre d’affaires de banditisme, de crimes et de dé- lits en tout genre. C’est ainsi que dans le cadre des affaires liées aux crimes et délits contre des per- sonnes ayant provoqué des coups et blessures vo- lontaires avec menaces et injures, 74 personnes, im- pliquées dans 59 affaires, ont été interpellées et pré- sentées au parquet. Pas moins de 9 personnes ont été placées en détention préventive, 4 ont été mises sous contrôle judiciaire et 61 ont été citées à comparaître. Toujours dans le volet police judiciai- re, notamment celui relatif aux crimes et délits contre des biens, vols, atteinte à l’économie et dé- gradation, les services de police de la wilaya ont pré- senté au parquet 47 personnes impliquées dans 27 affaires. Dix individus mis en cause ont été placés en détention préventive, 28 ont été cités à compa- raître, et une seule personne a été mise sous contrôle judiciaire. D’autre part, dans le volet re- latif aux infractions à la législation des stupéfiants et substances psychotropes, 17 affaires ont été traitées et concernent 26 personnes dont 24 ont été placées en détention préventive et deux ont été ci- tées à comparaître. Par ailleurs, 12 personnes sont accusées dans 11 affaires liées aux crimes et délits contre la chose publique, ivresse publique et outra- ge à corps constitué. Présentés au parquet 6 incul- pés ont été placés en détention préventive, 5 cités à comparaître et un seul a bénéficié de la liberté pro- visoire. Les services de sécurité ont également in- terpellé 3 personnes impliquées dans deux affaires d’atteinte aux familles et aux bonnes mœurs, no- tamment l’atteinte à la pudeur, au détournement de mineurs et à la création de lieux de débauche. Un accusé a été mis sous contrôle judiciaire et deux autres ont été cités à comparaître. Enfin, dans le cha- pitre de la lutte contre la criminalité urbaine, plu- sieurs opérations coup-de-poing ayant ciblé 331 points chauds, particulièrement des quartiers sen- sibles, des lieux publics et des chantiers de construc- tion ont permis l’interpellation et le contrôle de 1 867 personnes. 28 ont présentées au parquet pour de multiples délits, 15 pour détention de stupéfiants, 5 pour séjour illégal et 8 autres pour divers délits. Ces opérations ont par ailleurs entraîné la mise en détention préventive de 22 autres individus. Le vo- let sécurité publique n’est pas en reste puisque 37 personnes ont été blessées dans les 28 accidents re- censés durant ce mois de février. Les services de po- lice ont prononcé 24 mises en fourrière, dressé 1 483 contraventions, retiré 76 permis de conduire et ef- fectué 321opérations de contrôle et d’intervention. Enfin, dans le cadre de la gestion des commerces réglementés, les services de police ont proposé sept fermetures de débit de boissons de différentes ca- tégories, exécuté huit décisions de fermeture de dé- bits de boissons alcoolisées et une trentaine d’exé- cutions d’arrêtés de fermetures de plusieurs autres commerces tous types confondus. K. N. OUKACI LE WALI DE TIPASA EN VISITE D’INSPECTION Vers la réhabilitation de la RN46 Menaceur-Miliana Le wali de Tipasa a entamé une longue visi-te d’inspection durant le week-end à traversla partie ouest du chef-lieu de la wilaya, qui se compose de pas moins de 10 communes. Dans la commune de Menaceur, le wali a ordonné aux services des travaux publics la réhabilitation de la RN46 reliant la commune de Menaceur jusqu’à la limite de la commune de Miliana (Aïn Defla), tronçon qui s’étend sur 25 km, surplombant les monts de Zaccar qui se caractérise par un relief fortement accidenté et boisé. Les travaux à cet ef- fet, ont été lancés, par une entreprise, en présen- ce des autorités de la wilaya pour un montant de 430 millions de DA. Au cours de sa visite, le wali a inauguré le raccordement d’une bonne partie des foyers en gaz de ville et ce au grand soulage- ment des citoyens. Selon le directeur des mines de la wilaya de Tipasa, 71% des habitants de la wi- laya ont accès au gaz naturel, alors que seulement 45% de la population estimée à 57 000 habitants sont raccordés en cette énergie vitale. Au terme de sa visite, le wali a inspecté les 850 logements sociaux et 104 autres réalisés dans le cadre Assur/immo au niveau de la zone d’aggloméra- tion secondaire de haï Si Amrane connue sous le nom colonial Barir lesquels ont atteint un taux de 60%. Dans la commune de Sidi Amar, le chef de l’exécutif a visité le projet de l’élargissement de la station du traitement des eaux en provenance du- dit barrage. Sur ce registre, les habitants de la ré- gion ont déclaré à travers les ondes de la radio locale de Tipasa, qu’ils ne consomment plus cet- te eau en raison de son goût saumâtre, raison pour laquelle des chaînes interminables se for- ment au niveau des sources naturelles de Mena- cer qui alimentent en eau potable la région centre de ladite localité. Au cours de sa visite, le wali a inauguré une station alimentant en gaz de ville la commune de Sidi Amar peuplée de 30 000 ha- bitants. Dans ce cadre, le wali de Tipasa a inau- guré durant la même période la division de pro- duction (DP) en gaz de ville qui se trouve dans la commune de Sidi Semian située à la limite de la wilaya de Aïn-Defla. Notons par ailleurs que plusieurs infrastructures sportives, culturelles et scolaires ont fait l’objet d’inauguration par le wali de Tipasa durant son long périple effectué dans les communes de Beni-Melik, Damous, Agh- bal et Hadjret Enouss. B. BOUZAR Liberté Les efforts déployés par les services de la Sûreté nationale ont permis de mettre fin à de nombreux délits de tous genres. OUM EL-BOUAGHI Les habitants de la cité El Malha de Aïn Fakroun bloquent la route  ■ Exprimant des préoccupations sociales  ayant trait  au cadre de vie, les habitants des cités et quartiers périphériques du sud de la ville de Aïn Fakroun, notamment  El-Malha et Boughrazene, ont bloqué la route, ce week-end, pour revendiquer le revêtement  des routes, notamment celle menant vers le cimetière central, la régularisation  de la situation des actes de propriété des 500-Logements, l'amélioration du cadre de vie et de l'environnement de la cité El-Malha, ainsi que l'ouverture de la polyclinique  réalisée depuis plusieurs années. Des représentants des protestataires  ont  rencontré, selon des sources concordantes, des responsables locaux auxquels ils ont exposé leur calvaire vécu depuis des années. K. MESSAD PERMIS DE CONDUIRE À BENI OURTILÈNE (SÉTIF) L’absence d’un centre d’examen pénalise les candidats ■ L’absence d’un centre d’examen pour permis de conduire continue de pénaliser les candidats de Béni Ourtilène, située au nord-ouest de la wilaya de Sétif. En effet, les candidats issus des quatre communes de la daïra dont Béni Ourtilène, Béni Mouhli, Béni Chebana et Aïn Lagredj, éprouvent moult difficultés pour se rendre à Bougaa afin de passer l’examen de permis de conduire. “A chaque épreuve, nous devons traverser des dizaines de kilomètres pour passer notre examen. Il faut se réveiller tôt pour ne pas rater l’examen”, nous dit-on. Aussi, ces derniers réclament la dotation de cette commune, d’un centre d’examen pour éviter aux candidats le déplacement à Bougaâ. Selon des informations en notre possession, cette situation perdure depuis les années 1990 lorsqu’il a été décidé de délocaliser le centre d’examen vers la commune de  Bougaâ. Une mesure qui n’a pas été revue, malgré l’amélioration de la situation sécuritaire ans la région. Selon un membre de l’APW, dernièrement, le directeur des transports de la wilaya a été interpellé. Il lui a été demandé de penser à doter la région d’un centre d’examen. En vain. Il est à noter que le seul centre d’examen de Bougaâ assure le passage de l’examen des candidats de 17 communes de la région nord. A. LOUCIF US BISKRA Le groupe Necib plébiscité pour diriger le club local ■ Apres trois années en division amateur, l'USBiskra n'arrive pas à revenir au palier supérieur. Face aux difficultés rencontrées, le président Ali  Houhou, qui a essayé toutes les potions possibles pour régénérer le club, vient de se déclarer partant dès la fin de la présente saison. Le groupe Necib, présidé par Djamel Necib, décide de prendre en main le club biskri qui depuis l'épopée Eymen Khereddine enregistre des résultats en dessous de la moyenne. Dans une réunion conviviale tenue dans la grande salle de l'hôtel du même nom, Djamel Necib a réuni d'anciens joueurs, d'anciens présidents du club ainsi que des journalistes et des amis d'El Khadra, pour leur faire part de sa décision de sauver l'US Biskra de la décrépitude. “Par le football, j’espère redonner de la joie à cette jeunesse qui a besoin de bouger, de voir du pays, de goûter à la joie des victoires, je n’ai pas d’autres ambitions que de redonner à l’US Biskra sa place parmi le gotha du foot national”, explique notre interlocuteur. Et d’ajouter : “Je viens en rassembleur, je n'exclurai personne, toute personne capable d'apporter un plus au club est la bienvenue, même le président Ali Houhou peut adhérer à ce projet, je tends la main à tous ceux qui veulent l'épanouissement de ce club.” H. LEMOUI BRÈVESde l’Est GUELMA Ouvrier communal : un métier toujours ingrat À l'orée du XXIe siècle, les ouvriers communaux se démènent comme de pauvres diables pour assurer leur corvée dans des conditions pénibles, voire inhumaines, car les équipements sont archaïques et indignes pour un chef-lieu censé être la vitrine de la wilaya.  Les édiles du chef-lieu de wilaya ont ac-quis, ces deux dernières années, des bacsà ordures de couleur verte qui sontfonctionnels puisque les riverains ydéposent désormais leurs sachets de dé-chets ménagers. Cependant, les ci- toyens ne respectent pas les heures de dépôt fixés par la municipalité et cet incivisme se répercute né- gativement sur la qualité de l’environnement. En effet, le trop-plein engendre des désagré- ments aux éboueurs qui travaillent à mains nues et ne disposent pas de moyens appropriés pour sou- lever et vider le bac dans le camion de collecte des ordures ménagères. Ils sont contraints de ramas- ser les sachets éventrés par des hères à la re- cherche de pain rassis, de produits alimentaires co- mestibles et de bibelots, et qui dégoulinent de ma- tières grasses souillées. Les camions des éboueurs ne sont pas adaptés à la collecte des déchets et c'est pourquoi ces derniers utilisent de vieilles paraboles, des panneaux en bois, des tôles en zinc en guise de ridelles pour prévenir le déversement sur la voie pu- blique ! À l'orée du XXIe siècle, les ouvriers com- munaux se démènent comme de pauvres diables pour assurer leur corvée dans des conditions pé- nibles, voire inhumaines, car les équipements sont archaïques et indignes pour un chef-lieu censé être la vitrine de la wilaya. Ces éboueurs manipulent des tessons de bouteilles, des boîtes métalliques rouillées, des objets tranchants, des déchets immondes, et ce, sans aucune protection ! Les élus locaux que nous avons interpellés sur ce sujet affirment que les éboueurs ont bénéficié de tenues de travail, qu'ils refuseraient de revêtir lors de leurs tournées ! Il est aberrant de croire ces assertions, car pourquoi re- fuseraient-ils leur port pourtant obligatoire ! De tou- te évidence, les services compétents et notamment l'inspection du Travail, gagneraient à se pencher sé- rieusement sur les dysfonctionnements du ramas- sage des ordures ménagères dans la ville de Guel- ma. Les bacs à ordures sont très sales et ils néces- sitent un nettoyage à grande eau additionnée de dé- tergents, car les risques de contamination sont à craindre. D'autre part, les sites abritant ces grandes poubelles sont souillés de gravats solides, de tas de bouteilles et bidons en matière plastique, de détri- tus, de pain rassis, de vieux appareils électromé- nagers hors d'usage, de bidets, lavabos disloqués et autres ! Le BCH, bureau communal d'hygiène doit s'impliquer pour mettre le holà à ces dérives qui enlaidissent nos cités et présentent un réel dan- ger pour la santé et la salubrité de la population. HAMID BAALI Dépourvus d’équipements appropriés, les éboueurs sont confrontés à des désagréments de tous genres. MILA La police dans les écoles pendant tout le trimestre En vuE de sensibiliser lespotaches aux accidents dela circulation et leur ap- prendre les règles élémentaires de la conduite automobile, les services de police à Mila ont sillonné, durant tout le trimestre écoulé, 34 établissements sco- laires, des écoles primaires prin- cipalement. Des cadres de la police, équipés de supports pé- dagogiques, ont organisé, de janvier à mars, des sorties de proximité afin d’inculquer aux écoliers les règles de conduite au- tomobile, le code de la route, mais aussi pour les sensibiliser contre les accidents, la violence et la cybercriminalité. Ces ac- tions, appelées opérations qua- litatives, s’inscrivent dans le cadre du plan national de com- munication mis au point par la DGSN, souligne la cellule de communication de la police à Mila. Plus de 3 500 élèves, au ni- veau de 34 établissements de l’éducation ont été touchés par cette opération qui se poursuivra, souligne-t-on, durant le troisiè- me trimestre de l’année scolaire. Mettant à profit des supports pé- dagogiques adaptés, les services de police ont notamment mis en relief les risques catastrophiques liés à la consommation de la drogue, au mauvais usage des ré- seaux internet et à la violence ur- baine ou dans les stades. Des dé- pliants illustrés contenant des ex- plications simplifiées sur les dangers de la drogue, de la vio- lence et de la cybercriminalité ont été distribués dans les écoles ciblées. On a, par ailleurs, invi- té la population scolaire à faire usage du numéro vert 15-48 et le compte Facebook.com/algerie- police.dz pour dénoncer d’éven- tuels crimes. KAMEL B. Dimanche 29 mars 2015 11 LIBERTE L’Algérie profonde PRISE EN CHARGE DES MALADES CHRONIQUES À GUELMA Les services de la DAS avalisent 457 demandes ■ Les familles démunies non affiliées aux caisses d'assurances sociales, recourent aux services de la direction de l'action sociale (DAS), pour bénéficier des avantages sociaux dans des cas précis. Durant le premier trimestre de l'année en cours, 784 demandes émanant de malades chroniques nécessiteux ont été transmises à cet organisme dans le but de bénéficier de la gratuité totale des soins. Par la voix des ondes de la radio régionale, une responsable de la DAS a expliqué que ces demandes sont étudiées régulièrement par une commission comprenant six médecins spécialistes en diverses pathologies et d'un médecin du travail. Les patients sont auscultés dans un cabinet médical sis au siège de la DAS de Guelma. Dans ce contexte, la commission ad hoc a accordé le statut de malades chroniques à 457 postulants, rejeté 73 demandes et ajourné 254 autres. La représentante de la DAS a concédé que la frange défavorisée de la société est prise en charge par l'État qui lui octroie la carte de malade chronique qui lui ouvre droit à la gratuité des médicaments et des actes médicaux. HAMID BAALI D . R . AÏN TÉMOUCHENT De faux documents pour de vrais tracteurs � Les éléments de la brigade de recherche et d’investigation ont mis la main sur un escroc originaire de Chlef et son complice qui activaient à travers plusieurs wilayas côtières. En effet, c’est à la suite de l’exploitation d’une information que les enquêteurs ont réussi à localiser D. Kh., 34 ans, et A. S., 31 ans, avant de les arrêter dans une salle d’exposition d’une entreprise commerciale spécialisée dans les équipements et matériel agricoles située à haï Zitoun de la ville de Aïn Témouchent. Ces derniers ciblaient les commerciaux du matériel agricole en utilisant de faux documents comptables et financiers. Les deux escrocs étaient sur le point de signer un contrat d’achat de deux tracteurs pour près de 340 millions de centimes en présentant un dossier constitué de faux documents dont un registre du commerce établi au nom d’une société fictive d’exportation des produits agricoles et alimentaires ainsi qu’un chèque portant le montant indiqué. L’enquête a permis d’identifier un troisième complice, T.Ch. M., 38 ans, qui demeure activement recherché. Les deux mis en cause, accusés de constitution d’association de malfaiteurs, faux et usage de faux dans des documents comptables et usurpation d’identité, ont bénéficié d’une citation directe. M. LARADJ RELIZANE La police scientifique dresse son bilan… � La brigade de police scientifique relevant de la Sûreté de wilaya de Relizane a réussi à résoudre 9 affaires d’atteinte à la propriété d’autrui, depuis le début du mois dernier, apprend-on de sources policières. Parmi les affaires traitées figurent le vol par effraction d’un local commercial, l’identification d’un noyé, une fausse déclaration avec faux et usage de faux, un cas d’usurpation d’identité, le viol d’une mineure, le trafic de produits stupéfiants et le vol d’un téléphone portable. Ces affaires ont été résolues grâce à l’analyse d’empreintes et de traces de pas, précisent nos sources. M. SEGHIER …Arrêtée pour charlatanisme et escroquerie… � Le magistrat instructeur près le tribunal de Relizane a placé sous mandat de dépôt, à la fin de la semaine écoulée, une femme mise en examen pour escroquerie et charlatanisme, apprend-on de bonnes sources. Cette quinquagénaire avait été interpellée à la cité Ben-Chemrik à Relizane suite à des renseignements parvenus à la 11e Sûreté urbaine, dénonçant les pratiques de cette voyante, assistée par son fils âgé de 29 ans, qui exploitait la naïveté de certaines femmes pour les dépouiller de leur argent et de leurs bijoux. M. S. …Saisie de 233 cachets psychotropes… � Agissant sur la base de renseignements, les éléments de la 1re Sûreté urbaine de Relizane ont mis fin aux agissements de 2 dealers âgés de 44 ans et 47 ans, apprend-on de sources fiables. Les 2 trafiquants ont été interpellés suite à une filature, en possession de 233 comprimés de psychotropes. Déférés devant le représentant du parquet de Relizane, à la fin de la semaine écoulée, pour détention à des fins de commercialisation de produits stupéfiants, ils ont été écroués. M. S. …Une bande de malfaiteurs démantelée � Les policiers de la 3e Sûreté urbaine ont arrêté, la semaine dernière, 4 individus parmi lesquels figurent 2 femmes, suite à une plainte pour cambriolage déposée par une femme âgée de 41 ans, apprend-on de sources sûres. La victime avait été dépouillée de ses effets personnels et de ses bijoux par les auteurs du délit. L’instruction judiciaire ouverte a prouvé l’implication d’une voisine de la victime dans ce forfait, et l’identification suivie de l’interpellation de ses complices. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Relizane, pour constitution d’une bande de malfaiteurs, vol et complicité de vol avec escalade et avec effraction, non- dénonciation de crime, et recel d’objets volés, ils ont été incarcérés. M. S. BRÈVESde l’Ouest Dimanche 29 mars 201512 LIBERTEL’Algérie profonde MOUSSA TOUATI À MASCARA “C’est le peuple qui supporte les effets de cette crise” Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, et après avoir donné lecture des différentes étapes traversées par son parti depuis sa création, a rappe- lé aux dirigeants et aux élus qu’ils sont au service du peuple et non le contraire. Le président du Frontnational algérien(FNA), Moussa Toua-ti, a animé, vendredimatin, un meeting po-pulaire à la salle de ci- néma le Colisée de Mascara. Cet évènement, contrairement à ses précédentes sorties, n’a pas été annoncé, ce qui peut justifier de faible assistance éparpillée dans la salle. D’emblée, l’orateur n’a pas manqué de tirer à boulets rouges sur les gestionnaires du pays, les accusant d’être à l’origine de la crise que traverse le pays. “C’est le peuple qui supporte les effets de cet- te crise aiguë et principalement la classe défavorisée. Les dirigeants, tout comme les hommes d’affaires, ressentent différemment cette si- tuation et sont prêts à fuir le pays en cas de complication puisqu’ils disposent outre-Manche de loge- ments et de moyens pour vivre ai- sément avec les membres de leurs fa- milles.” M. Touati a tenu à rappe- ler le rôle d’opposant de son parti en affirmant que “c’est grâce à l’op- position que les responsables actuels qu’ils soient ministres, députés, sé- nateurs ou élus au sein des assem- blées populaires sont en place et ac- tivent dans un milieu politique ap- proprié” tout en relevant qu’“après plus de 50 ans d’indépendance du pays, nous constatons avec regret que les élections ne se déroulent pas dans la transparence comme le sti- pule la réglementation en vigueur. Ce sont toujours les anciennes pra- tiques exercées par l’ex-parti unique qui dominent ces opérations”. Après avoir donné lecture des différentes étapes traversées par son parti depuis sa création, le président du FNA a rappelé aux dirigeants et aux élus qu’ils sont au service du peuple et non le contraire. Concer- nant le gaz de schiste, il dira que “le président français s’est opposé à son exploitation dans son pays mais a conseillé aux dirigeants al- gériens la société spécialisée pour ce travail, ce qui indique que ce sont les Français qui vont tirer profit de cette situation”. En conclusion de son intervention, Moussa Touati fustigera le président de la Répu- blique en déclarant que “je ne suis pas pour le départ de Bouteflika, mais puisqu’il a contribué à la dé- gradation de la situation de notre pays, puisqu’il a favorisé les étran- gers, a encouragé la classe bourgeoi- se, a fait preuve de mépris et a af- famé ce peuple, alors qu’il parte !” A. BENMECHTA TLEMCEN Joutes nautiques au barrage de Beni Bahdel Le coup d’envoi du second festival des sportsde nature dans l’enceinte du barrage deBéni-Bahdel, 40 km au sud du chef-lieu de la wilaya a été donné ce jeudi et se prolongera jus- qu’à aujourd’hui. À vocation à la fois sportive, tou- ristique et culturelle, cette manifestation se dé- roule avec la participation de plusieurs centaines de jeunes venus de plusieurs régions du pays, af- filiés à de nombreuses fédérations sportives à l’image de celles de la voile, des sports équestres et de montagne, de la pêche sportive, de l’aviron et du canoë-kayak. Durant presque une semai- ne, les jeunes s’adonnent à de nombreuses acti- vités récréatives et sportives dont des randonnées pédestres en escaladant la montagne environnan- te qui culmine à plus de 1 500 mètres d’altitude, en effectuant des courses sur chevaux et sur VTT et en participant à des jeux traditionnels et aux joutes nautiques à bord de petites embarcations sur le plan d’eau du barrage autour duquel le parc national associé à l’évènement prévoit d’organi- ser une opération de reboisement pour prévenir l’érosion. Était également présent à la cérémonie inaugurale du festival Didier Eymin, conseiller technique en aéronautique pendant plus de 20 ans de Nicolas Hulot, producteur de l’émissions Ushuaia qui a pris en charge son déplacement en Algérie pour encadrer bénévolement un stage en paramoteur avec des exhibitions sur place. A. BEREZEL TIARET Deux véhicules volés en moins d’une heure � En un intervalle de moins d’une heure, deux véhicules légers ont été volés et retrouvés en début de l’après- midi de ce jeudi, à Tiaret, selon un communiqué du groupement territorial de la Gendarmerie. Le premier, une Dacia Logan, a été volé à son propriétaire, H. A., à proximité de l’établissement pénitentiaire, sur la RN 23, alors que ce dernier marquait un arrêt pour des besoins naturels. Ses agresseurs, un jeune homme et sa compagne, une lycéenne de 19 ans, ont fait usage d’armes blanches pour s’emparer de son véhicule et prendre la fuite. La victime a alerté les gendarmes en appelant le numéro vert (10-55). Alertés à leur tour, les policiers, n’ont pas tardé à immobiliser le véhicule et arrêter l’adolescente, remise entre les mains des gendarmes alors que son acolyte s’est enfui. Grâce, toujours au numéro vert de la Gendarmerie, un autre véhicule Clio Campus, a été volé à Melaâb, relevant de la commune de Takhemaret, et récupéré quelques instants plus tard à Ouled Brahim, wilaya de Saïda, sur la RN 94, par les policiers qui ont bouclé tous les accès. T. A., âgé de 30 ans et originaire de Saïda, a été arrêté. R. SALEM CHLEF On sensibilise sur le cancer du sein � La direction de l’action sociale de la wilaya de Chlef, en collaboration avec son homologue de la santé et l’association nationale Nour Eddoha, ont organisé pendant le week-end plusieurs campagnes de sensibilisation sur le cancer du sein. Animées par des spécialistes et des professionnels de la santé, ces rencontres ont eu lieu à Béni Haoua, Zeboudja, El Karimia et Taougrit notamment. Le dépistage, la détection précoce de la maladie et les difficultés rencontrées étaient entre autres les principaux thèmes qui ont été largement débattus en présence de dizaines de femmes. A. CHENAOUI D . R . Moussa Touati, président du Front national algérien, fait preuve d’objectivité. La maison de jeunes Kheï-reddine de Touggourt aabrité, dernièrement, àl’occasion de la célébra-tion de la Journée mon-diale de la poésie, un évé- nement tout particulier, qui a à la fois drainé du monde et permis aux artistes et hommes de culture de se rencontrer. Ce sont les festivités du printemps d’El- Bahdja pour la littérature, un événe- ment, initié par l’Union des écrivains algériens, qui s’est étalé sur trois jours. Lors de la première journée, une ren- contre littéraire intitulée “La lettre, la plume et la mélodie” a été organisée et animée par un grand nombre d’ar- tistes, d’écrivains et poètes, notamment l’écrivain et poète Mohamed Lakhdar Sadaoui, le peintre Abdelkrim Kouidri et le calligraphe Ismaïl Abdeldjawad. Dans leurs prises de parole, les ani- mateurs de la rencontre ont évoqué, devant un public conquis et mer- veilleusement attentif, les liens entre poésie, musique et artistiques. Ils ont mêlé les arts lors de la ren- contre-débat qui a été émaillée par des extraits de musique, des lectures poé- tiques et des présentations d’œuvres d’art. D’ailleurs, à la clôture de cette première journée, deux tableaux réa- lisés par le peintre Abdelkrim Kouidri ont été dédicacés aux organisateurs et participants à ce printemps de la lit- térature. La deuxième journée de cet événement a été marquée par l’orga- nisation d’une rencontre avec Djamel Sadoui, qui a présenté ses dernières pu- blications au public. L’écrivain a éga- lement parlé de son expérience dans le domaine de la création artistique. Le romancier Boufatah Sabgag a animé aussi une rencontre, durant laquelle il a présenté son dernier roman Al-Iês- sar alhadi (l’ouragan calme). Par ailleurs, selon Mohamed Lakhdar Sadaoui, président de l’Union des écrivains algériens-section Touggourt, l’objectif assigné à cette manifestation est «d’atténuer la soif de la classe in- tellectuelle et des amoureux de la litté- rature et de l’art au niveau local ainsi que de montrer l’attachement sans li- mite du public de Touggourt à l’œuvre artistique et culturelle”. Enfin, l’initia- tive “Lis un livre et garde-le comme ca- deau” a eu du succès et a séduit beau- coup de passionnés de la lecture. Lors de cette séance de lecture en plein air, 250 titres ont été offerts en guise de ca- deau au public qui a pris le temps de lire un bouquin. Ceci a permis de constater de visu que la lecture pourrait également être une question de motivation, que les gens li- sent lorsqu’ils sont encouragés et qu’il va falloir trouver de nouvelles mé- thodes pour encourager les gens à lire. Une image magnifique en tout cas que celle de cette séance de lecture qui ne se voyait jusque-là que dans les grandes capitales de la culture ! AMMAR DAFEUR “LA LETTRE, LA PLUME ET LA MÉLODIE” Touggourt renoue avec la littérature et l’art Les festivités du printemps d’El-Bahdja pour la littérature, un événement initié par l’Union des écrivains algériens, s’est étalé sur une durée de trois jours à Touggourt. Lors de la première journée, une rencontre littéraire intitulée “La Lettre, la plume et la mélodie” a été organisée et animée par un grand nombre d’artistes, d’écrivains et poètes. D . R . Dimanche 29 mars 2015 13 LIBERTE Culture Cinéma ■ Le film d’action algérien les Portes du soleil –Algérie pour toujours de Jean-Marc Minéo est à l’affiche à la salle Ibn Khaldoun (12, rue Docteur Saâdane). Il sera projeté aujourd’hui à raison de cinq séances : 13h, 15h, 17h, 19h et 21h. Prix : 300 DA. ■ Jusqu’au 31 mars (sauf le 29) à la salle El-Mouggar, projection Keddach Ethabni de Fatma Zohra Zamoum, à raison de 3 séances par jour : 14h, 17h et 20h. Rencontres ■ “L’art de la décolonisation –la bataille pour la restitution des œuvres d’art du Musée des Beaux- arts d’Alger, 1962-1970”, est l’intitulé d’une conférence qui sera animée, le mardi 31 mars à 18h au Centre d’études diocésain-les Glycines (5, chemin Slimane Hocine, Alger). ■ L’historien Daho Djerbal et le chercheur Tewfik Hamel, spécialiste en histoire militaire-étude de défense, animeront un café littéraire autour du numéro 31 de la revue Naqd portant sur la nouvelle donne géostratégique Maghreb/Machrek, Sahara/Sahel, samedi 4 avril à 14h au Théâtre régional Malek-Bouguermouh de Béjaïa. Expositions ■ Du 4 au 18 avril à la galerie d’art Dar El Kenz (Lot Bouchaoui 2 n° 325, face à la forêt Bouchaoui), exposition collective d’aquarelle (avec Bourdine Moussa, Dahel Djanet, Djeffal Adlane, Ferdjallah, Khadidja, Khelifi Mustapha, Kouadria Feriel, Oulhaci Mohamed, Rossi Catherine, Saadoun Yasmine, Saidat Blkacem, Sellal Zohra, Talbi Rachid, Zoulid Safia). ■ Jusqu’au 1er avril à l’espace des activités culturelles Rachid Kouache (Trois Horloges, Bab El Oued, Alger), expovente de livres “le Carrefour du livre”, organisée par l’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger, en collaboration avec la librairie Media Soft. ■ Jusqu’au 29 avril à la Dar Abdeltif (chemin Kechkar Omar, El Hamma, Alger), exposition intitulée “Offrande au pays du cèdre” de l’artiste Djahida Houadef. Cette exposition est organisée par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) et l’association Musaika. ■ Jusqu’au 16 avril à la galerie Asselah Hocine (39, 41, rue Asselah Hocine, Alger), exposition de l’artiste peintre Amel Benghezala. ■ Jusqu’au 4 avril à la galerie Aïcha Haddad (84, rue Didouche Mourad, Alger), exposition de peinture intitulée “Tandem” des artistes Boussaïd Meziane et Boussaïd Mekideche Hayet. ■ Jusqu’au 31 mars au cercle Frantz- Fanon (Oref), exposition de l’artiste Ghazi Youcef. ■ Jusqu’au 31 mars à l’espace des activités culturelles Bachir- Mentouri (rue Bachir Mentouri, Alger), exposition d’une collection de voitures en miniatures, présentée par Oussaïd Mohamed, et organisée par l’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger en partenariat avec Dzaïr des Cast. ■ Jusqu’au 31 mars au complexe culturel Abdelouaheb-Selim de Chenoua (Tipasa), exposition collective d’artistes plasticiennes, à l’occasion de la Journée internationale de la femme. …SORTIR… Le printemps n’est pas seulementla saison où  tout s’éveille et oùtout bourgeonne, il est aussi le temps où les graines de la connaissance et du savoir germent et s’épanouissent en de multiples couleurs. Malgré les nuages qui emplissent le ciel, la tenue d’un Festival dédié au livre et à l’en- couragement de la lecture a donné des couleurs à l’ambiance qui entoure les nombreux stands et espaces érigés pour la circonstance. Manuels pour enfants, classiques lit- téraires, ouvrages de référence scien- tifiques, supports pédagogiques sont, entre autres, les livres exposés par les différentes maisons d’édition pré- sentes au festival, occupant la grande salle et les couloirs de la maison de la culture Hassan-El-Hassani de Mé- déa. C’est à la maison d’édition Ta- lantikit basée à Béjaïa qu’échoit l’hon- neur de représenter la littérature clas- sique par ses nombreux ouvrages consacrés aux auteurs français et an- glais, dont Victor Hugo, Gustave Flau- bert, Guy De Maupassant, Jules Re- nard, William Shakespeare, Ernest Hemingway, Joseph Conrad, etc. Pour le responsable du stand, Chir Akli, “l’édition est une tradition familiale. La maison, créée depuis le siècle dernier, œuvre à faire revivre les grands clas- siques littéraires dans les langues ara- be, française et anglaise”. Dans la série de ses éditons, la maison publie des ou- vrages sur des thématiques récentes sur le développement personnel, le coa- ching, le leadership et tout ce qui en- toure le management des ressources humaines d’une manière générale. Le lecteur pourrait prendre connaissan- ce de certains ouvrages de référence dans le domaine tels que La 8e habitude ou L’étoffe des leaders, de Stephen R. Covery ou le livre incontournable de Dale Carnegie intitulé Comment par- ler en public. D’ailleurs, le responsable du stand est, lui-même, conseiller en pédagogie et formateur en développement per- sonnel en coaching des formateurs  dans l’introduction des nouvelles méthodes d’enseignement en Algérie. La maison d’édition Le Ter- roir de Tizi Ouzou, présente pour la deuxième fois au festival, expose des livres de graphisme et de littérature pour enfants, édités dans les langues arabe et française et quelques ou- vrages d’auteurs algériens connus, notamment Mouloud Feraoun et Mouloud Mammeri. Le monde du savoir et de la connais- sance est une autre maison d’édition qui a la particularité de consentir des remises allant jusqu’à 35%, des cadeaux et la possibilité du paiement par tranche sur ses encyclopédies et dic- tionnaires unilingues et bidirection- nels. M. EL BEY LIRE EN FÊTE À MÉDÉA “Le festival est aussi le printemps du livre” Le théâtre Góngora a accueilli, samedi dernier,le gala de clôture de la 12e édition du Festivalde cinéma africain de Cordoue, durant lequel s´est déroulée la remise des Prix. Le film marocain L’Armée du Salut a gagné le Prix du meilleur long- métrage de fiction, choisi par le jury parmi les huit fictions incluses dans la section “Hypermétropie”. Dans cette catégorie, le jury a voulu offrir une men- tion spéciale à Things of the aimless wanderer, du Rwandais Kivu Ruhorahoza, qui a également rem- porté le Prix du public. Parmi les documentaires en compétition dans la sec- tion “Hipermetropía” (Hypermétropie), le jury a choisi d’attribuer le prix du meilleur long-métrage documentaire à Beats of the Antonov, du Soudanais Hajooj Kuka. De même, le jury a fait une mention spéciale à deux autres documentaires : Chantier A, de Tarek Sami, Lucie Dèche et Karim Loualiche, “pour la sensibilité et la simplicité avec laquelle il pose la question de la recherche de l’identité”; et La sirè- ne du Faso Fani, de Michel K. Zongo, “pour sa ca- pacité d’utiliser le cinéma pour dénoncer un système et pour le transformer”. Pour rappel, Chantier A est le premier documentaire des réalisateurs. Ce long- métrage est la chronique du retour du coréalisateur Karim Loualiche en Algérie après dix ans d’absen- ce. Dans la section “En bref”, le Prix du meilleur court-métrage, a été attribué à Peau de Colle, de la Tunisienne Kaouther Ben Hania. L´interprétation a également été récompensée durant cette 12e édi- tion du Cinéma africain de Cordoue, et notamment celle des actrices africaines. Ainsi, l’actrice égyptienne Horeya Farghaly a reçu le prix de la meilleure in- terprétation féminine pour son rôle dans Decor. Par ailleurs, organisée du 21 au 28 mars, la 12e édi- tion de cet événement cinématographique unique dans le monde hispanophone, spécialisé dans le ci- néma africain, a été marquée par la projection de 60 films en provenance de 30 pays. En plus de Chan- tier A, l’Algérie a participé à ce festival avec Passa- ge à niveau d’Anis Djaâd, court métrage qui concourrait dans la section “En Bref”. Dans la ca- tégorie non compétitive “Afroscope”, une radio- graphie de l’Afrique contemporaine prise à partir des regards internes et externes, un petit hommage a été rendu au réalisateur français René Vautier qui est dé- cédé en janvier 2015 et qui a dédié une partie de sa vie à rendre visible la guerre d’Algérie à travers le ci- néma. Dans le cadre de cet hommage, son film Avoir 20 ans dans les Aurès a été projeté. R. C. LE JURY DU FCAT DÉVOILE SON PALMARÈS Une mention spéciale pour Chantier A Scène du film Chantier A de Tarek Sami, Lucie Dèche et Karim Loualiche. Rencontre sur la littérature et les arts à Touggourt. D afeur/Liberté. Dimanche 29 mars 2015 14 LIBERTE Publicité ANEP n°315 222 Liberté du 29/03/2015 F.778 F.762 Dimanche 29 mars 2015 15 LIBERTE Publicité AF Dimanche 29 mars 2015 16 LIBERTE Contribution La gestion des finances publiques aprovoqué cette formidable mobili-sation de notre élite nationale à tra-vers des contributions-analyses etrencontres-débats. Le thème a été dé-cortiqué par nos économistes et ex- perts qui ont émis des propositions sur les voies et moyens permettant de s’engager dans une vé- ritable voie de la relance économique et sortir de la crise. Leurs ana- lyses convergent sur la nécessité de laisser la place à la raison pour surpasser la réalité amère qui caractérise la gestion et la gouvernance de notre économie et ce afin, de projeter l’Algérie dans le monde économique moderne. Oui, notre pays dispose de ressources largement suffisantes, mais il se doit d’avoir à sa tête de grands hommes dotés de vraies compétences ca- pables de peser sur le cours des évènements et d’améliorer la situation. De vrais débats d’experts sont nécessaires est l’une des priorités économiques face à une crise éner- gétique internationale dans un contexte marqué par l’incertitude et l’instabilité des marchés énergétiques est de réaliser au plus tôt la transi- tion d’une économie de rente, qui est une gra- ve menace pour notre avenir socio-économique, à une économie hors hydrocarbures plus pérenne. Aujourd’hui, il n’y a pas place pour une entre- prise ou encore un club sportif professionnel qui vit à la charge du budget de la nation. Il est donc nécessaire de se pencher sur la ques- tion des énergies humaines avant l’argent et la machine qui peuvent constituer un levier stra- tégique, une base de l’initiative et de l’action compte tenu de l’ampleur des défis qui attendent l’Algérie dans cette transition. Pourquoi ? Parce qu’on a détruit les motivations de notre élite intellectuelle et nos cadres, voire l’es- prit d’entreprise, d’où cette réalité qui fait que les valeurs du travail ne se manifestent guère en Al- gérie alors que tout dirigeant économique ou po- litique se doit d’accomplir ses devoirs envers la société, exercer ses responsabilités en vrai pro- fessionnel et posséder les capacités d'anticiper, d’innover, de redresser ou d’améliorer. Et si on veut faire carrière dans la politique, c’est bien dans l’économie qu’on se fait un nom. En effet, combien de ministres et de présidents directeurs généraux sont passés aux commandes de l’économie sans que cela apporte un quel- conque redressement économique ou une libé- ration de notre économie de la dépendance pé- tro-gazière? L’activité économique en Algérie n’est pas entièrement dirigée par les lois et les concepts économiques, ce qui veut dire que l’éco- nomie de notre pays n’est pas gérée, elle est main- tenue grâce à la rente pétro-gazière. Il en ressort ainsi les faibles performances de l’éco- nomie algérienne du fait que notre pays reste mono-exportateur : les recettes des hydrocarbures dominent à 98% et nous sommes structurelle- ment importateurs à 70% de nos besoins (il a été recensé pas moins de 50 000 importateurs, ce chiffre qui exprime parfaitement l’anarchie ca- ractérisant l’activité commerciale du pays). En outre, l’économie informelle représente aujour- d’hui près de 50% du PIB, la balance commer- ciale et la balance des paiements hors hydro- carbures sont largement déficitaires, le secteur pu- blic économique qui reste toujours sous perfu- sion et ne contribue qu’à hauteur de 20% envi- ron de la valeur ajoutée de l’économie nationa- le et, enfin, une administration fortement bu- reaucratique et fermée sur elle-même bloque l’ini- tiative et l’esprit d’entreprise. Les indices indiquent pourtant que, potentiel- lement, l’Algérie peut devenir le premier pays in- dustriel d’Afrique. Dans ce contexte de crise énergétique interna- tionale, le temps est venu de préparer une nou- velle politique budgétaire sur une conception dy- namique de l’offre pour libérer notre pays de sa forte dépendance des hydrocarbures. La dépense est facile, la recette est difficile L’Algérie, à l’instar des pays émergents est ame- née à s’adapter. Sinon la stabilité du gouverne- ment sera difficile à maintenir, sachant que la de- mande intérieure est critique et à même d’ab- sorber la croissance de 7% que s’est engagé à réa- liser le gouvernement dans le nouveau plan de relance 2015-2019, et que va se peser la contrain- te du niveau très lourd des dépenses publiques, soit près de 50% du PIB, qui demeure fortement coûteux pour la collectivité nationale au regard de la croissance de la dépense publique. Sur la pé- riode 2000 à 2010, les dépenses budgétaires ont augmenté de près de 140%. S’ajoutent à cela les surcoûts enregistrés sur la réalisation des projets qui se situent en moyenne entre 20% et 40%, avec un taux de croissance de 3% en moyenne, alors qu’il devrait être porté à 10%, au moment où tous les pays sérieux font preuve de rigueur budgétaire en raison de la crise financière internationale et la crise énergétique. Les dépenses budgétaires res- tent en liaison avec l’évolution du prix du baril de pétrole sur le marché international et, par conséquent, il n’y a pas de mesures révolution- nant le cadre budgétaire ou d’une redéfinition de la stratégie budgétaire en faveur d’une meilleu- re gestion des finances publiques plaidant la règle d’or budgétaire : “Dépenser quand il faut, éco- nomiser quand il faut, ou encore dépenser dans l’esprit de gagner”. Nous sommes encore très loin de nous passer de l’argent du pétrole qui n’est pas en fait une créa- tion de richesses ou encore, c’est l’économie du pays. Nos lois de finances n’innovent guère pour une nouvelle culture en matière d’ingénie- rie budgétaires dans les choix économiques, entre autres l’introduction d’éléments marchands pour répondre aux besoins des investisseurs ou des agents économiques dans une optique de mondialisation, pour s’adapter aux bouleverse- ments et s’intégrer dans les espaces géostraté- giques. En plus, elles n’annoncent pas que l’Algérie s’apprête à entamer l’étape de l’après-pétrole compte tenu de l’ampleur de cette chute brutale qui va durer dans le temps. Ne fallait-il pas com- mencer par des mesures de fond, pour s’attaquer aux contraintes structurelles, notamment insti- tutionnelles, douanières, fiscales, bancaires? Si- non pourquoi avons-nous échoué comme en té- moigne les indicateurs économiques, alors que le prix du baril de pétrole était à 140 dollars ? Comme de rien n’était, on prépare les conditions de mise en œuvre du nouveau plan de relance de soutien à la croissance économique 2015-2019, qui intervient après celui de 2010-2014. Cela se traduit par d’importantes dotations budgétaires entre 2000 et 2019 pour près de 630 milliards sur les fonds du Trésor public, soit l’équivalent de trois fois le PIB du pays. Ce qui illustre ainsi la pour- suite des choix politiques du gouvernement orientés exclusivement sur la réalisation des in- frastructures et équipements collectifs (inves- tissements improductifs) depuis les années 2000. Alors que tout plaide pour que le gouvernement fasse preuve de prudence ou du moins instaure les règles budgétaires qui imposent un contrôle et une gestion rigoureuse de la rente des hydro- carbures et, notamment, aller vers une loi de fi- nances extraordinaire pour rationaliser au maxi- mum les dépenses publiques. Il faudrait bien pourtant qu’on se mette tous d’accord sur la ques- tion stratégique : peut-on parler de plan de relance avec des moyens de financement excessifs sans cerner ses contours et repenser la gouvernance de nos institutions pour maximiser la croissan- ce qui reste en deçà des moyens financiers dégagés dans les plans de relance, sachant qu’on dépen- se entre 3 et 4 DA pour réaliser 1DA de crois- sance, ajouté à cela les surcoûts qui vont de 20 à 40%. C’est pourquoi, on considère à juste titre qu’on met ainsi en difficulté l’avenir des équilibres budgétaires qui ne sont pas économiquement sou- tenables, car la loi de finances pour 2015 n’a pas apporté de grands changements dans le système budgétaire, elle a, notamment, accordé la pri- mauté de la fiscalité pétrolière sur la fiscalité or- dinaire ou du moins la participation financière des investisseurs sur tous les projets publics qui relèvent d’un caractère commercial. Ainsi, la po- litique de l’argent du pétrole doit être revue et cor- rigée. Oui, d’abord le budget de l’Etat est celui de stimulateur et de régulateur dans l’économie na- tionale en matière d’investissement, de produc- tion, productivité, salaire, prix et celui de l’en- treprise de devenir performante. Alors que le bud- get en Algérie reste dans une vision socio-éco- nomique basée sur la manne des pétro-dollars qui nous garantissait le fonctionnement du pays au détriment des valeurs du travail et des connais- sances et donc loin des réalités des marchés et des évolutions mondiales. Ensuite, nos entreprises qui restent fortement dépendantes de l’importation des biens de consommation intermédiaires (ma- tières premières, pièces de rechange, demi-pro- duits, équipements…), est sans aucun doute fort révélateur d’aggraver davantage les impor- tations pour parvenir à contribuer au taux de croissance de 7%, que s’est fixé le gouvernement pour la période 2015-2019. Il n’y a pas une stratégie économique claire, car il s’agit de regarder la réalité en face, pour se rendre compte que 52 ans après l’indépendance notre pays vit toujours d’une économie rentiè- re dépendant à 98% des hydrocarbures. Cela lais- se comprendre que la rente est le meilleur choix politique économique ou qu’on ne veut pas dé- velopper une économie hors hydrocarbures. Cela va-t-il conduire à une nouvelle rente ?  C’est une question qui suscite actuellement la contro- verse et qui se présente être la préoccupation ma- jeure de l’heure qui domine actuellement l’ac- tualité nationale à travers tout le pays en parti- culier le Sud. C’est là l’une des questions les plus troublantes, car l’Algérie devra redéfinir sa politique écono- mique si elle compte atténuer son déficit forte- ment excessif et réduire sa dépendance à l’égard des hydrocarbures. On pourrait avancer qu’il y a peu de marge de sécurité à moyen terme dans la mesure où la chute des prix du baril n’est pas près de prendre fin dans les nouvelles mutations énergétiques mondiales. D’où les risques de bulles budgétaires et monétaires dont la crain- te d’un regain d’une économie inflationniste plus importante où il faut donc beaucoup plus de dinars sur le marché et la dépréciation de la va- leur du dinar avec pour conséquences la baisse de la compétitivité de la production locale qui ne dépasse guère 40% du PIB, la perte du pouvoir d’achat des ménages et le recours à l’émission de la monnaie n’est pas à écarter. Le monde économique a complètement changé à l’heure de la globalisation de l’économie et de la finance au moment même où notre dévelop- pement économique souffre de deux problèmes majeurs : en premier, le manque de compétences et d’expertise qui constituent aujourd’hui une me- nace pour nos entreprises. En second lieu, l’ac- tivité économique en Algérie n’est pas entièrement dirigée par les lois économiques dont fonda- mentalement la libéralisation de l’économie et la création d’un climat de confiance au sein des en- treprises. Notre économie exagérément centrée à près de 90% sur le commerce et les services lais- sant apparaître un besoin de pas moins de deux millions d’entreprises et une croissance à deux chiffres pour faire face aux bouleversements socio-économiques actuels que vit aujourd’hui l’Algérie. Partant de ce qui précède, l’Algérie a be- soin de prendre quatre mesures qui s’imposent pour mettre en place un nouvel ordre socio-éco- nomique notamment, celui d’un gouvernement des entreprises en harmonie avec les réalités des marchés et des évolutions mondiales, pour en fi- nir avec une économie subventionnée via la dé- pense publique. À plus juste raison, lorsqu’on considère que seules les exportations hors hy- drocarbures peuvent soutenir la croissance, l’em- ploi et le pouvoir d’achat. Le gouvernement est appelé à respecter et faire respecter les règles et les mécanismes de l’économie de marché et la né- cessité de l’internationalisation des activités de nos entreprises. Il lui faut également agir sur la libé- ralisation du marché et pour la création d’un cli- mat de confiance au sein des entreprises. De même, il lui faut encourager une  législation éco- nomique favorable à l’initiative et l’action qui li- bère l’entreprise et faire en sorte qu’il y ait une le- vée de tous les blocages qui continuent d’entra- ver l’action économique en Algérie. A. M-H. (*) FINANCIER ET AUTEUR DE DEUX OUVRAGES : COMPTA- BILITÉ DES SOCIÉTÉS ET GOUVERNANCE DES ENTREPRISES. TRANSITION ÉCONOMIQUE DE L’ALGÉRIE Les élites comme fer de lance D . R . Par : M’HAMED ABACI * Dimanche 29 mars 2015 17 LIBERTE Publicité Direction de la distribution Blida Division exploitation électricité Pour améliorer sa qualité de service et consolider son réseau, la Direction de la dis- tribution de Blida entreprend des travaux d’entretien qui nécessiteront l’interruption de fourniture d’électricité la journée du 29/03/2015 entre 09h00 et 16h00, au niveau de la commune de Bouarfa. Localités concernées : TRAB LAHMAR Pour plus d’informations, contactez la Direction de la distribution de Blida sur le numéro suivant : 025 20 75 61 La Direction de la distribution de Blida s’excuse pour les désagréments causés. ANEP N°315 432 Liberté du 29/03/2015 Direction de la distribution Blida Division exploitation électricité Pour améliorer sa qualité de service et consolider son réseau, la Direction de la dis- tribution de Blida entreprend des travaux d’entretien qui nécessiteront l’interruption de fourniture d’électricité la journée du 30/03/2015 entre 09h00 et 16h00, au niveau de la commune de Bougara. Localités concernées : HAMMAM MELOUANE MAGTAA LAZRAG Pour plus d’informations, contactez la Direction de la distribution de Blida sur le numéro suivant : 025 20 75 61 La Direction de la distribution de Blida s’excuse pour les désagréments causés. ETUDE NOTARIALE MAITRE DORBANI LAKHDAR Cité Chahid Mahdid Salah (ex-Les Vergers), Birkhadem, Alger DISSOLUTION D’UNE SARL Aux termes d’un acte reçu en l’étude le 10/02/2015, qui sera enregistré ultérieurement, les associés de la SARL dénommée DOMIMED. Capital social : 100 000 DA. Siège social : Coop El Amel, n°3, Ouled Fayet, Alger. Durée : 99 ans, ont décidé d’un commun accord, de dis- soudre ladite SARL. Cette dissolution prendra effet d’après le PV à partir du 22/02/2015. M. Nouar Mourad Nacer Eddine, procédera à la liquidation de cette SARL. Deux expéditions dudit acte ont été déposées au CNRC annexe Zéralda. Pour avis, le notaire. ANEP N°315 319 Liberté du 29/03/2015 Direction de la distribution Blida Division exploitation électricité Pour améliorer sa qualité de service et consolider son réseau, la Direction de la dis- tribution de Blida entreprend des travaux d’entretien qui nécessiteront l’interruption de fourniture d’électricité la journée du 30/03/2015 entre 09h00 et 18h00, au niveau de la commune de Ouled Aïche. Localités concernées : CITE 168 LOGTS OULED AICHE Pour plus d’informations, contactez la Direction de la distribution de Blida sur le numéro suivant : 025 20 75 61 La Direction de la distribution de Blida s’excuse pour les désagréments causés. ANEP N°315 431 Liberté du 29/03/2015 Direction de la Distribution Blida Division exploitation électricité Pour améliorer sa qualité de service et consolider son réseau, la Direction de la distribution de Blida entreprend des travaux d’entretien qui nécessiteront l’interruption de fourniture d’élec- tricité les journées des 30/03/2015 et 01/04/2015 entre 09h00 et 16h00 au niveau de la commune de Ouled Slama. Localités concernées : OULED SLAMA BAS - FORAGE ADE APC OULED SLAMA - LABAZIZ - DOMAINE SAI- DOUNE - DOMAINE AZOUNI - DOMAINE BERKANE - MESBAH - MAOUCHE MOSTAPHA - SAYAH MOHA- MED - SAYAH ABEDGHANI Pour plus d’informations, contactez la Direction de la distribution de Blida sur le numéro suivant : 025 20 75 61 La Direction de la Distribution de Blida s’excuse pour les désagréments causés. ANEP N°315 318 Liberté du 29/03/2015 BR8284 SOCIETE PRIVEE A ALGER Cherche SOCIETE DE TRANSPORT DU PERSONNEL Conditions : Sérieuses références Envoyez votre demande avec références à [email protected] Ouverture d’une unité de soins intensifs et urgences médicales au sein de la Clinique Les Sources à partir du 1er avril Tél. : 021 56 55 55 0560 77 66 66 Adresse : 2, impasse Gabrielle Musette, Les Sources, Bir Mourad Raïs, Alger. Entreprise privée sise à Alger cherche Ingénieur mécanique : Expérience minimum 5 ans Ingénieur génie civil : Expérience minimum 5 ans TS électromécanique : Expérience minimum 3 ans TS soudeur : Expérience minimum 3 ans Chef de projet (diplôme hydraulique) : Expérience minimum 5 ans Dragueur Chauffeur navigations (patron multicat) Expérience minimum 2 ans Ouvrier marinière F.802 0523 F.801 Envoyez vos CV par email : [email protected] ANEP N°315 483 Liberté du 29/03/2015 ANEP N°315 483 Liberté du 29/03/2015 ANEP N°206 293 Liberté du 29/03/2015 Les avions de la coalition ara-be menée par l'Arabie saou-dite ont bombardé intensé- ment hier les positions rebelles à Sanaa, au troisième jour de leur opération militaire au Yémen, sa- luée par les pays arabes réunis à Charm al-Cheikh. Pour la troi- sième nuit consécutive, des ex- plosions ont résonné autour de Sanaa, où les raids contre les po- sitions rebelles étaient les plus intenses depuis le début de l'opé- ration militaire, selon des témoins. Les bombardements qui ont conti- nué toute la nuit ont visé des sites militaires, notamment des posi- tions de la défense anti-aérienne et des dépôts de munitions, autour de la capitale, après avoir neu- tralisé les capacités aériennes de la rébellion chiite des houthistes et de leurs alliés après deux jours de bombardements en ce sens que l’un des objectifs était d’empêcher l’acheminement d’aide de l’exté- rieur. À Aden, la situation est de plus en plus chaotique avec des ac- crochages entre groupes rebelles et des membres de Comités po- pulaires anti-Houthis dans divers quartiers. Huit personnes ont été tuées dans l'enceinte de l'aéro- port d'Aden. Au moins 54 per- sonnes ont été tuées et 187 blessées à Aden, dans les combats oppo- sant depuis depuis jeudi des co- mités de défense de quartiers aux miliciens chiites Houthis qui ont fait leur apparition dans les rues d'Aden, deuxième ville du Yé- men, où de puissantes explosions se poursuivaient hier après-midi dans un dépôt de l'armée yémé- nite, ont indiqué des respon- sables et des témoins. Avant le dé- but jeudi de l'opération aérienne Tempête décisive impliquant neuf pays arabes, la marine saoudien- ne a évacué d'Aden, la capitale du sud du Yémen en proie au chaos, des dizaines de diplomates dont des Saoudiens arrivés hier en Ara- bie saoudite. Pour leur part, les États-Unis, alliés du président yé- ménite dans la lutte antiterroris- te et de l'Arabie saoudite, ont an- noncé un soutien en logistique et en renseignement à la coalition arabe. Jeudi, les forces américaines ont porté secours à deux pilotes saoudiens qui s'étaient éjectés de leur F-15 dans le golfe d'Aden, un sauvetage pour lequel le roi d'Arabie saoudite a remercié le président Barack Obama. En an- nonçant son intervention mili- taire, l'Arabie saoudite a affirmé vouloir stopper l'offensive des re- belles chiites Houthis liés à l'Iran. Depuis septembre 2014, les re- belles Houthis avec l'aide de l'ex- président Ali Abdallah Saleh qui dispose de puissants relais dans l'armée, se sont emparé de vastes régions dont la capitale Sanaa et avaient dans leur ligne de mire le président Abd Hadi Mansour Rabbo qui a réussi à quitter Aden où il s'était réfugié en février, pour se rendre en Égypte et par- ticiper au sommet arabe samedi. Dans ce contexte, l’ancien prési- dent Ali Saleh, allié des Houthis, a appelé au retour au dialogue pour la résolution de la crise dans le pays. Mais les observateurs es- timent que cet appel vient trop tar- divement pour être entendu. R. I./AGENCES L’INTERVENTION AU YÉMEN Un test pour la coalition arabe Le sommet annuel des chefs d’État arabes s’est ouvert hier à Charm el Cheikh en Egypte. La création d'une forcemultinationale et l'in-tervention militaired'une coalition arabeau Yémen dirigée parl’Arabie Saoudite contre la rébellion chiite au Yémen sont les deux points saillants du sommet an- nuel des chefs d'État de la Ligue ara- be qui s'est ouvert hier à Charm el- Cheikh en Egypte. À l’ouverture des travaux de ce sommet, le président égyptien Ab- delfattah al-Sissi a réitéré le besoin de créer une force multinationale arabe pour faire face aux “menaces sans précédent” représentées par les “groupes terroristes”. Mais, plus que le groupe extrémiste, c'est la crainte de voir le grand rival iranien chiite étendre son influence dans la région qui motiverait les pays arabes à entériner la création d'une force militaire conjointe, soulignent les observateurs. Cette demande survient alors qu’une coalition de dix armées arabes, dont l'Égypte, a lancé jeudi des frappes aériennes au Yémen pour stopper l'avancée des Houthis qui tentent de s'emparer de la to- talité du pays. L’opération est en ce sens, perçue comme un “coup d'es- sai” de ce projet. L'intervention de la coalition “est un test pratique pour une force arabe unie devenue une exigence afin de protéger durable- ment la sécurité des Arabes”, a in- diqué, le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, qui était présent à ce sommet aux côtés du roi Salmane Ben Abdel Aziz d'Ara- bie Saoudite et de M. Sissi. Si les ex- perts estiment en ce sens que l’opé- ration au Yémen représente “un coup d'essai pour la future force ara- be d'intervention rapide”, il n’en de- meure pas moins que les diver- gences de points de vue entre les 22 membres de la Ligue pourraient ra- lentir le processus. D’où la nécessité pour cette force d’avoir des objec- tifs spécifiques, ont-ils averti.Pour le président yéménite, l'intervention militaire contre les rebelles chiites houthis doit continuer jusqu'à leur “reddition”. Ce que soutient égale- ment le roi saoudien Salmane Ben Abdel Aziz, dont le pays bombar- de depuis jeudi les Houthis, qui avait promis que cette intervention durerait jusqu'au retour à la “sécu- rité” dans ce pays. À ce sommet était présents également l'émir du Koweït, les rois de Jordanie et du Bahreïn, les présidents de la Tuni- sie et de l'Autorité palestinienne, le chef du Parlement libyen reconnu par la communauté internationa- le, ainsi que le secrétaire général de l'ONU. Ban Ki-moon a, pour sa part, appelé hier à une résolution “pacifique du conflit au Yémen”. “J'ai le fervent espoir qu'à ce sommet de la Ligue arabe, les dirigeants vont définir des lignes directrices claires pour résoudre de manière pa- cifique la crise au Yémen”, a affir- mé M. Ban à la tribune du Sommet des chefs d'État de la Ligue arabe à Charm el-Cheikh, en Égypte. Même si le conflit israélo-palestinien et la progression de l'EI étaient égale- ment au menu, le point focal des dé- bats aura été indéniablement la création d'une force multinationa- le arabe, dont le besoin avait été qualifié de “pressant” par la Ligue. Les chefs d'État devraient d'ailleurs adopter un projet de résolution égyptien déjà approuvé par les chefs de diplomatie arabes jeudi du- rant une réunion de préparation. Le texte indique que la force, regrou- pant des troupes des Etats membres, sera chargée de mener “des inter- ventions militaires rapides” pour pa- rer aux menaces sécuritaires pesant sur les pays arabes. AMAR R. Ouverture des travaux du sommet arabe. D . R . POURSUITE DE L’OPÉRATION “TEMPÊTE DÉCISIVE” AU YÉMEN Intenses bombardements à Sanaa Dimanche 29 mars 2015 18 LIBERTE L’internationale EN DÉPIT DE LA DOUBLE CONTRAINTE SÉCURITAIRE ET TECHNIQUE Les Nigérians se pressaient aux urnes pour élire leur président ■ Les Nigérians ont commencé hier à voter pour élire leur futur président, dans une ambiance marquée par la menace sécuritaire, notamment par des attaques contre des bureaux de vote imputées aux islamistes, ainsi que par les défaillances du nouveau système de vote électronique. Les 68,8 millions d'électeurs - sur 173 millions d'habitants- étaient appelés à choisir entre quatorze candidats, dont une femme, mais, dont deux seulement avaient de réelles chances. Le président sortant, Goodluck Jonathan - un chrétien du Sud de 57 ans qui, brigue un second mandat-, et l'ancien général Muhammadu Buhari - un musulman du Nord de 72 ans - son principal adversaire et le candidat d'une opposition plus unie que jamais. Cependant, les craintes d'attentats brandies par la secte Boko Haram se sont matérialisées dès hier matin: au moins deux personnes ont été tuées dans l'attaque de deux bureaux de vote dans deux villages de l'État de Gombe, dans le nord-est du pays. “Nous avons entendu les assaillants crier: ‘On ne vous avait pas dit de rester à distance de l'élection?’”, a rapporté un responsable du scrutin sous couvert de l'anonymat. Pourtant, à la veille de ces élections l’armée nigériane, a annoncé vendredi avoir repris le fief islamiste de Gwoza, en se targuant d'avoir démantelé le “califat” proclamé par Boko Haram, dans le cadre d'une offensive militaire régionale, ces deux derniers mois. À la menace sécuritaire est venue se greffer une contrainte, celle-ci technique. Un nouveau système de lecteurs de cartes électorales biométriques, censé limiter la fraude, que venait d’expérimenter la commission électorale indépendante (Inec) a tourné au fiasco à telle enseigne, que Jonathan Goodluck-même a été victime du nouveau système de vote. Le président sortant a passé plus de trente minutes à l'intérieur du bureau de vote de son village natal d'Otuoke, dans l'Etat de Bayelsa (sud), accompagné de son épouse, pour parvenir à s'inscrire, deux lecteurs de cartes biométriques successifs ayant échoué à reconnaître leurs cartes d'électeurs. Mais, l'ex-général Muhammadu Buhari, candidat du Congrès progressiste (APC) et principal adversaire de M. Jonathan, s'est lui enregistré sans difficulté. Le scrutin devait se dérouler en deux temps. Tout d'abord, les assesseurs procèdent à la vérification des inscriptions sur les listes dans la matinée, et les électeurs devaient revenir ensuite voter à partir de 13h30 (12h30 GMT). A. R./AGENCES SYRIE Al-Qaïda contrôle la majorité de la ville d'Idleb ■ La branche d'Al-Qaïda en Syrie et ses alliés contrôlaient samedi la majorité d'Idleb, la grande ville du nord-ouest du pays, les forces du régime reculant à la suite de violents combats de rue, selon une ONG. “Le Front Al- Nosra, appuyé par Ahrar al-Cham et d'autres groupes rebelles islamistes, contrôle désormais la plupart des quartiers d'Idleb, à l'exception des bâtiments gouvernementaux et de sécurité”, a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Depuis l'entrée des insurgés dans la ville jeudi soir, “les forces du régime reculent et se retranchent actuellement dans leurs casernes”, explique-t- il. “Il y a une violente guerre urbaine dans les rues depuis la nuit jusqu'à ce matin”, précise M. Abdel Rahmane. La province d'Idleb, frontalière de la Turquie, est en grande partie sous le contrôle du Front Al-Nosra, à l'exception de son chef-lieu éponyme, aux mains du régime. Si la ville est capturée, elle serait la deuxième capitale provinciale, après Raqa (est), à échapper aux mains du régime syrien en guerre contre les rebelles depuis plus de quatre ans. Depuis le début de l'offensive de la coalition rebelle menée par Al-Nosra , plus d'une centaine de combattants des deux bords ont été tués, selon l'OSDH. La ville comptait près de 200 000 habitants avant le conflit, avait indiqué à l'AFP le gouverneur de la province, mais des milliers de déplacés sont venus s'y installer. En novembre, le Front Al-Nosra avait chassé plusieurs groupes rebelles de la province. À l'instar de son rival terroriste le groupe État islamique (EI), qui a proclamé son “califat” à cheval sur la Syrie et l'Irak, le Front entend fonder un “émirat” dans le nord de la Syrie selon des analystes. R. I./AGENCES ÉGYPTE Huit personnes légèrement blessées par une bombe au Caire ■ Quatre civils et quatre policiers égyptiens ont été légèrement blessés, hier, dans l'explosion d'une petite bombe près de l'université du Caire, ont indiqué des responsables de la police et de la santé. L'engin a été placé à la sortie d'une station de métro qui dessert l'université du Caire, a indiqué à l'AFP un responsable de la police sous le couvert de l'anonymat. Le bilan a été confirmé par le porte- parole du ministère de la Santé, Hossam Abdel Ghaffar, qui a précisé que leur état est stable. Les attentats sont fréquents en Égypte depuis que l'armée a destitué le président islamiste, Mohamed Morsi, en 2013, mais visent dans leur immense majorité des policiers et des soldats. Ces attaques sont revendiquées par des groupes terroristes qui disent agir en représailles à la sanglante répression lancée contre les pro-Morsi, durant laquelle plus de 1 400 de ses partisans ont été tués notamment lors de la répression de manifestations. Des centaines de pro-Morsi ont été condamnés à mort, tandis que 15.000 autres ont été emprisonnés. AFP ANEP N°206 273 Liberté du 29/03/2015 ANEP N°206 303 Liberté du 29/03/2015 ANEP N°315 480 Liberté du 29/03/2015ANEP N°206 284 Liberté du 29/03/2015 Dimanche 29 mars 2015 19 LIBERTE Publicité - Pourquoi tu es là ? Qu’est-ce que tu me veux ? Maria a pris son fils dans ses bras, em- pêchant Dahmane de lui ébouriffer les cheveux au passage. - Qui ne tente rien, n’a rien, répond- il en la regardant de la tête aux pieds. - Tu n’auras rien ! Laisse-nous ! Ou- blie-moi ! Mais Dahmane ne l’entend pas de cet- te oreille. Il la sait seule et elle lui plaît de plus en plus. - Si tu continues à me harceler, je vais appeler la police ! le menace-t-elle en passant devant lui. Pars si tu ne veux pas avoir de problème ! - Va-y ! Appelle-les ! Des voisins qui se dirigent vers la cage d’escalier, surpris, les regardent en fronçant les sourcils. Ils s’arrêtent à leur hauteur, pour l’interroger. - Salam okhti (ma sœur), ça va ? Vous avez besoin d’aide ? - Salam, répond-elle d’une voix ha- chée. Non, non… ça va ! - N’hésitez pas, insiste l’un d’eux. On est là ? - Merci… Le coup d’œil qu’il lance à Dahmane a un message clair et sans appel. Il lui fait baisser les yeux en signe de sou- mission. Dahmane ne s’attarde pas. Son visage a pris une couleur brique. Sa mâ- choire s’est crispée. Il ouvre la bouche puis la referme. Il pince les lèvres tandis que sa pomme d’Adam fait un aller-retour. - À demain ! lache-t-il avant de partir d’une marche traînante, sans se re- tourner une seule fois. Maria peine à dissimuler son soula- gement. Elle leur est reconnaissante même si cela ne résoudrait pas le problème. - Merci, dit-elle à ses voisins. - De rien. C’est notre devoir de veiller à la sécurité des familles qui habitent dans le bâtiment  ! Surtout quand il s’agit d’une jeune femme ! Maria hoche la tête. Son fils toujours dans ses bras, elle monte chez elle. Ses voisins les ont laissés passer devant comme pour assurer sa sécurité. - Mon Dieu, il n’arrêtera pas ! mur- mure-t-elle. Ya Salem, mon amour, qu’est-ce qu’on va faire ? La sonnerie du téléphone les sur- prend. Elle s’empresse d’aller décro- cher, se rappelant qu’elle devait dis- cuter avec Dalila. Mais c’est Dahma- ne. Il est fou de rage. Le langage qu’il emploie est ordurier. Cela ne lui était jamais arrivé d’être harcelée et ensui- te insultée. - Traînée va ! Tu vas le regretter ! Ce ne seront pas les petits morveux qui te traînent autour qui m’empêcheront de t’avoir ! - Ces jeunes du quartier veillent sur les filles, bent el houma et lewliya ! - Mon œil ! Tu vas le regretter ! Une fille de joie qui fait la fine bouche ! re- prend-il. Tu te prends pour qui ? Mais qui au- rait pu se douter que derrière ton air de sainte nitouche, tu es une p… ! - Si tu continues de me harceler, tu au- ras affaire à la police ! - On verra qui ils croiront ! rétorque- t-il. Mais je te jure que tu ne connaî- tras plus la paix ! Ni toi ni ton morveux ! Maria raccroche. Elle se laisse aller contre le mur. Elle tremble de colère et de peur. Son cauchemar ne fait que commencer. Elle allait payer pour l’intervention des voisins. Il ne s’at- tendait pas à être remis à sa place par des plus jeunes que lui… (À SUIVRE) A. K. Elle secoue sa tête : - Pas vraiment… Dès que tu es parti, j’ai rejoint ta maman, ici même dans cette cuisine, pour l’aider, mais elle avait déjà préparé le déjeuner et m’avait demandé juste de faire les lits dans la chambre de tes frères et de net- toyer la cour…Voilà tout… Samir sourit : - On dirait que maman veut t’éviter les grosses corvées. - Peut-être… Mais je t’assure que je m’ennuie à mourir… Je n’aime pas rester les bras croisés et regarder les autres travailler… Ta mère est allée jusqu'à faire elle- même la vaisselle du déjeuner, alors que j’aurais pu m’en charger. Il hausse les épaules : -Bof… Ton tour viendra plus tôt que tu ne le penses… Ma mère n’est pas encore habituée à ta présence, voilà tout. Il se tut une minute puis reprend : -Et papa ? Tu as discuté avec lui ? Elle s’humecte les lèvres avant de répondre : -Heu… Oui… Nous avons discuté tous les deux alors que ta mère n’était pas encore revenue de ses courses.... -De quoi donc a pu t’entretenir un pe- tit clochard comme mon père ? Elle tente de prendre un air dégagé pour lancer : - Oh ! des choses de la vie… Il m’a par- lé de mon père et m’a raconté l’anec- dote de notre mariage… - Hum… En somme, il a dû te soûler en ressassant cet évènement…Un jeu de poker, un pari, une promesse et le reste… Ce n’était pas un sujet à abor- der alors que tu viens à peine de mettre les pieds chez nous. - Cela ne me dérange pas… Seule- ment, ton père m’a dévoilé des choses que j’étais loin d’imaginer… Il fronce les sourcils : - Des choses ? Ah ! je crois deviner… Il t’a parlé des circonstances de cette promesse et des... - Pourquoi as-tu consenti à m’épou- ser Samir ? Elle l’avait interrompu, alors qu’il tentait de détourner la conversation. Il avait sûrement compris que son père avait vendu la mèche et qu’elle était au courant d’un secret qu’il ne voulait pas lui dévoiler. Il cherchait une réponse plausible, mais elle insiste : - Pourquoi avoir accepté un tel ma- riage, alors que tu avais une autre fem- me en vue ? Il sursaute : - Qui t’a raconté ça ? Ma mère ? Elle secoue sa tête : - Il ne faut pas être trop intelligent pour comprendre qu’un homme aus- si bien fait que toi et aussi instruit at- tendait que ses parents lui désignent son âme sœur. - C’était peut-être le cas... Elle secoue encore sa tête plus vigou- reusement : - Non Samir… Pas avec moi ces éven- tualités… Je suis certaine que tu étais en relation avec une femme de ton rang et que tu as dû laisser tomber tous tes projets pour tenter de rectifier le tir et de col- mater les failles de ton paternel. - Mais de quoi parles-tu petite folle ? Il se lève et prend appui sur le potager de la cuisine tout en détournant son regard : - De quoi parles-tu Mordjana ? Il est vrai qu’au début j’étais un peu scep- tique… Je ne croyais pas en ce ma- riage. Mais maintenant qu’on est en- semble, je ne regrette pas de t’avoir épousée. - Oui… Tu es plus rassuré… Ton père ne pourra plus vous faire chanter en ramenant une femme plus jeune à la maison… Tu voulais éviter un choc à ta mère... -Nonnnnnnnnnnnnnn... ! Le cri lui avait échappé. La sueur avait inondé son corps et son visage : - Pourquoi Mordjana ? Pourquoi ré- veiller tous ces démons d’un passé ré- cent ? Certes, le jeu n’a pas été paisible, mais ensuite, tout est rentré dans l’ordre… Je m’attendais à rencontrer quelqu’un de pire… Une fille laide, idiote et prête à exécuter toutes les tâches qu’on lui demande sans rechigner… Une boniche… Une femme à tout faire, qui portera mon nom, mais ne sera jamais mienne… Le pari avait été dur…Mon père s’était engagé avec le tien… Fort heureuse- ment, il s’était confié à mon oncle Ali, qui est venu me retrouver pour me de- mander de tuer son projet dans l’œuf… Ma mère avait assez souffert… Elle est malade et fatiguée… Pourquoi lui rajouter d’autres en- nuis ? À son âge, elle doit se reposer et passer paisiblement ses journées… Aïssa par contre, ne veut pas s’assa- gir… Je ne sais pas si un jour, la vieillesse lui rappellera ses torts, ou c’est la mort qui l’engloutira sans lui laisser le temps de se repentir... (À SUIVRE) Y. H. CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE Récit de Adila Katia Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les nous à l’adresse suivante : [email protected]. Si après sélection, elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées. [email protected] VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS. Mordjana Récit de Yasmina Hanane 39e partie Dimanche 29 mars 201520 LIBERTE Des Gens & des Faits [email protected] VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS. Résumé : Mordjana ne voulut rien révéler à son mari de ce qu’elle venait d’apprendre de son beau-père. Et lorsque Samir lui parle des résultats de ses analyses, elle lui parle de ses appréhensions quant à l’intervention, qu’elle était pourtant impatiente de subir. Il la rassure, et lui demande de lui raconter sa journée. A-t-elle fait le ménage ou la cuisine ? D essin/M okrane R ahim L’inaccessible Cinquieme chapitre : Malgré elle…33e partie D es si n/ A m ou ri Résumé : Maria prétexte avoir appris une mauvaise nouvelle. Sonia lui propose son aide. Elle a été très éprouvée par les coups de fil, mais elle ne peut pas quitter le bureau. Elle a de nombreux dossiers à revoir. Elle a eu du mal à se concentrer sur son travail. La journée lui a paru s’allonger. Elle a hâte de rentrer chez elle. Dahmane est là, un sourire éclaire son visage… Dimanche 29 mars 2015 21 LIBERTE Jeux Argent fait perdre et pendre gens. Au besoin on connaît l'ami. Au bout de l'aune faut le drap. Au bout du fossé la culbute. Proverbes français Solution Sudoku n° 1925 HORIZONTALEMENT - I - Lampe portative. II - Tête de sanglier - Chaîne de Russie. III - Palmipède - Jet - Note. IV - Consonne double - Orateur. V - Armée secrète - Général sudiste - Dans la gamme. VI - Soldat américain - Bradype - Première page. VII - Épris. VIII - Propre - Consonne double - Cri d’encouragement. IX - Dieu du Nil - Région de la Grèce antique. X - Tirer au clair - Infinitif. VERTICALEMENT - 1- Production de lumière. 2 - Une semaine. 3 - Monnaie d’Europe - Foyer. 4 - Règle double - Indique le matin - Révolution. 5 - Parution identique à l’offense. 6 - Fruit - Assemblée. 7 - Crieur - Métal. 8 - Conjonction - Gaz rare. 9 - Bois du cerf - Dépôt de fond. 10 - Choisir librement - Bramer. 1 I II 2 3 4 5 6 7 8 9 10 III IV V VI VII VIII IX X Le sudoku est une grille de 9 cases sur 9, divisée elle-même en 9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeu est de la remplir entièrement avec des chiffres allant de 1 à 9 de manière que : - chaque ligne contienne tous les chiffres de 1 à 9 ; - chaque colonne contienne tous les chiffres de 1 à 9 ; - chaque bloc de 3X3 contienne tous les chiffres de 1 à 9. Cette grille est de niveau moyen : elle contient déjà 30 chiffres. M OT S FL ÉC H ÉS N ° 4 33 Par Naït Zayed SOLUTION DES MOTS FLÉCHÉS N°432 1 9 3 4 7 8 2 6 5 7 2 5 6 3 9 8 4 1 6 4 8 5 1 2 7 9 3 2 3 1 7 6 4 5 8 9 4 7 6 9 8 5 1 3 2 5 8 9 1 2 3 6 7 4 8 6 2 3 9 1 4 5 7 9 1 4 8 5 7 3 2 6 3 5 7 2 4 6 9 1 8 1 2 8 9 3 5 7 6 9 1 4 8 2 3 1 2 8 6 5 3 1 6 2 3 7 9 6 2 5 7 Mots croisés N°5338 : PAR FOUAD K. Servile ————————————— Améliorer Routine Langue judéo- allemande ————————————— Échassier Béryllium ————————————— Préposition ————————————— Contracté Pouffé Erbium ————————————— Société d’assurances anglaise Choisie ————————————— Nota bene ————————————— Consonnes Tabac ————————————— Abri ————————————— Utopique Un à Bonn ————————————— Glaive (ph.) Liquide Pianiste français Note ————————————— Pénitents Magistrat ————————————— Avant l’Etusa Quotient intellectuel ————————————— Chrétien grec Lichen ————————————— Esclave ————————————— Fruit charnu Aurochs ————————————— Délurées Charrue ————————————— Greffe Ville d’Allemagne ————————————— Terminé Lieu bas et frais ————————————— Cérémonie Démonstratif Sélénium ————————————— Répand ————————————— Astatine Instable ————————————— Clair Abîma Possessif ————————————— Opulence Accord entre tous ————————————— Vieux do Général sudiste Manche ————————————— Remarque Ville d’Allemagne Enzyme Saison ————————————— Infante Cheville Sied s s s s s s Intempestif - Drainer - Brou - Er - RT - Et - O - R - Venaison - Ure - Évase - Calfat - Le - Sr - C - Oise - Orée - Tu - Soir - Pet - Cep - ANB - Pneu - Sein - Ut - Écule - Rages - Mêlées - Mec - R - E - Ex - ORB - Hie - Ni - Prière - V - Te - Rata - Asie. Comment jouer ?Sudoku N° 1926 : PAR FOUAD K. Solution mots croisés n° 5337 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 I II III IV V VI VII VIII IX X M A L H O N N E T E I N O U I E P A N L I T E E N I C E L O I S E I C H E E N S P E E N P A R I E S S A N A C O N D A I I R S E M U E R A D I E U S E N E M I R X E R E S s s ss s s s s s s s ss s s s s s ss s s s s s s s s s s ss s s s s s s s s s s s s s s s s s s s s s TAUREAU (21 avril - 21 mai) On nourrit en cachette des sentiments pour vous et vous ne le voyez même pas. Pourtant on cherche discrète- ment à vous le faire savoir. Ouvrez bien grands les yeux, une aventure financière ne serait sans doute pas pour vous déplaire. Bon rapproche- ment en vue. GÉMEAUX (22 mai - 21 juin) Vous aurez une agréable surprise. Tentez votre chance car une de vos connaissances proche semble changer d'attitude avec vous. Vous vous senti- rez rassuré, alors prenez le temps de lui parler ouvertement pour mettre les choses au clair. CANCER (22 juin- 22 juillet) Il serait souhaitable que vous vouliez bien adopter une attitude plus modé- rée face à cette relation inattendue qui se crée avec une personne qui vous apprécie beaucoup. Votre façon de voir permettra de faire évoluer les choses. LION (23 juillet - 22 août) Profitez de l'instant présent pour voguer vers de nouveaux horizons. Vous avez beaucoup trop attendu pour le faire. Allez-y. les chances sont de votre côté. VIERGE (23 août - 22 septembre) Vous aurez l'occasion de résoudre un problème qui vous occupe l'esprit depuis un certain temps. Vous allez agir avec finesse et persuasion. Ne ratez surtout pas la plus belle occasion de la semaine. BALANCE (23 septembre - 22 octobre) Vous aurez une décision à prendre au pied levé et vous aurez la bonne réac- tion au bon moment lors d'un entre- tien que vous redoutiez. Profitez des circonstances. SCORPION (23 octobre- 22 novembre) Vous avez l'opportunité de pouvoir résoudre un certain problème qui vous occupe l'esprit depuis longtemps. Réfléchissez vite à la meilleure maniè- re dont vous allez pouvoir résoudre ce qui vous paraissait une énigme. Vous agirez avec finesse et persuasion. SAGITTAIRE (23 novembre - 20 décembre) La chance est de votre côté concernant vos finances et c'est le bon moment pour envisager une affaire ou une association avec quelqu'un proche de vous. Assurez-vous pourtant que vous prenez un bon départ car finances et amitié ne se marient pas toujours très bien. CAPRICORNE (21 décembre - 20 janvier) Il vous faut avoir la grande forme car les choses commencent à vous agacer. Vous avez une envie folle de tout résoudre maintenant. Prenez le temps de faire quelques mouvements de gymnastique avant d'entreprendre votre journée. VERSEAU (21 janvier - 19 février) Préservez votre moral. Faites contre mauvaise fortune bon cœur. Lorsque des problèmes commencent à vous harceler, faites une pause. Oubliez tout et amusez-vous. Vous aurez le temps la semaine prochaine de vous occuper de vos problèmes. POISSONS (20 février - 20 mars) Votre opinion sur une affaire de cœur compliquée compte beaucoup pour quelqu'un qui vous est attaché. Votre attidude va surprendre mais les senti- ments s'en trouveront intensifiés à votre grande joie. BÉLIER (21 mars - 20 avril) AUJOURD’HUI Forcez-vous à répondre à une invita- tion qui vous intéresse très peu. Ce n'est pas votre genre d'accepter une rencontre comme celle-ci sans réflé- chir, mais cette foi allez-y. Organisez ensuite un autre rendez-vous qui corresponde mieux à vos aspirations profondes. L’HOROSCOPE de Mehdi CHAMPIONNAT DE LIGUE 1 : RCA 1 - MOB 0 El-Mouadhin crucifie les Crabes Dimanche 29 mars 2015 22 LIBERTE Sport USMH 3 - ASMO 3 Séduisants Asemistes ■ Les Asemistes regretteront longtemps le match d’hier face à l’USMH, où ils sont passés tout près de l’exploit, s’ils avaient pu gérer les ultimes moments de la partie. Les hommes de Djamel Benchadli ont dominé de bout en bout cette rencontre en se créant une multitude d’occasions, parvenant même à inscrire trois buts et en en ratant autant. Les Harrachis étaient très loin de leur niveau habituel et ont montré de l’incohérence et du déchet dans le jeu. Ni Boumechra ni Abid n’ont pu inquiéter l’arrière- garde oranaise qui a joué avec brio et une grand intelligence. Dès le coup d’envoi donné par l’arbitre Saïd Aouina, les visiteurs ont déclenché les hostilités, créant le doute au sein de la défense mal inspirée autour de Mazari et Ziane- Cherif. À la 12’ de jeu, Djemaouni hérite d’une balle, il efface toute la défense et marque le premier but. Abid réplique d’un tir puissant qui s’écrase sur la transversale (17’). Sur un joli corner bien botté par Aït Ouameur, le défenseur Kenniche bien placé égalise (20’). Sur leur lancée, les Harrachis accentuent la pression et parviennent par Mazari à trouver le chemin des filets d’une tête rageuse suite à un autre corner d’Aït Ouameur (32’). Les Oranais ne baissent pas les  bras et continuent d’imposer leur jeu ; ils arrivent à niveler la marque par Aouadj à la 37’ de jeu. À la reprise du second half, ce diable de Djemaouni surprend tout le monde et marque le 3e but pour l’ASMO (49’). Cet avantage mettra en difficulté les locaux qui ont été désarçonnés par les jeunes Oranais. Il aura fallu attendre la 89’ de jeu pour voir les Harrachis arracher un nul inespéré suite à un penalty raté par Abid, mais repris par Boumechra qui évite à son équipe une défaite et une crise pour Charef déjà dans l’œil du cyclone. Les supporters ont longuement ovationné les Oranais, reconnaissant par là même que l’ASMO n’avait pas volé son nul au contraire. Elle pouvait rentrer à Oran avec la victoire sans que personne ne crie au scandale.   R. A.          Le match ayant mis auxprises, hier au stade del’Arba, deux clubs aux ob-jectifs diamétralement op-posés, à savoir le RCA,club local, et le leader, le MOB, et qui s’est joué à guichets fer- més, s’est achevé sur la victoire étriquée des hommes de la Mitidja qui l’ont remporté sur la plus petite des marges (1 à 0). La première période a été ca- ractérisée par un niveau tout juste moyen où les 22 acteurs ont essayé, chacun de son côté, de prendre le des- sus sur l’autre. Dès le coup d’envoi et sans round d’ob- servation, les gars de l’Arba se ruent à l’attaque pour exercer une pression sur l’arrière-garde mobiste afin de mar- quer d’entrée mais c’était sans comp- ter sur la solide défense du MOB bien en place autour de son excellent gar- dien, l’ex-Usmiste, Mansouri, qui, faut-il le dire, a sauvé son équipe à maintes reprises. À signaler qu’il y a eu deux occasions dangereuses dans ce premier half pour chaque équipe qui méritent d’être citées. La première au profit de l’Arba lorsque sur un corner bien botté par Mokdad, Ferhani, très en verve sur son flanc gauche, de la tête, met à rude épreuve le gardien Mansouri lequel était bien placé et a pu capter le cuir. La seconde occasion dangereuse est au profit des visiteurs lorsqu’à la 35’, l’arbitre, très contesté dans ce match, Amalou, accorde un coup franc pour le MOB. Dehouche, le botte et Rahal de la tête prolonge sur Banouh lequel, face à face, voit son tir ricocher sous la barre transversale avant de tomber sur la ligne mais Moumen surgit et dégage en catas- trophe. Juste après, le jeu se stabilise au milieu du terrain avec des duels à la pelle et sans merci au milieu du terrain. De retour des vestiaires, le match s’emballe et le jeu devient plus ouvert de part et d’autre. On joue la 46’ et Zer- dab a le but au bout du pied lorsqu’ il effectue une série de dribbles dans la surface de réparation mais au final il se fait subtiliser le cuir par Fellah. À la 58’ Derfelou, bien servi en profondeur par l’homme du match, Mokdad, se fait déséquilibrer face au but et rate son tir. À la 73’, Athamnia qui venait de remplacer N’Daye hérite d’une balle dans la surface de vérité mais son tir passe à côté. Alors qu’on s’acheminait vers la fin du match et qu’il ne restait que deux minutes à jouer, sur une ac- tion collective des locaux, Bouaïcha qui a remplacé Herrouche, sert en pro- fondeur l’autre remplaçant de luxe, El- Mouadhin, ce dernier s’infiltre dans la défense béjaouie et, sans se faire prier, met le cuir au fond des filets pour l’ou- verture du score. Après ce but, les Bé- jaouis se ruent à l’attaque pour rat- traper leur retard mais il était trop tard car, juste après, l’arbitre siffle la fin du match qui a vu Ezzerga arracher une victoire très difficile mais combien précieuse. Ezzerga totalise ainsi 35 points et assure à 90% son maintien parmi l’élite quant au MOB cette dé- faite compromet sérieusement ses chances pour le titre. NASSER ZERROUKI Liberté L’Entente de Sétif a raté une occasion en or de s’emparer seu-le de la tête du classement du championnat de Ligue 1 Mo-bilis en s’inclinant, contre toute attente, devant l’ASO par un but à zéro, hier, dans un match qui s'est joué à huis clos. C’est la deuxième défaite des partenaires de Mellouli au stade du 8-Mai- 1945 de Sétif après celle concédée face au MCO lors de la 15e journée (1-2). Du coup, le club champion d’Afrique a toujours un point de re- tard sur le leader, le MOB, défait également à l’Arba face au RCA. En revanche, les gars de Chélif, poursuivant sur leur lancée, confir- ment leurs récentes performances dont la qualification pour le der- nier carré de Dame Coupe. Grâce à ce succès, les Tedjar et consorts quittent la lanterne rouge laissant derrière eux le NAHD et le MCEE qui n’ont pas joué ce week-end. Bien que dominateurs du- rant presque toute la rencontre, les Ententistes n’ont, toutefois, pas réussi à surprendre le portier Salhi qui fut, à lui seul, un vé- ritable rempart face aux avants locaux. Dès le coup d’envoi du mat- ch, les Sétifiens se ruent vers l’attaque en s’installant carrément dans le camp chélifien. C’est Dahar qui annonce la couleur d’un tir qui a failli faire mouche. Continuant de presser devant une équi- pe chélifienne qui s’est regroupée en masse dans son périmètre, les Sétifiens se procurent d’autres bonnes opportunités de scorer. À la 23’, Dahar se joue d’un défenseur avant d’envoyer une frappe qui passe légèrement à côté des bois gardés par Salhi. Celui-ci est mis à contribution quelques minutes plus tard puis- qu’il a dû sortir le grand jeu suite à un heading de Bouchar qu’il parvient à dégager en corner (31’). En dépit d’une domination ou- trageuse des locaux dans le dernier quart d’heure du premier half, le score ne change pas jusqu’au coup de sifflet de la mi-temps. Au retour des vestiaires, on assiste au même scénario avec une équi- pe locale qui a continué à monopoliser le jeu devant une équipe chélifienne qui s’est cantonnée complètement dans son camp. On retiendra ce coup franc direct exécuté par Lamri qui a donné des sueurs froides au portier Salhi mais le cuir frôle la transversale (63’). Et alors qu’on attendait l’ouverture du score par les locaux, les vi- siteurs, sur un corner, parviennent à prendre l’avantage par Naâ- mani, lequel saute plus haut que les autres pour mettre une tête hors de portée du revenant Khedaïria qui n’avait pas été inquié- té jusqu’à cette 71’. Malgré l’entrée en jeu de Djahnit et Younès, les locaux butent sur une défense chélifienne bien regroupée au- tour du tandem Zaoui-Lakhdari et qui a su préserver son avan- tage jusqu'à la fin de la partie. F. R. ESS 0 - ASO 1 La douche écossaise Tout le monde au sein de la sélection na-tionale  est unanime pour dire que l’ex-ca-pitaine des Verts, Madjid Bougherra, te- nait un rôle important au sein des Verts et que son absence a laissé un grand vide. Un vide que Rafik Halliche souhaite bien combler tout en as- surant la bonne succession et tenir un rôle po- sitif pour cette nouvelle génération de joueurs. “Madjid était un élément important de par son ancienneté, sa qualité de jeu, sa présen- ce dans le groupe. Ça ne me facilite pas la tâche parce que je devrais être ce qu’était Madjid avant”, s’est exprimé Rafik Halliche lors d’un en- tretien accordé au site Foot Mercato. L’ex-dé- fenseur du NAHD se sent déjà le responsable lea- der de cette jeune génération des Verts : “Je suis un leader et je suis le capitaine. C’est une res- ponsabilité. J’espère être un aussi bon capitaine que Madjid Bougherra l’était. Je veux aider les jeunes, être derrière eux et leur transmettre un peu de mon expérience. J’espère être à la hauteur parce qu’il y a pas mal de responsabilités.” Ayant assuré un bon Mondial au Brésil, les fans voyaient Halliche ressuscité dans un grand club européen sauf que son choix pour le Qa- tar SC avait déçu beaucoup d’Algériens. “Après la Coupe du monde, c’était l’offre qui m’intéres- sait le plus parmi celles que j’avais. C’est la pro- position qui me plaisait le plus (...) Il est certain que ce n’est pas le championnat européen. Mais il y a vraiment un bon niveau. Ici, ça bosse beau- coup. Ils veulent vraiment réussir et ils ont de l’ambition. Ils sont en train de renforcer le championnat. Il y a beaucoup de bons joueurs étrangers qui viennent ici. C’est un championnat fort et je m’y plais bien”, explique-t-il, mais l’en- vie de rejouer en Europe le tente toujours : “J’ai toujours des contacts (en Europe) et je peux revenir. On me propose souvent de revenir au Portugal. J’ai des touches aussi avec des clubs français. Mais pour l’instant, je suis très bien au Qatar.” À propos du choix de Nabil Fekir qui a préfé- ré le maillot bleu à celui de l’Algérie et qui a sus- cité les commentaires de plusieurs joueurs de l’EN de la génération de Halliche surtout, ce der- nier ne voulait pas trop s’étaler sur ce sujet, jus- tifiant qu’il était un peu loin de l’affaire et qu’il n’a pas trop suivi l’évolution des choses. “Je n’ai rien à dire sur Fekir. Je n’ai pas suivi ça. Tout ce que je peux dire, c’est que le joueur qui choisit l’Al- gérie et qui veut amener de la qualité à l’équipe est le bienvenu. Celui qui choisit autre chose, je lui souhaite tout simplement bonne chance”, a- t-il commenté. AHMED IFTICEN ÉQUIPE NATIONALE Halliche : “Je suis leader et capitaine” Le RC Arba accueillera l'ASO Chlef au stade Omar-Hamadi ■ Le RC Arba (Ligue 1 algérienne de football) a opté pour le stade Omar-Hamadi d'Alger, pour accueillir l'ASO Chlef en demi-finale de la Coupe d'Algérie de football, a appris l'APS auprès de la direction du club. “Nous avons décidé d'accueillir l'ASO à Omar-Hamadi, un stade que nous connaissons déjà et qui nous a porté chance, notamment après notre accession en Ligue 1”, a affirmé, à l'APS, le vice-président du RCA, Mustapha Zerrouk. Le RCA s'est qualifié pour le dernier carré de Dame Coupe aux dépens du NA Hussein-Dey (1-1, aux tab : 3-1), alors que les Chélifiens ont pris le meilleur sur les gars du NRB Achir (inter-régions) sur le score de 3 à 0. L'autre demi-finale opposera l'ES Sétif au MO Béjaïa, dans une affiche qui devrait tenir toutes ses promesses entre le dauphin et le leader du championnat de Ligue 1. Les dates des demi-finales seront fixées ultérieurement, en fonction du résultat de l'ASO Chlef en Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), soit après le match retour des 16es de finale contre Horoya Conakry prévu le vendredi 3 avril prochain. Les demi-finales de la Coupe d'Algérie pourraient cependant avoir lieu les 13 et 14 avril prochain, selon Khalil Hamoum, président de la Commission d'arbitrage de la Fédération algérienne de football. Medouar renvoyé du banc de touche ■ On jouait la 42’, lorsque l’arbitre Houasnia interrompt le match. Il s’est dirigé vers le délégué du match avant de signifier au porte-parole de l’ASO, Abdelkrim Medouar, de quitter le banc de touche de son équipe où il avait pris place au début du match. N’étant pas inscrit sur la feuille du match, l’homme en noir a prié alors le responsable chélifien de quitter la cabine réservée aux joueurs remplaçants, le staff technique et médical. F. R. Dimanche 29 mars 2015 23 LIBERTE Sport Cela faisait bien longtemps quel’on n’avait pas vu autant de mon-de et autant d’ambiance au stadedu 1er-Novembre, tant il est vraique cet énième Classico JSK-MCA n’aura pas failli à la tradition en matière d’engouement populaire. Il est vrai que lors du dernier match JSK-MCEE, plusieurs milliers de supporters kabyles avaient fêté, dans une grande allégresse, le retour tant attendu des Canaris à la maison après plus de six mois d’exil forcé qui avait frappé le club kabyle après la dis- parition tragique du regretté Ebossé. Il n’en demeure pas moins que ces chaudes re- trouvailles entre la JSK et le MCA auront attiré la grande foule à un point tel que tous les billets de stade ont été littéralement vendus dès les premières heures de la matinée et que les gra- dins avaient été littéralement pris d’assaut dès la mi-journée par des milliers de fans kabyles et al- gérois. C’est dire que la popularité des deux grands clubs kabyle et algérois n’a pas été du tout altérée par le parcours, pourtant mitigé, des deux équipes en présence cette saison. Et lorsqu’on rappellera que l’enjeu était de taille pour les deux clubs rivaux qui n’avaient pas le droit à l’erreur pour ne pas hypothéquer sérieusement leurs chances de maintien parmi l’élite, les vingt-deux acteurs se sont livré un duel impitoyable. Dès le premier coup de sifflet de l’arbitre international Mehdi Abid-Charef qui, curieusement, avait déjà officié le match aller remporté de haute lutte par la JSK au stade Omar-Hamadi de Bologhine (4- 2), les vingt-deux acteurs entrent dans le vif du sujet et la première offensive est à mettre à l’ac- tif du Mouloudia qui inquiète la défense kaby- le sur une reprise de la tête facilement captée par Mazari (3’). La JSK réplique par Yesli sur un corner rentrant que Ziti reprend de la tête. Chaouchi est archi- battu, mais Bachiri sauve les meubles, alors que les Kabyles réclamaient le but (7’). En fait, ce ne fut que partie remise car, une minute après, le même Ziti allait exécuter, d’un coup franc direct des trente-cinq mètres, l’infortuné Chaouchi (8’). Le classico était bien lancé, et Hachoud, l’autre baroudeur algérois, faillit niveler la marque sur un coup franc plein axe, mais Mazari était bien placé (15’). Le MCA procédait par contres et fi- nira par égaliser sur une grosse erreur d’appré- ciation de la charnière centrale. Sur un centre anodin de Gourmi de l’aile droite, Benbraham profite de la passivité effarante des défenseurs ka- byles pour mettre la balle au fond des filets (26’). Les Kabyles ne baissent pas les bras et vont in- quiéter une fois de plus Chaouchi qui est obli- gé de se coucher difficilement sur un tir tendu de Mekaoui (28’). L’enjeu prend le dessus sur le jeu, et en l’absence des deux internationaux Ben- lamri et le gardien Doukha, la défense kabyle fait preuve d’une fragilité inquiétante qui finira par lui jouer un mauvais tour à la 37e minute, lorsque Djallit profite d’une sortie hasardeuse de Mazari pour doubler la mise au profit des Algérois. La JSK jette alors toutes ses forces dans la bataille, et Yesli faillit remettre les pendules à l’heure sur un coup franc puissant qui est boxé énergique- ment par Chaouchi (42’). Après le repos, la JSK revient avec de meilleures attentions offensives et rate par deux fois l’égalisation par Youcef- Khoudja (46’) et Ihadjaden (50’). Pis encore, c’est le Mouloudia qui a failli creuser l’écart sur cet- te frappe terrible de Djallit repoussée miracu- leusement par Mazari (48’). Avec beaucoup d’aisance, le MCA a fait face à la domination aveugle et anarchique de l’équipe locale. Malgré l’expulsion de Karaoui pour cumul de cartons (76’), les gars du Mouloudia réussissent à pré- server le score et à arracher trois points qui va- lent certainement leur pesant d’or. Avec ce ré- sultat, le MCA continue de lutter pour le main- tien, alors que la JSK se complique la vie et de- meure menacée par la relégation. MOHAMED HAOUCHINE CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE LIGUE 1 (24e JOURNÉE) JSK 1- MCA 2 Le Mouloudia réussit son pari ! C’est devenu une habitude oupresque, l’équipe qui perd re-fuse de livrer des déclara- tions après la fin du match, et c’est le cas du côté de la JSK, suite à sa dé- faite contre le MCA (2 à 1) au sta- de du 1er-Novembre de Tizi Ouzou. Le président Hannachi, qui croyait que son équipe jouera le podium à partir de cette journée, a quitté le stade juste avant le coup de sifflet fi- nal de la partie, pour éviter la pres- se. De son côté, l’entraîneur Wallemme continue de boycotter la presse. Il n’y avait en fait que l’entraîneur des gardiens, Omar Hamenad, qui a reconnu que les Kabyles n’ont rien fait pour gagner face au Moulou- dia.  “Il faut le reconnaître, nous n’avons rien fait pour gagner notre match. Nous espérions un résultat positif, mais ce n’est pas le cas. Mal- heureusement pour nous, nous avons déçu un public en or qui s’est déplacé en force pour nous encou- rager. C’est inadmissible. Person- nellement, je n’ai pas reconnu notre équipe, on dirait qu’il ne s’agissait pas de celle qui a gagné la semaine dernière face à l’ASMO”, a-t-il dé- claré. Et d’ajouter : “Je ne sais pas ce qui s’est passé au juste, il est possible que ce soit l’effet négatif de la pres- sion, puisqu’il s’agissait d’un match important. Désormais, la situation de l’équipe se complique, nous sommes menacés par la relégation, il faut se serrer les coudes pour ter- miner la saison dans des condi- tions meilleures.” Concernant l’avenir de l’entraî- neur Wallemme, aucune informa- tion n’a filtré hier du stade du 1er- Novembre, même si le technicien français se trouve bien sur un siè- ge éjectable. AHMED IFTICEN ALORS QUE WALLEMME ET HANNACHI ONT REFUSÉ TOUTE DÉCLARATION À LA FIN DU MATCH Hamenad : “La situation de la JSK se complique” Le Mouloudia d’Oran et l’USM Bel-Abbèsn’ont pu se départager hier au stade Ah-med-Zabana à l’issue d’un derby insipide qui s’est soldé par une parité vierge qui n’arrange aucune des deux formations. Rien ni personne n’a pu emballer le choc entre voisins d’hier après- midi. Ni le beau temps, ni la belle ambiance dans les tribunes, ni la possibilité de réussir un autre résultat qui aurait pu permettre aux Oranais de s’approcher inespérément de cette première place au classement et aux Belabésiens de faire un pas important vers un maintien à leur portée. Il aura ainsi fallu attendre la 23e minute de jeu pour enfin assister à la première occasion de cet- te rencontre. Après un joli travail de Bezzaz sur le flanc droit et un centre repoussé par la défense adverse, Berradja tente une reprise de volée qui n’accrochera, cependant, pas le cadre de Jona- than. La réplique adverse, par Achiou à la 28’, sur un coup franc non cadré constituera, du reste, l’autre et seule action notable de ce premier half monotone et sans relief. À l’instar de sa devancière, la seconde période sera pauvre en football. Une tête décroisée de Nek- kache successive à un corner de Bezzaz que Jo- nathan n’a eu aucune peine à capter (53’) sym- bolisera, à ce sujet, le faible rendement de l’avant-garde mouloudéenne, stérile et sans imagination. C’est Bel-Abbès qui aura, d’ailleurs, la plus nette opportunité de scorer de cette se- conde mi-temps, lorsqu’un corner joué rapide- ment permet à Bennaï de servir au second poteau un Ghazali trop court (59’). Hichem-Cherif (74’) puis Nekkache (82’) auront bien des balles de but, mais l’excès de précipitation conjugué à leur maladresse maladive privera, finalement, le MCO d’un réalisme qui aurait pu lui valoir une toute autre issue à ce derby au goût de navet. RACHID BELARBI MCO 0 - USMBA 0 Sans goût et sans relief Ze ha ni /L ib er té RC Arba - MO Béjaïa 1-0 USM El-Harrach - ASM Oran 3-3 JS Kabylie - MC Alger 1-2 ES Sétif - ASO Chlef 0-1 MC Oran - USM Bel-Abbès 0-0 CR Belouizdad - JS Saoura 1-1 CS Constantine - NA Hussein-Dey (reporté au 3 avril) USM Alger - MC El-Eulma (reporté à une date ultérieure) Classement Pts J 1 . MO Béjaïa 39 24 2. ES Sétif 38 24 3 . MC Oran 36 24 4 . USM Alger 35 23 - . RC Arba 35 24 6 . ASM Oran 34 24 --. CR Belouizdad 34 24 8. USM El-Harrach 33 24 9 . JS Kabylie 32 24 10. JS Saoura 31 24 11. CS Constantine 30 23 --. MC Alger 30 24 13. USM Bel-Abbès 29 24 14. ASO Chlef 28 24 15. MC El-Eulma 27 23 16. NA Hussein-Dey 26 23 ABDELKRIM RAÏSSI “C’est une victoire très précieuse” ■ “C’est une victoire précieuse face à un adversaire qui n’est pas facile à manier chez lui. C’est une mission très difficile que je souhaiterais réussir. C’est un défi à relever. Il fallait absolument gagner aujourd’hui face à la JSK. On l’a fait, Dieu merci. Trois derbys nous attendent à Alger, d’où la nécessité de gagner aujourd’hui. Je remercie le staff technique et le staff dirigeant qui ont tout fait pour sauver ce grand club du spectre de la relégation. Je pense que le plus dur reste à faire. Il faudra confirmer face au CRB, le week-end prochain, pour augementer nos chances de maintien.” Les supporters kabyles crient au scandale ■ Les supporters de la JSK, qui se sont déplacés en force au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou pour suivre leur équipe face au Mouloudia d’Alger, étaient tellement surpris par le rendement médiocre de leur équipe qu’ils n’ont pas hésité à élever la voix et crier au scandale d’un match arrangé. “Baâouh !” (match vendu), ne cessaient-ils de scander tout au long de la seconde période de la partie, tout en étant étonnés de la passivité et du manque d’engagement et d’agressivité sportive de l’ensemble des Canaris. Pourtant, les supporters kabyles étaient plutôt confiants avant la rencontre, afin de revenir en haut du tableau suite à l’exploit réalisé la semaine dernière à Oran en battant l’ASMO chez elle (3 à 2). Mais l’image qu’ont montrée ces mêmes joueurs face au MCA, une semaine plus tard, a fait douter les supporters kabyles. S. M. Medouar : “C’est à la justice maintenant de trancher” ■ À la fin de la rencontre ESS-ASO, le porte- parole de l’ASO, Abdelkrim Medouar, a indiqué que les accusations portées contre lui par les dirigeants de l’USMH font maintenant partie du passé et que c’est à la justice de trancher. “Pour moi, cette affaire fait désormais partie du passé. Je laisse le soin à la justice de faire son travail”, a-t-il dit. Pour rappel, le responsable chélifien a été accusé par le dirigeant de l’USMH, Hadj Kamel, de l’avoir contacté pour tenter d’arranger le match ASO-USMH. Des accusations que nie en bloc le porte-parole de l’association des clubs professionnels en Algérie, qui a tenu à ajouter qu’il compte proposer à la LFP et à la FAF de mettre en place des lois qui sanctionnent tout responsable de club faisant des fausses déclarations et accusant à tort et à raison les acteurs du football. Il s’est félicité de la victoire de son team face à l’ESS : “Oui, je suis content, d’autant plus que c’est la première fois que mon équipe gagne à Sétif depuis mon arrivée à la tête du club, soit après 18 ans.” Et de conclure que le motif de son renvoi de la cabine du banc de touche par l’arbitre Houasnia et le délégué du match est l’inexistance de son nom sur le feuille du match. F. R. RÉSULTATS Dimanche 29 mars 2015 24 LIBERTE Publicité Pour toute publicité, adressez-vous à Liberté Pub : Lotissement Ezzitoune n°15 - Oued Romane, El Achour, Alger - Tél. : 021 30 78 97 - Fax : 021 30 78 99 - [email protected] PETITESPETITES ANNONCESANNONCES OFFRES D’EMPLOI ————————————— Groupe RH assurances est une entreprise experte en assurances IARD depuis 7 ans sur Paris dotée d’un groupe innovant par ses produits, méthodes de ventes et formations. Dans ce cadre, nous recherchons 10 vendeurs sédentaires (par téléphone) H/F CDI. Les évolutions seront rapides et en interne au sein de ce groupe, vous conseillez, proposez et vendez par téléphone les pro- duits de notre gamme. Vous avez une bonne capacité d’écouter vous êtes dynamique et vous avez le goût de la vente et du résultat. 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Tél. : 0790 92 37 74 ————————————— JF 24 ans diplôme en informa- tique de gestion exp. 3 mois attes- tation Delphi cherche emploi Tél. : 0553 75 27 15 ————————————— JH 27 ans exp. 4 ans TS en infor- matique option maintenance de système informatique + TS com- merce international cherche emploi. Tél. : 0560 35.56.57 ————————————— Comptable CMTC CED 22 ans d’exp. bilan décl. fisc. parafiscl. form. SCF résidant Birtouta cherche emploi. Tél. : 0674 41 33 33 ————————————— JH 27 ans célibataire chauffeur véhiculé cherche emploi dans ste privée ou étatique. Tél. : 0770 59 35 30 ————————————— JH 25 ans célibataire déclarant transit deux ans d’exp. dans le domaine cherche emploi dans ste publique. Tél. : 0558 72 02 29 ————————————— JH 34 ans habite à Alger ing. d’Etat en génie mécanique option productique 5 ans d’exp. 2 ans comme chef de production, 3 ans comme chef de service réalisation (projets charpente métallique et g. civil) suivi, contrôle, réalisation cherche emploi dans son domai- ne, l’outil informatique Autocad, Solid Works. Tél. : 0560 04.28.06 - 0674 51.56.40 ————————————— Cherche emploi tous travaux de maçonnerie faïence, dalle de sol, carrellage. Tél. : 0551 14 65 93 ————————————— JH cherche emploi transport en commun léger lourd semi- remorque. Tél : 0542 63 72 84 ————————————— H marié cherche emploi comme chauffeur dans une société privée ou étatique 22 ans d’exp. dans le domaine. Tél. : 0775 32 36 71 ————————————— JH 26 ans licence en gestion éco- nomique option marketing exp. dans comptabilité PC Compta, DLG, PC paie CNAS stock cherche emploi Tél. : 0776 64 44 99 ————————————— JH 27 ans licence science de ges- tion option finance 5 ans d’exp. dans commercial assistant comp- table et gestionnaire de stock cherche emploi. Tél. : 0553 52.40.53 - 0771 21.13.41 ALGER 37, rue Larbi Ben M’hidi Tél : 021 73 04 89 Fax : 021 73 06 08 LIBERTE PUB TIZI OUZOU Bt. bleu Cage C. 2e étage Tél : 026 12 67 13 LIBERTE PUB Carnet ————————————— Décès ————————————— Les familles Khelifi et Lazzouni, ont la peine de faire part du décès de leur chère regrettée mère Mme Khelifi Malika à l’âge de 70 ans. L’enterrement a eu lieu hier, samedi 28-03-2015 au cimetière de Sidi M’hamed à Bab Ezzouar. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. ————————————— Les familles Guelmi, Guemar, Choukrane et Hached ont la douleur de faire part du décès de leur cher et regretté Guelmi Saïd, dit Didon, survenu à l’âge de 60 ans. L’enterrement aura lieu aujourd’hui, dimanche 29 mars 2015, à 12h, à Tizi Hibel, Beni Douala, Tizi Ouzou. “À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.” PERDU CHIEN LABRADOR de couleur beige depuis 3 semaines à El Biar. Forte récompense à qui nous renseignera Tél. : 0661 51 57 43 - 0661 68 00 10 BR8282 Dimanche 29 mars 2015 25 LIBERTE Publicité ENTREPRISE DE PRESSE recrute UN CHEF DE DÉPARTEMENT RH ET MOYENS GÉNÉRAUX Profil recherché : • Niveau d’études supérieur, spécialité management RH • Expérience dans le domaine • Maîtrise de la législation du travail • Maîtrise de la gestion des moyens généraux • Spécialiste dans la gestion des salaires • Utiliser et maîtriser la terminologie spécifique à la GRH • Maîtrise de l’outil informatique et des logiciels de gestion • Maîtrise des techniques de communication • Demeurant dans la wilaya d’Alger. Avantages du poste : • Environnement de travail agréable • Possibilité d’évolution et de développement • Salaire motivant Envoyer CV au 021 31 09 09 ou par email [email protected] G C0166 Pensée A la mémoire de notre cher et regretté HADJ KHEIR-EDDINE BOUNETTA Le 29 mars 2011 restera pour nous une triste date. Tu as laissé dans notre vie et dans nos cœurs un vide que nul ne pourra combler. En ce douloureux souvenir, ton épouse, tes fils et tes petits-enfants ainsi que tous tes proches demandent à tous ceux qui t’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée en ta mémoire. Repose en paix. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. BR8281 Pensée Cela fait une année, le 29-03-2014, que tu nous as quittés pour un monde meilleur. Les jours pas- sent sans que la douleur ne s’efface et la plaie ne se referme de la perte cruelle de notre cher père, grand-père et époux HAMICHE ABDELKADER Tu étais un grand homme honnête et modeste, tu avais la main sur le cœur pour quiconque te sollicitait pour toute aide ou tout service. Pour toi, la parole était sacrée. En ce douloureux sou- venir, ta fille Sonia, tes petits-enfants Lina, Kenzi et ton épouse demandent à tous ceux qui t’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée en ta mémoire. Tu étais le meilleur papi, papa et époux. Repose en paix, papi. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. BR8274 Pensée Le 29-03-2014 est une date mémorisée à vie. C’est ce jour où ma très chère maman m’a quitté BEKAKCHI NEDJIMA ÉPOUSE TAHANOUT Moi, ton fils Rachid Tahanout, son petit chou. Maman ! Ton départ m’a détruit. Maman ! Prune de mes yeux, l’air que je respire, mon premier amour, ma chérie à moi. Tout est parti après toi. Le tremblement ne veut pas s’arrêter. Maman ! Ton regard doux et tendre, ton odeur fraîche, ton sourire innocent me manquent. La vie n’a plus de saveur. Tu as été tout. Mes enfants Adib et Dine se joignent à moi pour te dire, tu resteras toujours notre plus cher amour. Repose en paix. Que Dieu ait ton âme. BR8283 Pensée Triste et douloureux fut pour nous le vendredi 29 mars 2002, quand nous a quittés à jamais et pour un monde meilleur notre chère et merveilleuse sœur et mère ACHOUR FATMA ÉPOUSE MOUSSOUNI KAMEL emportée par une terrible maladie. Sa vie brève et intense fut un exemple de courage, d’espoir et de joie de vivre pour nous tous. Tu vis en nous Fe, à longueur de journée, nous t’avons auprès de nous et nous ne t’oublierons jamais. Repose en paix, ma sœur chérie auprès de Dieu, notre Créateur. Tes enfants Djalal, Nawal et Hilal ainsi que tous tes frères et tes sœurs demandent à tous ceux qui t’ont connue, aimée ou même simplement côtoyée d’avoir une pieuse pensée en ta mémoire. Que Dieu Tout-Puissant t’accorde une place de choix en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons, à Dieu nous retournons. Ta famille SOS Demande prise en charge pour des soins du cancer de l’ovaire (intervention chirurgicale très délicate + chimiothérapie + radiothérapie). Mon médecin traitant m’a orientée vers l’hôpital Gustave Roussy parce que l’interventionest très difficile et délicate. Tél. : 0662 84 80 38 0558 54 25 02 ——————————————————————— •• Urgent malade cherche médicament EMEND en kit de trairement chimiothérapie (gélule) et AAETOXISCLEROL 0,5 inj Tél. : 0550 68 16 62 XMT Pensée HADJ AKLI AMARA 10 mars 1929 - 29 mars 1981 - 29 mars 2015 Une pensée pour un époux attentionné, un père affectueux, qui est parti si jeune, sans voir ses petits-enfants et son arrière-petite-fille. Ainsi le veut la vie. Combien d’années, un souvenir qui revient pour sa femme, ses enfants, ses petits-enfants et son arrière- petite-fille à Alger et en France. BR8285 Hommage Un hommage a été rendu à nos parents le samedi 21 mars 2015 à la mosquée de Adeni, commune d’Irdjen. Si Mohamed Mohamed né le 19-09-1895, décédé le 16-06-1960. Mme Mahiddine Zohra née le 09-09-1916, décédée le 30-11-1964. Mme Vve Mihoubi Ghalia Mme Hammadi Malika R/F706 Condoléances Le directeur général ainsi que l’ensemble du personnel de l’EPE SPA VERITAL, très affectés par le décès du père de M. Belatreche Kamel Eddine inspecteur général au ministère des Transports présentent à toute sa famille leurs sincères condoléances et l’assurent en cette douloureuse circonstance de leur profonde sympathie. Que Dieu Tout-Puissant accorde au défunt Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. ANEP N°206 397, Liberté du 29-03-2015 ENTREPRISE DE GESTION HOTELIERE “CHAINE EL-AURASSI” Condoléances M. Abdelkader Lamri, président-directeur général, les membres du conseil d’administration, le comité de participation, les cadres dirigeants ainsi que l’ensemble du personnel de l’entreprise de gestion hôtelière “chaîne El-Aurassi”, profondément touchés par le décès du père de Madame Aïssa Dalila employée à l’EGH “chaîne El-Aurassi” lui présentent ainsi qu’à toute sa famille leurs sincères condoléances et les assurent en cette pénible circonstance de leur profonde compassion. Que Dieu Tout-Puissant accorde au défunt Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. ANEP N°206 347, Liberté du 29-03-2015 Les rédactions locales et régionales propose- ront 48 débats simultanés avec tous les ac- teurs du scrutin, de nombreux duplex en di- rect au cœur des départements, l’annonce de tous les résultats de ce second tour et les ana- lyses... Le chiffre de l'abstention, les résultats du Front national et le nouveau mode de scrutin paritaire seront quelques-uns des thèmes abordés tout au long de cette soirée électorale de plus de quatre heures. Un enfant sur cinq a des parents séparés ou divorcés. Un phénomène en constante aug- mentation. Les séparations, quand elles se pas- sent mal, peuvent être sources de graves pro- blèmes financiers. Dans près d'un cas de ruptu- re sur deux, la pension alimentaire n'est guère versée, plongeant ainsi près d'un million de mères de famille dans de graves difficultés matérielles. D'autres femmes, en revanche, ont décidé de laisser la garde de leur progéniture à leur ex-conjoint pour profiter pleinement de la vie. Il arrive aussi que certaines s'enfuient - parfois à l'étranger - avec les mômes, laissant les pères sans aucune nouvelle, comme en témoignent Michel et Cédric. Ancien GI, Jerry Mulligan est resté en France après la guerre. Menant une vie de bohème en compagnie de ses amis Henri Baurel, vedette de music-hall, et Adam Cook, pianiste, Jerry vit difficilement de sa peinture. Jusqu'au jour où Milo Roberts, une riche américaine joue les mécènes en lui achetant ses tableaux. Un moyen d'atti- rer l'attention de l'artiste. Mais Jerry lui préfère Lise Bouvier, une jeune danseuse promise à Henri. Ce deuxième match de l'année pour les Bleus s'an- nonce comme celui des tests et des essais. Didier Des- champs pourrait ainsi donner lachance aux atta- quants lyonnais, Nabil Fékir et Alexandre Lacazette qui brillent actuellement en Ligue 1. Les Français de- vront se méfier des Danois qui effectuent pour l'heu- re un bon parcours en éliminatoires de l'Euro 2016. UN AMÉRICAIN À PARIS 20H45 ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES 2015 19H30 Le corps d’Amy Green, représentante d’un influent laboratoire phar- maceutique, a été repêché dans une rivière. Noyée ? Pas sûr et pourquoi son corps a-t-il été vidé de son sang ? Mariés depuis dix ans, Ariane et Hugo forment un couple sans histoire. Mais le temps qui passe rend leur quotidien de moins en moins surprenant... Pour échapper à la routine, les deux époux déci- dent d'échanger leurs emplois. Ariane intègre alors la direction de l'entreprise de matériel de chantier dans laquelle travaille son mari. De son côté, ce dernier quitte son bureau et devient ven- deur de bijoux à domicile. Avec près de 7200 hec- tares, la baie de Somme est le plus grand estuaire du nord de la France. Au gré des marées et des sai- sons, ses paysages chan- geants se font féeriques et enchanteurs. Six stations balnéaires, trois ports, 26 000 habitants, 72 km de côte : les traditions se per- pétuent tandis que le site semble quasiment inchan- gé depuis un siècle. Si ce n'est qu'aujourd'hui, les phoques y sont protégés, et s'y sentent par consé- quent très bien ! Gilles de Maistre promène sa camé- ra dans cette baie, souvent considérée comme l'une des plus belles au monde. LA BAIE DE SOMME 20H40 DE L'AUTRE CÔTÉ DU LIT 21H00 BODY OF PROOF 20H50 ZONE INTERDITE 20H55 URGENCES MÉDICALES : 115 - Samu 021 43.55.55 / 021.43.66.66 - Centre antipoison 021.97.98.98 - Sûreté de wilaya 021.73.00.73 - Gendarmerie nationale 021.76.41.97 - Panne gaz 021.68.44.00 - Panne électricité Bélouizdad 021.67.24.52 - Panne électricité Bologhine 021.70.93.93 - Panne électricité El-Harrach 021.52.43.29 - Panne électricité Gue de Constantine 021.83.89.49 - Service des eaux 021.67.50.30 - No vert : 1594 - Protection civile 021.71.14.14 - Renseignements : 19 - Télégrammes : 13 - Gare routière Caroubier : 021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 021 49.71.54 - Ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger. Personnes en difficulté ou en détresse : No vert : 15-27 - CHU Mustapha: 021.23.55.55 - CHU Aït Idir : 021.97.98.00 - CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 - 021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021.93.15.50 - 021.93.15.90 - CHU Kouba : 021.28.33.33 - CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 - 021.96.07.07 - CHU Bologhine : 021.95.82.24 - 021.95.85.41 - CPMC : 021.23.66.66 - HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05 - CHU El Kettar : 021.96.48.97 - Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12 (standard) AIR ALGÉRIE 1, place Audin 16001 Alger - Tél. : +213 21.74.24.28 - +213 21.65.33.40 Réservation : 021.68.95.05 AIGLE AZUR Aéroport d’Alger H - B - Tél. :+213 21.50.91.91 21.50.91.91. Poste 49.31 AIR FRANCE Centre des affaires - Tél. :021.98.04.04 - Fax. :021.98.04.43 Horaires des prières 8 djoumada el thania 1436 Dimanche 29 mars 2015 Dohr............................. 12h53 Asr................................ 16h25 Maghreb.................... 19h11 Icha................................. 20h30 9 djoumada el thania 1436 Lundi 30 mars 2015 Fadjr............................. 05h10 Chourouk................... 06h38 NUMÉROS UTILES HÔPITAUX COMPAGNIES AÉRIENNES LA VIE RELIGIEUSE Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA Siège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare ANNABA 26, rue Mohamed-Khemisti Tél / Fax : (038) 86 75 68 CONSTANTINE 36, avenue Aouati-Mostéfa Rédaction : Tél. : (031) 91 20 39 Tél./ Fax : (031) 91 23 71 Publicité : 39, avenue Aouati-Mostéfa Tél. : (031) 92 24 50 Tél./ Fax : (031) 92 24 51 ORAN 26, rue de Nancy (derrière l’ex-consulat de Russie) Fax : (041) 41 53 99 Tél. : (041) 41 53 97 MASCARA Maison de la Presse : Rue Senouci Habib - Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85 BLIDA 79, boulevard Larbi-Tébessi Tél. / Fax: (025) 40 85 85 TIZI OUZOU Bâtiment Bleu - cage C 2e ét Tél. : (026) 12 67 13 Fax : (026) 12 83 83 BÉJAÏA Route des Aurès - Bt B - Appt n°2 - 1er étage Tél. / Fax : (034) 16 10 33 TIARET Maison de la presse Saim-Djillali Tél. / Fax : (046) 41 66 92 CHLEF CIA des Fonctionnaires Bt C cage M n°03 Tél. / Fax : (027) 77 00 17 OUM EL-BOUAGHI Cité 1000-Logements (NASR) Tél./Fax : (032) 41 12 59 SIDI BEL-ABBÈS Immeuble Le Garden (face au jardin public) Tél./Fax : (048) 65 16 45 SÉTIF 9, rue Colonel Amirouche. Tél/fax : 036 84 33 44 DIRECTION ET RÉDACTION Lotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées) Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction) PUBLICITÉ Siège Liberté Tél. : (021) 30 78 97 / Fax : (021) 30 78 99 ANEP 1, avenue Pasteur - Alger Tél. : (021) 73 76 78 / 73 71 28 Fax : 021 73 95 59 BUREAUX RÉGIONAUX Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert e-mail : [email protected] Directeur de la rédaction : Saïd Chekri LIBERTE PAO SARL - SAEC IMPRESSION ALDP - Simprec - Enimpor - SIA-SUD DIFFUSION Centre : Liberté : 021 87 77 50 Ouest : Liberté - Est : Sodipresse Sud : Sarl TDS : 0661 24 209 10 Agence BDL 1 rue, Ali Boumendjel 16001 (Alger) CB : 005 00107 400 229581020 Les manuscrits, lettres et tous documents remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation. FRANCE / DANEMARK - FOOTBALL. MATCH AMICAL 20H45 Dimanche 29 mars 201526 LIBERTETélé Clap de fin pour la 18 e édition du Salon international de l’automo- bile d’Alger (SIAA-2015), avec ce goût d’inachevé. Cette édition n’a pas, en tout cas, souri à tous les exposants. Et si les organisateurs, à savoir l’Association des concessionnaires au- tomobiles (AC2A) et la Safex ont misé gros sur cet évènement pour le professionnaliser, il n’en demeure pas moins que les espoirs misés sur ce salon pour sauver l’année 2015 ont été réduits à un souhait éphémère. Les 30 nouveautés et les quelque 800 remises affichées sur les marques et les modèles n’ont pas, non plus, apporté une vague de fraî- cheur au marché de l’automobile qui risque de calquer en mode “copié-collé” la régression de l’année 2014 et qui était de l’ordre de 19%. On l’avait prédit, ce genre d’évènements réussissent, en temps de crise, aux mêmes concessionnaires qui travaillent à longueur d’année sur l’image, le service après-vente, la pièce de rechange d’ori- gine garantie et la proximité à travers le réseau. Dans l’absolu, ces vérités ont été vérifiées lors de cette édition qui a vu le client, déjà volatile, hé- siter à casser sa tirelire pour choisir un modèle bien défini. Bien plus, après trois jours de rush à souhait sur les pavillons et les stands, le public a commencé à déserter le salon, comme si les concessionnaires n’arrivaient pas à chasser le signe indien. Mais pas tous ! Et pour cause, cer- taines représentations de marques en Algérie ont réussi à capter l’intention du client, à vendre, voi- re à atteindre leurs objectifs. Difficilement, mais ils l’ont fait. À première vue, tous les modèles de moins de 1 million de dinars ont eu du succès. Ensuite, il fallait que les exposants placent la bar- re très haut pour convaincre le client, en offrant des remises allant de 25 000 à 70 000 DA sur la citadine dans sa finition entrée de gamme. HMA, Renault, Peugeot, VW, Kia et les autres Du coup, la citadine attire, crée de l’engouement et renfloue les caisses. Suivie du segment Tri- corps, c’est-à-dire des voitures à 4 portes. C’est le cas chez Renault Algérie où la Clio Campus, la Logan, la Symbol, Clio 4 et la formule du die- sel au prix de l’essence ont fini par payer, en sus de l’occasion exposer à l’hypermarché Ardis. C’est le cas aussi chez Hyundai Motor Algérie (HMA) où les I-10, I-20, Accent Last Edition, Accent RB en essence et en CRDI ont fait des volumes im- portants de ventes. Mais HMA a toute la latitu- de de réaliser des parts assez conséquentes de marché à partir du mois de juin prochain avec l’arrivé de la Xcent (remplaçante de Accent) et la nouvelle I-20, deux bagnoles aux valeurs sûres et aux gros volumes. La même tendance est ressentie chez Peugeot Al- gérie où la star des ventes, à savoir Peugeot 208, continue de conquérir le cœur des Algériens. Mais il y a aussi Peugeot 301 en Pack Luxe, 301 GPL et le Partner qui ont enregistré des volumes conséquents. À Citroën, c’est plutôt le C4 Cac- tus et la C-Elysée, aux côté du Berlingo, qui ont raflé la mise. Au stand de Sovac, c’est sans dou- te la marque Skoda qui a dominé la tendance, d’autant que la nouvelle Fabia est déjà là. Seat, avec la Cupra sur la voie du succès, a misé sur Ibiza avec toutes ses finitions, alors que Volks- wagen a bien vendu la Polo, grâce aux réductions décidées par le groupe. Au Premium, le leader- ship de la marque Audi a fait parler de lui au Sa- lon d’Alger, avec cette frustration de voir la nou- velle A6 bloquée au port. Kia Motor a attiré la foule, et la Picanto a eu raison de sa noblesse de belle et robuste citadine, aux côtés de la Rio bien placée. Au stand de Sodi Automotive, filiale du groupe Cevital, la Fiat 500 a très bien été vendue, notamment les 5 premiers jours du salon, en plus des séries remisées sur les autres modèles de Fiat. Du côté de Cima Motors, c’est plutôt le modè- le Brilliance qui a brillé dans les ventes, avec une offre client alléchante. Les Yaris de Toyota, comme la Micra de Nissan, Mirage de Mitsubi- shi ont également eu droit à des ventes impor- tantes au salon, avec des remises évidemment. Ceci à titre illustratif, mais les volumes demeu- rent éparpillés, selon les standards de vente dans un Salon automobile d’Alger. Premiers chiffres pour un bilan précoce En effet, selon nos estimations basées sur des in- formations recueillies auprès des agents com- merciaux, la moyenne des ventes/jour est de 90 à 400 unités/jour chez les mêmes concession- naires, alors que la moyenne des ventes/jour os- cille entre 5 et 50 unités chez les concessionnaires qui se sont peu investis. La morosité qui a ca- ractérisé cette édition, par endroits et par stands, ressort également sur les segments des berlines et des SUV malgré les grosses remises allant de 100 000 et 150 000 DA sur les véhicules de moins de 2,5 millions de dinars et des remises allant de 200 000 à 300 000 DA. Du côté des exposants spécialisés dans la pres- tation de service, il ne manquait que des araignées pour illustrer la vacance des lieux, et ce, à cau- se du peu d’engagement de professionnalisme et de communication qui caractérisent encore ces sociétés. On a l’impression que les vendeurs de sandwichs, de boissons et autres friandises sont plus introduits dans le salon. Mais bon ! Ce n’est pas le cas du côté des stands de la Gendarmerie nationale et de la police qui ont attiré un grand public, avec ce débat sur les brigades banalisées et la multiplication des radars pour freiner l’hé- catombe qui sévit sur nos routes. Au plan des technologies automobiles, c’est sans doute Parrot Algérie qui a fait la différen- ce cette année grâce à son stand bien visible, les offres du salon et les contrats signés avec des concessionnaires automobiles. Au plan politique, c’est la première fois que cet- te manifestation reçoit deux ministres (Industrie et Commerce) et des parlementaires chargés de la commission finances et budget. Du reste, un travail de fond a bien été réalisé par l’AC2A pour professionnaliser cette édition et asseoir un mi- nimum de garde-fous. Signalons, enfin, que les professionnels des deux roues ont également réussi un salon unique, avec l’introduction d’une vingtaine de nouveautés, sur les stands de la Safex. F. B. CLAP DE FIN POUR LA 18e ÉDITION  La citadine sauve le Salon de l’automobile d’Alger ! La question est de savoir si les concessionnaires maintiendraient les remises après le salon. En tout cas, dans les coulisses, c’est un secret de polichinelle, certains y pensent déjà. OMEGA CARROSSERIE  Des nouveautés et de l’image de marque de Faw PRESSE SPECIALISÉE DANS L’AUTOMOBILE  Le point fort du SIAA-2015 Omega Carrosserie, représen-tant de la marque chinoiseFaw, a eu une participation ac- tive au Salon d’Alger, avec une série de promotions allant de 100 000 à 200 000 DA. Avec deux nouveautés, à savoir Faw X80 et Faw Oley Hatchback, ce concessionnaire a misé gros sur le tra- vail de l’image de marque de Faw qui, selon Sofiene Aït Ali, le DG-ad- joint d’Omega Carrosserie, monte en gamme avec des voitures sûres et bien équipées. Selon lui, le X80 est un grand SUV qui décline des lignes très harmonieuses et des finitions irré- prochables. Doté  d’une motorisation essence de 2,0L à 140 Ch, associé à une boîte manuelle (BVM) de six rap- ports ou boîte automatique (BVA), le X80 embarque une panoplie d’équi- pements, dont l’ABS, un frein à main électrique, deux airbags, une barre de toit et des jantes en alliage. Pour la finition en BVA, elle embarque 6 air- bags, l’ESP, le toit ouvrant, la climati- sation bizone, les sièges avant chauf- fants et réglables électriquement et un radar de recul. X80 est cédé à 2 469 739 DA (TTC) en première finition avec boîte manuelle et à 3  428  000 DA (TTC) en boîte automatique et en fi- nition luxe. Oley Hatchback vient compléter le ca- talogue de Faw chez Omega avec un bloc essence de 1,5L développant 100 Ch et associé à une boîte de vitesses manuelle de cinq rapports. De série, elle est doté de la direction assistée, la climatisation, l’ABS, deux airbags, un système de sécurité pour siège enfant, des vitres électriques à l’avant et à l’ar- rière, des rétroviseurs électriques, des barres de renfort, un verrouillage cen- tralisé des portières et des jantes en al- liage. Oley Hatchback est affiché, quant à elle, au prix de 1 342 000 DA (TTC). Signalons que Omega Car- rosserie est également spécialisée dans la carrosserie industrielle et dévelop- pe un réseau riche de 7 points de ven- te, dont Jijel, Tamanrasset, Djelfa et La- ghouat. F. BELGACEM  ■ La 18e édition du Salon international de l’automobile d’Alger (SIAA-2015) a été celle de la presse spécialisée dans l’automobile. Sur la ligne droite du pavillon central, on retrouvera Motors Magazine (mensuel de l’automobile), Compétition (rubrique quotidienne), Autoalgérie.com (un site internet qui vient de fêter ses 10 ans et à qui on souhaite longue vie !) et Autoutilitaire.com (site internet) et Elka Média qui édite un magazine automobile et Automedias.com. Sur la gauche, on retrouvera La-Toute de KBC, Beur-TV (automobile) et Webstarautos.com (site internet). En revanche, Le Mensuel de l’automobile a loué ses locaux à l’extérieur des pavillons. FARID B. Par : FARID BELGACEM D .R . D .R . D . R . Dimanche 29 mars 2015 27LIBERTE AutoPAGE ANIMÉE PAR FARID BELGACEM [email protected] ■ Nos vifs remerciements au directeur de la rédaction de Motors Magazine, Mourad Metahri, d’avoir accueilli, comme chaque année, le staff de Liberté-Auto dans ses locaux pour partager durant 11 jours (de 7h du matin jusqu’à la clôture du salon), aux côtés de ce magazine, avec son rédacteur en chef, Brahim Aziez, et le responsable de la page automobile de Compétition, Sofiane Barkat. FARID B. REMERCIEMENTS LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER www.liberte-algerie.com - www.facebook.com/JournalLiberteOfficiel - twitter : @JournaLiberteDZ DILEM [email protected] DISPARU DANS LA NUIT DU 26 AU 27 MARS 2015 André Thorent : un ami de la cause d’indépendance algérienne �Artiste français, né en 1922 à Salies-du-Salat, dans la Haute-Garonne, il joua dans 100 films (son dernier film était en 2005). Membre du ré- seau Jean- son, il a connu Char- by dans la troupe de théâtre du Grenier de Toulouse qui fait plusieurs tournées en Algérie avant 1954 ; la réalité coloniale l’a révolté. Il aida Charby dans sa tâche de convoyage des fonds de la Fédération de France ainsi que dans la planque des militants algériens. C’est lui qui a recruté la comédienne Henriette Conte (une vieille connais- sance du Grenier de Toulouse) dans le réseau Jeanson. Arrêté par la DST, il a su jouer la comédie jusqu’au bout, et n’avouera aucun nom. Il sera inculpé avec les autres comédiens amis de Charby : Georges Berger, Henriette Le Conte, Cécile Ma- rion, et sera l’un des inculpés vedettes du fameux procès du réseau de Francis Jean- son en 1960. Le journaliste et critique littéraire Poirot-Delpech du journal Le Mon- de le félicita en lui disant : “Au théâtre, vous n’étiez pas mal. Mais au tribunal non plus.” Il sera acquitté. Il épousa la militante algéroise de la cause algérienne Alice Cherki avec qui il aura un enfant, Olivier Thorent. Il joua en 1973 dans le film Dé- cembre de Mohammed Lakhdar-Hamina le rôle du général Michon. R. K. (*) AUTEUR ET ÉDITEUR TRAFIC DE PIÈCES DE RECHANGE   Un concessionnaire cambriolé par ses employés à Alger �Un concessionnaire automobile, représentant d’une marque chinoise en Algérie, a été cambriolé par ses employés dans la zone industrielle d’Oued Smar, à Alger. Selon la cel- lule de communication de la Gendarmerie nationale, le gé- rant de ladite société a déposé une plainte pour vol d’un lot de pièces de rechange pour véhicules de l’entrepôt sis à Oued Smar à la brigade de Dar El-Beïda. Les investigations en- treprises par les enquêteurs ont conduit à l’interpellation de quatre auteurs présumés du vol, dont le gérant et les deux employés qui ont falsifié des documents de gestion de stock, pour détourner des pièces de rechange. Leur mise en examen a également permis aux gendarmes de récupérer une partie des pièces de rechange volée dans un local à Badjarrah et ap- partenant à un des commerçants qui a été interpellé à son tour au même titre que ses trois autres complices. Présen- tés devant le procureur de la République près le tribunal d’El- Harrach, les deux employés et le gérant d’un groupe d'im- portation de véhicules, ainsi que quatre commerçants ont été jugés pour association de malfaiteurs, vol qualifié, abus de confiance, contrefaçon de sceaux et faux et usage de faux. Quatre d’entre eux, dont le gérant et les deux employés, ont été placés sous mandat de dépôt, tandis que les trois autres sont cités à comparaître à une audience ultérieure. F. BELGACEM MARINE Le général Gaïd Salah supervise l’accostage de “Kalaât Beni Abbas” à Alger � Le général de corps d’armée, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Ar- mée nationale populaire (ANP), Ahmed Gaïd Sa- lah, a supervisé, hier à Al- ger, l’accostage du ba- teau de commandement et de projection des forces “Kalaât Beni Ab- bas” n° de bord 474, a in- diqué le ministère de la Défense nationale (MDN). Le général de corps d’armée a assisté, au siège du Commandement des Forces navales à l’Amirauté, à la pré- sentation du navire de guerre “doté des derniers équipements technologiques navals les plus sophistiqués, et ca- pable d’évoluer et d’intervenir dans un large rayon de missions militaires, logistiques et humanitaires”, a ajouté la même source dans un communi- qué. Le bâtiment, dont l’équipage est composé de 150 membres chargés d’accomplir les différentes tâches de commandement et de navigation, comprend aussi un hôpital de 60 lits, dont deux réservés à la réanimation, de salles d’opération dotées de tous les moyens nécessaires, et une platefor- me pour hélicoptères vient “consoli- der” les forces navales dans le cadre du programme de modernisation de leur flotte. “Kalaât Beni Abbas” contri- buera ainsi à “la montée en puissan- ce des capacités de défense, ainsi qu’au développement et à la consolidation du corps de bataille de l’ANP”, a précisé le communiqué. Le général de corps d’armée, Gaïd Sa- lah, a procédé, ensuite, à l’inaugura- tion et à l’inspection du navire, et a vi- sité ses différents compartiments, où d’amples exposés sur ses composants et ses caractéristiques lui ont été pré- sentés. R. N./APS Le Forum de “Liberté” reçoit Mme Nadia Labidi n Le Forum du quotidien Liberté recevra demain, à 11h, Mme Nadia Labidi ministre de la Culture. Les débats porteront sur la manifestation “Constantine capitale de la culture arabe 2015”. Seront abordés l’état et les conditions des préparatifs de la manifestation ainsi que ses retombées escomptées pour le développement socioéconomique et le rayonnement de l’image de l’Algérie. BATNA Deux enfants emportés par l’oued El-Grine à Ouled Fadel ■ Deux enfants ont été emportés, vendredi après-midi, par les eaux de l’oued El-Grine, près d’Ouled Fadel (Batna), à la suite des fortes précipitations enregistrées dans cette région située à l’extrême-est de la wilaya, a rapporté hier l’APS, citant la Protection civile. Le corps sans vie d’un premier enfant âgé de 14 ans a été repêché par des citoyens tandis que le second (10 ans) était encore activement recherché, hier en milieu de matinée, par les plongeurs professionnels dépêchés par la Protection civile, a ajouté la même source. Il a été finalement retrouvé hier par les éléments de la Protection civile après d’intenses recherches, apprend-on de ce corps constitué. APS D . R . A PS D . R . ELLE EST DE 3,6 SUR L’ÉCHELLE DE RICHTER Une secousse tellurique à Aïn Taya ■ Une secousse tellurique d'une magnitude 3,6 sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistrée hier à 11h22 (heure locale) dans la wilaya d'Alger, a indiqué le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag) dans un communiqué. L'épicentre de la secousse a été localisé, en mer, à 30 kilomètres au nord-ouest de Aïn Taya, a précisé la même source. APS C’est la première fois depuis les guerres israélo- arabes que des pays “arabes” entre- prennent une initiative militaire col- lective. Depuis, et jusqu’ici, ils ont été sporadiquement embarqués par les États-Unis dans des interventions dé- clenchées sous le couvert d’une réso- lution du Conseil de sécurité en Irak et en Libye et en Syrie. Mais l’Arabie saoudite et, plus probablement, le Qatar ont certainement eu à mener des opérations clandestines de soutien aux groupes islamistes au Sahel et dans la Corne de l’Afrique. Et, pour leur première guerre depuis 1970, c’est contre un autre pays arabe qu’ils se so- lidarisent. Enfin, contre des “milices” houthistes dont ils visent à stopper “le coup d’État”. La frontière avec le Yémen constitue le ventre mou du royaume : en annexant des provinces yéménites au cours de sa constitution, le royaume saoudien a créé une “Crimée” à sa frontière dont la population cultive encore le sentiment yéménite qui, lui-même, ali- mente une revendication territoriale pas toujours revendiquée mais, au fond, toujours latente. Parce que ces an- nexions ne sont pas le seul fait du dé- coupage colonial ; elles sont aussi, comme dans le cas de la ville de Naj- ran, le fait accompli subséquent à une occupation militaire. Plus que la scène Irak-Syrie, le Yémen réunit tous les ingrédients contradic- toires de l’espace “arabo-islamique” : avatars géopolitiques nés des tracés des frontières à la décolonisation, pré- dominance du tribalisme, conflit de leadership Iran-Arabie et Qatar-Arabie, oppositions chiite-sunnite… Des contradictions qui s’entrecroisent don- nant lieu aux alliances et mésalliances les plus inattendues et les plus fluc- tuantes (le cas du Qatar et de l’Égyp- te est significatif de cette précarité structurelle des rapports interarabes !). Dans cette guerre contre les “milices”, la coalition et le président Mansour Hadi vont avoir un allié inattendu : Al- Qaïda qui livre une guerre sans mer- ci, et à coups de sanglants attentats- suicide, aux Houthistes ! C’est dans ce contexte que se tient, ac- tuellement, le sommet “arabe” de Charm El-Cheikh. L’Algérie, qui dé- tient l’avantage de traditionnelles re- lations avec l’Iran, y sera certaine- ment pressée de prendre position ; sur le plan militaire, il est prévisible que, comme l’a déclaré Lamamra au cours de la réunion des ministres des Affaires étrangères, “l’Algérie n’autorisera au- cune participation de ses troupes ar- mées à des opérations militaires en de- hors de ses frontières”. Mais en ajoutant qu’elle “pourrait, toutefois, apporter un soutien en logistique au-delà de ses frontières sans pour autant impliquer ses troupes armées”. Que signifie ce bémol qui vient rela- tiviser une position de principe qui, toujours, a justifié cette constante position qui consiste à se tenir physi- quement en dehors des conflits armés internationaux ? Drôle d’entité que ce monde “arabe” empêtré dans des guerres multiples, entrecroisées, qui jamais ne disent leurs noms. Des guerres de toutes natures : des guerres de pouvoir, idéo- logiques, territoriales, confession- nelles, internationales, intestines… Sauf des guerres pour le développe- ment et la liberté. Un monde “arabe” qui se fait toutes les guerres et qui se concerte en même temps comme s’il était un ! M. H. Guerres et solidarités “arabes” ! CONTRECHAMP PAR M. HAMMOUCHE [email protected] Par RACHID KHETTAB (*) oooooooommmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm OOffffOffOOffffOOffffOfffOffOfffOffOfficiciiiicciiiciciciccieellelllelleleleleleleeelelele


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