La Boite a Merveilles

LA BOITE A MERVEILLESAHMED SEFRIOUI Projet pédagogique élaboré par : Mr Mounir ARBAOUI. MODULE 1 (24 à 26 heures) Objectif général : Identifier les éléments constitutifs de récits autobiographiques ainsi que ceux d’une poésie lyrique et produire ce genre d’écrits. - . évaluer les acquis de la 1ère T.C ; . établir la progression des besoins. S1 – Séance de sensibilisation : . guide de lecture à faire remplir ; . répartition en groupes de travail ; . travail sur le titre. S2 – Séance de réception : négociation pour établir le projet pédagogique et un contrat de travail . test diagnostique : RECEPTION PRODUCTION LIRE / PARLER PARLER ECRIRE (Lecture analytique + langue intégrée) SEQUENCE 1 : Identifier la situation d’énonciation, le pacte du « je » et les indices de vérité. S 4 - Identifier : S3- Identifier : - la situation d’énonciation - l’auteur, le narrateur , le S8– ( énoncé ancré / énoncé coupé ) ; personnage principal ; - Lancement d’un atelier d’écriture - le champ lexical du souvenir ; - le point de vue ; (lancement d’une enquête sur le - le point de vue et comprendre - les indices de vérité. travail des enfants et élaboration les effets produits. Travail de recherche et exposé sur : d’un questionnaire). Supports : Chap. I - la biographie de l’auteur en - « Le soir, quand tous dorment… un comparaison avec le chapitre II - Introduire différents types de piège en fil de cuivre .» (origines du narrateur) ; discours dans le récit - « J’avais peut-être 6 ans … je - la situation historique de l’époque ( D.D, D.I, D.I.L ) voulais connaître .» en comparaison avec le chapitre IX 1chapitre II : (références aux chrétiens) . « D’une voix ensommeillée, ma mère Prolongement : déroula son chapelet de salutations S5 – Identifier : d’usage qu’elle adressait chaque matin Activité d’identification - les indices de vérité. à sa voisine d’en face. ……………… » - « Je crois n’avoir jamais … un Travail de recherche et exposé sur : 2- chapitre VII certain trouble. » - l’architecture des maisons « Pendant le repas, mes parents traditionnelles marocaines en établirent un programme pour la S 6 - Identifier : comparaison avec la maison de journée. ………… » - Les différents types de discours l’auteur (chap. I) et celle de Lalla (D .D, D.I, D.I.L) Aïcha (chap. IV) . Evaluation - La situation d’énonciation ; Chapitre XI - Le contexte spatio-temporel ; Enfin Lalla Aïcha et ma mère - comprendre les effets produits et S 7 – Identifier : entamèrent une vraie conversation, je l’intérêt pour la narration. - les indices de vérité ; veux dire un dialogue. ……………… Supports : Chap. II - élargir sa culture générale. - « Lalla Aïcha, une ancienne Travail de recherche et exposé sur : voisine…. mes fréquentes - Les lieux saints de Fès cités dans coliques .» l’œuvre (situation à Fès, - Enfin tout le monde … tu as la main personnage fondateur, vertus…) toute moite. » Prolongement : Activité de transformations des discours et réemploi du lexique des verbes de parole. BILAN DE LA SEQUENCE RECEPTION PRODUCTION LIRE / PARLER (Lecture analytique + langue intégrée) PARLER ECRIRE SEQUENCE 2 : Identifier les souvenirs évoqués et les sentiments éprouvés. S 10 - Identifier : - Le champ lexical des sensations ; - Le champ lexical des sentiments. Support : Chapitre II. - « Ces deux jours et demi de repos passèrent très vite…. de le serrer avec tendresse sur contre ma joue. » Prolongement : Activité d’identification et réemploi du lexique des sensations et du souvenir. S 12 - Identifier : - Les phrases simples et les phrases complexes et comprendre leurs effets. Supports : Chap. III - « Pour l’achat des nattes neuves.. des balayettes de doum .» - « Des mains s’agrippèrent.. domina le tumulte. » Prolongement : Activité d’identification . S 9- Identifier : - les indices de vérité ; - élargir sa culture générale. Travail de recherche et exposé sur : S 14 - Le rôle des écoles coraniques dans l’instruction, des medersas et de l’université Qaraouyine. - Rédiger un récit autobiographique en introduisant des sensations, des émotions, des sentiments devant un objet que l’on vient d’offrir). S 11 - Identifier : - les indices de vérité ; - élargir sa culture générale. Travail de recherche et exposé sur : Les activités artisanales de la ville de Fès et les lieux évoqués par le narrateur. Ou / et Jeux de rôles (scènes dans la kissaria à jouer). S 13 - Identifier : - Les champs lexicaux des émotions et des sentiments. Supports : Chap. IX et XII - « Un grand silence … de ses rossignols » - « Installé sur les genou x de »….. fin du chap. Prolongement : Activité de réemploi. BILAN DE LA SEQUENCE - Atelier d’écriture (dépouillement des questionnaires). - Evaluation raconter un souvenir à la manière de Séfrioui. Léopol Sedar Senghor S 19 . .RECEPTION LIRE / PARLER (Lecture analytique + langue intégrée) PRODUCTION PARLER ECRIRE SEQUENCE 3 . le rôle de la boîte magique . des sentiments dans son journal intime ou autre support.Identifier les indices de la poésie lyrique. VIII . . Supports : Chap.Identifier les indices de la poésie lyrique.Identifier le regard du narrateur adulte sur son passé et les enjeux de l’autobiographie.« Ces ornements magiques … les iris » (servant de transitions à la poésie lyrique.le statut de la mère . S 15 – Exposés des lectures transversales sur : . Elaboration de fiches de lecture.autoportrait de Van Gogh : autoportrait de la Rochefoucauld (comparaison entre l’image et le texte). . BILAN DE LA SEQUENCE : tableau des invariants et des spécificités Evaluation sommative et soutien .Lire une image Supports : .Atelier d’écriture : rédaction des récits de vie en employant « je » et en exprimant des sentiments. S 18 – Exposés de lectures cursives sur des poésies lyriques étudiées hors classe par divers groupes et lecture expressive de ces poésies et bilan. . des émotions.Femme noire . S 20 – . Prolongement : Activités d’identification.) .le caractère du narrateur .le regard du narrateur sur sa vie. débat sur les enjeux de l’autobiographie et bilan. - - Rédiger un récit autobiographique en introduisant des sensations. S 16 – Exposés sur les lectures cursives (groupement de textes autobiographiques).les portraits de famille (statut du père. de l’homme dans la famille traditionnelle) . S 17 .  Lectures transversales : .textes extraits de « La boîte à merveilles » de Séfrioui .lecture de l’œuvre . compte-rendus de lectures.exercices de langue . . . . des medersas et de l’université Qaraouyine. la situation historique de l’époque en comparaison avec le chapitre IX (références aux chrétiens) .textes extraits de différents genres de récits autobiographiques . . Jeux de rôles (scènes dans la kissaria à jouer). IV) Les lieux saints de Fès cités dans l’œuvre (situation à Fès. .enquête pour l’atelier d’écriture et rédaction des récits de vie.  Lectures cursives : . l’architecture des maisons traditionnelles marocaines en comparaison avec la maison de l’auteur (chap. de recherches…. . Le rôle des écoles coraniques dans l’instruction.  Travail demandé : * à la maison individuel : . * à la maison en groupes : . Travail à distribuer au début de l’année aux différents groupes Exposés sur : (6 groupes) - la biographie de l’auteur en comparaison avec le chapitre II (origines du narrateur) . personnage fondateur. .préparation des différents exposés sur les thèmes prévus .bilan des séquences .MODULE 1 Objectifs dominants : - Identifier les éléments constitutifs de récits autobiographiques .préparation des exposés sur les lectures transversales et élaboration de fiches.  Durée : environ 20 heures plus les évaluations et le soutien : environ 4 à 6 heures soit 24 à 26 heures. . .Les activités artisanales de la ville de Fès et les lieux évoqués par le narrateur.exercices de langue .exposés. .devoirs sur table : 1 évaluation formative + 1 évaluation sommative à la fin. . Identifier les caractéristiques de différents genres de récits autobiographiques . Supports :  Lectures analytiques ( langue intégrée) : .travaux d’écriture .préparation des exposés des lectures cursives et élaboration de fiches . Dégager les enjeux de l’autobiographie ..diverses poésies lyriques . * en classe : . I) et celle de Lalla Aïcha (chap.lecture de l’image. . . . vertus…).« La boîte à merveilles » de Séfrioui . Rédiger des récits de vie.lectures et préparations des textes pour les cours suivants . Objectifs secondaires : - Réaliser des recherches documentaires sur divers aspects de la vie à Fès. Identifier les caractéristiques de poésies lyriques . l’intention du narrateur à travers ce récit ? 15. Il existe une grande convivialité entre les voisins et beaucoup d’entraide.Qui est le « je » du récit ? 2.Sur quels thèmes pourriez-vous faire des recherches afin de compléter ou d’éclairer la compréhension du livre ? 16. Exposés de lectures cursives : (4 groupes) . Le récit s’étend à peu près sur une année. sa mère et Lalla Aïcha. 12. …. des rues.Après avoir lu le chapitre II et le dernier chapitre. . Le narrateur relate une série de souvenirs. Les personnages principaux sont le narrateur. Son intention est de témoigner de son époque et de se justifier de son caractère.Quelle est.Que pensez-vous de cette manière de vivre ? 14.Parmi les coutumes dont parle le narrateur.Dans l’œuvre. Accepter toute réponse. citez celles qui existent encore et celles qui ont tendance à disparaître ou à ne plus être célébrées de la même manière. L’action se situe dans la médina de Fès.le statut de la mère.Qui sont les personnages principaux et quelles sont leurs relations ? 9.le caractère du narrateur. Il se sent différent des autres enfants qui sont plus sociables. Accepter toute réponse.les portraits de famille (statut du père.. de quelle ville était originaire sa famille ? 8. Le narrateur ressent souvent un sentiment de solitude et de tristesse.Quels passages vous ont le plus intéressés ? 17.4 poésies lyriques. Il s’est écoulé 31 ans. . le rôle de la boîte à merveilles.A quelle date l’histoire est-elle située en sachant que le narrateur est né en 1915 et qu’il avait 6 ans au moment de la narration ? 4. . La famille du narrateur était originaire de la région de Sefrou.Observez la date à la fin du récit et dites combien d’années se sont écoulées entre le moment du récit et le moment de la narration. d’après vous.4 groupements de textes autobiographiques. Achoura est toujours fêtée. Exposés sur les lectures cursives : (4 groupes) .Quelle était la situation historique du pays à cette date-là ? 5.Où se situe l’action ? Les lieux cités sont-ils réels ? Donnez des exemples. dites sur combien de temps s’étend le récit. la situation évolue-t-elle ou bien le narrateur fait-il le récit d’une série de souvenirs ? 10. de l’homme dans la famille traditionnelle).D’après le chapitre II et le nom de famille du narrateur. C’était la période de la « colonisation utile » des plaines du Maroc.Exposés sur les lectures transversales : (5 groupes) . Accepter toute réponse. Les lieux cités sont réels : noms des lieux saints. 3. L’histoire se passe en 1921. Accepter toute réponse. 6.Quel effet ce livre a-t-il produit sur vous ? 18CORRIGE : 1234567891011121314151617- Le « je » du récit est à la fois le narrateur et l’auteur.le regard du narrateur sur sa vie. son père. 7.Quel est le sentiment dominant du narrateur ? en quoi se différencie-t-il des autres enfants ? 11. GUIDE DE LECTURE Répondez aux questions suivantes : 1. .Qu’avez-vous appris sur la manière de vivre des habitants décrits par le narrateur ? 13. Chraïbi Les dents du topographe – Fouad Laroui Messaouda – Abdelhaq Serhane Les mots – Jean-paul Sartre Mémoires d’une jeune fille rangée – Simone de Beauvoir Le journal d’Anne Franck FICHE METHODE FAIRE UN COMPTE RENDU DE LECTURE 1/ Présenter l’auteur Il ne s’agit pas de recopier bêtement la biographie que vous trouverez. Ils devront choisir une œuvre dont ils feront le compte rendu. Ce CR pourra figurer dans le journal de l’établissement sous la rubrique : « Nous avons lu pour vous ». ma mère ! … .SEANCE 2 : SEANCE DE RECEPTION Objectifs : - vérifier les réponses au questionnaire . 2/ Présenter l’intrigue Faites un résumé personnel de l’intrigue en mettant uniquement en relief les grandes étapes. Présentez ensuite le héros en en faisant un portrait (physique et surtout moral) relativement précis. 3/ Présenter les personnages Faites le schéma actantiel du roman. négocier et établir un contrat pédagogique. Distribuer aux élèves une liste de titres d’ouvrages correspondant au genre autobiographique. Démarche : - cours dialogué . le professeur joue le rôle de secrétaire et recueille les idées des élèves . 4/ Votre avis sur le roman vous rédigerez un paragraphe développé dans lequel vous présenterez votre avis sur le roman (ce qui vous a plu ou vous a déplu). Votre résumé doit tenir en une vingtaine de lignes maximum et doit être un schéma narratif détaillé. d’en extraire les informations importantes et de les restituer de façon personnelle. les textes ainsi que les thèmes de recherche sont déterminés . . L’objectif est de la lire. - Le fond de la jarre – Laabi Le pain nu – Choukri La civilisation. mettre en commun les informations et les impressions des élèves . Evitez de faire un catalogue. Intéressez-vous surtout à sa bibliographie en expliquant si le roman que vous avez lu appartient à un genre que l’auteur a beaucoup pratiqué. répéter les idées importantes .comparer la biographie avec le récit autobiographique et dégager les indices de vérité . . ne pas réciter.) .Dialogue pour établir les indices de vérité.exposer les recherches . ne pas dicter . LE PACTE DU « JE » ET LES INDICES DE VERITE SEANCE 3 : Travail encadré et activité orale. prévoir des documents à présenter (illustrations. exposer de manière vivante en évitant de lire . effectuer une lecture rapide de ces documents et sélectionner ceux qui concernent le sujet .Exposés d’élèves . . ne pas rédiger son exposé mais avoir des notes claires . consulter ces documents . Activités administratives : 1938 : affectation au musée du Batha à Fès. . noter les documents concernant le sujet . Etudes : Etudes secondaires au collège Moulay Idriss à Fès. ne pas être crispé.sélectionner les informations essentielles . sélectionner les informations concernant l’exposé et prendre des notes. Objectifs : .identifier les indices de vérité . Démarche : .exposé d’élèves sur la biographie de l’auteur . parler lentement de manière compréhensible . . rechercher à la bibliothèque les livres ou les revues concernant le sujet de recherche . . FICHE METHODE Faire des recherches : - rechercher sur Internet . regarder son auditoire . . . . Stages en France et participation à des rencontres internationales et des stages de musique. rentrer le mot clé de la recherche . .exposé d’élèves sur la situation historique du Maroc à partir de 1915. .faire des recherches . présenter le plan au tableau .prendre des notes . le narrateur et le personnage principal .déterminer la situation historique du Maroc à partir de 1915. 1954 : assistant de musée à Rabat. Biographie de Ahmed SEFRIOUI Naissance à Fès en 1915 de parents d’origine berbère. photos…. Supports : . . programmer son exposé en fonction du temps imparti .Prise de notes .SEQUENCE I : IDENTIFIER LA SITUATION D’ENONCIATION. Diplôme de fin d’études secondaires et brevet d’arabe classique.identifier l’auteur. FICHE METHODE - pour réaliser un exposé : faire le plan de l’exposé . FICHE BILAN LE LIVRE Le titre : L’auteur : Langue d’origine : Date de publication : Nombre de tirages : Edition : La boîte à merveilles Ahmed Sefrioui Le français 1952 185 Seuil L’AUTEUR Nom et prénom : Date et lieu de naissance : Titres importants de son œuvre : Ahmed Sefrioui Fès. des Arts et du Folklore. Décès en 2004.Prix Marcelin Guérin offert par l’Académie française. chef de la division des monuments historiques. 1963 : Directeur des Affaires Culturelles puis directeur des Arts plastiques.Ouissam Alaouite. son père. .Prix Lyautey offert par l’Académie des sciences d’Outre-mer.Ordre des arts et des Lettres. 1915 1949 : Le Chapelet d’Ambre 1954 : La boîte à merveilles 1973 : La maison de servitude 1989 : Le Jardin des Sortilèges ou le Parfum des Légendes LE TEXTE LES CIRCONTANCES DE L’HISTOIRE L’époque : Le lieu : La durée : L’enfance du narrateur (6ans) 1921 La médina de Fès Environ une année (de l’hiver à l’automne) LA MANIERE DE RACONTER L’HISTOIRE La focalisation : Les temps employés : Interne Alternance des temps du récit : PS et imparfait et des temps du discours (paroles rapportées) LES PERSONNAGES Le narrateur. . l’amie de sa mère (Lalla Aïcha) et les voisins L’HISTOIRE Le thème : Le genre : Le sous genre : Evocations des souvenirs d’enfance Texte littéraire Récit autobiographique . 1957 : attaché de cabinet au Ministère de l’Information et du Tourisme puis directeur de l’Office National du tourisme.Grand Prix Littéraire du Maroc pour Le Chapelet d’Ambre. Œuvres et récompenses :  1949 : Le Chapelet d’Ambre .  1973 : La maison de servitude . de l’Archéologie et des musées.Palmes académiques.chevalier de la légion d’honneur  1989 : Le Jardin des Sortilèges ou le Parfum des Légendes . .Commandeur des Palmes Académiques. 1959 : Directeur des Monuments historiques.  1954 : La boîte à merveilles . . sa mère.1956 : chef du service de l’Artisanat. la réunion de Jbel El Qama scella un accord entre les différentes tribus du Rif qui infligèrent aux espagnols une 1 ère défaite à Ouberrane puis une 2ème à Anoual en juillet. Des manifestations en faveur des réformes furent organisées en 1934 puis en 1937 qui entraînèrent l’arrestation des chefs nationalistes dont les idées se répandirent. du lieu d’habitation. entreprit la pacification du pays. 1921-1926 Abdelkrim anima la guerre du Rif contre les espagnols puis contre les français. Une coalition franco espagnole allait avoir raison des rifains qui capitulèrent en 1926. remplacé par Ben Arafa. Chapitre XI : La visite des amies et le récit du mariage de Moulay Larbi avec la fille du coiffeur. Ahmed Balafrej et Mekki Naciri. 1933-1953 Fin de la résistance berbère dans le Haut Atlas. Chapitre VII : Les préparatifs de la Achoura dans les maisons. 2 mars1956 L’indépendance fut proclamée. le récit de la « sadaqua ». la France occupait la majeure partie du pays. la séance chez le coiffeur et le jour de la fête. Lors de la 2 ème guerre mondiale. la disparition et les retrouvailles avec Zineb. Au 19 ème siècle. par les français. Chapitre II : L’évocation de l’école coranique. et exilé à Madagascar par les autorités françaises. Chapitre V : La mort et l’enterrement du coiffeur. ème 1906-1912 Après les accords d’Algésiras. Espagne et France) obligent les sultans à ouvrir le pays à leurs produits. les puissances européennes (Grande Bretagne. des querelles successorales et une sévère décadence économique. les partis puis le sultan Mohamed V. résidant général. Chapitre XII : Le retour du père et le bonheur retrouvé. la visite à Lalla Aïcha et l’histoire de Abdellah. la maladie du narrateur et le départ du père pour moissonner. Face à cette crise. Le résident fut remplacé par le Maréchal Juin qui était un fervent colonialiste et ce fut le début de la crise. le parti de l’Istiqlal lança son fameux « manifeste de l’indépendance » La répression fut dure. Mohamed Hasan El Ouazzani. 1957 Le Maroc fut érigé en Royaume. Au Sud. le Sultan affirma son soutien à la France et demanda aux mouvements nationalistes de suspendre leur action. C’est sous son règne que deux événements allaient cristalliser l’opinion : la signature du Dahir berbère en 1930 qui officialisait. Chapitre VI : La préparation de l’école à l’occasion de la Achoura et les achats à la kessaria. Il avait la haute main sur toute l’administration du pays et était le dépositaire de tous les pouvoirs de la République au Maroc. le 11 janvier 1944. l’apparition de la lampe à pétrole. la visite de Lalla Aïcha et la visite à Sidi Ali Boughaleb Chapitre III : L’école coranique. Abdelkrim fut déporté. Mais après la guerre. 1927 Moulay Youssef mourut et Mohamed ben Youssef fut intronisé à l’âge de 18 ans. Chapitre VIII : L’achat des bracelets au souk des bijoutiers et la dispute entre le père et le courtier. Mais leurs rivalités permettent au Maroc de sauvegarder son indépendance. 1912-1925 Lyautey. Le sultan Mohamed V (1927-1961) avait un pouvoir purement religieux. Un accord fut signé reconduisant Mohamed V sur le trône. 1914-1920 L’occupation s’attaqua au Moyen Atlas où Mohamed Ben Hamou Ezzaïni livra des combats acharnés contre les forces françaises. Chapitre X : La consultation du fqih et l’argent envoyé par le père. En 1934 naquit le 1er parti politique marocain « Comité d’Action Marocaine » par Allal El Fassi. 1912-1914 La pacification concerna le « Maroc utile » des plaines et des villes. fondée par Moulay Rachid. Chapitre IV : L’arrivée du printemps. la division en deux blocs et l’avènement en juin 1936 du Front populaire qui allait susciter des espoirs de liberté vite déçus. demandèrent l’indépendance. 1953-1955 Le sultan Mohamed V fut déposé. 13 août 1912 Le traité de Fès établit le protectorat français. La colonisation transforma l’économie . Il connaît au 17 ème et au 18 siècle. .LE PLAN DE L’ŒUVRE Chapitre I : présentation du narrateur. les français nommèrent Grandval à la résidence qui entama des pourparlers avec des représentants marocains à Aix les bains. En 1921. Situation historique du Maroc avant l’Indépendance Le Maroc est gouverné depuis 1666 par la dynastie alaouite. Chapitre IX : La perte des économies. Cheikh Maa Al Aïnaine résista aux occupants français jusqu‘en 1919. La France contrôlait l’ensemble du pays. L’Espagne obtint une zone nord : le Rif et une zone sud : Ifni. La prise de la trouée de Taza en mai 1914 relia le Maroc oriental au Maroc occidental. des activités des voisins et du souvenir du bain maure. Il avait l’initiative des lois et de leur promulgation mais les dahirs devaient être signés par le Sultan. Un plan de réforme fut présenté au Sultan et à la résidence générale. Cette déposition du Sultan accrut les mouvements nationalistes et les attentats se poursuivirent d’une manière régulière. 1/5 des terres cultivables étaient attribuées à des européens. Pour prendre des notes sur un document oral : écouter . Chapitre IX : « . sont riches et paient bien ceux qui connaissent leur langue. supprimer ce qui est inutile (déterminants) et utiliser des abréviations et des signes. comprendre . hiérarchiser ses notes : les gros titres en majuscules.parties) . mon fils.chapitre II : « Papa. Comparons le livre avec la biographie et la situation historique et relevons les indices de vérité.Ils travaillent avec les chrétiens.Est-ce que je parlerai la langue des chrétiens quand je serai grand ? . de tout contact avec ces gens que nous ne connaissons pas. éliminer les difficultés de vocabulaire en se servant du dictionnaire . . sélectionner les informations essentielles . décaler chaque soustitres vers la gauche. mon fils. repérer et souligner les mots clés qui sont indispensables à la compréhension du texte et les mots liens qui représentent une relation entre les idées . La prise de la trouée de Taza en mai 1914 relia le Maroc oriental au Maroc occidental. d’origine montagnarde comme ma mère. La boîte à merveilles : . hiérarchiser ses notes .FICHE METHODE - Pour prendre des notes sur un document écrit : repérer le plan du texte. après avoir quitté son village situé à une cinquantaine de kilomètres de la grande ville… à Fès …. - Biographie de l’auteur : Naissance à Fès en 1915 de parents d’origine berbère. La pacification concerna le « Maroc utile » des plaines et des villes. présenter de manière aérée.Dieu te préserve. les numéroter. » . utiliser des abréviations et des signes. les sous-titres en caractères moins gros. Les chrétiens. son organisation (souligner les titres des parties et des sous . « Je ne dors pas ». . …je ne dors pas. « Ma solitude ne date pas d’hier ». Au bout de son petit bras. . chapitre I. .Quelles interprétations donnez-vous à cette phrase : « une impasse que le soleil ne visite jamais » ?  Une ruelle de l’ancienne médina.Comprendre l’évocation du souvenir et le sentiment dominant.Que cherchait à attraper ce petit garçon ? Dans quel but ?  un petit oiseau pour en faire son compagnon. « Le soir. il rentre le cœur gros et les yeux rougis ». .A-t-il réussi dans sa quête ?  Non.  Il souffre. accablé. « j’étais un enfant seul ». . . » rougis ».Quel est le sentiment principal évoqué dans ces passages ? Relevez le champ lexical relatif à ce sentiment. » .cours dialogué .Comparez la situation du petit garçon de 6 ans avec celle du narrateur au début du texte.  C’est le sentiment de solitude.se représenter.« Le soir.Quel est le thème principal de ces trois passages ?  L’évocation de l’enfance. les riches dans …. . quand tous dorment. il rentre le cœur gros et les yeux solitude et j’en sens tout le poids. Je songe à ma « Le soir. Ici. Extrait N°2 .Qui pouvait être ce gamin de six ans ?  Le narrateur enfant. . .Identifier le point de vue. ma solitude ne date pas d’hier ».14 : « les recoins cachés de mon imagination).prise de notes par les élèves. . . ……je voulais connaître » Pré-requis : Avoir des notions sur la biographie de l’auteur.Relevez le verbe qui introduit cette évocation et dites ce qu’il signifie dans ce passage.Identifier la situation d’énonciation . Que constatez-vous ?  Les deux situations sont identiques.Relever le champ lexical du souvenir et comprendre l’effet produit .« J’avais peut-être six ans.  Il était triste.Comment se sentait-il alors ? Justifiez votre réponse. « je songe à ma solitude ».  Le fond de ma mémoire (une métaphore) ( cf. Extrait N°1 1.Comprendre la situation .Qu’évoque le narrateur dans le 2ème paragraphe du début de l’œuvre ?  Il évoque le souvenir d’un petit garçon de six ans. 2. Démarche : .Quel est donc l’intérêt de ce souvenir ?  C’est pour justifier que le sentiment de solitude et de chagrin ne date pas d’hier.  Le verbe « voir ». .Depuis quand le narrateur ressentait-il ce sentiment ? Justifiez votre réponse par une expression du texte. . .Identifier les temps correspondant à chaque énoncé . « j’en sens tout le poids ».  Depuis qu’il était enfant. il signifie : « avoir l’image de ….Distinguer les énoncés ancrés et les énoncés coupés . un piège en fil de cuivre.Comment ce sentiment est-il vécu par le narrateur ? Justifiez votre réponse par des expressions du texte. « Le soir. Supports : La boîte à merveille . le narrateur souffre depuis qu’il était enfant. p.SEANCE 4 : Lecture analytique et langue intégrée. il se sent malheureux. Ahmed Sefrioui. s’imaginer » . « j’étais seul ». . . . Objectifs : . Par quel monde était-il surtout attiré ?  Par le monde invisible car c’était un moyen d’échapper au réel.  l’expression des sentiments.Montrez.A partir de ces extraits. . J’avais un penchant pour le rêve. je voulais connaître. distraire) . » .Identifier le point de vue du narrateur et la situation d’énonciation. .  Par l‘évocation des souvenirs. je ne voulais rien imiter. « Ils aimaient … pour imiter.3. » .Quel était le trait de caractère du narrateur d’après ce tableau ?  Il était rêveur.Pour quelles raisons le narrateur enfant sentait-il ce sentiment ?  Le narrateur ne parle jamais de ses frères ni de ses sœurs ce qui laisse supposer qu’il était fils unique et qu’il n’arrivait pas à se faire des amis. - Le narrateur enfant : « Nous habitions des univers différents. . » Il me reste cet album pour égayer ma solitude ». par quel moyen le narrateur essaie-t-il d’apaiser ce sentiment douloureux ? Relevez l’expression qui le justifie. » Moi.Relevez dans le tableau suivant les expressions montrant que le narrateur s’opposait aux autres petits garçons. quels indices permettent de comprendre que ce livre est un récit autobiographique ?  L’emploi du pronom « Je » . - - En vous appuyant sur votre lecture de l’œuvre. dites quel lien on peut établir entre l’auteur. Le lecteur perçoit les événements à travers ses seules émotions.Quel était l’âge du narrateur adulte au moment de la publication du livre ?  Il avait 37 ans (1952 – 1915 = 37) .Quel est l’âge du narrateur au moment où il évoque ses souvenirs ?  Il avait 6 ans. le récit de Séfrioui ne commence pas par la présentation du cercle familial ou par la naissance du personnage-narrateur. » « Je désirais que l’invisible m’admit. « je » narrateur adulte : « je » narrateur enfant : .  le récit des souvenirs intimes . . Dans cet extrait.Combien de temps sépare ces deux époques ?  31 ans.Quel est le point de vue (la focalisation) adoptée par le narrateur ?  C’est une focalisation interne car le point de vue du personnage-narrateur est constamment privilégié. l’enfance est évoquée ici sur le mode négatif de la solitude. le narrateur et le personnage principal du roman .De quoi est constitué « l’album » évoqué ?  Des images ineffaçables des moindres événements. Indices : Prénom : Ville natale : L’époque : Origines familiales : Etudes primaires : L’œuvre : Si Mohamed Fès Six ans (1921) Montagnardes Fils unique ? Le M’sid La biographie : Ahmed Fès Début du XXème siècle (le Maroc sous l’occupation française) Berbères ? Ecole coranique A faire remarquer : Contrairement à de nombreux récits autobiographiques. » Les autres enfants : « Mes petits camarades se contentaient du visible ». . (égayer : rendre gai. sur les éléments de la biographie de l’auteur et sur votre connaissance du cadre spatio-temporel.« je désirais un pacte avec les puissances invisibles … afin qu’elles m’emmènent vivre dans ce pays de lumière. . de s’évader. de parfums et de fleurs.Relevez les passages où le pronom personnel « je » correspond au narrateur adulte et ceux qui désignent l’enfant qu’il a été. » . .  « … pour me prouver à moi-même que je ne suis pas encore mort. par une phrase de l’extrait que l’évocation des souvenirs est quelque chose de très important pour le narrateur. le narrateur établit une réflexion sur son passé.  Le narrateur enfant : la peur : « j’avais éclaté en sanglots » . identifiez les énoncés ancrés et les énoncés coupés dans la situation d’énonciation.  Le narrateur adulte : l’appréhension.le pronom personnel « je » qui n’est qu’une simple désignation et non un déictique parce que le narrateur est en même temps le personnage . Réflexion : Avez-vous une vision positive ou négative de la solitude ? Expliquez vos raisons. .Quel est l’effet produit ?  Avec les énoncés coupés.Quel est le système des temps utilisés dans chaque partie ?  le présent pour le commentaire . « j’avais reconnu la voix de l’enfer » .A partir de l’observation des temps. le bain maure = l’enfer . ici le moment de l’écriture. « je ne veux pas aller en enfer ». 1.  C’est dans les passages où le « je » désigne le narrateur adulte qu’on rencontre les commentaires alors que les souvenirs sont évoqués dans les passages où le « je » correspond au narrateur enfant.Relevez les émotions et les sentiments qui se rattachent à l’évocation de ce lieu pour le narrateur enfant et pour le narrateur adulte. PROLONGEMENT Activité 1 Lisez le passage suivant du chapitre I : « Je crois n’avoir jamais mis les pieds …. . . le narrateur établit une distance par rapport à son passé. l’impudeur.Ces énoncés correspondent aux récits des souvenirs. ici le narrateur adulte (écrivain). le malaise : « je n’aime pas les bains maures » « la promiscuité. ils sont caractérisés par : .le pronom personnel « je » qui désigne l’énonciateur. en moi un certain trouble » et répondez aux questions. une réflexion et dans quels passages il évoque des souvenirs. le pronom « je » renvoie au personnage évoqué dans le souvenir (l’enfant) ou au narrateur adulte.Ces énoncés correspondent aux passages des commentaires. Les souvenirs sont souvent évoqués au système du passé (passé simple / imparfait) .  Les énoncés coupés de la situation d’énonciation sont les énoncés qui ne présentent aucune référence au moment de l’énonciation ( moment de l’écriture) ils sont caractérisés par : . le laisser-aller … m’en écartent.l’emploi de l’indicatif présent .Distinguez les énoncés ancrés des énoncés coupés. elle est rétrospective. Dans un récit de vie. Mais le narrateur adulte peut intervenir en exprimant ses réflexions ou ses sentiments en utilisant le présent d’énonciation.- Extrait 1 : paragraphe 1 Extrait 2 : « Il me reste …. RETENONS : L’autobiographie est une forme d’écriture tournée vers le passé. . .  le passé simple / imparfait pour le récit des souvenirs.» 3. c’est le temps de l’écriture : les énoncés sont ancrés dans la situation d’énonciation. .  Les énoncés ancrés dans la situation d’énonciation sont les énoncés qui se réfèrent au moment de l’énonciation.mort » - Extrait 2 : « j’avais … ineffaçables » « A six ans …connaître » A partir de l’observation du tableau.Quel est le lieu évoqué ?  Le bain maure. . c’est le temps du souvenir : les énoncés sont coupés de la situation d’énonciation.l’emploi des temps du passé (PS / imparfait) . 2. Justifiez vos réponses . - .  Avec les énoncés ancrés. dites dans quels passages le narrateur fait un commentaire. »  le présent.  La phrase exclamative. je sentais…en moi un certain trouble ».  « Je t’emmène …âne. « les verbes d’opinion : Je crois.  Une réflexion. » 5. à votre avis. m’en écartent. . »  « Je ne veux pas aller en Enfer.) Accepter toutes les réponses valables. le narrateur a-t-il choisi de rapporter ce passage au discours direct ? Activité 2 Relevez d’autres exemples d’énoncés ancrés dans la situation d’énonciation et dites à quoi ils correspondent (réflexion.Relevez dans le passage précédent « Ma mère me calma …tant de niaiseries » des paroles rapportées directement. à bien réfléchir.Pour quelle raison. commentaires…. Le narrateur adulte : « je crois n’avoir jamais mis ….  les pronoms personnels « je ». En quoi appartiennent-elles au système ancré ? Appuyez-vous sur le temps des verbes. 4.Que constitue le passage où l’énoncé est ancré ? Relevez les expressions qui justifient votre réponse.»  Le narrateur enfant : « Même enfant. les déictiques et les types de phrases. 6. « tu ». J.sélectionner les informations essentielles . la lumière et l’air sont partout chichement mesurés : les pièces d’habitation ne prennent jour que par leurs portes. composées de motifs géométriques. D’après. Deux longues pièces étroites qui se répètent à chaque étage sont placées de chaque côté de cette cour dont elles sont séparées par une galerie d’environ un mètre vingt de largeur.comparer l’architecture d’une maison traditionnelle avec celle du narrateur et celle de Lalla Aïcha et dégager les indices de vérité. servent aux pavements et aux revêtements muraux. Démarche : .Exposés d’élèves . On y rentre par une porte d’entrée qui est suivie d’un bref couloir d’accès en chicane. Le patio ainsi que les piliers du rez-de-chaussée sont en général ornés de plâtres sculptés qui constituent un raffinement décoratif. .Prise de notes . laissant ainsi la galerie de l’étage et le patio entièrement libres. Rahma faisait la cuisine sur le palier. Les mosaïques traditionnelles. . Les portes des différentes pièces comportent des bordures épigraphiques qui encadrent des étoiles polygonales. . . Amahan Comparons le plan des maisons décrites dans l’œuvre ( celle du narrateur et celle de Lalla Aïcha) avec celui d’une maison traditionnelle et relevons les indices de vérité. limitée par quatre piliers d’angle soutenant la galerie circulaire de l’étage et se prolongeant jusqu’à la terrasse. . Palais et demeures de Fès. dans de petites ruelles.« Les deux pièces du rez-de-chaussée étaient occupées par la séparées par une galerie d’environ un mètre Chouaffa principale locataire vingt. A titre d’exemple : L’architecture domestique à Fès. on peut trouver une fontaine et des latrines communes à toute l’habitation.Dialogue pour établir les indices de vérité.. au .Deux longues pièces étroites qui se chapitre I : répètent à chaque étage sont placées de chaque côté de cette cour dont elles sont . à partir de l’étage. Architecture d’une maison traditionnelle : La boîte à merveilles : . dans une petite construction élevée au-dessus de la rue.Nous partagions avec Fatma Bziouya le deuxième étage . Les maisons de la médina sont souvent dissimulées au fond de leur quartier. . Elle constitue souvent un terrain de jeux pour les enfants. celui-ci se développe. La cour intérieure présente des dimensions assez restreintes. D’où le rôle essentiel de la terrasse qui permet de faire sécher le linge. Les linteaux sont ornés de baguettes et de rosaces en relief. les épices…. ensemble vide situé au centre que le plan de la maison s’ordonne. Parfois. L’escalier part du patio et permet d’accéder aux étages. faites de baguettes moulurées et assemblées.Elle grimpait jusque sur la terrasse… » chapitre IV : - « Lalla Aïcha occupait deux pièces de petites dimensions. Dans cette cour étroite comme un puits. .faire des recherches . C’est la seule partie de la maison où les habitants peuvent jouir d’un peu de soleil et d’air et circuler aisément. C’est autour de cette cour ou patio. .Décrire l’organisation d’une maison traditionnelle marocaine .SEANCE 5 : travail encadré et activité orale : l’organisation d’une maison traditionnelle marocaine Objectifs : .exposer les recherches . Nos deux fenêtres faisaient vis-à-vis et donnaient sur le patio. . Revault – L.Au premier étage habitaient Driss el Aouad……Toute cette famille disposait d’une seule pièce. Selon les habitations et la richesse du propriétaire de la maison. Supports : .prendre des notes . et de prendre le soleil. Tome 1 Editions du CNRS. En face de l’entrée. Golvin – A. le nombre de pièces peut s’élever à trois ou quatre autour du patio.Exposés d’élèves sur l’architecture des maisons traditionnelles. Les balustrades des étages sont faites de fonds de moucharabiehs formants des entrelacs polygonaux. . - une galerie d’environ un mètre vingt de largeur. L’autre chambre s’ouvrait directement sur l’escalier et servait surtout à entreposer les provisions d’hiver. Les balustrades des étages sont faites de fonds de moucharabiehs formant des entrelacs polygonaux. L’escalier part du patio et permet d’accéder aux étages. deuxième étage. Lalla Aïcha y faisait aussi sa cuisine. garni d’une balustrade en fer forgé. La grande pièce avait deux fenêtres. l’une s’ouvrait sur le patio l’autre sur les toits des maisons voisines… » . Un balcon donnant sur le patio. conduisait à la pièce principale. .Lalla Aïcha est-elle arrivée à convaincre la mère du narrateur ?  Oui.En attendant de partir qu’ont fait les deux femmes ?  Elles ont bavardé et pris du thé.Quel jour a eu lieu cette scène et précisément à quel moment de la journée ?  Elle a eu lieu un mardi. A/ Extrait 1 . Objectifs : . après le repas de midi. . .SEANCE 6 : Lecture analytique et langue intégrée. . 2.A quoi la mère attribuait-elle les maux de son fils ?  Elle les attribuait au mauvais œil. chapitre II. cette boisson soulageait mes fréquentes coliques.Qui étaient les personnes en présence ?  Le narrateur / sa mère/ Lalla Aïcha.Qu’a proposé la mère du narrateur à Lalla Aïcha pour agrémenter son thé ?  Elle lui a proposé de l’absinthe. .cours dialogué . .Quel effet cela produit-il ?  Cela donne l’impression que les paroles sont prises sur le vif de manière authentique. .Où était le narrateur pendant la conversation ? Quel rôle jouait-il ?  Il était dans un coin en tant que témoin. Ahmed Sefrioui.prise de notes par les élèves. 1.Qu’ a proposé Lalla Aïcha ? Dans quel but ?  Elle a proposé d’aller à Sidi Ali Boughaleb pour obtenir sa guérison. dites qui parlait ? A qui ? De quoi ?  La mère du narrateur et Lalla Aïcha parlaient de leur santé et de celle du narrateur.Comprendre la situation : . . Le récit est animé par ce type de discours. Lalla Aïcha ( à l’intérieur) .Quel âge avait le narrateur à ce moment-là ?  Il avait six ans. . .repérer le contexte spatio-temporel .« Enfin tout le monde …. tu as la main toute moite. » .Par quel moyen a-t-il rapporté les paroles qu’il a entendues ?  Il les a rapportées au discours direct. .  « demanda-t-elle » (fin + inversion du sujet)  « de répondre » (au début)  « dit. .Observez le temps des verbes des paroles prononcées et l’indicateur temporel et dites si l’énoncé est ancré ou coupé de la situation d’énonciation.  Tps : présent / imparfait / futur  « cet après-midi »  énoncé ancré (les paroles sont rapportées dans leur situation d’origine) . . .Où se trouvaient le narrateur et sa mère ?  Ils étaient chez eux.A quel moment de l’année se situait la narration de ce passage ? Quel indice le montre dans le texte ?  elle se situait en hiver – « Il faisait froid ».Relevez les verbes introduisant ces paroles et dites où ils sont placés. Supports : La boîte à merveille . . .Est-ce que Lalla Aïcha a accepté ? . une ancienne voisine ….identifier les différents types de discours et leur intérêt pour la narration. » .Comprendre les passages ainsi que le rôle des discours dans la narration. « ma mère promit … cet après-midi même.« Lalla Aïcha.comprendre la situation d’énonciation .Dans ce passage. » Démarche : . concordance des temps). Où est-elle placée ?  Il s’agit d’une proposition complétive « déclara que » placé devant.Quel effet produit ce type de discours ?  Il permet d’intégrer plus facilement des paroles dans le récit sans en rompre la continuité et de résumer ces paroles.« chuchotement » .Dans la rue qui parlait ? A qui ?  les deux femmes parlaient ensemble et elles s’adressaient au narrateur. Il combine les avantages du discours direct (types de phrases. B/ Extrait 2 .  Ne pas se frotter / se moucher / s’écarter des ânes. Non.Comment expliquez-vous ce changement de comportement ?  La discrétion est nécessaire dans la rue et la religion demande aux femmes de ne pas parler fort.  il n’y a pas de phrase de subordination. Activité 1 Mettez les passages de l’extrait N°1 étudié qui sont au discours direct au discours indirect et inversement. .Comment appelle-t-on ce type de discours ?  Le discours indirect libre. . . Elles sont introduites par un verbe de parole placé devant.Où allaient se rendre les trois personnages ?  A Sidi Ali Boughaleb. .Qu’ont fait les 3 personnages par la suite ?  Ils se sont rendus sur le tombeau du saint. manière de parler. Le choix des personnes et des indicateurs spatiaux et temporels se fait à partir de la situation d’énonciation du rapporteur. Ce discours donne l’impression que l’on entend à la fois le narrateur et le personnage. Le discours indirect libre ne peut être identifié que dans le contexte. Que remarquez-vous ?  « Tu ne dois pas te frotter………….    RETENONS : Au discours direct les paroles sont citées comme étant authentiques. à l’intérieur ou à la fin de l’énoncé Les personnes et les déictiques correspondent à la situation originelle.  les temps sont le passé simple et l’imparfait.Par quel type de discours le narrateur a-t-il rapporté le refus et la déclaration de Lalla Aïcha ?  Par le discours indirect. . Au discours indirect le locuteur rapporte le contenu des paroles qui sont introduites par une proposition complétive. . »  Elles me disaient que je ne devais pas me …………. .« cordes vocales à toute épreuve » .Relevez les temps employés et dites si l’énoncé est coupé ou ancré dans la situation d’énonciation.« trembler les murs » . Réflexion : Quels genres de maladies peuvent guérir la fréquentation des sanctuaires ? Etes-vous favorables à ce genre de pratiques ? PROLONGEMENT A/ LES DIFFERENTS TYPES DE DISCOURS. .  « me prodiguer des conseils et des recommandations ».Quel est l’avantage de ce type de discours ?  Il permet d’insérer les paroles rapportées dans le récit sans en rompre la continuité ni l’alourdir. Vous serez parfois obligé d’ajouter des verbes de parole pour introduire le discours indirect. . . .Transformez ces paroles au discours direct puis au discours indirect.« aphones » . l’énoncé est coupé (cela dépend de la situation d ‘énonciation du rapporteur).Enumérez les conseils et les recommandations que les deux femmes donnaient au narrateur. c’est le même type de phrase qu’au discours direct mais la transposition des temps et des personnes est celle du discours indirect. Dans la rue : Dans la maison : .Relevez l’expression montrant que le narrateur rapporte les paroles des deux femmes. déictiques) et ceux du discours indirect (résumé.Relevez la proposition qui permet d’introduire les paroles. . Il conserve le caractère vivant et expressif des paroles. .Relevez dans un tableau le champ lexical se rapportant aux voix des femmes. « Ne te frotte pas aux murs : les murs sont si sales et tu as ta superbe djellaba blanche . indiquer… . des fèves certes bien tendres » au discours direct .. Ce jour-là elle ajouta que son garçon n’était pas bien et elle souhaita que Dieu éloigne de moi et de ceux qui me sont chers la mal et crève les yeux à ceux qui nous envient. noirs comme des ailes de corbeau. Lalla Aïcha conseilla de monter cet après-midi-là à Sidi Ali Boughaleb. » b. Elle demanda ce que j’avais. déclarer. que le regard des envieux avait éteint l’éclat de mon visage qui évoquait un bouquet de roses. Elles me disaient de ne pas me frotter aux murs : les murs étaient si sales et j’avais ma superbe djellaba blanche . raconter. murmurer. Activité 4 Un apprenti de mon père…. Frappa à la porte d’entrée.des recommandations.Au discours indirect. Elle ajouta qu’elle nous aimait et qu’elle ne retrouverait jamais le goût de la nourriture. …………. Activité 2 a. Lalla Aïcha précisa que c’était Dieu qui l’envoyait pour la secourir et lui indiquer la voie de la guérison.des recommandations. Elle ajouta que Dieu était son mandataire et que sa vengeance serait terrible. » Activité 3 Invariablement.Certains décrivent l’élocution : * en insistant sur la prononciation : bafouiller.« Je te remercie.Parfois je les devançais. …. Et ma mère répondit que les yeux du monde étaient si mauvais. souffler. Ma mère proposa à Lalla Aïcha : « Tu veux une petite branche d’absinthe pour la mettre dans ton verre ? » . Activité 4 Mettez le passage suivant : « Un apprenti de mon père. et crève les yeux à ceux qui nous envient » au discours indirect . …………. ………………. ni de la boisson si elle nous abandonnait à nos souffrances. Elle demanda si Lalla Aïcha se souvenait de mes joues qui suaient le carmin et de mes yeux aux longs cils. Activité 3 Mettez le passage suivant : « Invariablement. tu dois te moucher avec le mouchoir brodé pendu à ton cou .au discours direct. une ancienne voisine …………La visiteuse remarqua la pâleur de mon visage. je devais m’écarter des ânes car ils …………. je retrouverais ma santé. b. » déclara Lalla Aïcha . » Ma mère lui recommanda à haute voix : « choisis une viande sans trop d’os. je devais me moucher avec le mouchoir brodé pendu à mon cou . s’écrier. si ma tête ne me faisait pas trop souffrir et si mon sommeil avait été paisible. CORRIGE Activité 1 Lalla Aïcha. ce thé est déjà un véritable printemps. balbutier.. chuchoter. ma mère demandait comment je me sentais ce matin-là. clamer. » …………………. Il dit : « donnez-moi un couffin pour faire votre marché. bredouiller.Activité 2 Mettez le passage de l’extrait N°2 étudié qui est au discours indirect libre a. ma mère demandait…. Ils sont neutres : dire. bégayer.Parfois je les devançais. Elle concluait que la santé était une chose capitale et que rien ne pouvait la remplacer. Elle dit que je ne pourrais pas supporter le msid et que si ma mère me faisait boire de l’eau du sanctuaire. et des fèves vertes bien tendres ! » B/ LES VERBES DE PAROLE RETENONS : Certains verbes de parole introduisant le discours rapporté n’indiquent rien sur l’attitude du locuteur par rapport à ce qu’il dit. Ma mère promit : « Nous irons visiter Sidi Ali Boughaleb et j’emmènerai mon fils cet après-midi. tu dois t’écarter des ânes car ils …………. crier… . soupirer. marmonner… * en insistant sur l’intensité de la voix . a. se désoler. prétexter. s’extasier. avouer. divulguer… * une information dite avec une certaine gêne : admettre. marquant la poursuite : demander répondre V. puis que vous classerez dans un tableau selon ce qu’ils expriment. Elles se mirent à appeler à grands cris le saint à leur secours. certifier. abcdef- Elle affectait une voix faible. insistant sur l’intensité de la voix : V. .Ma mère demandait : « Comment te sens-tu ce matin ? » d. s’indigner. soutenir… * une information donnée pour fausse : prétendre.La chouaffa lui dit : « Que ta matinée soit heureuse ! » c. Activité 3 Transposez les phrases suivantes au discours indirect en supprimant les expressions soulignées et en les remplaçant par le verbe de parole qui exprime le sentiment. intervenir..Ma mère dit à Lalla : « Le miel et le beurre coulent de ta bouche. s’étonner. répéter. Elles faisaient trembler les murs tellement leurs cordes vocales étaient à toute épreuve.D’autres verbes marquent la poursuite. confier. Elles énuméraient tous leurs maux. exprimant un sentiment : se plaindre complimenter prodiguer des conseils recommander gémir supplier vitupérer Information dite avec une gêne avouer . révéler. conclure… . Verbes neutres : V.D’autres expriment un sentiment : s’emporter.Sa mère lui dit : « A ton âge ! N’as-tu pas honte de mouiller ton lit ? » b. insistant sur la prononciation : V. marquant la poursuite : V.Elle chuchotait. exprimant un sentiment : Information dite avec une gêne Activité 2 Remplacez chacune des expressions soulignées par un verbe de parole plus approprié. dévoiler. confesser… Activité 1 Relevez les verbes de parole du début du chapitre II jusqu’à « Ma mère me coucha dès l’arrivée à la maison » que vous mettrez à l’infinitif. interrompre.Elles hurlaient. Chacune lui exposait ses petites misères. affirmer. informer.Certains verbes contiennent une information que l’on peut déduire de l’emploi du verbe : * une information donnée pour vraie : assurer. » CORRIGE Activité 1 Verbes neutres : Indiquer parler bavarder proposer refuser déclarer dire exposer énumérer réclamer proclamer V. la répétition ou l’arrêt du discours : poursuivre. convenir. confirmer.. b. continuer. reconnaître. se lamenter…. souhaiter. V. Les passants nous lançaient des remarques déplaisantes. * une information dite pour la première fois : annoncer. insistant sur la prononciation : Anonner Chuchoter marmonner Activité 2 a. ajouter. insistant sur l’intensité de la voix : Crier affecter une voix faible dans un chuchotement faire trembler les murs tellement leurs cordes vocales étaient à toute épreuve pousser un cri ronronner hurler hoqueter appeler à grands cris V. faire des recherches . Supports : . SEANCE 7 : travail encadré et activité orale : Les lieux saints de Fès.exposé d’élèves sur les lieux saints de Fès.  Sidi Ali Bou Serghrine à Sefrou ( avoir des enfants) . Elles se mirent implorer le saint.prendre éventuellement des photos sur place. . Objectifs : . A quelle époque a vécu le personnage fondateur de chaque sanctuaire ? Quelles vertus attribue-t-on à ces sanctuaires ? Pour quelles raisons les gens fréquentaient-ils ces lieux ? Ces lieux sont-ils toujours autant fréquentés de nos jours ? Les lieux cités dans le livre de Séfrioui sont-ils réels ? Les pratiques racontées par le narrateur sont-elles vraies ? FICHE METHODE Pour réaliser une enquête : . .  Sidi Ahmed Ben Nacer . . .Trouvez les noms des 5 personnages saints cités dans l’œuvre de Séfrioui et dites ce qu’ils sont sensés apporter.demander des précisions .poser les questions préparées à l’avance .S’informer sur les lieux saints de Fès . - Situez-les sur une carte de la médina de Fès. . .Prise de notes .cdef- Les passants nous réprimandaient. Chacune se lamentait.exposer les recherches .noter les inscriptions susceptibles de donner des renseignements . . .Exposés d’élèves . .noter les réponses au fur et à mesure . ou / et . Elles se plaignaient.  Sidi Ali Diab.  Sidi Zouiten .Dialogue pour établir les indices de vérité. . .sélectionner les informations essentielles . . Démarche : .  Sidi Abderrahmane M’lili. Questionnaire pour préparer l’enquête : . .se rendre sur le lieu de l’enquête .  Sidi Ali Mzali .Trouvez des informations sur les autres personnages saints de Fès.  Sidi Ahmed Chaoui .  Sidi Abdelkader El Fassi .  Sidi Ahmed Tijani . .  Sidi Ahmed Ben Yahia .questionner les gens sur place . .  Sidi Ali Boughaleb (la guérison) .choisir un organisme ou une personne susceptible de nous renseigner .comparer les lieux saints de Fès avec ceux cités par le narrateur et dégager les indices de vérité . .prendre des notes .noter les réponses au fur et à mesure . protégé de tous les côtés par des murs de bois humide et parfumé. au gré des souvenirs. Vous compléterez cet extrait en imaginant un énoncé ancré dans la situation d’énonciation. Vous compléterez cet extrait en imaginant un énoncé coupé de la situation d’énonciation. un dépôt de bois. . dans la cour de l’immeuble. . . avec mes jouets favoris. . Activité 1 : Voici un extrait de récit autobiographique. . Il y avait.Sidi Ahmed Ben Yahia .Introduire des énoncés ancrés et des énoncés coupés dans des récits autobiographiques . ……………… Activité 4 : Voici un extrait de « La boîte à merveilles ». Supports : . Activité 3 : Voici un extrait de « La boîte à merveilles ». Activité 2 : Voici un extrait de récit autobiographique.Sidi Ali Diab. Activité 2 : Voici un extrait de récit autobiographique.Jeunes années de Julien Green . . Il y avait.Sidi Ali Boughaleb (la guérison) . alors. .introduire les différents types de discours dans un récit . mes parents établirent un programme pour la journée. je me sentais merveilleusement en sécurité lorsque.La boîte à merveille de Ahmed Sefrioui. Activité 1 : Voici un extrait de récit autobiographique. J’y passais de longues heures. je me sentais merveilleusement en sécurité lorsque.Sidi Ali Bou Serghrine à Sefrou ( avoir des enfants) . et ma cachette favorite se trouvait au centre de cet entassement de bûches.Comparons les lieux saints cités dans l’œuvre avec ceux qui existent et relevons les indices de vérité. ma mère déroula son chapelet de salutations d’usage qu’elle adressait chaque matin à sa voisine d’en face. protégé de tous les côtés par des murs de bois humide et parfumé. Vous compléterez cet extrait en imaginant un énoncé coupé de la situation d’énonciation. J’y passais de longues heures. D’une voix ensommeillée. un dépôt de bois. ………………. .introduire des verbes de parole pour insérer ces discours . après des acrobaties expertes – les bûches s’élevaient à une hauteur de deux étages – je parvenais à m’y glisser. Pendant le repas. Complétez-le en imaginant les paroles qui ont pu être prononcées que vous rapporterez au discours indirect. et ma cachette favorite se trouvait au centre de cet entassement de bûches. SEANCE 8 : PRODUCTION DE L’ECRIT Objectifs : . d’aller au plus profond par le chemin le plus court. entièrement heureux et inaccessible. Vous compléterez cet extrait en imaginant un énoncé ancré dans la situation d’énonciation. Les lieux saints de Fès : La boîte à merveilles : . alors. On dira tout simplement ce qui passe par la tête. Complétez-le en imaginant les paroles qui ont pu être prononcées que vous rapporterez au discours direct. avec mes jouets favoris. . .respecter la situation d’énonciation. après des acrobaties expertes – les bûches s’élevaient à une hauteur de deux étages – je parvenais à m’y glisser.Sidi Ahmed Tijani . entièrement heureux et inaccessible.La promesse de l’aube de Romain Gary . Ecrire n’importe quoi est peut-être le meilleur moyen d’aborder les sujets qui comptent. dans la cour de l’immeuble. Ce gilet vendu couramment cinq réaux. .Tu ne m’en offres pas le prix de revient.…………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………. .Faire une enquête sur le travail des enfants .…………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………. Le marchand tendit la main. Le marchand se mit à nous rappeler d’un ton pressant.Ce garçon me plaît. d’aller au plus profond par le chemin le plus court. je te le laisse pour quatre réaux seulement. s’éloigna pour se rendre compte de l’effet. je consens toujours un rabais. .Alors. ……………… Activité 4 : Voici un extrait de « La boîte à merveilles ». Il s’attendait à recevoir l’argent. je ferai un effort en sa faveur.. Elle m’enleva ma djellaba.. aux clients sérieux. me fit signe de tourner à droite. je prépare le paquet . LANCEMENT D’UN ATELIER D’ECRITURE Objectifs : . ………………. j’en fais le serment ! Je ne le céderai pas à ce prix.Récolter les informations. Activité 3 : Voici un extrait de « La boîte à merveilles ». ma mère déroula son chapelet de salutations d’usage qu’elle adressait chaque matin à sa voisine d’en face.…………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………… . . D’une voix ensommeillée. me prit par le poignet et m’entraîna quelques pas.Etablir un questionnaire . . au gré des souvenirs.……………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………. Complétez-le en imaginant les paroles qui ont pu être prononcées que vous rapporterez au discours direct. Activité 5 : le dialogue tronqué Consigne : Retrouvez les répliques de la mère du narrateur qui dialogue avec le commerçant pour négocier le prix du gilet qu’elle veut acheter à son fils. . . Pendant le repas. Le boutiquier s’informa : . Complétez-le en imaginant les paroles qui ont pu être prononcées que vous rapporterez au discours indirect. mit un temps infini à le déboutonner.Ecrire n’importe quoi est peut-être le meilleur moyen d’aborder les sujets qui comptent. Ma mère lui tourna le dos. puis de tourner à gauche. On dira tout simplement ce qui passe par la tête. me le boutonna jusqu’au cou. mes parents établirent un programme pour la journée.Choisir un enfant qui travaille et lui poser les questions .. devrais-je mendier ce soir pour nourrir mes enfants. QUESTIONNAIRE ( à titre d’exemple): 123456- Quel est ton prénom ? Quel âge as-tu ou quelle est ta date de naissance ? Quelle profession exerce ton père ? Ta mère travaille-t-elle ? Combien as-tu de frères et de sœurs ? Est-ce que tes frères et tes sœurs travaillent ? . en fit une boule qu’elle fourra brusquement entre les mains du marchand. m’essaya le gilet.Cet article te plaît-il ? . . donne-moi trois réaux et demi. les lieux et les personnages mentionnés renvoient à la réalité. Présentation du texte : - Vous garderez la phrase introduisant les discours .) Correction de l’expression : - Vous respecterez la situation d’énonciation (déictiques) et la situation de communication . .Les événements évoqués appartiennent à la vie de l’auteur passée ou présente.Les événements.78910111213141516171819202122232425- Est-ce qu’ils sont scolarisés ? Où habites-tu ? Combien avez-vous de pièces d’habitation ? As-tu été scolarisé ? Vas-tu à l’école en travaillant ? A quel âge as-tu commencé à travailler ? Qui a pris la décision de te faire travailler ? Quelles circonstances t’ont poussé à travailler ? Quel travail exerces-tu ? Où ? Comment te rends-tu à ton travail ? Pendant combien d’heures travailles-tu chaque jour ? Chaque semaine ? Combien gagnes-tu ? Que fais-tu de ton argent ? Les conditions de travail sont-elles pénibles ? Le travail que tu exerces a-t-il des conséquences sur ta santé ? Es-tu bien traité par tes employeurs ? Quels sentiments éprouves-tu vis-à-vis de ton travail ? Regrettes-tu de ne pas être scolarisé ? Comment envisages-tu ton avenir ? Contrainte : donner une semaine ou deux aux élèves pour réaliser leur enquête. Chapitre XI Enfin. ………………. tirets. Vous construirez des phrases correctes . EVALUATION FORMATIVE Consignes d’écriture : Vous imaginerez les paroles prononcées par les personnages de cet extrait et vous les rapporterez dans le type de discours de votre choix en choisissant des verbes de parole correspondant à la situation de communication. L’auteur qui décide de mettre sa vie en récit s’engage à dire la vérité sur lui-même c’est ce que l’on appelle le pacte autobiographique. je veux dire un dialogue.le narrateur est l’auteur et le personnage principal .. Vous soignerez la présentation des différents discours (discours direct : guillemets. . Lalla Aïcha et ma mère entamèrent une vraie conversation. BILAN DE LA SEQUENCE Dans un récit autobiographique : . . Vous accorderez les verbes avec leurs sujets et respecterez l’accord des temps . .La focalisation est interne. Vous soignerez l’orthographe. . les enfants assis en tailleur sur des nattes en jonc. Le fkih jouit d’une grande réputation car il est à la fois enseignant. « le msid » à l’âge de 5 ans. l’élève va les réécrire à l’encre en suivant le tracé. A la porte. les professeurs étaient nommés par le qadi de Fès qui était également chargé de diriger la Qaraouyine. Supports : . Le système éducatif traditionnel préconise que les enfants entrent à l’école coranique du quartier . Démarche : .prendre des notes. De nouveau. l’indispensable sansal. A l’intérieur. il va s’asseoir avec ses camarades.Informer sur le rôle des écoles coraniques. Les étudiants de la Qaraouyine formaient deux groupes séparés dont les origines sociales et les conditions de vie étaient nettement distinctes : les « madinis » (étudiants originaires de Fès) et les « afaqiyin » (étudiants étrangers à la ville). il peut aller suivre des cours dans une plus grande mosquée ou zaouia et si sa fortune le permet. il s’agit de mémoriser les œuvres mères telles que la « Alfya ». il peut entrer à la Qaraouyine et acquérir au bout de plusieurs années d’études le statut de « alim ». celui de Khalil et la « Risalat » d’Al-Qayrouani pour le fiqh (droit islamique). jusqu’aux réformes introduites par le roi Mohammed V en 1931 et 1933.Exposés d’élèves . le maître veille.faire des recherches . Le principal élément qui a fait la gloire de la Qaraouyine était son corps professoral.Prise de notes. Vers l’âge de 12-14 ans. on lui organisera une fête son premier « habibna ». des medersas et de l’université Qaraouyine à Fès. la « Lamyia » d’Ibn Malik et la « Ajroumyia » d’Ibn Ajroun pour la grammaire et la syntaxe . . Traditionnellement.exposer les recherches . Ils y apprennent. Vers le milieu du XIX ème siècle. Objectifs : . juste à proximité. est présenté au fkih auquel il doit embrasser la main puis. Le « par cœur » a constitué pendant des siècles la règle de base de l’enseignement marocain. des medersas et de l’université Qaraouyine à Fès . le « alim » désireux de . Lorsqu’il en aura mémorisé un cinquième (el-khamsa). Il était d’autant plus prestigieux qu’il jouissait d’une autonomie réelle par rapport au pouvoir politique.SEQUENCE II : IDENTIFIER LES SOUVENIRS EVOQUES ET LES SENTIMENTS EPROUVES SEANCE 9 : travail encadré et activité orale : Le rôle des écoles coraniques. Aïd al-Mawalid) et de trois jours de congé à l’occasion de Achoura et des trois derniers jours de Chaabane. le nouveau est doté d’une planchette toute neuve où le fikh marque les premières lettres de l’alphabet.sélectionner les informations essentielles . une bassine en terre pleine d’une eau laiteuse dans laquelle flotte une éponge et. sous la direction du « taleb » (maître d’école » à réciter par cœur quelques sourates du Coran avant d’apprendre à lire et à écrire. Les étudiants sont en congé le jeudi après-midi et toute la journée du vendredi. la judicature ( qada) et la chancellerie (kitaba). une tablette (louha) coincée au niveau de la ceinture. Cette supériorité numérique se retrouvait dans les trois secteurs d’activité de l’élite intellectuelle : l’enseignement. Soumis à une discipline rigoureuse et à des punitions sévères (la falaqa). éducateur et formateur. Cela à une époque où la population de la ville de Fès ne dépassait pas 100 000 habitants et où 80% de la population globale du pays vivait encore à la campagne. Le jour de son admission au msid est pour l’enfant un jour mémorable. L’itinéraire d’un élève avant d’entrer à la Qaraouyine est resté le même pendant des siècles et ce. . psalmodient à tuetête des versets du Coran. Aïd el-Saghir. Ils bénéficient également de trois semaines de vacances à l’occasion des trois grandes fêtes religieuses (Aïd el Kébir. L’enfant devra accomplir ses prières quotidiennes et apprendre verset après verset le Coran.exposés d’élèves sur le rôle des écoles coraniques. A partir de là se définit l’orientation finale de l’élève suivant ses dispositions et les ambitions de sa famille : il peut mettre un terme à ses études pour devenir taleb chez lui ou non loin des siens . . . Le msid est une simple pièce donnant directement sur la rue. le « Mukhtasar » d’Ibn alHajib. une pierre argilo-calcaire. l’adolescent entame le second stade de l’apprentissage dans une mosquée ou une zaouia. des medersas et de l’université Qaraouyine à Fès. Le nouvel élève précédé de plateaux de victuailles. Les étudiants fassis représentaient plus du tiers des effectifs. Dominant le groupe. le jeune élève doit son salut au respect rigoureux des règles imposées. ACR édition. Mais. d’aller chercher le pain au four et de le distribuer aux étudiants. » Aussi loin que l’on remonte dans l’historien on constate que les marocains se sont toujours conformés à ce Hadith. par delà les circonstances politiques qui ont accompagné l’établissement du premier réseau de medersas mérinides. Cité de l’art et du savoir. la medersa est située dans un quartier de la medina. Toutes les medersas de Fès sont organisées selon les mêmes règles restées en vigueur pendant plusieurs siècles. éducatif et politique visant à réformer l’enseignement et à en faire l’affaire exclusive de l’Etat. Elles se sont inscrites dans un grand projet culturel. soucieux d’étudier dans la cité. Le rayonnement de la mosquée Qaraouyine n’a pas occulté les autres lieux de diffusion du savoir que sont les medersas. servant l’une comme l’autre de lieu de culte et d’enseignement. une certaine osmose s’est opérée entre la medersa et la mosquée. sans percevoir de traitement. Cet essor culturel a été notamment enrichi par l’apport de nouveaux réfugiés qui arrivaient d’Andalousie et qui venaient renforcer l’élite intellectuelle et artistique. de la propreté du lieu. Il était chargé de la surveillance. le « professeur-stagiaire » professait son cours dans un coin de la mosquée-université. Comme la mosquée. Très tôt. Fès. les grands « ulamas » lui délivraient un certificat : « Chahada » qui lui permettait de solliciter du sultan sa nomination en tant que professeur titulaire.) et (Le Misde ou le Hdar) . la licence d’enseigner la matière d’un ou de plusieurs ouvrages et passer une période de « formation pédagogique » sous la direction des grands « ulamas » enseignants à la Qaraouyine. à l’époque beaucoup de villes marocaines comme Fès et Marrakech. Ainsi. Mohammed Sijilmassi. De tout temps les marocains se sont conformés au Hadith qui prescrit que tout musulman doit « quérir la science depuis le berceau jusqu’à la tombe.faire une carrière d’enseignant devait avoir la fameuse « ijaza ». La medersa se singularise par sa fonction d’hébergement qu’elle doit assurer aux étudiants non fassis. étaient en fait très différentes des medersas orientales et représentaient un choix socio-culturel profondément marocain. chaque medersa dispose de plusieurs chambres d’étudiants ordonnées sur un ou plusieurs étages. de l’intendance. Fondation ONA (La cité des medersas sur l’historique des grandes medersas de Fès. Lorsqu’il avait fait ses preuves. Durant cette période. La medersa al-Cherratine dispose sur trois étages de près d’une centaine de chambres pouvant accueillir jusqu’à 200 étudiants. Les étudiants étaient pris en charge par les habous et une tradition voulait que les riches fassis accordent une pension à un ou deux étudiants. il est certain que la réussite de ce dernier a été favorisé par l’essor culturel sans précédent qu’ont connu. Ces institutions conçues et réalisées par les sultans mérinides. Chacune d’elles était administrée par un muqaddam (un préposé) (qui devait être obligatoirement célibataire) dont la nomination et le renouvellement était du ressort des étudiants. chapitre II. .Que faisaient les enfants dans cette école ?  Ils y apprenaient le Coran.prise de notes par les élèves. en bruit de rafale » et dites ce que ces mots nous apprennent sur la cadence de leur lecture.hurlant . . les coups répétés . Ahmed Sefrioui. » Démarche : . L’ouïe : Le toucher : .. en torrent.cours dialogué ..identifier les sentiments du narrateur.scandant .les cris des enfants . ils ont commencé à chanter. puis. enivré.  Il alternait les moments de sommeil et de réveil.. Objectifs : . . à celui d’une chute des eaux d’un grand cours d’eau (cascade) enfin à celui d’un coup de vent violent ou d’un ensemble de coups tirés rapidement à intervalles réguliers. Support : La boîte à merveille . .  Le narrateur compare d’abord le bruit à celui d’un cours d’eau à forte pente et à débit rapide. 1..Relevez les sens auxquels on peut associer la manière avec laquelle le narrateur et ses camarades apprenaient en complétant le tableau suivant. Ceci montre qu’ils lisent en cadence et de plus en plus fort.   - . « le maître somnolait … le maître se réveilla .« Ces deux jours et demi de repos passèrent très vite….Où est retourné le narrateur après ces deux jours ?  Il est retourné à l’école coranique.Pourquoi le narrateur a-t-il eu droit à deux jours de repos ?  Il est tombé malade après s’être rendu au sanctuaire de Sidi Ali Boughaleb et son père a préféré qu’il reste à la maison.repérer le champ lexical des sensations .il se frotta les yeux.à coups de poings . .  Une tache de soleil d’un jaune anémique …. en cataracte.…. .Quel sentiment cette émotion traduisait-elle ?  Il était troublé.Mettre en situation : . .Comprendre le texte et les sensations du narrateur.Quelle émotion a ressentie le narrateur lors de cet apprentissage ? Comment cela s’est-il traduit ?  Il avait chaud aux joues et ses tempes bourdonnaient.Relevez les expressions marquant les étapes du récit. . son visage s’éclaira … » . ./ la tache diminuait / la tache disparut / le soleil avait disparu.A quel moment de la journée le bruit des enfants est-il devenu plus doux ?  Au moment où le soleil avait disparu (à la fin de la journée). en bruit de rafale Quels autres sens connaissez-vous dont on ne parle pas dans le texte ? La vue – le goût – l’odorat – Les enfants apprennent-ils en silence ou en criant très fort ? Ils apprennent en criant très fort.SEANCE 10 : Lecture analytique et langue intégrée. Cherchez dans le dictionnaire le sens des mots suivants : « les cris des enfants s’étaient transformés en torrent.Pendant tout ce temps.le bruit. de le serrer avec tendresse sur contre ma joue.Quel sentiment éprouvaient le narrateur et les autres enfants à ce moment-là ? Pourquoi ?  Ils étaient heureux car ce moment marquait la fin de leurs souffrances. et se rendormit … le maître ouvrit les yeux. .à force de cogner sur ma planchette de buis .reprendre son somme …. que faisait le maître ? Justifiez votre réponse par des expressions du texte. 2. . en cataracte. . flamboyant. timbre. » Activité 2 : Faites correspondre l’adjectif au nom qui convient dans les phrases suivantes. flairer………. Odorant.. tâter. sonnerie. fixer. Spectacle. doux. : Produire une odeur : exhaler. acide. Il n’en était rien. je repris le chemin de la maison.Qu’est-ce que la boîte à merveilles apportait au narrateur ?  Elle était pour lui un moyen d’échapper à la réalité. gronder. effleurer. répugnant. nausée. souple. puanteur…. tapai sur ma planchette.le goût : les sensations gustatives que l’on sent avec sa bouche. lueur.la vue : les sensations visuelles . Les sensations sont les façons de percevoir le monde extérieur au moyen des cinq sens : . parfum. scruter …. Activité 1 : Dans les extraits suivants. tâtonnement. feutré…. siffler … musique…. envie. terne. ce que l’on sent avec sa peau . glacé. voilé. siroter… appétit. humer. pénombre. lumineux. L’ouïe : Entendre : écouter. Le soir après avoir récité ma leçon. froid. sonore. arôme. l’après-midi se passa pour moi comme les autres après-midi : je vociférai les versets sacrés. lumière. répandent leur parfum les violettes et les iris.……. obscur. reflet .« Le dîner était délicieux. apprécier. tapage. suave. » d.. . Le goût : Goûter : déguster. dévisager.l’odorat : les sensations olfactives. La table débarrassée. Odeur.. .Quel est le trait de caractère révélé par ce comportement du narrateur ?  Il est sensible. amer. senteur. Subir un contact : s’égratigner. tiède. tintement. rugueux. livide. épicé. » b. soyeux. salé. illuminer. rêche. un mets que je préférais entre tous : des pieds de moutons aux pois chiches. discret. rude. crissement. caresse. dégoûter. mou. se pourlécher. écœurant.Qu’a fait le narrateur de retour à la maison ?  Il a sorti sa boîte à merveilles. crier. Je la suivis. régal. ténèbres resplendir… …. éclatent les boutons d’or et les soucis. Contact. rigide.le toucher : les sensations tactiles. ma mère nous servit du thé à la menthe et parla des menus événements de la journée. claquer. délices. relevez le lexique des sensations et dites quels sont les sens sollicités . … Ma mère se leva. discerner. sentir…. sentir. s’écorcher. toucher : cogner. luire. . assourdissant. ouïr. savourer. susurrer.l’ouïe : les sensations auditives. » c. nauséabond…. ma mère et moi complètement éblouis. Une glace. sourd. ce que l’on sent avec son nez . soulever répulsion…. briller. pâle. Produire un goût : écœurer. fragrance. l’oreille … fracas. brûlant…. Doux.. Le Toucher : frôler. parfumé. ce que l’on voit avec ses yeux . râpeux. Donner à voir : éblouir. . Nous mangeâmes copieusement.« Ce soir. aimer. fade. dresser l’oreille. enivrant. vacarme. hurler. sucré. aigu. . insipide….« Je déjeunai tout seul et je partis à l’école. frôlement. embaumer. Il comporte des mots de natures grammaticales différentes. empester… relents. Mon père sirotait son thé et répondait rarement. a. se coup… piquer. grincer. Saveur. Produire un bruit : murmurer. caresser. Bruyant. fleurer bon. PROLONGEMENT : LE CHAMP LEXICAL DES SENSATIONS Pour enrichir votre vocabulaire : Verbes : Noms : La vue : Voir : apercevoir. la chambre de Fatma Bziouya brillait d’un éclat inaccoutumé. Je m’attendais à la trouver sens dessus-dessous. suave. ombre. obscurité. de rêver. ce que l’on entend avec ses oreilles . contempler. effluves. placée derrière. dégoût. se dirigea vers la pièce d’en face. tendre Bruit. Nous étions. Adjectifs qualificatifs : Clair. clarté. entêtant. brillant. Une flamme blanche et paisible dansait imperceptiblement dans un verre en forme de clarinette.Relevez les sensations que lui provoquent ses « richesses » ? Quels sont les sens sollicités ?  la vue : « la contemplation » / « me fascinait » / « de le regarder par transparence »  le toucher : « le toucher » / « le serrer avec tendresse » . RETENONS : Un champ lexical est l’ensemble des mots qui se rapportent à une notion. opaque…. . délectable. le cœur… L’odorat Sentir : respirer. Délicieux. dur. épier. L’évocation des sensations sert à créer une atmosphère.. grave. intensifiait la lumière. distinguer. Oh ! merveille ! Au centre du mur. chaud. strident. palper. une lampe à pétrole était accrochée. sombre.S’épanouissent alors des champs de coquelicots. parfumées. je repris le chemin de la maison. Lorsque le coiffeur est mort. d. ma mère et moi complètement éblouis. claire. du safran lui donnait ………………………. Lorsque sa mère lui en préparait. ma mère nous servit du thé à la menthe et parla des menus événements de la journée. b.« Ce soir. la chambre est devenue claire. la chambre était Après avoir installé la lampe à pétrole. un à un.Lorsque le narrateur était malade. le chat a donné au narrateur un magistral coup de griffes. c. au narrateur. ………….. le narrateur a entendu le vacarme des femmes. Activité 3 a. répandent leur parfum les violettes et les iris. Mon père sirotait son thé et répondait rarement. Activité 3 : Complétez les phrases suivantes par le nom proposé qui convient. » La vue. Activité 4 : Complétez les pointillés par des verbes de sensation qui conviennent. Le visage lisse et rond de Lalla Aïcha inspirait …………. » Le goût. CORRIGE : Activité 1 a. f. e. … Ma mère se leva. Au premiers jours du printemps.. placée derrière. c-« Je déjeunai tout seul et je partis à l’école. Nous étions. b. de griffes. Une flamme blanche et paisible dansait imperceptiblement dans un verre en forme de clarinette. abcde- Le narrateur …………… chaque soir sa boîte à merveilles. b. Il n’en était rien. obscure. la chambre était obscure. » L’odorat. .Rahma a donné au narrateur un cabochon de verre translucide.« Le dîner était délicieux.Le visage lisse et rond de Lalla Aïcha inspirait du dégoût au narrateur.Il mettait dans son thé toutes sortes de plantes aromatiques parfumées. le narrateur voyait des monstres aux visages hideux. Je m’attendais à la trouver sens dessus-dessous.Lorsque le coiffeur est mort. la mère du narrateur a préparé des gâteaux Dans ses cauchemars.Avant de rendre visite à Lalla Aïcha.. le vacarme / des nausées / appétit / coup / l’odeur / du dégoût abcde- Lorsque le narrateur était malade. d.. Il prenait chaque objet de sa boîte dans ses mains et les ………………. éclatent les boutons d’or et les soucis. le narrateur a entendu ………………… des femmes. c. Oh ! merveille ! Au centre du mur. la chambre est devenue Avant de rendre visite à Lalla Aïcha. d. le narrateur voyait des monstres aux visages Il mettait dans son thé toutes sortes de plantes aromatiques délicieux. tapai sur ma planchette.abcdef- Rahma a donné au narrateur un cabochon de verre Avant d’acheter la lampe à pétrole. hideux. l’odeur du safran lui donnait des nausées . translucide. A Sidi Ali Boughaleb. se dirigea vers la pièce d’en face. Une glace. » L’ouïe. la mère du narrateur a préparé des gâteaux délicieux. il ……………… ce plat. Le soir après avoir récité ma leçon. une lampe à pétrole était accrochée. La table débarrassée. Lorsque le coiffeur est mort. Activité 5 : Construisez cinq phrases avec les mots du tableau. la chambre de Fatma Bziouya brillait d’un éclat inaccoutumé.Dans ses cauchemars. l’après-midi se passa pour moi comme les autre après-midi : je vociférai les versets sacrés. Nous mangeâmes copieusement. l’odeur du jasmin dans les rues de Fès. . le chat a donné au narrateur un magistral ………. le narrateur …………. un mets que je préférais entre tous : des pieds de moutons aux pois chiches.S’épanouissent alors des champs de coquelicots.Après avoir installé la lampe à pétrole.Avant d’acheter la lampe à pétrole. Je la suivis.A Sidi Ali Boughaleb. La viande et le vert des cosses de fèves mettaient le narrateur en …………… . intensifiait la lumière. Le narrateur adorait les pieds de moutons aux pois chiches. le narrateur a entendu les femmes …………………. Activité 2 a. Le narrateur contemplait / admirait chaque soir les objets sa boîte à merveilles. domaine des étoffes. . SEANCE 11 : travail encadré et activité orale : Les activités artisanales Fès. des tanneries. Le mot « kissaria » viendrait du latin « caesareum » c’est-à-dire : marché de César. Démarche : .Informer sur les activités artisanales de Fès . C’est la rive des Kairouanais (la Kissaria et les quartiers entourant le sanctuaire de Moulay Idriss) où l’on a aménagé des halles et des entrepôts permettant de s’approvisionner. .Exposés d’élèves . Lorsque sa mère lui en préparait. des vêtements et de la passementerie était à l’origine une halle fermée où l’on vendait des marchandises importées et en particulier des tissus. Supports : extraits de « La boite à merveilles » (scènes dans la kissaria). La rive des Andalous est la rive des activités artisanales tandis que la rive des Kairouanais se spécialise dans le commerce. le document ci-joint. Cf.faire des recherches . Activité 4 a. Cette partie de la ville se cantonne dans des activités de production alors que l’autre partie se charge de la commercialisation des produits. Les canaux d’eau s’étant développés sur la rive des Andalous.jeux de rôles . . d.dramatiser des scènes .Au premiers jours du printemps. 2ème proposition : Objectifs : .appréciation par la classe. 1ère proposition : Objectifs : .acquérir une gestuelle correspondant à la situation. des scieries. on y voit se concentrer les ateliers de teinture (tissus et laine). il savourait / dégustait ce plat.e.avoir donné les rôles à apprendre à l’avance aux élèves. des briqueteries et des poteries. Contrainte : . Dès l’époque mérinide les grands traits de la topographie économique de Fès se dessinent.sélectionner les informations essentielles .exposer les recherches .avoir une élocution correcte . . aux marchands d’étoffes en passant par les bijoutiers. . .prendre des notes.Le narrateur adorait les pieds de moutons aux pois chiches. b.Il prend chaque objet de sa boîte dans ses mains et les caressait un à un. Supports : exposé d’élèves sur les activités artisanales Fès. . c. des ateliers de tissage. .Prise de notes. le narrateur sentait / humait l’odeur du jasmin dans les rues de Fès. Démarche : . .La viande et le vert des cosses de fèves mettaient le narrateur en appétit. Les produits vendus vont des babouches. « Des mains s’agrippèrent à ma balayette …………… mais la voix du maître domina le tumulte. phrases juxtaposées.Que remarquez-vous ?  Toutes les phrases contiennent un seul verbe conjugué sauf la P5 qui en contient 2. . . combien trouve-t-on de verbes conjugués à un mode personnel ?  P1 : contribue  P2 : exerçait  P3 : fit (don)  P4 : furent remisées  P5 : forma / nomma  P6 : emprunta . Extraits du chapitre VI.Donnez le thème de chacune d’elles. phrases subordonnées) .  Par la fait qu’une phrase constitue une unité de sens./ Il fit don à l’école d’une charge d’âne de chaux.Combien de phrases comporte ce passage ?  6 phrases. . Ahmed Sefrioui.« Pour l’achat des nattes neuves. . .A quel événement se préparait-on ?  La fête de Achoura./ Le père d’un élève exerçait le métier de chaufournier. que concluez-vous ?  Chaque phrase traite d’un thème précis.Dans ces phrases. huit jours avant la fête de la Achoura. contribution collective et appel aux parents./ Le maître forma des équipes et en nomma les chefs./ Le lundi.SEANCE 12 : Lecture analytique et langue intégrée.Comprendre l’effet produit par chacune d’elles. . Objectifs : . / » .» .Dites comment on reconnaît les limites d’une phrase à l’oral et à l’écrit.Identifier la phrase simple .En vous aidant des réponses fournies. chacune d’elles constitue une unité de sens. .prise de notes par les élèves.Identifier la phrase complexe (phrases coordonnée.  Par la présence d’une pause à l’oral et d’un point à l’écrit. les vieilles nattes furent remisées dans la soupente. . . . rappelez la définition de la phrase. ./ On emprunta des seaux et des balayettes de doum. …………… des balayettes de doum. Il constitue un tout du point de vue du sens. Une phrase est un ensemble de mots écrits entre deux points ou prononcé entre deux pauses.Comment se préparait-on à cette fête ?  Travail organisé. .Où se passait cette scène et quand ?  Elle se passait au M’sid avant la fête.» Démarche : . Support n°1 : Lisez le passage suivant : « / Pour l’achat des nattes neuves. chacun y contribuera selon ses moyens. Supports : La boîte à merveille .cours dialogué .  5 phrases.Relevez les verbes conjugués de chaque phrase. or.  Dans P4 la 2ème prop. donc.  ./ mais la voix du maître domina le tumulte. . ni..Comment appelle-t-on le mot de liaison ? . . prop. combien a-t-on de propositions ?  On a deux propositions.2 qui prop. Combien de propositions compte chacune d’elle ? Classez-les en phrases simples et en phrases complexes et dites par quels moyens sont reliées les différentes propositions. Support n°2 : Lisez le passage suivant : «  / Des mains s’agrippèrent à ma balayette.De combien de phrases est composé ce passage ?  5 phrases.Comment appelle-t-on la proposition sur laquelle elle s’appuie ?  La proposition principale./   Je ne songeai pas à pleurer. car.Par quel moyen les deux propositions de la P5 sont-elles liées ?  Par la conjonction de coordination « et ». est juxtaposée à la 1ère. . mais dans la P3 le mot « qui » empêche de faire de la proposition « qui me gelait le derrière » une phrase simple./ »  ..  . 1. 1 mais prop. /  Je résistai de toutes mes forces.. .Quels sont les autres conjonctions de coordination que vous connaissez?  Mais.Donnez une définition de la proposition.  « Le maître » est le sujet des deux verbes.Qu’en concluez-vous ?  Les propositions (1 et 2) de ces phrases sont des propositions indépendantes parce qu’elles peuvent devenir des phrases simples.Puisqu’il y a deux verbes conjugués. / je me relevai. .. 1 mais prop. une dispute.Comment sont les propositions à l’intérieur de chacune de ces phrases ?  Dans P2. est coordonnée à la 1ère. décidé à reprendre mon bien. Une proposition est une partie de la phrase qui comporte un verbe conjugué et les éléments liés à ce verbe (sujet / complément). : Prop. 1 et prop. .  .2  P3 : 3 Prop.  Alors que la proposition qui ne peut devenir indépendante est appelée « subordonnée » puisqu’elle ne peut constituer une phrase à elle toute seule. .et P5 la 2ème prop. . : Prop./   Je me jetai dans la mêlée.Que raconte le narrateur dans ce passage ?  Il raconte un malentendu.Pourriez-vous remplacer les mots de liaison entre les propositions par un point ? Et dans la P3 entre la proposition 3 et la proposition 2 ? Justifiez votre réponse.Identifiez le sujet des deux verbes conjugués.S’agit-il de phrases simples ou de phrases complexes ?  Il s’agit d’une phrase complexe.2  P5 : 2 Prop. .3  P4 : 2 Prop./   Je lâchai le précieux instrument / et me trouvai assis dans une flaque d’eau / qui me gelait le derrière./ mais la lutte s’avérait inégale.P3. : Prop.  et 10 propositions / …. : Prop..Comment appelle-t-on ce genre de propositions ?  Ce sont des propositions coordonnées. ou. On appelle « phrase simple » une phrase qui compte une seule proposition et phrase complexe une phrase qui en compte plusieurs. ./ Phrases simples :  P1 : 1 seule proposition Phrases complexes :  P2 : 2 Prop. .2 .  C’est possible . / si elle le voulait.  (cf. / Elle se demandait / ce qu’ elle avait bien pu faire de l’argent de cette maudite sorcière de Kenza / qui pouvait.Comment peuvent se présenter les propositions à l’intérieur d’une phrase complexe ?  Des propositions indépendantes. / Nous étions près de la médersa Attarine./ s’énerva. juxtaposées par un signe de ponctuation ( . /» . où logent les étudiants qui ne manquaient aucune occasion qui pouvait La proposition subordonnée peut être : .Où se sont rendus le narrateur et sa mère et dans quel but ?  Dans la Kissaria de Fès pour acheter des habits de fête. Support n°3 : Lisez le passage suivant : « / Nous quittâmes cette atmosphère de faste pour nous trouver dans le quartier des épices. . - Comparez ce passage riche en propositions subordonnées avec le passage suivant constitué principalement de propositions indépendantes et dites quel est l’effet produit. donc.interrogative indirecte introduite par si ou un mot interrogatif (quel.conjonctive complétive introduite pas « que » . RETENONS : Les propositions subordonnées servent à étoffer la phrase en apportant des précisions sur les circonstances de l’action principale. . . . faire ses commissions elle-même.) . quand…) . ni. / Elle se mit à l’angle d’une boutique. . dont…) . quand je rappelai à ma mère la satinette de Lalla Kenza la chouafa./ entreprit de minutieuses recherches.Qu’a fait la mère pour payer moins cher ?  Elle a marchandé. Propositions circonstancielles de condition : Propositions subordonnées relatives : si elle le voulait. que. . . Elles permettent d’accélérer la progression et l’enchaînement des actions./ Elle rebroussa chemin.  Des propositions coordonnées par une conjonction de coordination ( mais./ Le long de la rue elle maudissait toutes les chouafas de la terre. Une conjonction de subordination.Qu’a-t-elle oublié d’acheter ?  Elle a oublié la commande de la chouafa./ lança de nouvelles imprécations contre les chouafas et leurs acolytes./ ces femmes calamiteuses qui ne manquaient aucune occasion de vous empoisonner la vie./ s’agita. et.relative introduite par un pronom relatif (qui. . .Que lui avait demandé sa voisine ?  La chouafa lui avait demandé de lui acheter de la satinette noire. car) ou par un adverbe. Les propositions indépendantes rendent le récit plus vivant./ cette belle maison où logent les étudiants. sorcière de Kenza.  Une proposition principale et une ou plusieurs propositions subordonnées introduite par une conjonction de subordination qui dépend de la proposition principale et qui ne peut fonctionner seule. .Identifiez la nature de ces subordonnées à partir des conjonctions de subordination qui les introduisent. . ./ Ma mère me félicita d’avoir une si bonne mémoire. support). or.conjonctive circonstancielle introduite par une conjonction de subordination. /finit par retrouver l’argent au fond des son caftan.Combien y a-t-il de propositions dans ce passage ?  19 propositions.Qu’ont fait le narrateur et sa mère dans la Kissaria ?  Sa mère lui a acheté du tissu pour faire faire une chemise et un gilet. . où. Propositions circonstancielles de temps : Proposition interrogative indirecte : quand je rappelai à ma mère la satinette de Lalla Kenza la ce qu’ elle avait bien pu faire de l’argent de cette maudite chouafa.Relevez les propositions subordonnées et citez les subordonnants. ou. . … Je lâchai ma baguette. » de Sefrioui. Quel est l’effet produit par chaque type de phrases ? Activité 2 En vous inspirant du passage : « Des mains s’agrippèrent … domina le tumulte. Activité 3 En vous inspirant du passage : « Nous quittâmes cette atmosphère de faste … ses commissions elle-même. et Je coupais …et je paradais… Nature et fonction : Subordonnée relative (dont : COI) . je pardonnais aux jours…. coordonnées : . j’étais d’une générosité…. juxtaposées : Prop. » 12345- Combien y a-t-il de propositions dans ce passage ? Distinguez chacune d’elles à l’aide de crochets. Subordonnée complétive (COI) Je montai sur la terrasse où Subordonnée relative (où : c. principales et subordonnées). racontez. je coupais… . je dégringolai l’escalier pour répondre à l’appel de ma mère. » de Sefrioui. Subordonnée de cause.Je lâchai ma baguette.La baguette devenait un sabre. .Je me dressai…. Ma sacoche brodée me tirait l’épaule tant ma provision ….vents je me sentais déborder. Subordonnée relative (qui : sujet) Je pardonnais tout au monde ou du moins à ce que je connaissais du monde. Précisez la nature de ces propositions (juxtaposées. . je pardonnais.Je pardonnais aux mardis…. coordonnées. Activité 3 Subordonnée : Moyens de coordination : Je laissai ma mère… et et je montai sur la terrasse. .Son rire ne me choquait pas. indépendantes : .lourd. . une subordonnée complétive et une interrogative indirecte. . je ma sentais…. je bombai le torse . je bombai …. votre premier jour d’école en employant trois phrases simples et quatre phrases complexes dont une juxtaposée et trois cordonnées. deux propositions relatives.Je pourfendais des ennemis invisibles. Subordonnant : quand ma mère me rappela… Subordonnée circonstancielle de temps Je pardonnais à Zineb toutes les misères que elle m’avait fait subir. dans un paragraphe cohérent. je dégringolai…. votre premier jour d’école en employant cinq phrases complexes dont une subordonnée de temps. de lieu) L’excès de joie dont Personne ne pouvait….Fatma Bziouya riait à gorge déployée.PROLONGEMENT Activité 1 Support : Chapitre VI : « Je me dressai de toute ma taille. Activité 2 Accepter toutes les réponses valables. CORRIGE Activité 1 Prop.Je la maniais avec adresse. Transformez les propositions indépendantes juxtaposées en propositions indépendantes coordonnées..J’étais le cavalier courageux… Principale : Prop. . j’esquissai… . Subordonnée relative (que : COD) Je pardonnais à son chat qui était revenu … chaîne d’or. Identifiez la nature et la fonction des propositions subordonnées après avoir repéré les conjonctions de subordination. racontez dans un paragraphe cohérent.Je ne me livrais à de telles excentricités que dans des circonstances exceptionnelles. . J’allai J’allais même pousser….Ce matin. identifier les émotions et les sentiments du narrateur.Quel sentiment traduit l’expression : « mon cœur se remplit de peine » ?  Il avait du chagrin. SEANCE 13 : Lecture analytique et langue intégrée. » . .Quelle émotion a ressenti le narrateur à ce moment-là ?  Il étouffait.Comment ce sentiment se traduisait-il sur le physique du narrateur ? Relevez les expressions du texte qui le montrent. .  « ma gorge se serra et une plainte expira sur mes lèvres » . Par quels moyens le narrateur a-t-il qualifié ce silence ?  Par des adjectifs : Un silence lourd. Supports : La boîte à merveille .Accepter toutes les réponses valables. Démarche : . fin du chapitre.Quel effet cela produit-il sur le lecteur ?  On sent combien ce moment était pénible car le père n’avait jamais quitté sa famille et il en était le pilier. . il était malheureux… .Quelles sensations a-t-il éprouvées ?  Il a une vision cauchemardesque de ses parents « Plus j’écarquillais les yeux…mais sans contour précis.Extrait n°2 chapitre XII : . . les émotions. » 1. . . . Extrait n°1 : chapitre IX : « Un grand silence s’établit .cours dialogué . - . un silence lourd… chantait par la voix de ses rossignols.Que s’est-il passé avant ce passage ?  Le père du narrateur a perdu ses économies au souk des bijoutiers et il est obligé de quitter sa famille pour s’embaucher comme moissonneur.Quel sentiment éprouvait-il ?  Il était angoissé. Quand le père a annoncé qu’il laisserait son fils et sa femme pendant un mois un grand silence s’est établi.repérer le champ lexical des émotions et des sentiments .Comprendre le texte.nmjn  Par une comparaison : noir comme la suie. .Extrait n°1 chapitre IX : « Un grand silence s’établit . 2. je lui racontais ….Relevez le champ lexical montrant combien ce souvenir est resté gravé dans la mémoire du narrateur. gênant ma respiration» . huileux. »  Il a la sensation du vide absolu. Ahmed Sefrioui.« Installé sur les genoux de mon père . moite.Qu’est-il arrivé au narrateur ?  Il est tombé malade.Mettre en situation : . les sentiments éprouvés par le narrateur et le lexique du souvenir. un silence lourd… chantait par la voix de ses rossignols. . .Pourquoi se sentait-il « aux portes de l’Enfer » ?  Le départ de son père est vécu comme quelque chose de terrible pour lui.  « une boule dure se forma dans ma poitrine. Objectifs : .prise de notes par les élèves. . b. « cette solitude où le son meurt en échos. Et le cœur qui saigne ! Source intarissable de peine.Quel sentiment a éprouvé le narrateur : a. . . . PROLONGEMENT A/ LE LEXIQUE DES SOUVENIRS Activité 1 . je lui racontais …. « je n’ai pas encore oublié ».  Ils étaient très heureux.lorsque sa mère lui a demandé de porter le plateau ?  Il a éprouvé de l’orgueil. Extrait n°2 : chapitre XII : « Installé sur les genoux de mon père . une idée.Relevez les expressions montrant que les voisins participaient à leur bonheur. « elle nageait dans la joie » « j’éclatai de rire ». « Des you-you éclatèrent sur la terrasse ».. . une agitation de l’esprit et du corps en réaction à un événement.Montrez que ce sentiment est le même que celui que le narrateur éprouvait au début du roman. rougeur…) Le sentiment est ce que l’on éprouve. « Des femmes …….lorsque son père discutait avec Driss El Aouad ?  Il se sentait triste et seul.) Emotions. « elle rit ». « j’ai gardé en mémoire… » .Quel est le sentiment dominant qui est resté dans sa mémoire ?  Le sentiment de solitude. » et il termine le roman par « je me sentis triste et seul. .Quels sentiments ont éprouvés le narrateur et sa mère? Justifiez votre réponse par des éléments du texte. ce que l’on ressent face aux situations de la vie et face aux autres (la joie.Comprendre le texte et les sentiments éprouvés par le narrateur. une métonymie ou une hyperbole ?  C’est une hyperbole car il exagère ..Cet énoncé est-il ancré ou coupé de la situation d’énonciation ? Justifiez votre réponse.Que s’est-il passé avant ce passage ?  Le père du narrateur s’est fait embaucher comme moissonneur dans la région de Fès et il est revenu. torrent surchauffé …. RETENONS : L’émotion est un trouble. un spectacle ( rire.…. tremblement. le narrateur utilise des expressions telles que : « je me souviens ». .  « Les voisines faisaient à haute voix des vœux pour que notre bonheur soit durable ». . « je me souviens ». 2. où les ombres se prolongent dans les profondeurs d’angoisse et de mort.Quel est le symbolisme de la fin de ce passage : « Je ne savais pas que le jour naissait de la nuit … chantait par la voix des rossignols. Pour rapporter ses souvenirs. malédiction ».la part qu’elles prenaient à notre joie ».Quel événement Driss El Aouad a-t-il annoncé au père du narrateur ?  Il lui a annoncé que Moulay Larbi avait obtenu son divorce.Quel est l’objet qui lui permet d’échapper à ce sentiment ?  C’est sa boîte à merveille qui lui permet d’échapper à la réalité. la peine.Comment appelle-t-on la figure de style utilisée par le narrateur pour marquer sa souffrance : une métaphore. . 1. . « je me souviens ». sentiments et sensations sont souvent liés..) . fin du chapitre. .  Il est ancré car c’est le narrateur adulte qui parle au présent. »  Il veut montrer qu’après un malheur il y a toujours un bonheur.En quoi cette figure de style traduit-elle l’intensité de son sentiment ?  Les expressions employées sont exagérées et très fortes.  Au début du roman. (C’est sa manière de définir sa conception de l’écriture autobiographique.Mettre en situation : .De quelle manière le narrateur a-t-il raconté à son père les événements qui se sont déroulés depuis son départ ?  Il les a racontés dans le désordre et sans respecter la stricte vérité. « Nous sommes très heureux de te voir de retour… » . le narrateur commence par évoquer sa solitude : « Je songe à ma solitude et j’en sens tout le poids. . pâle d’angoisse et de peur.Le narrateur se remémore avec plaisir les bons moments qu’il a passés quand on préparait la fête de la Achoura. Les objets se transformaient en monstres.. faites correspondre les sentiments aux émotions. a. extraites du livre La boîte à merveilles.ma mémoire d’enfant enregistrait les phrases violentes.Ma mémoire était une cire fraîche et les moindres événements s’y gravaient en images ineffaçables » . c.Trouvez d’autres expressions synonymes qui permettent d’exprimer un souvenir. Cette remarque provoqua chez moi de grands éclats de rire. c. B/ LE LEXIQUE DES EMOTIONS ET DES SENTIMENTS Activité 1 Dans les phrases suivantes.Son visage lisse et rond m’inspirait un certain dégoût. Je n’aimais pas qu’elle m’embrassât. Pour rédiger son autobiographie.. Activité 2 a.Je n’aimais pas qu’elle m’embrassât.a. le narrateur a besoin …………………………………. g. je cherchais en vain un lieu d’asile.revit les moments – laissé un souvenir impérissable. b. Je sentais des frissons me parcourir l’épiderme quand je voyais le coiffeur manier le rasoir ou les ciseaux.…. Le narrateur devenu adulte ………………………… d’angoisse qu’il a connus quand son père est parti. CORRIGE A/ LE LEXIQUE DES SOUVENIRS Activité 1 a. e. La terreur L’angoisse La souffrance La joie La haine La peur La solitude Activité 2 Dans les phrases suivantes. b. Je voulais parler.Le narrateur n’arrive pas à oublier le chat qui l’a griffé au sanctuaire de Sidi Ali Boughaleb. b-se souvenir – se rappeler – se remémorer – évoquer – revivre – ne pas oublier avoir des souvenirs . j’étais perdu dans une ville déserte. avec plaisir les bons moments qu’il a passés quand on préparait la fête de la Achoura.Un simple bouton de porcelaine me mettait les sens en extase.Je me sentais seul. remplacez les mots soulignés par un synonyme.De notre fenêtre. Activité 3 Construisez cinq phrases avec un sentiment de votre choix et faites lui correspondre des émotions. Le narrateur ………………. dire n’importe quelle sottise mais ma gorge se serra et une plainte expira sur mes lèvres. rester gravé dans la mémoire – laisser un souvenir – avoir une bonne mémoire – laisser des images – garder un vif souvenir de …. Activité 2 Complétez les pointillés dans les phrases suivantes par l’expression proposée qui convient : d’avoir une bonne mémoire .« Je vois » . abcdefg- Je sanglotais à fendre l’âme.La perspective de rester à la maison me rendait tout heureux. f. les expressions qui permettent au narrateur de montrer qu’il raconte ses souvenirs. je suivais la scène.se remémore – ababc- Les séances au bain maure ont ……………………………………… au narrateur. ..Relevez. extraites du livre La boîte à merveilles.n’arrive pas à oublier .Les séances au bain maure ont laissé un souvenir impérissable au narrateur. dans le chapitre I de La boîte à merveilles. Moi aussi.Je subissais tout cela avec ma patience coutumière. Le narrateur ………………………………………le chat qui l’a griffé au sanctuaire de Sidi Ali Boughaleb. d. b. Je me sentais seul. B/ LE LEXIQUE DES EMOTIONS ET DES SENTIMENTS Activité 1 a. ( isolé – délaissé – solitaire) c.Son visage lisse et rond m’inspirait un certain dégoût. e.Je n’aimais pas qu’elle m’embrassât. pâle d’angoisse et de peur.Je subissais tout cela avec ma patience coutumière. La souffrance La joie La terreur La peur L’angoisse La solitude La haine Activité 2 a. g.d. f. (m’émerveillait – me ravissait -) b. le narrateur a besoin d’avoir une bonne mémoire.( d’anxiété et de crainte – d’inquiétude et de frayeur d’appréhension et d’affolement) d. je cherchais en vain un lieu d’asile. dire n’importe quelle sottise mais ma gorge se serra et une plainte expira sur mes lèvres. c.De notre fenêtre.( je détestais – je haïssais) f.Je sentais des frissons me parcourir l’épiderme quand je voyais le coiffeur manier le rasoir ou les ciseaux. b.La perspective de rester à la maison me rendait tout heureux. .Cette remarque provoqua chez moi de grands éclats de rire.Le narrateur devenu adulte revit les moments d’angoisse qu’il a connus quand son père est parti.Pour rédiger son autobiographie.Je n’aimais pas qu’elle m’embrassât. j’étais perdu dans une ville déserte. ( content – enchanté – joyeux –ravi – satisfait ) Activité 3 Accepter toutes les propositions valables. ( ma résignation – ma passivité) g.Un simple bouton de porcelaine me mettait les sens en extase.Je sanglotais à fendre l’âme. d. je suivais la scène. e.Je voulais parler.Les objets se transformaient en monstres.Moi aussi. (une certaine aversion –répugnance – aversion) e. Vous soignerez la présentation du texte en respectant les alinéas et les paragraphes. BILAN DE LA SEQUENCE Dans un récit autobiographique le narrateur : . Correction de l’expression : .Vous soignerez l’orthographe. . Objectifs : . . Racontez ce souvenir en introduisant le lexique des souvenirs.raconter à partir d’informations . je n’ai pas oublié ce cadeau. . leur demander de rédiger le récit de vie de la personne sur laquelle ils ont enquêté.décrit les sensations et les émotions qu’il a ressenties .évoque ses souvenirs en employant le lexique des souvenirs .introduire des sensations et des sentiments dans des récits de vie.Vous décrirez vos sensations et vos émotions . des émotions et exprimez les sentiments que vous avez éprouvés. Ils rédigeront ce récit hors classe et aurons une semaine pour rendre leur travail. Supports : La boîte à merveille .Activité à faire individuellement en classe. Ce travail sera corrigé puis redonné aux élèves afin qu’ils y apportent les corrections nécessaires.Vous respecterez la situation d’énonciation . . . . .Vous exprimerez vos sentiments . chapitre IX A l’occasion d’une fête. on vous a offert un objet que vous avez beaucoup aimé.SEANCE 14 : PRODUCTION DE L’ECRIT Objectifs : .Vous exprimerez une phrase introduisant le souvenir .Vous accorderez les verbes avec leurs sujets et respecterez l’accord des temps . Démarche : . . Ahmed Sefrioui.introduire le lexique des souvenirs dans un récit de vie .Introduire des sensations dans un récit de vie. Je me souviens de ……… Consignes d’écriture : Présentation du texte : . ATELIER D’ECRITURE : dépouillement des questionnaires et des récits de vie à la 3 ème personne.raconter à la 3ème personne. Ex : Non. celui des sensations. . . Démarche : A partir des informations récoltées par les élèves. .Vous construirez des phrases simples et des phrases complexes correctes . je vois au fond………………………………un petit garçon (une petite fille) de ……….… » Page 11 : « J’avais reconnu les voix de l’Enfer telles que mon père les évoqua un soir. .Travail à donner au début de l’année à un groupe d’élèves. bercé(e) par ………………………. mes sentiments. son statut au sein de la famille. Questions à donner à l’avance : . se dirigea vers son matelas posé à même le sol (…) Mon père se mit à manger sans poser de questions. CORRIGE Page 10 : « Mon père me parlait du paradis.relevez dans l’œuvre : . » .IDENTIFIER LE REGARD DU NARRATEUR ADULTE SUR SON PASSE ET LES ENJEUX DE L’AUTOBIOGRAPHIE. mes émotions et mes sensations en utilisant le présent d’énonciation dans des énoncés ancrés dans la situation d’énonciation : J’ai introduit différents types de discours dans mon récit de vie : J’ai soigné la construction de mes phrases. Séfrioui. Dans votre récit. j’entendis mon père monter l’escalier. Mais pour y renaître. . ses caractéristiques physiques . 1. vous n’oublierez pas de décrire vos sensations et vos émotions et d’exprimer vos sentiments. Il entra selon son habitude. . il fallait d’abord mourir. Mon père ajoutait que se tuer était un grand péché..IDENTIFIER LES INDICES DE LA POESIE LYRIQUE. le nom du père.identifier les passages qui parlent du père . Critères d’évaluation : J’ai fait mon récit à la première personne du singulier : J’ai adopté une focalisation interne : J’ai évoqué mes souvenirs en employant les temps du passé dans des énoncés coupés de la situation d’énonciation : J’ai exprimé mes réflexions. son caractère et son statut familial. » Page 16 : « Le soir. Ahmed Sefrioui. EVALUATION A la manière de A.dégager son portrait physique. . Evaluez-vous en mettant une croix pour vérifier si vous avez bien respecté les critère du récit de vie.- exprime les sentiments qu’il a éprouvés. il nous trouvait rarement de bonne humeur. Objectifs : . Il subissait presque toujours le récit d’un événement que ma mère se plaisait à peindre avec les couleurs le plus sombres. Contrainte : . ».Le portrait et le statut familial du père. Supports : La boîte à merveille. SEANCE 15 : travail encadré et activité orale : exposés des lectures transversales sur « La boîte à merveilles ». » Page 15 : « Mon père rentrait toujours tard . rédigez un récit autobiographique en respectant la construction suivante : « Mon bonheur ne date pas d’hier. la ponctuation. ses traits de caractère . l’accord des verbes avec leurs sujets et l’orthographe : OUI NON SEQUENCE III : . tout abruti de sommeil. sa fonction et son origine sociale . . trouva cette histoire pour me consoler… » Page 70 : « Mon père parut très préoccupé à mon sujet. Sa face devint rayonnante. c’est-à-dire soumis à l’erreur. à qui j’avais fait part de mon impression. j’aimais mon père. » Page 46 : « Mon père qu’elle appelait « l’Homme » n’échappait pas à ses coups de griffes. ses articles furent très disputés et le ménage jouit d’un cerÿÿin confoes t» « Mon père mangeait à l’atelier. » Page 68 : « Mon père. Moi. (…) 2. Cette remarque provoqua chez moi de grands éclats de rire. il tournait sur lui-même. c’est une simple envie. Il vaut mieux avoir une goutte de lait dans ses poils de barbe qu’une figue ou une grappe de raisin sur le bout du nez. J’écoutais. Il faisait honnêtement son travail. Mon père. Pour cela. soulevait l’autre alternativement.Pas toujours ! Parfois les juges commettent des erreurs. Il parlait lentement de sa voix grave. Il me toucha les tempes plusieurs fois. » Page 25 : « Mon père se levait toujours le premier.Il devient lourd cet infidèle ! C’est bientôt un homme. » « Ces propos laissaient mon père dans une indifférence totale. faisait des gestes larges de ses bras. Il procédait ensuite à l’arrangement de son turban. la veille de la fête du mouton. Je savais qu’il m’était impossible d’échapper à la séance du coiffeur. arrangea ma couverture avec des gestes d’officiant. » Page 43 : « J’avais mangé avec Zineb dans un petit plat qui m’était personnel et dont mon père m’avait fait cadeau. » Page 30 : « La situation de mon père était assez prospère . mon père se prépara à dormir. » Page 36 : « sans commentaire. » « Mon père me recoucha. Même juges. Il se baissa. je me précipitai pour l’accueillir. non. après avoir quitté son village situé à une cinquantaine de kilomètres de la grande ville. le barbier. qui lui servait de ceinture. Sa haute taille. » . Je voyais vaguement sa silhouette dans le demi-jour danser lentement.« Toujours silencieux. loua un coin dans un atelier et s’installa tisserand. Il dit à ma mère que je devenais vraiment un homme. mon père continuait à manger. » « Papa d’origine montagnarde comme ma mère. les lèvres rouge corail. me saisit sous les aisselles et me souleva à la hauteur de son visage. Je savais qu’il récitait quelque invocation ou quelque verset au pouvoir salvateur. ils n’en sont pas moins hommes. Une seule chose m’ennuyait. Le vendredi faisait exception. avait au début éprouvé des difficultés à gagner sa vie et celle de sa jeune épouse… » « Mon père se souvint avoir été à un moment de sa jeunesse dans l’atelier de l’un de ses oncles maternels. Il ven ÿÿ leulement le soir après la ÿÿrnière prière. Le récit de mon père excita mon imagination. il est vrai.Non. tisserand de couvertures. Je le trouvai très beau. Il s’enroulait autour des reins une corde de plusieurs coudées en poil de chèvre. me promener dans les souks et choisir mes jouets (…) J’étais heureux. » « J’entendais les grains du chapelet qu’égrenaient les longs doigts de mon père. » « Mon père. Nous pouvions nous permettre de manger de la viande trois à quatre fois par semaine. sa force. » Page 97 : « Avant de ma coucher. la barbe noire. me dit mon père. Dieu seul ne se trompe jamais. les yeux profonds et sereins. 1. son silence devenaient motifs à caricature. Je réussis à le convaincre que sans moi aucun résultat sérieux n’aurait été obtenu. » Page 79 : « devant mes parents je me vantai de mes multiples exploits. il payait ses employés. Mon père ne manquerait pas de me conduire à Chemaine dans l’étroite boutique de Si Abderrahmane. Ce jour-là mon père était à son métier jusqu’à midi environ . dans la matinée. mon père me fit part de son intention de m’emmener le lendemain. La peau blanche légèrement dorée. Bientôt. » Page 35 : « Lorsque mon père franchit le seuil de la chambre. me prit la main. tout en lui me plaisait. tempéra par des paroles douces mes angoisses. consacra une soirée entière à entretenir ma mère d’Abdallah et de ses histoires. allait à la mosquée pour la grande prière et nous déjeunions en famille. améliorait de jour en jour sa production. Je voyais ses lèvres remuer. Il s’acheta donc un minimum de matériel. m’obséda durant toute mon enfance (…) J’avais la tête posée sur les genoux de mon père. Mon père me félicita. qui ne parlait pas souvent. parlait peu et priai beaucoup… » Page 55 : « Mon père intervint : 3. mettait sa djellaba et sortait en silence. soulevait une jambe pour laisser passer la corde. Ba) Sefrioui. patient . » Page 173 : « Lorsqu’il passa ses mains sous mes aisselles et mes souleva à la hauteur de son turban. me souriait. lui posais mille questions auxquelles il répondait rarement. son prestige moral donne force. équilibre. . Je lui tenais de longs discours. Pour ma mère et pour moi. sans défense. Il n’avait jamais quitté la maison. 4.Métier : tisserand . mais il veille sur nous.pieux . » Page 140 : « Prénom : Sidi Abdeslam. Portrait et statut familial du père : . Point n’est besoin qu’il soit riche. djellaba . » « Personne le soir ne pousserait plus notre porte. ne servirait de lien entre nous et la vie exubérante de la rue.Prépare-toi pour fêter la Achoura au Msid avec tes camarades. les circonstances qui l’obligeaient ainsi à la faire prenaient dans notre imagination une figure hideuse. payait sans discuter. (…) Nous devons louer Dieu en toutes circonstances. légèrement dorée noire rouge corail profonds et sereins grave Aspect vestimentaire : - ceinture de plusieurs coudées en poils de chèvre . 6. assurance et respectabilité. n’apporterait de l’extérieur la suave odeur du travail. Il souriait à me voir excité. Mon père venait le soir seulement à la maison . Dieu ne nous abandonnera pas (…) Le croyant est souvent éprouvé. respectueux . la sécurité. la paix. indifférent. Il est loin. - suffisant . . lucide . » Page 107 : « Mon père habillé d’une djellaba de laine fine. » Page 101 : « Mon père écoutait.sage . .je vais travailler.Origine montagnarde (village situé à une cinquantaine de kilomètres de Fès) Portrait physique : « très beau ». nous restions sans soutien.tendre et affectueux . sérieux . du courage ! Du courage ! » Page 134 : « Aie confiance en sa miséricorde. Portrait moral : . » Page 162 : « Il ne nous a pas oubliés.fier . je repris entièrement confiance et j’éclatai de rire.Jamais je ne m’abaisserai jusqu’à mendier du coton à l’un de ces voleurs. 5. « tout en lui me plaisait » - Parties du corps : Taille peau barbe lèvres yeux voix - Caractérisations : haute fort blanche.Nom : Abdeslam (Sidi – le mâalem . turban. Je suis un montagnard et un paysan … » Page 137 : « Mon père parti. » « Le père. représente une protection occulte. N’est-ce pas folie de vouloir conduire plusieurs attelages à la fois. dans une famille comme la nôtre. .Page 98 : « Mon père me laissait choisir. mais il semblait que toute la journée se passait en préparatifs pour le recevoir. . l’aventure. Je ne veux pas non plus du misérable salaire d’un ouvrier. mon père représentait la force. » Page 185 : « Je savais que la folie de Moulay Larbi serait passagère. avec des commentaires détaillés où abondaient les traits pittoresques et les anecdotes. Je n’aimais pas beaucoup ces sortes d’exhibitions. Contrainte : . » Page 20 : « Les yeux du monde sont si mauvais. . Les gens qui nous provoquent par des paroles grossières perdent leur temps. » Page 13 : « Ma mère ne manquait pas de raconter la séance à toute la maison. » « Il existe. Ahmed Sefrioui. . L’excès de gaieté de ma mère était pour moi lié à de fâcheuses conséquences . elle ne manquait jamais le soir. une assurance et une respectabilité .l’aventure . de sagesse. Il est le symbole de tout ce que devait représenter le chef de famille dans la société traditionnelle marocaine : il est le pilier de la famille. nous sommes tous polis. » « Ma mère ne manquait jamais d’évoquer ses origines lors de ses querelles avec les voisines. CORRIGE Page 11 : « Ma mère me calma (…)Elle leva les yeux au ciel et se tut. ses traits de caractère . une défense . . le matin débordante d’enthousiasme. Elle osa même soutenir devant Rahma que nous étions d’authentiques descendants du prophète. ses dépenses de chaque jour et la qualité de son ordinaire. - gai . ses caractéristiques physiques . » Page 31 : « Ma mère.identifier les passages qui parlent de la mère . un équilibre. connaissait les difficultés de tout le monde.la sécurité . je cherche toujours à aplanir les difficultés. Nous savons conserver notre calme et garder notre dignité. » . Statut familial : . je ne me départis jamais de ma courtoisie coutumière .un soutien. . dit-elle.une source de confiance. le regard des envieux a éteint l’éclat de ce visage qui évoquait un bouquet de roses. son statut et ses activités au sein de la famille à l’intérieur et à l’extérieur. . de trouver quelque motif de querelle ou de pleurs. Questions à donner à l’avance : relevez dans l’œuvre : . Objectifs : . digne .une force. je préférais la voir tirer sur ses cardes ou tourner son rouet.Travail à donner au début de l’année à un groupe d’élèves.lien avec l’extérieur . Supports : La boîte à merveille. » Page 16 : « La soirée était consacrée au pliage des vêtements (…)Elle n’aimait guère la couture et moi-même.dégager son portrait physique. l’état des finances de chaque ménage. je tiens cela de ma famille. les dettes qu’il contractait. indifférent vis-à-vis de tout ce qui ne le concerne pas. confondue par tant de niaiserie. le nom de la mère et son origine sociale .une protection . de joie et de bonheur.Le portrait et le statut familial de la mère. son caractère et son statut familial. .un prestige moral . . Elle mimait les gestes…… les démarches … » Page 15 : « Ma mère remportait auprès des voisines un gros succès. des papiers pour le prouver (…) Est-ce que moi je crains ton mari ? Qu’il vienne ! Je lui montrerai de quoi peut être capable une femme de noble origine… » Pages 17/18 : « Tu connais ma patience. » Page 21 : « Ma mère promit de visiter Sidi Ali Boughaleb. .- honnête . . . . 2. grand besoin de conseils. » Page 128 : « Va. des phrases affectueuses. mon petit . Pour la première fois. elle se précipita au premier étage en criant : « Ma sœur ! Ma pauvre sœur ! (…) Tu nous déchires le cœur ! » Page 40 : « Dans de pareilles circonstances. » Page 147 : « Très digne.Regarde. Sidi El Arfi a bonne réputation . Il ne nous a pas oubliés.nez . dussé-je mendier. » Page 138 : « Repose-toi. Ces bracelets ne m’apportent aucune joie. elle ne se piquait d’aucune coquetterie. tu n’auras jamais faim. » Page 65 : « Cela me fera du bien d’aller pleurer un peu. sa douleur me bouleversait. tu es un homme.bouche . Quand la colère de Dieu se déchaîne sur les gens pauvres comme nous. une mendiante (…) Tout émue. répondit ma mère. je ne suis qu’une faible femme. » Page 162 : « Elle rayonnait de joie. » Page 135 : « C’est un châtiment de Dieu qui nous accable. Elle s’ingéniait à paraître plus vieille que son âge. j’ai moi aussi. elle nageait dans la joie au point de perdre l’usage de la langue. Elle allait sûrement continuer sa diatribe mais je m’emparai de sa main et la forçai à me suivre. de telles joies étaient souvent très proches des larmes… » Page 37 : « Ma mère oublia que Rahma n’était qu’une pouilleuse..généreuse . me dit-elle. il nous aidera sûrement.Page 36 : « J’admirais intérieurement l’habileté de ma mère. affectueuse . son nez court et bien fait. . plus gaie. généreuse . » Page 151 : « Embrasse la main du Chérif. tant que je serai vivante. Malgré son teint d’ivoire. » Page 127 : « Tu verras bien : ce que je te dis est la vérité. .mobiles . Il est loin. Elle était certes plus amusante.teint . On ne devait pas permettre à des fainéants de cette espèce d’encombrer la rue et de gêner la circulation. » Page 192 : « Elle avait quitté la terre.bavarde . Ce sont ces maudits bracelets qui ont semé le malheur dans notre maison.d’ivoire . ce que ton père nous a envoyé. pour mon mari. Je ne suis peut-être pas intelligente.yeux . » Page 47 : « Mais ma mère parlait trop et ne priait pas assez. ma mère se leva et lui conseilla de ramasser ses ordures s’il n ‘avait pas l’intention de les vendre. il est naturel que tu aies un cœur de pierre. Ses yeux étaient remplis de larmes. Je tremble pour ma maison. - superstitieuse . elle se comportait comme une matrone mûrie par l’expérience. il faut frapper à la porte de Dieu et de ses saints. sa bouche généreuse. » Page 148 : « Lalla Aïcha.tendre. mais il veille sur nous. elle les réduit en cendres. » Page 125 : « A la maison … ma mère pleura silencieusement. pour mon fils. » Page 79 : « Ma mère me recouchait avec des gestes tendres. mon fils. » « Chez ma mère. A vingt-deux ans. Les personnes qui « savent » nous sont d’un secours précieux. Cela ne ressemblait point aux grands éclats et aux lamentations auxquels elle se livrait parfois pour soulager le cœur.court et bien fait Portrait moral : . mais mon cœur ne ment pas quand il me renseigne sur quelqu’un ou sur quelque chose. » Portrait et statut familial de la mère : - Nom : Lalla Zoubida Origine : montagnarde Age : 22 ans Portrait physique : « elle s’ingéniait à paraître plus vieille » Parties du corps : Caractérisations : . » « Ma mère rayonnait de bonheur. et demande-lui de te bénir » Page 160 : « Ma mère décida de m’emmener chaque semaine prier sous la coupole d’un saint. Ses yeux mobiles reflétaient une âme d’enfant. 87) Mon vocabulaire était trop pauvre ….9) En attendant.Dégagez les passages qui montrent les conséquences de ses sentiments .. .préparer les repas .. Supports : La boîte à merveille. (p. 7) J’étais seul (p. (p. Démarche : .faire des courses à la Kissaria.fière .rendre visite à Lalla Aïcha ..(p. de dépit et de colère. . j’étais seul (p.Très sensible . Je fondis en sanglots (p. . 10) Je me sentais plus seul que jamais. A l’extérieur : . (p. CORRIGE : Le sentiment dominant du narrateur : la solitude Je songe à ma solitude Ma solitude ne date pas d’hier (p.8) Peut-être malheureux (p. pâle d’angoisse et de peur. Tendance à la tristesse .filer la laine.25) J’en éprouvais beaucoup de peine. Seigneur ! je me souviens de Les conséquences de ce sentiment : Le caractère du narrateur : .. d’angoisse. . pleurer un peu. naturelle . .. tantôt triste . la maison…je me sentis triste.aller au bain . Il se sent incompris.Dégagez ses traits de caractère dominants.Le caractère du narrateur. Difficultés à communiqu er avec les autres .69) et (p.. . 66) Une grande tristesse m’envahit / J’avais trouvé cela infiniment triste. Objectifs : .Identifier les passages qui expriment les sentiments dominants du narrateur .133) Mon cœur se mit à battre de tristesse.Prise de notes .Relevez les passages dans lesquels le narrateur exprime ses sentiments. de la solitude sans miséricorde. (p. (p. (p. 25) La nuit.12) Je me trouvais seul (p.48) Je veux moi aussi.51) Pour la première fois.Exposé d’élèves . (p.9) De notre fenêtre .Identifiez les moyens qui permettent au narrateur d’échapper à ses sentiments .9) J’étais un enfant seul (p. Cette impossibilité de faire part aux autres de mes découvertes qui avait fait naître en moi une douloureuse mélancolie / Je pardonnais aux grandes personnes de me gronder mais je leur en voulais à mort de ne pas essayer de me comprendre (p.. 65) Je veux pleurer ! Je veux pleurer / Je me mis à sangloter. j’eus la sensation du vide absolu. 3. (p. .prétentieuse . - une âme d’enfant . 125) Une angoisse de fin du monde s’appesantit sur toutes choses.(p.(p. . Statut familial : A l’intérieur : .48) Je hurlais comme tout le monde (p. Questions à donner à l’avance : . .Travail à donner au début de l’année à un groupe d’élèves. 68) J’éclatai en sanglots (p.13) J’étais perdu dans une ville déserte. curieuse. Ahmed Sefrioui.40) Hélas ! Déjà j’étais voué à la solitude.16) Je sanglotais à fendre l’âme (p. Le cœur gros / des jours mornes plus tristes et plus gris . 120) Notre tristesse devenait étouffante …nous sentions notre isolement .se rendre dans les sanctuaires. Contrainte : . . .Bilan. Je sentis ma solitude devenir lourde à m’étouffer. Elle effectue toutes les tâches qu’accomplissait la femme dans la société traditionnelle marocaine et elle symbolise les croyances de ces femmes. 43) J’éclatai en sanglots (p. . chez le fquih .Dégager les causes de ces sentiments . .faire la lessive .plier le linge . .versatile : tantôt gaie.Identifier les moyens qui permettent au narrateur d’échapper à ses sentiments. . 117)  Attendre de devenir un homme : - « Je n’avais qu’une solution : attendre ! Attendre de devenir un homme. la boîte à merveilles. là il ne subissait aucune contrainte.13) Mes trésors (p.Relever la forme. ses caractérisations.. CORRIGE Forme : Contenu : Caractérisations : Rectangulaire (p.117) « La nuit.13) Ils étaient là prêts à me porter secours dans mes heures de chagrin (p.117) « Mon esprit s’échappait des étroites limites de l’école et s’en allait explorer un autre univers. impalpable (p.. . » (p.13) . Je pourfendais des ennemis invisibles. j’aurais à recevoir.. » (p. (p. les sens sollicités. » (p. » (p. Ahmed Sefrioui. les sensations éprouvées . » (p. je voyais descendre du plafond de beaux anges blancs » (p.Dégager la fonction de la boîte à merveilles.. » (p. le contenu de la boîte. je m’accordais aux bonnes heures de rêve… » (p. prince reconnu et aimé. .Travail à donner au début de l’année à un groupe d’élèves. 87) « …l’après-midi. je désirais que l’invisible m’admit à participer à ses mystères. les sens sollicités.Un bouton de porcelaine (p. Attendre ! C’est cela exister.141)  obéir aux adultes : - « J’apprenais chaque jour ma leçon parce qu’il me semblait que mes parents m’en aimaient davantage. .13) .13) Rôle de la boîte : Elle me fascinait (p. Je la maniais avec adresse.134) « Quand je serai un homme.Une foule d’objets hétéroclites(p. » (p.13) Sens sollicités : Regarder Sensations éprouvées : Me mettait le sens en extase (p. 120) - Le caractère du narrateur C’est un enfant incompris qui ressent un sentiment douloureux de solitude qui l’accompagnera jusqu’à l’âge adulte.. Pour y échapper il essaye d’entrer en communication avec d’autres mondes : la nature.. sous ma couverture.. le contenu de la boîte.71) « la baguette devenait un sabre.80) « Je me mis sur le dos et entrepris de composer un menu fastueux pour le jour où.14) C’étaient là mes seuls amis (p. . les sensations éprouvées .14) .10) « Pendant ce temps.Dégager la fonction de la boîte à merveilles. de cette (p. Supports : La boîte à merveille.des boules de verre(p. 10) « J’attends d’être un homme.142) solitude. » « pour mon père j’étais un objet de fierté si le vendredi je copiais ses gestes pour faire la prière rituelle : pour les voisins j’étais un enfant modèle si … sur la terrasse.Identifier les passages qui parlent de la boîte à merveilles . les bijoux. Questions à donner à l’avance : .13) Toucher Je sentais toute mon impuissance à en jouir . Contrainte : ..13) Une mystérieuse beauté intraduisible (p.. 4. ses caractérisations.cette solitude vaste. je porterai de belles. » (p 9) « Je désirais faire un pacte avec les puissances invisibles » (p. je poursuivais et reconstruisais ma vie avec ses multiples aventures… (p.13) Contempler Caresser Cette étrange chose invisible. entre les franges de mes cils.Le rôle de la boîte à merveilles Objectifs : .Relever la forme.Identifier les passages qui parlent de la boîte à merveilles .136) Les moyens d’échapper à ses sentiments :  Le rêve : - - « J’avais un penchant pour le rêve. 13) .Dégagez les passages qui appartiennent aux souvenirs encore présents. il rentre le cœur gros et les yeux rougis. » Page 7 « Je songe à ma solitude et j’en sens tout le poids.74) Absorba mon attention Admire l’effet (74) Des trésors cachés Mon royaume Des merveilles (185) La boîte fut emportée dans des palais d’émeraudes (p.13) Mes richesses (p. ……….13) Mes trésors(p. j’eus la sensation du vide absolu. .Dégagez le regard du narrateur sur son autobiographie ( cf.Exposé d’élèves . ….13) . » Page 19 « le mardi. La boîte à merveilles lui permet d’échapper au réel et de se sentir moins seul. me laisse dans la bouche un goût d’amertume. Ma solitude ne date pas d’hier.55) Le pouvoir d’enivrer (p.13) Une âme et une vertu de talisman (p. Contrainte : .Identifier le but de son autobiographie.anneaux de cuivre(p. de cette solitude où le son meurt sans écho.Relevez les passages au présent dans l’œuvre.34 / 74) Parler Serrer avec tendresse Je pleurais presque (p. ..Comprendre le regard du narrateur sur son passé . ceux qui sont une réflexion ou un commentaire .13) Une richesse insoupçonnable(p. Je me souviens de cette solitude vaste comme les immenses étendues des planètes mortes. CORRIGE : Les souvenirs encore présents : Page 7 « Je vois au fond d’une impasse que le soleil ne visite jamais. » Page 136 « Pour la première fois.Identifier les passages qui sont au présent dans l’œuvre . un petit garçon de six ans. le dernier chapitre : « Installé sur les genoux de mon père.13) des clous à tête dorée (p.D’après vous. . Objectifs : . . . où les . je n’ai pas encore oublié ces instants. Supports : La boîte à merveille. Tous les mardis sont pour moi couleur de cendre. je lui racontais les événements … j’en inventais au besoin.Bilan. » . . jour néfaste pour les élèves du Msid.74) pleinement (p. . balançant au bout de son petit bras.Dégager ceux qui appartiennent au souvenirs.32) .Prise de notes . quel est l’enjeu de son autobiographie ? Démarche : . . un piège en fil de cuivre.Un gros cabochon (p.Dégagez le caractère du narrateur. 5.13) .Des boutons sans décor (p.13) . Non.Travail à donner au début de l’année à un groupe d’élèves. ceux qui sont une réflexion et ceux qui sont des commentaires. 71) J’avais des amis.Une chaînette(p.des boutons décorés(p. Ils sauraient partager ma joie Je pouvais m’évader de ce monde de contrainte … et me réfugier dans mon royaume. Le soir.Un minuscule cadenas sans clé(p.Le regard du narrateur sur son passé. Questions à donner à l’avance : . Ahmed Sefrioui. ombres se prolongent dans des profondeurs d’angoisse et de mort. Et le cœur qui saigne ! Source intarissable de peine, torrent surchauffé par les feux de mes chagrins et de mes douleurs. » Page 141 « Je me souviens encore des heures affreuses passées à l’attendre. » Page 180 « Mes joues s’enflamment au souvenir de la caresse de ta main. » Les réflexions : Page 128 « Il n’est pas du tout naturel qu’un homme ait un cœur de pierre. Un jour je serai un homme, je n’aurai pas un cœur de pierre. » Les commentaires : Page 96 « Nous ne nous servions plus de bougies. C’était bon pour les gens pauvres, sans argent, ceux qui ne peuvent pas se payer une belle lampe munie d’une glace pour refléter la lumière, bon aussi pour les personnes arriérées qui craignent les explosions, la fumée et la mauvaise odeur, autant d’inconvénients qui n’existent que dans leur imagination. » A travers ces passages, on peut remarquer que : - ses souvenirs restent gravés dans sa mémoire et qu’il les vit encore au moment où il les raconte : souvenir de la souffrance du Msid, de la souffrance quand sa mère le quittait, de la solitude. Ce qui montre son extrême sensibilité. - Il réfléchit sur ce qu’est un homme et sur sa conception personnelle : la bonté de l’homme. - Il commente la mentalité des gens qui ont, en général beaucoup de mal à s’adapter au progrès. On peut réfléchir à son projet autobiographique à travers la page 184 : « Installé sur les genoux de mon père, je lui racontais les événements … à ma façon, sans ordre, sans cette obéissance aveugle à la stricte vérité des faits qui rend les récits des grandes personnes dépourvus de saveur et de poésie. Je sautais d’une scène à une autre, je déformais les détails, j’en inventais au besoin. » - On retrouve dans son autobiographie le manque de chronologie et de fil conducteur. Ce sont des souvenirs mis côte à côte. Il est difficile de savoir si Sefrioui a conservé la véracité des faits. De toute manière la distance qui sépare le moment de l’écriture à celui des faits entraîne forcément des déformations. En conclusion, on peut dire que Sefrioui semble avoir rédigé cet ouvrage pour se justifier du sentiment de solitude qu’il continue à éprouver même à l’âge adulte et pour témoigner de son époque. SEANCE 16 : travail encadré et activité orale : Exposés des lectures cursives sur des récits autobiographiques et débat sur les enjeux de l’autobiographie. Objectifs : - Etudier divers récits autobiographiques ; - Identifier les indices de chaque genre ; - Effectuer des fiches ; - Rendre compte du travail effectué hors classe ; - Prendre des notes ; - Effectuer un bilan. Supports : - Exposés d’élèves sur les textes étudiés. Contrainte : - Donner le travail à l’avance à 4 groupes d’élèves. Démarche : - Exposés d’élèves ; - Elaboration d’une fiche bilan ; - Prise de notes. Support n°1 : Un livre de bonne foi C’est ici un livre de bonne foi, lecteur. Il t’avertit dès l’entrée, que je ne m’y suis proposé aucune autre fin (1) que domestique (2) et privée. Je n’y ai eu nulle considération de ton service, ni de ma gloire. Mes forces ne sont pas capables d’un tel dessein (3). Je l’ai voué à la commodité particulière de mes parents et amis, afin que, lorsqu’ils m’auront perdu (ce qu’ils vont faire bientôt), ils y puissent retrouver certains traits de mes conditions (4) et humeurs, et que par ce moyen ils nourrissent plus entière et plus vive la connaissance qu’ils ont eue de moi. Si c’eût été pour rechercher la faveur du monde, je me serais mieux paré (5) et me présenterais avec une démarche étudiée. Je veux qu’on m’y voie dans ma façon simple, naturelle et ordinaire, sans recherche ni artifice : car c’est moi que je peins. Michel Eyquem de Montaigne, Essais (1580 – 1588) (1) (2) (3) (4) (5) but, projet. Qui concerne la maison la famille. Intention. Etats passagers. Arrangé, mis en valeur. Questions : 1234- Quel est le pronom personnel dominant dans le texte ? A qui s’adresse l’auteur ? Quel est le système de temps utilisé ? Relevez les passages où Montaigne affirme à plusieurs reprises, ne pas avoir voulu se mettre en valeur ni déplaire au lecteur. 5- Pour quelles raisons, selon vous, Montaigne écrit-il son autobiographie ? Relevez la phrase qui présente le projet de l’auteur. 6- Complétez votre étude du document par une recherche sur l’auteur et sur son œuvre : « les Essais. ». Support n°2 Les Confessions Je forme une entreprise (1) qui n’eut jamais d’exemple et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; cet homme ce sera moi. Moi seul. Je sens mon cœur et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j’ai vus ; j’ose croire n’être fait comme aucun de ceux qui existent. Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre. Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m’a jeté, c’est ce dont on ne peut juger qu’après m’avoir lu. Que la trompette du jugement dernier (2) sonne quand elle voudra ; je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : voilà ce que j’ai fait, ce que j’ai pensé, ce que je fus. J’ai dit le bien et le mal avec la même franchise. Je n’ai rien tu de mauvais, rien ajouté de bon, et s’il m’est arrivé d’employer quelque ornement indifférent, ce n’a jamais été que pour remplir un vide occasionné par mon défaut de mémoire ; j’ai pu supposer vrai ce que je savais avoir pu l’être, jamais ce que je savais être faux. Je me suis montré tel que je fus, méprisable et vil (3) quand je l’ai été, bon, généreux, sublime, quand je l’ai été : j’ai dévoilé mon intérieur tel que tu l’as vu toi-même. Etre éternel (4), rassemble autour de moi l’innombrable foule de mes semblables, qu’ils écoutent mes confessions, qu’ils gémissent de mes indignités, qu’ils rougissent de mes misères. Que chacun d’eux découvre à son tour son cœur aux pieds de son trône avec la même sincérité ; et puis qu’un seul te dise s’il l’ose : je fus meilleur que cet homme-là. Je suis né à Genève en 1712, d’Isaac Rousseau, Citoyen, et de Suzanne Bernard, Citoyenne. Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, première partie, Livre I (1782) (1) un projet. (2) Jugement que Dieu prononcera à la fin du monde selon la religion chrétienne. (3) Lâche. (4) Dieu. Questions : 1- En quoi cet extrait appartient-il au genre autobiographique ? Pour répondre appuyez-vous sur des indices précis (date, pronom utilisé, titre de l’ouvrage). 2- Quels sont les destinataires de ces confessions ? Appuyez-vous sur le premier paragraphe et la fin du texte. 3- Dans l’ensemble de l’extrait : a- identifiez le système temps utilisé. Renvoie-t-il au moment de l’écriture ou au moment du souvenir ? b- Identifiez le niveau de langue. 4- A quelle ligne précise le récit autobiographique proprement dit commence-t-il ? Justifiez votre réponse. 5- Montrez que Rousseau considère son œuvre comme unique. Pour répondre, appuyez-vous sur un relevé d’expressions précises. En quoi cette œuvre est-elle unique ? 6- Montrez, en citant le texte, que Rousseau se présente comme différent des autres. Combien de fois utilise-t-il la 1 ère personne du singulier ? 7- Relevez dans l’ensemble de l’extrait un passage dans lequel Rousseau s’engage à être sincère. Quelles raisons invoque-t-il pour expliquer les éventuelles inexactitudes ? 8- a- Quelle image Rousseau cherche-t-il à donner de lui-même ? Appuyez-vous sur le texte et sur le niveau de langage. b- En quoi cette image peut-elle être contradictoire avec la sincérité qu’il affiche ? c- Pour quelle raison, selon vous, prend-il Dieu à témoin ? d- Relevez les modes employés à la fin de l’avant dernier paragraphe et dites quelle est leur valeur ? Que révèlent-ils de l’état d’esprit de Rousseau ? 9- Quel est le sens religieux du mot « confession » ? Quel est l’autre sens ? Aidez-vous d’un dictionnaire pour répondre. 10- En quoi Rousseau joue-t-il sur les deux sens du mot ? Quelles valeurs morales met-il en jeu ? 11- Pour quelles raisons, selon vous, Rousseau a-t-il écrit son autobiographie ? Support n°3 : Mémoires de guerre Ensemble des colonies françaises en 1940.Quel est le système temps utilisé pour rapporter les événements ? 3. A quarante-neuf ans. N’y eût-il que la plus faible chance. Questions : 1. La première chose à faire était de hisser les couleurs (1). »  « Je veux qu’on m’y voie dans ma façon simple. Charles de Gaulle (1890-1970).B. dans son château pour étudier. » 6. j’avais le devoir de vérifier qu’aucune autorité plus qualifiée que la mienne ne voudrait s’offrir à remettre la France et l’Empire (5) dans la lutte. Dès l’après–midi du 17 juin. Elu maire de Bordeaux en 1581 pendant les guerres de religion. Le lendemain. Or.Quel événement historique de Gaulle rapporte-t-il ici ? A quoi fait référence l’expression : « le texte que l’on connaît » ? 5. le 17 dans l’après-midi. les négociations que j’avais commencées la veille au sujet du matériel en provenance des Etats-Unis. La radio s’offrait pour cela. il succéda à son père comme conseiller au parlement de Bordeaux.Montaigne fait le projet de se peindre lui-même : « Je suis moi-même la matière de mon livre » et il se pose la question : « Qui suis-je ? » dans l’intention de mieux se connaître. Naufragé de la désolation sur les rivages de l’Angleterre. Pouvoir exécutif de la France non occupée par opposition au gouvernement de Vichy.C (3) à ma disposition. le général de Gaulle retrace les événements de la Seconde Guerre mondiale et le rôle qu’il y a joué. Chef du gouvernement sous l’Occupation. Il n’en sortit que pour faire deux voyages en Bavière et en Italie (1580-1581) à propos desquels il rédigea un «Journal de voyage » publié en 1774. je télégraphiai à Bordeaux pour m’offrir à poursuivre dans la capitale anglaise. des prisonniers allemands et des transports vers l’Afrique. Il s’adresse au lecteur. j’entrais dans l’aventure.Biographie de l’auteur : Michel Eyquem de Montaigne (1533 – 1592) est un écrivain français. C’est le système du discours (présent / futur / P. dans la soirée même. dès mon arrivée à Londres. La phrase qui présente le projet de l’auteur est : « c’est moi que je peins. ne pas avoir voulu se mettre en valeur ni déplaire au lecteur sont :  « je ne m’y suis proposé aucune autre fin que domestique et privée. que le gouvernement de Bordeaux (6) choisirait finalement la guerre. Radio anglaise. je sentais en moi-même se terminer une vie. je lus au micro le texte que l’on connaît. Nous convînmes que je l’utiliserais lorsque le gouvernement Pétain (4) aurait demandé l’armistice. sans recherche ni artifice : car c’est moi que je peins.Winston Churchill (2). tout en faisant mes premiers pas dans cette carrière sans précédent. il fallait la ménager. A mesure que s’envolaient les mots irrévocables.C + conditionnel) Les passages où Montaigne affirme à plusieurs reprises. j’exposai mes intentions à M.Quel est le sens du mot mémoire lorsqu’il est au féminin et lorsqu’il est au masculin ? Qu’appelle-t-on « des mémoires » ? CORRIGE Support n°1 1234- C’est le pronom personnel « je ».Quelle image de Gaulle donne-t-il de lui même ? Pour quelle raison a-t-il écrit ses « Mémoires de guerre » ? 8. naturelle et ordinaire.En quoi l ‘événement qu’il rapporte est-il marquant ? Quel rôle de Gaulle a-t-il joué ? 6. Mémoires de guerre(1954) (1) (2) (3) (4) (5) (6) faire connaître ses intentions. qu’aurais-je pu faire sans son concours ? Il me le donna tout de suite et mit.Quel âge avait le général de Gaulle au moment de la publication de son ouvrage ? Quel âge avait-il au moment des événements qu’il rapporte ? 4. la B. »  « Si c’eût été pour rechercher la faveur du monde. il réussit à maintenir la ville .De Gaulle rapporte-t-il des souvenirs de sa vie intime ? 7. C’est pour cela que.Dans ses mémoires de guerre. La réponse fut une dépêche me sommant de rentrer sans délai. on pouvait imaginer quoique contre toute vraisemblance. je me serais mieux paré et me présenterais avec une démarche étudiée. Pourtant. » 5. on apprit qu’il l’avait fait. comme un homme que le destin jetait hors de toutes les séries. à 38 ans. celle que j’avais menée dans le cadre d’une France solide et d’une indivisible armée. à 18 heures. Après une éducation très complète. Premier ministre britannique à l’époque. puis se retira.Quelle est la personne grammaticale utilisée pour parler de soi ? 2. Tant que l’armistice ne serait pas en vigueur. pour commencer. J’ai dit le bien et le mal avec la même franchise.S / imparfait. » . déclaration d’une faute. « Les Essais ». Citoyenne.Le récit autobiographique proprement dit commence dans les eux dernières lignes : « Je suis né à Genève en 1712. et puis qu’un seul te dise s’il l’ose : je fus meilleur que cet homme-là. Le niveau de langue est soutenu. Je n’ai rien tu de mauvais. divisée en 3 livres. 2. 6. 11. 4. Rédiger ses mémoires. 8. Thèse sur un sujet de lettres ou de sciences destiné à être présenté à un examen devant un jury. Autres sens : aveu. prière).Les temps du récit : P.Rousseau veut se montrer comme un être exceptionnel.Cet événement marque le refus de la défaite acceptée par le gouvernement de Vichy.Il prend Dieu à témoin pour donner à son aveu un caractère de sincérité. d’Isaac Rousseau. Par ce titre. Montaigne indique qu’il a tenté de se décrire. TABLEAU RECAPITULATIF . 9. « je suis autre ». c’est à la fois une œuvre autobiographique et philosophique. 5. Un mémoire : bref écrit exposant une affaire. 8La mémoire : fonction par laquelle l’esprit enregistre et se rappelle une connaissance antérieurement acquise. En 1585. qui ont condamné certains de ses écrits et lui ont reproché d’avoir abandonné ses enfants.Le passage dans lequel Rousseau s’engage à être sincère est : « Je dirai hautement : voilà ce que j’ai fait. il retourna dans ses terres pour écrire l’œuvre qui occupa sa vie.Il fait référence à « l’appel du 18 juin 1940 » qui est un appel à la résistance. 4.la dernière phrase du texte. dont Voltaire. Il utilise la 1ère personne du singulier environ 27 fois. il renvoie au moment de l’écriture (excepté le dernier paragraphe qui appartient au récit.a. Il avait 49 ans au moment des événements qu’il rapporte.l’emploi de « je» . 9.Cette image est en contradictoire avec la sincérité qu’il affiche car il n’est certainement pas aussi exceptionnel qu’il le prétend. 8.Les indices montrant que ce texte appartient au genre autobiographique sont : 7. se caractérise par de nombreuses digressions et un laisser-aller élégant.Les expressions montrant que Rousseau se présente comme différent des autres sont : « Je ne suis fait comme aucun de ceux que j’ai vus » . de Gaulle ne rapporte pas de souvenirs de sa vie intime .Les modes employés à la fin de l’avant dernier paragraphe sont l’impératif et le subjonctif qui ont une valeur optative (souhait. De Gaulle va organiser la résistance française à partir de Londres. 7. 7.hors des troubles. d. Support n°3 :    1. unique : « Que chacun d’eux découvre à son tour son cœur aux pieds de son trône avec la même sincérité .C/ futur. Support n°2 : 1. ce que je fus. rien ajouté de bon » Les éventuelles inexactitudes seront dues à des défauts de mémoire. Le système de temps utilisé est le présent/ P. un fait ou un état de conscience passés . 6.Rousseau commence la rédaction des « Confessions » en 1765 pour répondre aux attaques de ses contemporains. Citoyen.Rousseau joue sur les mots en invoquant Dieu. b. Les Essais montrent la grande érudition de l’auteur et sa connaissance de la nature humaine. L’œuvre.Le sens religieux du mot « confession » : aveu de ses péchés à un prêtre en vue de recevoir l’absolution c’est-à. b.Le général de Gaulle avait 64 ans au moment de la publication de son ouvrage.Rousseau considère son œuvre comme unique car il dit : « n’eut jamais d’exemple » et « point d’imitateur » c’est-àdire que son œuvre n’ a pas eu d’exemple et n’aura pas d’imitateur.Dans l’ensemble de l’extrait : a. c.Non. : « mes semblables » et « être éternel ». siège de cette fonction.De Gaulle donne l’image d’un militant qui refuse la défaite. 3. et de Suzanne Bernard. 10. sans être certain de son succès. 3.dire la résolution ferme de ne plus commettre de fautes. « j’ose croire n’être fait comme aucun de ceux qui existent. Rousseau tente de se justifier en faisant état de son enfance difficile et en montrant au lecteur quelle est sa véritable personnalité. une requête.La 1ère personne du singulier. » 5. ce que j’ai pensé. pour justifier son action. Il a écrit ses « Mémoires de guerre » pour témoigner de son action dans cette période historique. pour se mettre en valeur.Les destinataires de ces confessions sont ses contemporains et Dieu. Des mémoires : relation écrite des événements auxquels une personne a pris part au cours de sa vie.le titre « Confessions » . Faculté de se souvenir. 2. Adresse directe à un lecteur : Oui Système de temps utilisé : Discours Idices de datation : Thème : Enjeux : Non Confessions Je Oui Oui Mémoires Je Non Discours / récit Récit Se dépeindre Avouer ses fautes Témoigner Journal intime Je Non Discours / récit Oui Analyse du moi Analyse du moi Evénements historiques Evénements historiques Récit autobiographique (Séfrioui) Je Non Discours / récit Oui Essais Pronom personnel utilisé : Je Oui Souvenirs d’enfance Témoigner et exprimer ses sentiments Se justifier / témoigner et exprimer ses sentiments BILAN : Invariants : . . Le journal est souvent rédigé au présent et au passé composé. Le diariste pratique volontiers l’analyse de soi et ses rapports avec les autres. les mémoires ne se centrent parfois que sur une période particulière de la vie de l’auteur où son histoire rencontre l’Histoire. . le rôle historique qu’ils ont joué.Alternance récit / discours . Celui qui écrit son journal intime (diariste) note au jour le jour les événements qu’il vient de vivre. mais parfois le passé plus lointain est évoqué et réinterprété. les sentiments et les émotions qu’il ressent.Enjeux en fonction du genre. mêlant au récit de leur destin la chronique d’une époque et la peinture d’une société.Récits à la 1ère personne : « je » . Les mémorialistes peuvent évoquer leur vie intime. . mais racontent le plus souvent leur vie publique. Contrairement à l’autobiographie.Présence d’indices temporels. Spécificités : -Thèmes . Un écrivain peut aussi confier à son journal ses réflexions sur la création littéraire et sur sa vie. peu de temps après les événements. . qui couvre généralement l’ensemble d’une vie. les réflexions qu’il élabore. comme Chateaubriand dans ses mémoires d’outre-tombe. RETENONS :     Les mémoires sont des récits autobiographiques écrits par ceux qui ont été des témoins privilégiés ou des acteurs de l’histoire. les figures de style et les images créées et dites en quoi ces deux extraits de La boîte à merveille peuvent être qualifiés de poétiques. . les métaphores : « S’épanouissent alors des champs de coquelicots. chapitres VIII .La boîte à merveille . répandent leur parfum les violettes et les iris. Ahmed Sefrioui. .Identifier la forme du poème . « en une matière plus fragile ». nous pouvons constater à quel point ce passage est poétique. S’épanouissent alors des champs de coquelicots. « se posent » comme des papillons et « s’épanouissent » comme des fleurs. l’image et le rythme. Supports : . les constructions de phrases et leurs effets. les bijoux « naissent » . les constructions sont symétriques et mettent en relief les verbes ce qui donne un rythme : « naissaient aussi gratuitement … d’autres bijoux. « la chair délicate des princesses de légende ». éclatent les boutons d’or et les soucis.SEANCE 17 : Lecture analytique : la poésie lyrique. d’autres bijoux. les personnages et les matières choisis sont exceptionnels : « ornements magiques ». » « S’épanouissent alors des champs de coquelicots. éclatent les boutons d’or et les soucis.Comprendre les thèmes du poème .cours dialogué . . La poésie étant l’art du langage visant à suggérer quelque chose par l’harmonie. . - Les images : . - Les constructions : . - Le lexique : . Démarche : .Femme noire de Léopol Sédar Senghor. les verbes métaphoriques : « naissaient ». » « répandent leur parfum les violettes et les iris. « se poser ». Lisez le passage suivant : « Ces ornements magiques naissaient gratuitement par le pouvoir de l’amour.Identifier les indices d’une poésie lyrique. répandent leur parfum les violettes et les iris ». » - Les figures de style : . Objectifs : . » « éclatent les boutons d’or et les soucis.prise de notes par les élèves. » - Observez le lexique employé. . Sous le pas de ces mêmes princesses naissaient aussi gratuitement mais en une matière plus fragile. Ils venaient se poser sur les cheveux et sur la chair délicate des princesses de légende. . Démarche La forme du poème. femme noire Vêtue de ta couleur qui est vie. Démarche : Quels sont les axes de lecture ? . 2. Avant que le Destin jaloux ne te réduise en cendres pour nourrir les racines de la vie. . 1945. les perles sont étoiles sur la nuit de ta peau Délices des jeux de l’esprit. ce sont des vers libres.la forme du poème . femme obscure Huile que ne ride nul souffle.Les sentiments du poète vis-à-vis de la femme . femme obscure Fruit mûr à la chair ferme. s’éclaire mon angoisse aux soleils prochains de tes yeux. forme que je fixe dans l’Eternel. du haut d’un haut col calciné Et ta beauté me foudroie en plein cœur. . Quelle est la caractéristique de ce genre de vers ? Au 19ème siècle. femme noire Je chante ta beauté qui passe. je te découvre Terre promise. la dernière strophe. comme l’éclair d’un aigle. bouche qui fait lyrique ma bouche Savane aux horizons purs. Quel est l’effet produit par le rythme de ces vers ? Il donne un effet rythmé. aux flancs des princes du Mali Gazelle aux attaches célestes. sombres extases du vin noir. le refus des contraintes formelles conduit à la création du vers libre caractérisé par l’absence de longueur fixe. sorte de conclusion lyrique ne contient que 3 vers.Les caractéristiques de la poésie lyrique. femme noire ou femme obscure ». savane qui frémit aux caresses ferventes du vent l’Est Tam-tam sculpté. tam-tam tendu qui gronde sous les doigts du Vainqueur Ta voix grave de contralto est le chant spirituel de l’Aimée. de ta forme qui est beauté ! J’ai grandi à ton ombre . . les reflets de l’or rouge sur ta peau qui se moire A l’ombre de ta chevelure. Femme nue. - Ce poème est-il constitué de vers réguliers ? Non. Femme nue.FEMME NOIRE Femme nue. Chants d’ombre. de rythme régulier et de rimes. De quelle manière chaque strophe est-elle introduite ? Elle est introduite par la répétition de l’expression : « Femme nue. Femme nue. huile calme aux flancs de l’athlète. Comment l’ensemble de ces strophes s’organisent-elles ? Chaque strophe est composée de 5 vers de différentes longueur. Léopol Sédar Senghor. la douceur de tes mains bandait mes yeux.Les sentiments du poète vis-à-vis de la femme. . Et voilà qu’au cœur de l’Eté et de Midi. L’irrégularité de ces vers est compensé par une adaptation de la longueur à la syntaxe et au sens.Les sentiments du poète pour son pays . le lexique de l’affectivité (termes exprimant des sentiments et des émotions) . . La pureté . Ta voix grave de contralto . plaintes…) . » Synthèse : . la douceur de tes mains bandait mes yeux.Les marques de la subjectivité sont nombreuses . « je chante ta beauté » . « savane aux horizons purs. « Avant que le Destin jaloux ne te réduise en cendres pour nourrir les racines de la vie.. Mali.La tonalité est élégiaque et nostalgique.les interjections et les rythmes (cris d’admiration. Quelles sont les qualités de la femme dont le poète fait l’éloge de manière directe ou par le biais des images utilisées ? la beauté . Bouche lyrique . Quelles sont les figures de style les plus fréquemment employées ? Les métaphores. les expressions soulignées et la répétition de l’expression « beauté ».Les sentiments du poète pour son pays. Le poète parle-t-il d’une femme en particulier ? Non.Le poète s’exprime à la 1ère personne . savane.…. » .vous le rapprochement entre la femme et la terre ? . Gazelle aux attaches célestes . tam-tam. Le poète ressent de l’admiration : « de ta forme qui est ta beauté » . Il ressent aussi de l’affection : «J’ai grandi à ton ombre . - Relevez les noms propres et les noms communs qui font référence à la terre natale du poète. Quels sont les sentiments du poète vis-à-vis de cette femme ? Justifiez vos réponses par les expressions du texte. «Je te découvre Terre promise » . » . Comment le poète s’implique-t-il ? Par l’emploi de « je » et de la première personne du singulier. . Que symbolisent ces femmes ? Elles symbolisent l’amour que le poète porte à son pays. . huile calme aux flancs de l’athlète. L’aigle. La chair ferme . comme l’éclair d’un aigle. savane qui frémit aux caresses ferventes du vent d’est » . une poésie lyrique ? . La nuit de ta peau . Cf. aux flancs des princes du Mali » . il parle de toutes les femmes. Relevez les champs lexicaux qui montrent son amour pour son pays. « Et ta beauté me foudroie en plein cœur. Montrez que le thème de la femme est fréquemment associé à des indications géographiques ou des paysages. « ta beauté me foudroie en plein cœur » . RETENONS : Une poésie lyrique se reconnaît à plusieurs indices : . « Huile que ne ride nul souffle. Dites quelles sont les expressions qui font l’éloge de cette femme.Comment expliquez. . vent d’Est. La douceur de tes mains . ……… 3. Aux soleils prochains de tes yeux. La douceur . gazelle. Un haut col calciné .l’importance du « je » qui favorise l’analyse du « moi ». Relevez les expressions qui font référence au corps de la femme. .- Quel sont les deux thèmes dominant du poème ? La femme et le pays. . L’ombre de ta chevelure .Qu’est-ce qui fait de cette poésie.Accepter toutes les réponses possibles. Les reflets de l’or rouge sur ta peau qui se moire . Flancs d’athlète . sonnet. aspiration à un idéal…. la nature.- les figures de style (comparaisons. C’est le XIX° siècle qui marquera la grande éclosion de la poésie dans tous ses genres : lyrique avec Marcelline Desbordes-Valmore. ses sentiments. ses émotions ses espoirs et ses regrets. métaphores et allégories) . Victor Hugo avec « Les Contemplation ». Baudelaire avec « Les fleurs du mal ». Verlaine. Les trouvères chantent les exploits des combattants célèbres en s’accompagnant de la vielle. Le XX° siècle est l’héritier de toutes les formes poétiques des siècles antérieurs. Au Moyen Age. la recherche du bonheur… Repères littéraires Antiquité Moyen Age XVI° siècle XIX° siècle XX° siècle A l’origine. toute poésie alliait parole rythmée et musique : elle était donc lyrique. Au XVI° siècle se développe avec Ronsard et du Bellay une poésie où le poète exprime ses sentiments personnels : amour. la vie. douleur de la perte d’un être aimé. le poète exprime des sentiments et des émotions qu’il partage avec tous les hommes : bonheur et souffrance de l’amour. Même lorsqu’ils ont recours aux formes classiques (odes. les poètes comme Apollinaire assouplissent les règles de versification. les thèmes touchent la sensibilité. chanson. Avec le mouvement surréaliste (Eluard. au jaillissement d’images et de métaphores. Au XII° siècle. Lamartine. Poésie lyrique désigne une poésie où le poète épanche son « moi » . Musset. la mémoire. sentiment de la fuite du temps… C’est à ce genre de poésie que l’on va désormais réserver le terme de lyrique. Vigny. angoisse devant la fuite du temps. Rimbaud. l’amour. la poésie se fait chanson d’amour courtois et les troubadours chantent l’amour de leur dame. Dans ces poésies. . Aragon). abandonnent la ponctuation. Ainsi en est-il de l’épopée qui chante les héros. nostalgie. la tradition épique se poursuit dans une société où les guerriers continuent à être la classe prépondérante. au sens étymologique du terme qui signifie : « poésie jouée avec accompagnement d’une lyre ». la priorité va à la langue poétique. .Prise de notes. hélas ! Il reste impuissant A toucher d’un trait la cible lointaine.effectuer une fiche bilan. toi Par feux d’exil maintenant écarté. Maîtriser les techniques poétiques. Rends-moi ces arbres éclatés Et leur parfum d’un éternel là-bas ! Liqueur de miel à ses lèvres cueillie Puisée aux fraîcheurs d’un cristal de neige ! Pitié pour moi. Démarche : . . . . rivé à la plaine. que la passion assiège ! Je suis la proie de tourments infinis. . Support N° 1 : Sur les marges O jardin clos de nos rencontres.Elaboration d’une fiche bilan . Comment suivrait-il.SEANCE 18 : travail encadré et activité orale : exposés des lectures cursives sur des poésies lyriques Objectifs : .Lire ces poésies de manière expressive .Faire le compte rendu du travail effectué hors classe .Effectuer une fiche .Etudier des poésies lyriques .prendre des notes .Exposés d’élèves . Supports : exposés d’élèves sur les différentes poésies étudiées en groupes. Contrainte : Donner le travail à l’avance à 5 groupes d’élèves. Pré-requis : - Maîtriser les formes poétiques : Maîtriser les types de vers . L’archer tire. . . . gazelle au matin bondissant ? Ibn Hamdis (Du désert d’Arabie aux jardins d’Espagne) Biographie succincte de Ibn Hamdis Ibn Badis est né en Sicile en 1055. 3. De combien de strophes se compose le poème ? 2. elle ne fait pas mystère de ce qui la mobilise : le continent inexploré de l’amour. Y a-t-il un destinataire explicite ? Comment est-il présenté ? 6. Quel est le pronom employé ? 5. il partit chercher fortune au Maghreb et en Espagne. Dans son premier recueil publié récemment. 8. 9. Sa poésie est souvent conventionnelle. la dignité à conquérir pour la femme. De combien de vers se compose chaque strophe ? Comment appelle-t-on ce poème ? 3. Relevez toutes les expressions qui évoquent les moments passés avec la personne aimée. 2. Quelle est la forme des rimes ? 4. cristal de neige » et dites ce qu’elles évoquent. la guerre larvée ou déclarée des sexes. Quel sentiment exprime le poète dans la dernière strophe ? Support N° 2 : Femme Réaliste J’avais dix-sept ans La terre était grosse D’épis Et les fleurs d’oranger Avaient éclos Dans mon jardin A dix-sept ans J’ai redessiné le monde Avec le bleu de la mer A vingt ans J’ai su Que la violence des torrents Vient à bout des fleurs Et des épis J’ai fait mienne La sagesse de l’argile Je suis devenue une femme Aux rêves réalistes J’avais trente ans Au jour de la fête de l’amour Un poème A commencé à sentir la trahison Une rose s’est fanée J’en fus attristée J’ai rafistolé l’amour bâtard Qui me collait à la peau Et sur le blanc De la poitrine J’ai inauguré l’alphabet de la haine A quarante ans Mon cœur n’a pas supporté Une autre gorgée de haine Il en est mort Aïcha Bassry Biographie succincte de Aïcha Bassry Née à Settat en 1960. QUESTIONS : 1. Ages : 17 ans 20 ans 30 ans Evénements : Connotations : . Ce poème est-il constitué de vers réguliers ? Quelle est la caractéristique de ce genre de vers ? Quel est le pronom employé ? Quel est l’indicateur qui ponctue le poème ? A quoi correspond-il ? Faites correspondre chaque étape aux événements décrits et formulez leurs connotations. QUESTIONS : 1. 4. 5. 7. Aujourd’hui professeur d’arabe à Casablanca. Identifiez les figures de style suivantes : « liqueur de miel.L’astre. Quelles expressions montrent le regret du poète de la personne aimée ? 10. Mais elle agit à la manière d’une battante subtile. Relevez l’expression montrant que la personne aimée est partie. (8) Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin. Plus mon petit Liré (9) que le mont Palatin.40 ans 6. QUESTIONS : 1. 9. Joachim du Bellay (Regrets) (1) un grand et héroïque voyage. (6) L’enclos. Quelles sont les figures de style les plus fréquentes ? 7. 6. 11. 5. 8. lesquels préfère-t-il ? Pourquoi ? A quels autres lieux oppose-t-il les lieux de son pays ? Relevez puis comparez les oppositions entre Rome et son pays natal. plein d’usage (4) et raison. 7. Que ressent Du Bellay pour ces lieux ? Parmi les espaces évoqués dans les 2 tercets. Et puis est retourné. Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine. 4. (10)De l’Anjou. (7) Un royaume. Et plus que l’air marin la douceur angevine (10). (4) Expérience. Comment a évolué le sentiment du poète du début à la fin du poème ? Support N° 3 : Heureux qui comme Ulysse…. 3. Ou comme cestui-là (2)qui conquit la toison (3). Quelles sont les figures de style les plus fréquentes ? Quel sentiment se dégage de ces oppositions ? Chanson d’automne Les sanglots longs Des violons De l’automne Blessent mon cœur . et en quelle saison Reverrai-je le clos (6) de ma pauvre maison. Vivre entre ses parents le reste de son âge (5)! Quand reverrai-je. 12. Heureux qui. Qui m’est une province (7). (5) Vie. 14. 13. (9) Village natal de du Bellay. De combien de strophes se compose le poème ? De combien de vers se compose chaque strophe ? Comment appelle-t-on chacune d’elle ? Quelle est la forme des rimes ? Combien y a-t-il de syllabes dans chaque vers ? Comment appelle-t-on ces vers ? Quelle est la forme de ce poème ? Quel est le pronom employé ? Relevez tous les mots qui renvoient à son village natal et qui concourent à transcrire l’expression du sentiment. hélas ! de mon petit village Fumer la cheminée. Support N° 4 : Faites une petite recherche sur l’auteur. (8) Cela évoque les maisons d’Anjou recouvertes d’ardoise. comme Ulysse a fait un beau (1) voyage. et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux Que des palais romains le front audacieux . 2. 10. (2) Celui-là (3) Il s’agit de Jason. le jardin. Tout suffocant Et blême.D’une langueur Monotone. quand Sonne l’heure. Pareil à la Feuille morte Verlaine . De combien de strophes est composé ce poème ? Par quoi sont séparées les strophes? Combien de pieds ont chaque vers ? A quoi fait penser ce poème ? Qu’évoquent les accents rythmiques ? . delà. Quelle est la forme de ce poème ? Relevez le champ lexical de la souffrance : ses causes. ses symptômes et ses conséquences. De combien de strophes se compose le poème ? De combien de vers se compose chaque strophe ? Quelle est la forme des rimes ? Combien y a-t-il de syllabes dans chaque vers ? Comment appelle-t-on ces vers ? Quel effet produisent les enjambements (le report au début d’un vers d’un ou de plusieurs mots étroitement unis par le sens à ceux du vers précédent. Je me souviens Des jours anciens Et je pleure . Et je m’en vais Au vent mauvais Qui m’emporte Deça.) ? Relevez les assonances du poème (la répétition du même son ou de la voyelle accentuée à la fin de chaque vers) et dites quel est l’effet produit. Quelles sont les figures de style les plus fréquentes ? Quels sont les effets de l’automne sur la sensibilité du poète ? Support N° 5 : LE PONT MIRABEAU Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine L’amour s’en va comme cette eau courante L’amour s’en va Comme la vie est lente Et comme l’Espérance est violente Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l’onde si lasse Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Guillaume Apollinaire QUESTIONS : 123456- Faites une petite recherche sur le poète. Poèmes saturniens QUESTIONS : 1234567891011- Faites une petite recherche sur le poète. que la passion assiège ! Je suis la proie de tourments infinis. de rythme régulier et de rimes. il suivit son oncle à Rome où il resta 4 ans. le poète passe à un sentiment de haine et de désespoir.Non. il décida de s’adonner à la poésie. « Par feux d’exil maintenant écarté ». « Liqueur de miel à ses lèvres cueillie puisée aux fraîcheurs d’un cristal de neige ! » Ce sont des métaphores.Ce sont des métaphores. 4. il mourut en 1560. 3. j’ai inauguré l’alphabet de la haine 40 ans Mon cœur n’a pas supporté une autre gorgée Deuxième sentiment de haine et de haine il en est mort perte du sentiment d’amour. 7. 1. mer 20 ans J’ai su que la violence des torrents vient à Rencontre avec la violence. 6. 4. « Rends-moi ces arbres éclatés et leur parfum d’un éternel là-bas ! Pitié pour moi. 5.C’est l’âge du poète. la même année « Les sonnets de l’Olive ».D’un sentiment d’amour pour la vie. 5Ages : Evénements : Connotations : 17 ans La terre était grosse d’épis et les fleurs La beauté de la nature et de la d’oranger avaient éclos dans mon jardin vie. Un sentiment d’impuissance et de désespoir devant l’incapacité de rejoindre l’être aimée. Quel sentiment traduit le refrain ? CORRIGE Support N° 1 : Sur les marges 1. 2. ce sont des vers libres. bout des fleurs et des épis J’ai fait mienne la sagesse de l’argile Apprentissage de la vie réaliste. Je suis devenue une femme aux rêves réalistes 30 ans Un poème a commencé à sentir la trahison Déception (amour trahi ?) Une rose s’est fanée j’en fus attristée J’ai rafistolé l’amour bâtard qui me collait à la peau et sur le blanc de la poitrine Début d’un sentiment de haine. 9.Biographie succincte de Joachim du Bellay (1522 – 1560) Ayant renoncé à la carrière militaire. De 3 strophes. il signa le programme de la Pléiade en 1556.La première personne du singulier. 2. elles expriment la douceur. les rimes sont embrassées : a/b/b/a La première personne du singulier. De 4 strophes. J’ai redessiné le monde avec le bleu de la Vision optimiste de la vie. 8. Le destinataire est « toi ». Il écrivit. ce poème évoque-t-il ? A quoi est comparé l’eau qui court ? Relevez le champ lexical qui le montre. Support N° 2 : Femme Réaliste 1. 6. plein d’espoir.Ils sont caractérisés par l’absence de longueur fixe. De plus en plus malade. 10 syllabes : c’est un décasyllabe. Tombé gravement malade et atteint de surdité. Support N° 3 : Heureux qui comme Ulysse…. « nos rencontres ». Pourquoi le temps est-il si important pour le poète ? Montrez l’évolution du sentiment à travers les champs lexicaux. 7. la pureté. » 10. 3. « Les sonnets des Regrets » qu’il publia à son retour en 1558 évoquent cette période de nostalgie.789101112- Quel effet produisent les rimes essentiellement féminines ? Quel genre de chanson . Partageant la ferveur humaniste de Ronsard. . 8. 10. c’est un élève intelligent. 4. sa rencontre avec Rimbaud le fait à nouveau tomber dans la débauche. Condamné à deux ans de prison. Ses amis écrivains assurent sa subsistance. En classe. « suffocant ».De 6 vers. le sonnet brille avec éclat comme une forme idéale que les poètes reprennent tour à tour.les 2 premières : a/b/b/a les 2 dernières : c/c/d e/e/d Elles sont embrassées 5. De Du Bellay à Baudelaire. .a / a / b / c / c / b : embrassées.Il ressent de la nostalgie. Les symptômes : « blessent mon cœur ». Il est composé de 14 vers (alexandrins ou décasyllabes).la modalité interrogative et le répétition de la même question : reverrai-je ? ( doute) 9. ce sont des quadrisyllabes. 3. le son « eur » donnent une impression de tristesse.Mon petit village/ la cheminée /ma pauvre maison.La métaphore : « les sanglots longs des violons de l’automne …» La comparaison : « pareil à la feuille morte ». « une langueur monotone ». les 2 dernières de 3 vers : des tercets. 9. . après son baccalauréat il devient employé de bureau de la mairie de Paris. 8.Le son « on ». le lieu où il a ses racines à un terroir prestigieux dans lequel il se sent étranger. En 1871. 4.C’est un sonnet. 11. Ronsard impose l’alternance des rimes féminines ( quand elle est terminée par un e muet) et masculines (dans tous les autres cas). il exprime l’espoir qu’il met dans un bonheur nouveau.Le séjour des aïeux  les palais romains .L’ardoise fine  le marbre dur .4 syllabes.Les causes : « les sanglots des violons de l’automne » » . 14-Du Bellay préfère son village natal . il est consacré « prince des poètes ». Support N° 4 : Chanson d’automne 1.Petit Liré  le mont Palatin 12. De retour à Paris en 1875. il publie en 1874 « Romances sans paroles ». Sa rencontre avec Mathide Mauté.La première personne du singulier. modestes par opposition aux lieux prestigieux de Rome où naquit la civilisation occidentale. En 1896.De 3 strophes. 5. Rappel de la définition d’un sonnet : Le sonnet est la forme poétique la plus codifiée et la plus répandue de la poésie française.12.Mon Loire Le petit Liré (lieux de l’enfance) A Rome. C’est un enfant gâté auquel sa mère sera dévouée toute sa vie. Après la perte de sa cousine. En 1866.Biographie succincte de Verlaine (1844 –1896 ) Verlaine naît en 1844. ce sont des alexandrins 6. « je pleure » . 6.C’est une chanson. il mène une vie exemplaire pendant 4 ans mais retombe vite dans sa vie de débauche et d’alcoolisme. 7. Mais.Loire gaulois  Tibre latin . Alors que Marot propose la disposition des rimes abba / abba/ ccd / eed/. il écrit « Les Fêtes galantes ». Les conséquences : « je m’en vais … » 10.Les lieux de ses racines sont simples. . 7.Ils assouplissent le vers et le rendent plus fluide. 2.l’interjection : hélas ! . de Ronsard à Malarmé.Ce sont les comparaisons. « blême ». de l’amour pour son pays natal.les adjectifs épithètes antéposés : petit village et pauvre maison (valeur affective) . Son travail lui permet de fréquenter les milieux littéraires de Paris et il devient critique littéraire. Les deux poètes partent pour la Belgique où Verlaine tire sur Rimbaud après une dispute. répartis en 2 quatrains et deux tercets. 13. il rédige un article important sur Baudelaire et publie « Les poèmes saturniens ».les 2 premières de 4 vers : des quatrains. lui permet de connaître une période de calme qui met momentanément fin à ses débauches et dans « La bonne chanson ». Au début. 9. 12. en 1913.L’automne provoque sur le poète une immense tristesse et même une certaine angoisse. Quelques-unes de ses poésies sont en même temps des dessins qui suggèrent par une disposition graphique originale le thème qui les inspire. Sa gaieté. il publie des poèmes qui révèlent la délicatesse de son goût et. ni les amours reviennent. l’avant-veille de l’armistice. Il se lie avec de jeunes peintres comme Picasso. Il fait de bonnes études au collège Saint Charles à Monaco En 1899. ce sont des octosyllabes.Les vers des strophes ont 10 pieds ce sont des décasyllabes . N°5 1ère pers. il parle de l’amour : la joie venait après la peine . Les vers du refrain ont 8 pieds. Revenu à Paris.Le poète est résigné.Biographie succincte de Guillaume Apollinaire (1881-1918) : Guillaume Apollinaire. Il participe à tous les mouvements d’avant garde de son époque. oui oui oui oui oui . des éternels regards. Il y a des couplets et un refrain qui revient comme dans une chanson . Là.les accents rythmiques évoquent un air de musique par la césure. en 1918. Puis. elle aussi employée au service de la vicomtesse. il rencontre une jeune femme « Lou » qui le fera beaucoup souffrir. Il sera envoyé sur le front sur sa demande le 17 avril 1916. Il s’engage dans le 1 er conflit mondial en avril 1915. une complainte. 5. N°4 1ère pers.Parce que son amour a été brisé. 3. En 1911. En 1918.A une chanson. « Calligrammes » qui contient de nombreux poèmes nés de la guerre ou de sa passion pour Lou. 2. 11. il fait part de sa déception amoureuse. il s’installe à Paris. région qu’il évoquera dans ses premiers vers. l’amour s’en . Deux ans plus tard. demeure pour souffrir. il est réformé et entre à Paris. un autre recueil.Il est composé de 4 strophes. Guillaume Apollinaire tombe amoureux d’une jeune anglaise. les parents de la jeune fille lui refuse sa main . 6. Mais.Elle sont séparées par un refrain. consacre son talent de poète. Blessé à la tête. Cette déception amoureuse lui inspirera la « Chanson du malaimé ». N°3 1ère pers. de son vrai nom Wilhelm Apollinaris de Kostrowtzki est né à Rome le 28 août 1881. Support N° 5 : LE PONT MIRABEAU 1. N°2 1ère pers. Il est le fils naturel d’une polonaise exilée et d’un officier italien.11.Elle est comparée au temps qui passe. A l’automne 1914. Les jours s’en vont et lui. Mais la maladie interrompt ses recherches esthétiques et il meurt. 8. il devient rédacteur en chef d’une revue et fait parti d’un groupe de poètes. Sous le pont Mirabeau /coule la Seine 6 pieds / 4 pieds Et nos amours / Faut-il qu’il m’en souvienne 4 pieds / 6 pieds La joie venait toujours / après la peine 6 pieds / 4 pieds 7. son rayonnement et sa chaleur humaine lui valent l’amitié de tous. 4. son amertume : l’amour s’en va . le champ lexical qui le montre est : Coule la Seine Les jours s’en vont L’onde si lasse La vie est lente L’eau courante Passent les jours Coule la Seine passent les semaines 10.Elles produisent une harmonie. TABLEAU DE SYNTHESE : A quelle personne est écrit le poème ? Emploie-t-on le lexique de l’affectivité ? N°1 1ère pers. il devient le précepteur d’une vicomtesse franco-allemande qui séjourne en Rhénanie.Une chanson triste. les mains dans les mains . paraît un nouveau recueil. l’automne.  Les spécificités : .L’emploi de la première personne .Quels sont les champs lexicaux dominants ? Le désespoir L’amour / la haine Le pays La souffrance natal / le pays d’ac-cueil Quel est le thème du Sentiment de L’amour du jeune La nostalgie La tristesse liée à poème ? désespoir devant âge s’est transformé du pays.Les thèmes . mise en relief…) Quelle est la tonalité du Passionné Elégiaque (plainte Nostalgi-que Elégiaque poème ? douloureuse) (plainte douloureuse) Quelle est la forme du Un décasyllabe Poésie libre Un sonnet Une chanson poème ? RECAPITULATIF : Poésie lyrique :  Les invariants : .Les formes poétiques. . métaphores) . . la départ de l’être en haine.Le lexique des sentiments . aimé. La déception amoureuse La fuite du temps et l’amour perdu Métaphore Pathétique Une ballade .Les figures de style (comparaisons. . Quels sont les choix Métaphores Métaphores CompaMétaphore d’écriture ? (figures de style raisons Compa-raison employées. Le portrait de Vincent VAN GOGH. . répondez aux questions. on la retrouve sur le costume et dans le fond du tableau.SEANCE 19 : Lecture analytique de l’image. . . ….Quelle place occupe le personnage sur la toile ? .) ? . d’un schéma. .Quelle est la couleur dominante ? Où la trouve-t-on ? Est-ce une couleur chaude ou froide ? . C’est une couleur froide. .prise de notes par les élèves.C’est le vert.Il s’agit d’une peinture.Les impressionnistes.Le visage du peintre. .Quelles parties du corps sont représentées sur ce tableau ? . Observez la peinture puis.Il a été peint en 1889. . .Un plan rapproché.cours dialogué . d’une photographie. Supports : . . .Légèrement de trois-quarts. le vert et le marron.Le bleu. à la fin de sa vie.Par sa forme et sa couleur.Que représente le tableau ? .Dégager les enjeux de l’autoportrait.Autoportrait de la Rochefoucauld.Quelles sont les couleurs utilisées dans ce tableau ? .Quelle partie du tableau est-il mis ainsi en valeur ? . au crayon.Le haut du buste et le visage. à quoi le fond vous fait-il penser ? .S’agit-il d’une peinture.Van Gogh lui-même.Le peintre a-t-il employé une touche de peinture pointilliste ou une touche longue et empâtée comme chez les peintres impressionnistes ? . d’une image de synthèse ? . .A un champ d’herbes. Peinture exécutée en 1889.Dans quelle position ? .Une peinture à l’huile. . Activité 1.Il a utilisé une touche longue et empâtée comme chez les peintres impressionnistes. . Objectifs : .Autoportrait de Vincent VAN GOGH ( 1853-1890). . à la plume. . Démarche : .Comment appelle-t-on ce cadrage ? .A quel mouvement appartient le peintre ? . .Qui l’a peint ? .En quelle année ce tableau a-t-il été peint ? A quelle période de la vie du peintre correspond-il ? . .Analyser des autoportraits . .Un place centrale. .Quelle est la technique utilisée (Une peinture à l’huile. l’autoportrait a le caractère intime d’une confidence.L’angle de prise de vue : . Le peintre cherche-t-il à se montrer à son avantage ? Pas du tout. de la véracité et de la sincérité de l’œuvre. L’artiste nous invite à partager le regard qu’il porte sur lui-même. la question de l’authenticité.  Il élargit ou rétrécit le champ.  Il insiste sur un détail. .  Celui qui regarde est sur le même plan que les personnes ou objets observés.Comme l’autobiographie. elles sont horizontales.La profondeur du champ : .l’angle normal : .  Le paysage ou le personnage sont vus d’en bas.le premier plan : .  Ce qui est au fond de l’image. comme en littérature.  Il présente le cadre où évoluent les personnages.  Les personnages sont coupés au niveau de la poitrine. un effet de miroir).  C’est ce qui ne figure pas dans le cadre (mais qui peut être imaginé). La composition et l’organisation dans une photographie ou un tableau Notions pour étudier un tableau ou une photographie : . au contraire.  Le paysage ou le personnage sont vus d’en haut. ses cheveux roux rejetés en arrière dégagent son front très large. Il a le visage anguleux.  Les personnages sont vus en entier. Ici.la plongée : - la contre-plongée : - Le cadrage de l’image : le plan d’ensemble : le plan moyen : le plan américain : le plan rapproché. la répétition.- Décrivez le visage du peintre.l’arrière plan : . Ses yeux bleus lui donnent un regard d’acier. RETENONS : On parle d’autoportrait en peinture lorsque le peintre effectue son propre portrait (il est à la fois le sujet et l’objet de son œuvre). C’est pourquoi le cadrage est souvent rapproché et resserré.Les lignes de force : - Définitions :  Elle est créée par les différents plans. dit plan poitrine : le gros plan : - Définition :  Il est délimité par le cadre de la photographie ou du tableau. Le rapport des couleurs  Il est défini par l’opposition. ce qui est la marque d’une position dominante. Selon le cas. obliques. Son long nez droit domine une bouche assez large cachée par une moustache et une barbe abondantes.  Elles traversent l’image de façon plus ou moins visible . il peut présenter une image valorisante de lui-même ou. Quel est l’enjeu d’un autoportrait ? Donner une image de soi-même plus ou moins valorisante.  Il désigne le point d’où est vu le champ.l’autoportrait comme l’autobiographie correspondent à un questionnement . Les points de convergence avec la littérature sont les suivants : . les artistes n’ont cessé de pratiquer l’autoportrait.le second plan : . Quelle expression se dégage de ce visage ? Une certaine dureté. FICHE METHODE : Pour analyser une image Le champ et le cadre : Notion : Le champ Le contre-champ Le hors champ . dévalorisante. la répartition. ce qui les place en position peu avantageuse. Il définit l’espace donné à voir. se pose. . on peut le deviner ou le voir.  Il se trouve en face du champ. (l’œuvre correspond à un retour sur soi. Depuis. Ce genre est apparu sous la Renaissance. verticales. elle présente une image réfléchissante. Mais l’artiste peut avoir recours à diverses stratégies.  Ce qui est immédiatement après le 1er plan. c’est une enquête au terme de laquelle l’artiste espère être fixé sur sa propre image.  Ce qui est le plus près du spectateur. Les lignes de fuite :  Elles inscrivent l’effet de perspective dans un tableau.  Les personnages sont coupés à mi-cuisses. Evaluez-vous en mettant une croix pour vérifier si vous avez bien respecté les critères du récit de vie. . l’accord des verbes avec leurs sujets et l’orthographe : ATELIER D’ECRITURE : récit de vie à la 1ère personne.Vous accorderez les verbes avec leurs sujets et respecterez l’accord des temps . . vos émotions et vos sentiments. . Objectifs : . trait : SEANCE 20 : PRODUCTION DE L’ECRIT Objectifs : . .choisir un support pour rédiger un récit de vie. Démarche : . Consignes d’écriture : Rédigez une page de votre journal intime dans laquelle vous raconterez un événement qui vous a particulièrement touché. l’intensité et la  Elles créent des zones sombres et claires (effet de clair-obscur).Introduire des sentiments dans un récit de vie . .Vous respecterez la situation d’énonciation . cher confident…) . la ponctuation. L’origine. . Correction de l’expression : . OUI NON .Vous construirez des phrases simples et des phrases complexes correctes . mes émotions et mes sensations en utilisant le présent d’énonciation dans des énoncés ancrés dans la situation d’énonciation : J’ai introduit différents types de discours dans mon récit de vie : J’ai soigné la construction de mes phrases. . Présentation du texte : .Vous exprimerez vos sentiments .- entre elles : La valeur des couleurs  Elle peut être chaude (le rouge) ou froide (le bleu). .Vous mettrez une entête (cher journal.Vous décrirez vos sensations et vos émotions .Vous soignerez l’orthographe.introduire le lexique des souvenirs dans un récit de vie .Vous soignerez la présentation du texte en respectant les alinéas et les paragraphes. .Activité à faire individuellement en classe. . Critères d’évaluation : J’ai inscrit la date de ma page de journal intime : J’ai rédigé une entête : J’ai fait mon récit à la première personne du singulier : J’ai adopté une focalisation interne : J’ai évoqué mes souvenirs en employant les temps du passé dans des énoncés coupés de la situation d’énonciation : J’ai exprimé mes réflexions.Vous donnerez la date correspondant à la page du journal intime .Introduire des sensations dans un récit de vie. répartition de la lumière : La touche du pinceau ou le  Elle est plus ou moins marquée (pointilliste ou empâtée).raconter à partir d’informations . vous n’oublierez pas d’exprimer vos sensations. mes sentiments. de la présentation : .5 x 2) l’autobiographie. des sensations et des sentiments dans ces récits. (1pt) 3. Séfrioui.étain.l’emploi de la 1ère personne du singulier . Ce travail sera corrigé puis redonné aux élèves afin qu’ils y apportent les corrections nécessaires.La mère allait passer son temps à fréquenter les lieux saints l’œuvre.. répondez à la question posée à la fin du premier paragraphe de cet extrait. (1. » les discours (0. connaître 4.l’expression des sentiments. les élèves les transformeront à la 1 ère personne. (0. On peut envisager un concours des meilleures productions et les publier dans le journal du lycée. 3.Relevez la subordonnée circonstancielle de lieu contenue dans cet extrait et identifiez la figure de style qu’elle contient. (1pt) 4. EVALUATION (2 heures) Support : La boîte à merveilles.A partir de votre connaissance de l’œuvre.Cet extrait se situe à la fin du roman (0. comprendre le 3.Relevez deux indices montrant que ce récit est autobiographique. 5.de la richesse et de la cohérence des idées : . » (p. je finis par m’endormir.La mère répondit aux réflexions de son fils : texte et maîtriser « Je ne peux plus passer mon temps à faire …. (1pt) 2.5pt) II- PRODUCTION ECRITE (10 points) Sujet : Votre père ou votre mère s’est absenté (e) de la maison pendant quelques jours. 4.- raconter à la 1ère personne. Racontez à votre tour comment vous avez vécu ces moments en décrivant vos sentiments et vos réactions. pour aller travailler dans les environs de Fès. 1. Quel indice justifie votre réponse ? (1pt) 7a.Relevez le passage qui correspond au temps de l’écriture.25 x 4) rapportés. Lors de la correction. (1pt) Barème : 1 1 1 1 . (1. on tiendra compte : .Quels sont les deux sentiments dominants qu’éprouvait le narrateur ? (1pt) b.5t) passage dans L ‘événement qui a précédé ce passage est le départ du père l’œuvre. « A mes réflexions ma mère me répondit qu’elle ne pouvait plus passer son temps … Epuisé par mes larmes silencieuse.Cet extrait se situe-t-il au début.Que répondit la mère aux réflexions de son fils ? Répondez en transposant ses paroles au discours direct.Les deux indices montrant que ce récit est autobiographique indices de sont (au choix) (0.En quoi l’événement raconté était-il si important pour que le narrateur s’en souvienne toujours ? Justifiez votre réponse en relevant une phrase du texte. au milieu ou à la fin du roman ? Justifiez votre réponse en citant l‘événement qui a précédé le passage. et à aller voir Lalla Aïcha. 141 – 142) I- COMPREHENSION (10 points) Répondez aux questions en formulant des phrases complètes. (1pt) 5.de l’organisation du devoir : .de la correction de la langue : 1 pt 3pts 2pts 4pts CORRIGE Capacités à Compréhension : évaluer : situer un 1. Ils introduiront des émotions. Démarche : Une fois les récits à la 3 ème personne corrigés.5) identifier les 2.le récit des souvenirs .5pt) 6.Quelle est la manifestation physique de ces sentiments ? (1pt) 8. comprendre un fait et le justifier.5) L’indice est l’emploi du présent. 7- 2 II- a.Le narrateur avait peur et était triste (0.de la richesse et de la cohérence des idées : .La manifestation physique de ces sentiments était le cœur qui battait ou les pleurs.La subordonnée circonstancielle de lieu contenue dans cet extrait est : « où gisaient les pitoyables cadavres de mes rêves. » (0. (0. 6.de l’organisation du devoir : .» (0. (0. ».5) La phrase du texte qui justifie la réponse est . (1pt) 8.5 x 2) b.Le passage qui correspond au temps de l’écriture est : « Je me souviens encore des heures affreuses passées à l’attendre. « Je me souviens encore des heures affreuses passées à l’attendre.5 maîtriser les indices de l’énonciation. tenir compte : .de la présentation : .de la correction de la langue : 1 pt 3pts 2pts 4pts 1. 5. identifier une subordonnée et une figure de style. (1) 1.Le narrateur ne supportait pas l’absence de sa mère.5) 1 comprendre des sentiments et reconnaître leurs manifestations.5 .5) C’est une métaphore (1) PRODUCTION ECRITE (10 points) Lors de la correction.