Fiche De Lecture Projet Urbain

May 30, 2018 | Author: hichem | Category: Urban Planning, Parking, Cairo, Urbanization, Transport
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Description

Université des sciences et de la technologie ORANUSTO Département d’architecture Fait par : encadré par Refsi Yacine Mme Boumedine Fiche technique : Titre Auteur Editeur Projet urbain David MANGIN Philippe PANERAI Parenthèses éditions David MANGIN, est architecte et urbaniste français, enseignant à l'école d'architecture de la ville et des territoires à Marne-la-Vallée et docteur en urbanisme. Il a obtenu le Grand Prix de l'urbanisme en 2008 Philippe PANERAI, architecte, urbaniste, est professeur à l'école d'architecture de Paris-Villemin et au DEA Écoles d'architecture / Institut français d'urbanisme. Il enseigne également au cycle d'aménagement de l'Institut d'études politiques, Il a beaucoup travaillé sur l'importance du parcellaire. Chapitre 01 : La forme urbaine comme enjeu : Malgré l'évolution des théories sur l'architecture et la ville, on remarque que la ville continue d'être pensée par catégorie fonctionnelles, par programme séparés, par quantité de bâtiments à édifier, ce qui nous a conduits au désastre .généralisé : Les causes qui ont résultent cette situation sont Construire trop vite et a bas prix. Implications économiques .et politiques La pression.de l'urgence Mauvaise qualité de bâtiments. Insatisfaction et réiez chez les habitants  Construire la ville : Ce qui compte à l’échelle urbain c’est la capacité des formes et styles des bâtiments à créer des tissus urbains compatibles avec les dispositions courantes. Pour partir de la réalité il faut admettre les programmes actuels tels qu'ils sont établis et financés, et les inscrire dans une perspective nouvelle qui prenne en compte les évolutions possibles, les densifications, les substitutions, les changements d'usage.  Reconstruire une discipline :  Primauté des espaces publics et respect des tracés existants.  Découpage parcellaire en accord avec les types de bâtiments à édifier.  Dessin des façades et dispositions typologiques en relation avec les conventions du quartier. Le plan de réaménagement du quartier de Jordan à Amsterdam (1973) Chapitre 02 : L'échelle parcellaire : découpage,densités,typologies. Les villes présentent généralement un mélange des types d'édifices.  Découpage du sol : Il est possible de modifier les découpages pour obtenir des dimensions de parcelles correspondant à des types de bâtiments précis et répondre ainsi aux contraintes de densité, de commercialisation, de programmation sans .remettre en cause les tracés d'ensemble : Villas, maisons jumelées, maison à cour Le premier remplissage qui vient à l'esprit, le plus simple c'est d'envisager une maison individuelle sur chaque parcelle, mais il conduit à un gaspillage de voirie et d'infrastructure dès que le lotissement dépasse la .vingtaine d'unités - Pour des parcelles de faible ouverture, une disposition simple et économique utilise l'alternance de maisons jumelées. Les traditions méditerranéennes ont mis au point des types de bâtiments qui s'appellent « maison à cour ». - : Maisons en rangées La maison en rangées représente une proposition urbaine à .faible ou moyenne densité Maisonnettes superposées et logements intermédiaires : Doubler la densité sans modifier sensiblement le statut des espaces. L'immeuble entre mitoyens : Il peut associer un commerce ou un équipement au rez de chaussée, un ou deux étages à bureaux ou de locaux d'activités, puis des logements. Résidence et petits collectifs : : Redans et immeubles à cour La cour offre un espace au statut défini séparé et protégé des nuisances, de la rue. Elle permet en plein centre ville et à deux pas du trafic de trouver des lieux calmes offerts à une pratique .collective Chapitre 03 : La construction des espaces publiques : La règle haussmannienne toujours en usage a paris, accordent 3/5 de l`emprise a la chaussée : circulation et stationnement et 2/5 aux trottoirs. La rue de 9m dont 5m à 6m de chaussée permet une file de circulation à sens unique et une bande d`arrêt d`urgence ou de stationnement non matérialiser 1.80 a 2m. Dans les rues inferieures a 15m il est rare de voir un stationnement de chaque côté. Les rues de Montréal : Ruelles et passages  Les ruelles sont plus étroites que les rues.  Ils jouent dans l`implantation du bâti un rôle structurant analogue bien qu`une petite échelle a celui des rues.  On types de passages : *couvert. *ouvert . a deux L`intégration des réseaux de transport en commun :  Le réseau de transport en commun, doit s`installé à l`intérieure d`un système de voiries préexistant.  Le choix d`un système de transport, se fait en général sur des critères techniques et des arbitrages politiques.  Les cartes entre station et leur environnement dépondent évidement de la morphologie des villes.  les places :  La place est un lieu socialement identifier tout le monde  Le recule d`alignement sur toute la longueur d`un ilot crée une place de dimension plus importante dans le quelle le centre peut devenir un espace autonome.  Rome ou Montpellier peuvent nous apparaitre comme des villes dans le tissu urbain est largement distribué par une succession de places. Chapitre 04 : La production du tissu urbain : Le tissu urbain Le tissu urbain se compose de deux logiques suivantes :  Le découpage du sol en lots à bâtir.  Les tracés des voiries qui les desservent . La voirie s’organise en mailles plus ou moins régulières. L'îlot apparaît comme le résultat d'un ensemble de parcelle. L’îlot s'organise de différentes manières selon l'importance des rues qui l'entou Il se subdivise selon différents types :  La rangée : La rangée est principalement le fruit d'une maîtrise d'ouvrage unique par une société industrielle ou une intervention étatique ou coopératives ouvrières ou programmes de logements sociaux. Ce type d'implantation garantie la continuité des rues dans les deux directions grâce à son maillage régulier.  L'îlot simple rectangulaire : La largeur de ce type est la somme des profondeurs des parcelles. Une ligne continue partage l'îlot en deux parties distinctes. Chaque partie est desservie par une rue, cette ligne de division permet de concevoir l'îlot comme la composition de deux rangées. L'avantage de ce type est son découpage parcellaire . Sa dimension la plus économique découle de sa forme allongée. Anciens quartiers de Faubourg  L'îlot moderne :  L'îlot-barre : Ce type découle d'une distance insuffisante entre deux rues parallèles. Cette disposition se trouve également dans des lotissements économiques.  L'îlot éclaté : Cette disposition résulte d'une vision éclatée du tissu urbain réduisant le bâti en volume simple.  L'îlot unifie : Ce type est pensé à partir de son centre. Le bâti s'organise autour d'une cour à usage collectif.  Îlot carré : -L’égalité des cotés. -La doble symétrie autour de la médiatrices. -La perpendicularité des diagonales qui sont également les bissectrices des angles en font une figure propice aux expériences monumentales. Dans la ville coloniale hispanique, la manzana se découpe en .quatre terrains (solares) attribues aux personnages importants La trame du plan Cerdà Plan Cerdà Chapitre 05 : Tracés : La plupart des centres historiques procèdent de la grille romaine, pour leurs voies d’accès et leurs maillages les plus .anciens Brasilia : La permanence des tracés  Rome : tracé territorial et longue durée : On connait la permanence des édifices romains dans le plan des villes actuelles, les rues sont les mêmes, à peine altérées par l’avancement des bâtiments qui sont venus empiéter sur les alignements initiaux, le principe suivi par les romain est La centuriation Rome Carthage  New York : tracé urbain et spéculation : Par l’ampleur des développements urbains et architecturaux que New York a anticipés, la grille de .Manhattan offre un terrain d’observation incomparable   Le Caire : tracé agricole et urbanisation : L’utilisation des terres agricoles pour l’habitat s’explique par énorme agglomération cairote qui a permet au Caire de s’éclater vers le nord, l’ouest et le sud. Sur désert : le Caire : Le dessin des tracés Le dessin des tracés primaire peut s’appuyer sur quatre types de : connaissance -Le relevé des voies et des réseaux existants -La mesure agricole -Les caractères propres d’un site -La mise en place d’un paysage avec ses axes, ses lignes de force, objet de repères. Ces paramètres sont lies à : -L’infrastructure du site. -La géographie du site. -L’histoire du site. : La continuité des voies et réseaux existants * Quelque soit le type de tracé, qu’il soit orthonormé ou radioconcentrique, qu’il prenne la forme des parcelles agricoles, de réseaux, de voiries, de transports ou de canalisation .diverses : Le relief et l’orientation* Les tracés sont confrontés à des sites, avec leurs reliefs et leurs orientations particulières. Le relief a toujours joué un rôle primordial dans le choix des emplacements des villes et dans leur développement que cela soit pour des raisons stratégiques, touristiques, écologiques, ou esthétiques. Et il localise les nouveaux quartiers, définir les itinéraires, les lieux symboliques .ou militaire *On pourrait rappeler ici quelques correspondances fréquentes : -Les tracés agricoles et tracés urbains. -Les tracés de nouveaux réseaux et de voiries . -Limites de lotissements . -Les voiries qui reprennent les chemins agricoles. Berlin,Britz (1925- Le tracé : plan d’émergence, de prescriptions et de : suggestions Le tracé est donc un plan d’émergence. L’impression primaire qu’il projette sur le terrain contient déjà des limites physiques, le tracé est aussi un plan de suggestion est de prescription, il : nécessite Un fond de plan à jour sur lequel sont dessinées ou : annotées les indications suivantes Voiries Limites de propriété et d’usage Bâtiment s Relief Réseaux Plantation s : Monument et tissu urbain : La lecture des objets-repères* Les objets-repères sont une terminologie large qui permet id’échapper à une définition contemporaine du monument. Celui-ci se définit par sa situation exceptionnelle, son échelle relative, sa symbolique .particulière : La constitution des axes symboliques Les axes symboliques sont rares ou multiples selon les publics : un ou deux par ville sont suffisamment forts pour demeurer des supports d’urbanisation incontournables, de .sont parfois des lieux-capitales Tracés et monuments ont à jouer un rôle essentiel dans la .recomposition d’organisations urbaines On pourrait résumer notre propos en trois auteurs de distinctions nécessaires : Le monument doit se distinguer du logement La différenciation entre le monument et le reste est affaire de gravité. Le monument peut changer de sens par le fait même que la situation qui l’environne a changé elle-même. Chapitre 06 : : Des activités On voudrait aborder dans ce chapitre la question des activités sous l’aspect de leur localisation et des dispositions morphologiques et des dimensions parcellaires susceptibles de les accueillir. Les activités parviendront toujours à se caser à s’intégrer dans des .méga structures plus vastes : … Boutiques, marché, hypermarché Les activités liées aux commerces se situent le plus généralement le long des voies de liaisons Sur un tracé, il vaut mieux localiser les voies commerciales sur les voies déjà existantes ou sue celles qui accueillent ou sont déjà voisines de commerce .existants : Activités et tissu urbain Les systèmes de relations qui peuvent exister entre le tissu urbain et l’introduction des nouvelles activités. échelles du logement d’environ 150 m² auquel peuvent se substituer des commerces, de petits services. A l’échelle du groupement d’immeuble ou de parcelle 1500 m² jusqu'à 5000m² A l’échelle de l’immeuble, de la parcelle bâti, 500m² au sol A l’échelle de l’ilot A l’échelle du superbloc et des groupements d’ilots on retrouve la grosse institution, grandes casernes, zone industrielles urbaines A l’échelle de la grande maille Chapitre 07 : Construire avec le temps : Le temps de la décision et du montage : Il intègre deux :types de préoccupations : politiques * La république de Venise a mit un siècle pour se décidées à construire le pont de .Rialto Alors qu’elle construisit son marché incendié en quelques décennies. Le temps du montage est construit à partir des échéances différentes • Choix des terrains et • À partir d’une échéance programmes non ajustés financière • Les espaces: parcs, villages olympiques, salles, stades… deviennent des espaces ingérables. • Est difficilement garant de durabilité des investissements: saupoudrage d’équipements, gadgetisation des • Soumettre la gestion quotidienne des espaces publics à une échéance d’un événement. • Tout soumettre à une échéance électorale : Préoccupations financières * Lorsque les programmes dépendent de financements complexes, le plan de financement peut réagir sur le projet lui:même, comme exemple Des lotissements de maisons individuelles, et programmes de centaines de logements collectifs monté et construits dans des délais à peu près équivalents (24 à 36 mois tant que le temps .des financiers s’évalue en terme de semestres) : Le temps des projets et des chantiers Après le découpage parcellaire et constructif un 3éme niveau : de découpage intéresse les architectes • Des figures qui permettent d’articuler les différentes architectures sans perte de sens urbain Dos à Face à face Côte à Vis-à-vis dos côte Comment procéder pour les projets urbains de certaine taille : .comme la place des quatre fontaines : Le temps de l’usage : Après le temps du chantier vient le temps de l’usage • Emménagements. • Premières réunions d’habitants. Vérifier le degré de commodité et d’identification des lieux : par • Jugement sur les logements. • Jugement sur les quartiers. :Une vingtaine d’années après la construction .Réhabilitation obligée Redécoupage de certains lotissements dans les villes .nouvelles Apparition des « non-lieux » qui font partie des erreurs .rapidement et chèrement payé par la collectivité Mais dans certains quartiers « sensible » on a pris conscience :de la relation entre Possibilité d’usage Gestion Entretien Choix du système de distributif et technique Le droit et la forme urbaine : Découpage initial du sol • :Les règles urbaines portent : En théorie • L’occupation du sol • Les hauteurs des constructions, les hauteurs permises sur voiries. • Le parcellaire, la superficie de la parcelle et ses dimensions. • L’usage, les types d’activités. En pratique : • Les règles évoluent dans le temps selon les exigences du moment. Les mesures pour réaliser progressivement ce plan cohérant rompent avec les procédures antérieures: Coefficient d’utilisation du sol » homogène pour » .l’ensemble de paris La notion » « retraits volontaire » possible des constructions par rapport à la rue ou à l’emprise publique et celle de l’implantation obligatoire de tout bâtiment à 6m au moins de .l’axe de la voie -Des « plans d’alignement » doivent doubler la largeur de nombreuses voies. Synthèse : Le bâti ou plus largement les formes urbaines incluent des tracés, des découpages, des dispositions matérialisées, construites, inscrites sur le soi qui conditionnent les capacités de développement et de renouvellement des activités sur un territoire. Inscrites dans une longue durée, ces formes échappent rapidement aux conditions de leur création ; de produits elles deviennent contraintes voire causes. Si dans le passé il semble que l'élaboration de formes susceptibles d'accueillir, voire de favoriser le développement de la vie urbaine ait été de soi, tellement était partagée par les techniciens et les habitants une idée de la ville, la question aujourd'hui ne peut plus être résolue d'une manière quasi naturelle. Trop de ruptures sont intervenues dans les théories et les pratiques de l'urbanisme et la réflexion doit être reprise à la base. L'enjeu est clair : sommes-nous encore capables de contribuer modestement au développement des villes, c'est-àdire non seulement d'étendre les territoires urbanisés et d'accroître le nombre de bâtiments mais de continuer à proposer aux habitants un cadre susceptible de s'adapter aux changements de modes de vie et aux modifications économiques ? Cet ouvrage qui s'apparente à un manuel où se mêlent constats et analyses de la réalité et propositions renoue consciemment avec les traités d'urbanisme du début du siècle. Il traite successivement des découpages, parcellaires et de leur ordonnancement en fonction des types bâtis, situe l'espace de la voie dans ses relations avec les terrains desservis et aborde à plus grande échelle la constitution du tissu et l'étude des grands tracés avant de mener une réflexion sur les activités et leur localisation.


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